ChatonMort
Holofractale de l'hypervérité
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- 16 Mar 2012
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Hello, ça faisait longtemps que j'avais pas fait de TR et je m'ennuie, alors voilà :tonqe:
Depuis mon chouette "premier vrai trip aux champis" dont vous pouvez lire le report ici, j'en avais repris par-ci par-là mais toujours en petite dose, avec un très bon souvenir d'une soirée avec deux potes et 1.7g sec en fin d'été, très lucide et assez subtil mais vraiment parfait dans l'amplification de la situation de plénitude et de sérénité dans laquelle je me trouvais déjà. J'me rendais donc de plus en plus compte d'à quel point j'aimais les psilos, et j'avais hâte d'expérimenter un peu plus avec eux, notamment dans des dosages plus poussés puisque jusque là toutes mes expériences avaient été plus faibles que voulu.
introduction
J'avais passé une semaine assez intense à enchaîner plein de prods et rencontrer plein de gens tout en me déplaçant pas mal, et je venais d'arriver en Irlande chez une de mes meilleures potes et son copain, chez qui je comptais me poser quelques mois puisqu'ils avaient une chambre en rab dans leur appart. J'avais fini mes pochons avant de prendre l'avion pour pas prendre de risques & entamer une période un peu plus calme & drug-free pour compenser la récente augmentation du rythme de ma conso, mais au cours de la première semaine de mon séjour je tombais déjà sur un tupperware plein de champignons en cherchant quelque chose de comestible dans le frigo.
Alors j'dis à ma pote, "euh ils ressemblent un peu à des psilos ces champignons…", ce à quoi elle répond, "ah ouais c'est le reste de mon premier flush, j'avais oublié qu'ils étaient là, mais ça fait trois semaines je pense qu'il faudrait les jeter".
Bon ils étaient un peu défraichis et oxydés mais ils m'avaient l'air parfaitement bons, et elle voulait les foutre à la poubelle alors j'ai sauté sur l'occasion évidemment. [une solution que je n'ai pas envisagée aurait été de les faire sécher pour les conserver]
J'me dis que j'vais tripper en mode lit+noir+écouteurs puisque j'ai encore jamais fait ça avec des champignons.
Je sais pas à quel point ils avaient perdu de substance active, et je dois préciser que toutes mes prises de psilos m'ont montré que j'avais une tolérance naturelle plus élevée que la moyenne. Ça reste mon plus gros trip aux psychés niveau dosage, c'est la seule fois où j'ai réellement eu des visuels avec les champis.
plein de champignons
J'me cale sur mon lit, commence par manger une vingtaine de grammes. C'est des golden teachers, comme tout ceux que j'ai mangés à part mes deux premiers essais aux truffes. Je suis habitué au goût, c'est un peu sec sans accompagnement mais j'aime bien.
Trois quarts d'heures plus tard les effets sont légers, je remange dix grammes, puis encore un quart d'heure plus tard ça me soule d'attendre et je mange le reste pour arriver à une cinquantaine de grammes au total.
Je sens l'arrivée des effets, rien d'inhabituel. Je fais plusieurs aller-retours dans la salle de bain, et me retrouve à coller mon nez sur le sol carrelé pour mieux voir les motifs imprimés dessus qui donnent une impression de profondeur, comme s'ils étaient imprimés sur 3 ou 4 couches transparentes différentes. Je regarde la saleté dans les angles des murs aussi, putain cet appart est vraiment crasseux mais c'est quand même super joli. De grosses vagues de rire me prennent, mais contrairement à un rire traditionnel qui gagne ou perd en intensité dans le temps, celui-ci reste bloqué dans ma gorge et mes joues, et je m'arrête soudainement parce que je trouve ça bizarre. J'ai pas vraiment de raison de rire d'ailleurs, enfin tout ça est très rigolo certes mais bon. En fait j'ai plus l'impression que de grosses vibrations fractales s'emparent de mes cordes vocales pour manifester leur présence, c'est un rire contemplatif sans raison psychologique.
Je suis quand même content d'avoir enfin atteint le stade des psilovisuels : les murs dégoulinent, tout s'enroule un peu sur lui-même, et bon le jaune un peu dégueu de l'appartement est pas ce que j'aurais pu admirer de plus beau mais c'est marrant.
De retour dans mon lit j'écoute de la musique, sans trop savoir quoi faire d'autre. Mes pensées sont champignonnées mais je sais pas trop quoi en faire, j'ai pas d'euphorie lucide ou d'idées intéressantes sur lesquelles m'extasier. Une sorte de confusion générale s'installe de plus en plus, je me rends compte au bout d'un moment que tout mon mode de pensée est glitché : mes pensées sont en substance les mêmes que normalement, mais elles sont incomplètes, je n'ai que des bouts éparpillés de raisonnements intelligents ou de sensations. J'ai en fait tout juste assez de lucidité pour comprendre ma situation, mais ça va guère plus loin et je suis un peu perdu au milieu des pièces du puzzle de mon identité.
Je trouve absolument pas ça désagréable, ni agréable, en fait j'accepte juste la situation : je suis un amas d'atomes conscient, ayant accès à un tas de souvenirs et de conditionnement qui si on leur donne une continuité constituent mon identité et ma personnalité. Je sais juste pas quoi en faire. Je sais que mon but pour ce trip était de voir ce qu'il se passait seul et dans le noir, j'imaginais des trésors d'introspection et des merveilles psychonautiques enfin à ma portée, mais au final je suis juste moi-même sous champis et je sais pas quoi faire. Concrètement ça me dérange pas d'avoir pris de la drogue mais je vois juste pas vraiment l'intérêt, c'est marrant mais pas plus que la sobriété.
Alors je prends conscience que s'il est intéressant d'exister et de percevoir le monde, il est encore mieux d'atteindre le pallier suivant : en profiter et aimer ça. Et je me souviens que j'avais roulé un joint avant de dropper mes psilos, une beuh bien high que j'avais préparée à l'avance au cas où j'aurais envie pendant le trip et que je sois pas en état de rouler. Mes fragments de réflexion essaient de cerner le concept de weed, je pense à tous ces blogs sur ma timeline tumblr qui revendiquent la culture stoner (420 blaze it f**g*t) et je me dis qu'au final si les fumeurs de weed se la pètent autant avec leur conso, ce dont ils sont fiers c'est de profiter de leur vie. Et ça tombe bien c'est ce que j'ai l'impression qu'il manque à mon trip :o
un peu de cannabis
Je fume et la sensation de la fumée du mélange tabac/chanvre dans mes poumons est impressionnante, je me rends compte de manière inéluctable qu'une partie de moi est encore dépendante du tabac malgré mon arrêt de la clope quelques mois plus tôt. La manière dont je prends du plaisir à encrasser mes bronches avec du goudron est un peu malsaine mais bon, j'aurai tout le temps de résoudre ce problème par la suite (deux mois plus tard, je met plus de tabac dans mes splifs et je tiens l'addiction au joint en respect \o/). Ah c'est agréable, ce gros pétard dans mes doigts qui diffuse toute cette fumée bien lourde, et sentir tout ça virevolter dans ma cage thoracique :wasted:
La confusion a disparu avant que le joint soit fini, et je bouffe une grosse montée de bonheur pur.
J'me dis que c'est bête quand même de pas profiter d'être sous psyché pour interagir au maximum avec le monde, enrichir mon cerveau de substance étrangère, mais puisque j'ai rien d'autre à disposition pour tripper que moi-même et la musique, on va tripper avec moi-même et la musique. Je met tout mon iPod en aléatoire, d'habitude je fais jamais ça parce qu'il faut quand même une certaine harmonie dans la playlist, une continuité d'un morceau à l'autre, mais là je suis à 100% de ma capacité à apprécier les choses et je sais que si une chanson est dessus c'est que je l'aime : à partir de là, aucun problème.
Alors j'me fous sous la couette et je pars explorer mon cerveau :unibrow:
Techniquement j'ai peu de souvenirs de ce que j'ai vécu à partir de là, parce qu'il s'est passé beaucoup de trucs, et que ma mémoire fonctionne moins bien quand je suis allongé dans le noir sans repères temporels auxquels associer ce que je vis. Mais je considère que c'était absolument le mieux que je puisse vivre dans ces conditions ; je profitais de 100% de ce que j'avais à disposition en moi, c'est-à-dire que je ressentais le plaisir maximal qu'il m'était possible de ressentir, en jouant avec ce qui me faisait envie parmi l'intégralité des souvenirs et sensations disponibles dans ma mémoire et mon imagination.
Tout en jouissant en permanence sur la musique, j'appréhendais avec une lucidité impressionnante les pièces éparpillées du puzzle dont je parlais plus haut, cette fois-ci organisées en une fractale organique qui me constituait. Et je dansais d'une situation à une autre, en contrôlant tout ce que je vivais ; je créais des situations, hallucinait à volonté les images ou sensations tactiles associées. Je pensais à la mer & étais dans l'eau fraiche, les bras croisés sur un radeau ; je sentais les clapotis et le soleil sur ma peau, mes muscles étaient en tension et ma respiration s'intensifiait en fonction de l'effort. Puis j'imaginais & vivais une scène de film accompagnant le morceau qui débutait dans mes oreilles. Et ainsi de suite dans un tourbillon de psychédélisme et de pensées fractalisées.
C'est pas la première fois que je vis quelque chose de trop long, complexe et intense pour m'en souvenir correctement dans ces conditions (drogué dans l'obscurité)… C'est un peu frustrant et peu intéressant en TR mais c'est assez ouf sur le moment. Même si je préfère le psychédélisme qui s'ancre dans une perception du monde réel :) J'avais déjà parlé plus brièvement ce trip ici, peut-être que la description que j'ai faite de cette partie est plus satisfaisante…
J'ai eu une ou deux heures de léger inconfort lors de la descente, puis j'ai réussi à m'endormir & j'étais dans une forme correcte le lendemain.
C'était un peu un trip autiste en fait, pas du tout ce que je préfère au final, c'est bien de créer des mondes dans sa tête mais même si ça exploite bien le potentiel des psychés je trouve que c'est gâcher le potentiel de l'univers qui nous entoure :)
Sinon ce trip était sponsorisé par Cerulean de Baths que j'étais encore en train de découvrir à l'époque :heart:
Baths - Apologetic Shoulder Blades - YouTube
Depuis mon chouette "premier vrai trip aux champis" dont vous pouvez lire le report ici, j'en avais repris par-ci par-là mais toujours en petite dose, avec un très bon souvenir d'une soirée avec deux potes et 1.7g sec en fin d'été, très lucide et assez subtil mais vraiment parfait dans l'amplification de la situation de plénitude et de sérénité dans laquelle je me trouvais déjà. J'me rendais donc de plus en plus compte d'à quel point j'aimais les psilos, et j'avais hâte d'expérimenter un peu plus avec eux, notamment dans des dosages plus poussés puisque jusque là toutes mes expériences avaient été plus faibles que voulu.
introduction
J'avais passé une semaine assez intense à enchaîner plein de prods et rencontrer plein de gens tout en me déplaçant pas mal, et je venais d'arriver en Irlande chez une de mes meilleures potes et son copain, chez qui je comptais me poser quelques mois puisqu'ils avaient une chambre en rab dans leur appart. J'avais fini mes pochons avant de prendre l'avion pour pas prendre de risques & entamer une période un peu plus calme & drug-free pour compenser la récente augmentation du rythme de ma conso, mais au cours de la première semaine de mon séjour je tombais déjà sur un tupperware plein de champignons en cherchant quelque chose de comestible dans le frigo.
Alors j'dis à ma pote, "euh ils ressemblent un peu à des psilos ces champignons…", ce à quoi elle répond, "ah ouais c'est le reste de mon premier flush, j'avais oublié qu'ils étaient là, mais ça fait trois semaines je pense qu'il faudrait les jeter".
Bon ils étaient un peu défraichis et oxydés mais ils m'avaient l'air parfaitement bons, et elle voulait les foutre à la poubelle alors j'ai sauté sur l'occasion évidemment. [une solution que je n'ai pas envisagée aurait été de les faire sécher pour les conserver]
J'me dis que j'vais tripper en mode lit+noir+écouteurs puisque j'ai encore jamais fait ça avec des champignons.
Je sais pas à quel point ils avaient perdu de substance active, et je dois préciser que toutes mes prises de psilos m'ont montré que j'avais une tolérance naturelle plus élevée que la moyenne. Ça reste mon plus gros trip aux psychés niveau dosage, c'est la seule fois où j'ai réellement eu des visuels avec les champis.
plein de champignons
J'me cale sur mon lit, commence par manger une vingtaine de grammes. C'est des golden teachers, comme tout ceux que j'ai mangés à part mes deux premiers essais aux truffes. Je suis habitué au goût, c'est un peu sec sans accompagnement mais j'aime bien.
Trois quarts d'heures plus tard les effets sont légers, je remange dix grammes, puis encore un quart d'heure plus tard ça me soule d'attendre et je mange le reste pour arriver à une cinquantaine de grammes au total.
Je sens l'arrivée des effets, rien d'inhabituel. Je fais plusieurs aller-retours dans la salle de bain, et me retrouve à coller mon nez sur le sol carrelé pour mieux voir les motifs imprimés dessus qui donnent une impression de profondeur, comme s'ils étaient imprimés sur 3 ou 4 couches transparentes différentes. Je regarde la saleté dans les angles des murs aussi, putain cet appart est vraiment crasseux mais c'est quand même super joli. De grosses vagues de rire me prennent, mais contrairement à un rire traditionnel qui gagne ou perd en intensité dans le temps, celui-ci reste bloqué dans ma gorge et mes joues, et je m'arrête soudainement parce que je trouve ça bizarre. J'ai pas vraiment de raison de rire d'ailleurs, enfin tout ça est très rigolo certes mais bon. En fait j'ai plus l'impression que de grosses vibrations fractales s'emparent de mes cordes vocales pour manifester leur présence, c'est un rire contemplatif sans raison psychologique.
Je suis quand même content d'avoir enfin atteint le stade des psilovisuels : les murs dégoulinent, tout s'enroule un peu sur lui-même, et bon le jaune un peu dégueu de l'appartement est pas ce que j'aurais pu admirer de plus beau mais c'est marrant.
De retour dans mon lit j'écoute de la musique, sans trop savoir quoi faire d'autre. Mes pensées sont champignonnées mais je sais pas trop quoi en faire, j'ai pas d'euphorie lucide ou d'idées intéressantes sur lesquelles m'extasier. Une sorte de confusion générale s'installe de plus en plus, je me rends compte au bout d'un moment que tout mon mode de pensée est glitché : mes pensées sont en substance les mêmes que normalement, mais elles sont incomplètes, je n'ai que des bouts éparpillés de raisonnements intelligents ou de sensations. J'ai en fait tout juste assez de lucidité pour comprendre ma situation, mais ça va guère plus loin et je suis un peu perdu au milieu des pièces du puzzle de mon identité.
Je trouve absolument pas ça désagréable, ni agréable, en fait j'accepte juste la situation : je suis un amas d'atomes conscient, ayant accès à un tas de souvenirs et de conditionnement qui si on leur donne une continuité constituent mon identité et ma personnalité. Je sais juste pas quoi en faire. Je sais que mon but pour ce trip était de voir ce qu'il se passait seul et dans le noir, j'imaginais des trésors d'introspection et des merveilles psychonautiques enfin à ma portée, mais au final je suis juste moi-même sous champis et je sais pas quoi faire. Concrètement ça me dérange pas d'avoir pris de la drogue mais je vois juste pas vraiment l'intérêt, c'est marrant mais pas plus que la sobriété.
Alors je prends conscience que s'il est intéressant d'exister et de percevoir le monde, il est encore mieux d'atteindre le pallier suivant : en profiter et aimer ça. Et je me souviens que j'avais roulé un joint avant de dropper mes psilos, une beuh bien high que j'avais préparée à l'avance au cas où j'aurais envie pendant le trip et que je sois pas en état de rouler. Mes fragments de réflexion essaient de cerner le concept de weed, je pense à tous ces blogs sur ma timeline tumblr qui revendiquent la culture stoner (420 blaze it f**g*t) et je me dis qu'au final si les fumeurs de weed se la pètent autant avec leur conso, ce dont ils sont fiers c'est de profiter de leur vie. Et ça tombe bien c'est ce que j'ai l'impression qu'il manque à mon trip :o
un peu de cannabis
Je fume et la sensation de la fumée du mélange tabac/chanvre dans mes poumons est impressionnante, je me rends compte de manière inéluctable qu'une partie de moi est encore dépendante du tabac malgré mon arrêt de la clope quelques mois plus tôt. La manière dont je prends du plaisir à encrasser mes bronches avec du goudron est un peu malsaine mais bon, j'aurai tout le temps de résoudre ce problème par la suite (deux mois plus tard, je met plus de tabac dans mes splifs et je tiens l'addiction au joint en respect \o/). Ah c'est agréable, ce gros pétard dans mes doigts qui diffuse toute cette fumée bien lourde, et sentir tout ça virevolter dans ma cage thoracique :wasted:
La confusion a disparu avant que le joint soit fini, et je bouffe une grosse montée de bonheur pur.
J'me dis que c'est bête quand même de pas profiter d'être sous psyché pour interagir au maximum avec le monde, enrichir mon cerveau de substance étrangère, mais puisque j'ai rien d'autre à disposition pour tripper que moi-même et la musique, on va tripper avec moi-même et la musique. Je met tout mon iPod en aléatoire, d'habitude je fais jamais ça parce qu'il faut quand même une certaine harmonie dans la playlist, une continuité d'un morceau à l'autre, mais là je suis à 100% de ma capacité à apprécier les choses et je sais que si une chanson est dessus c'est que je l'aime : à partir de là, aucun problème.
Alors j'me fous sous la couette et je pars explorer mon cerveau :unibrow:
Techniquement j'ai peu de souvenirs de ce que j'ai vécu à partir de là, parce qu'il s'est passé beaucoup de trucs, et que ma mémoire fonctionne moins bien quand je suis allongé dans le noir sans repères temporels auxquels associer ce que je vis. Mais je considère que c'était absolument le mieux que je puisse vivre dans ces conditions ; je profitais de 100% de ce que j'avais à disposition en moi, c'est-à-dire que je ressentais le plaisir maximal qu'il m'était possible de ressentir, en jouant avec ce qui me faisait envie parmi l'intégralité des souvenirs et sensations disponibles dans ma mémoire et mon imagination.
Tout en jouissant en permanence sur la musique, j'appréhendais avec une lucidité impressionnante les pièces éparpillées du puzzle dont je parlais plus haut, cette fois-ci organisées en une fractale organique qui me constituait. Et je dansais d'une situation à une autre, en contrôlant tout ce que je vivais ; je créais des situations, hallucinait à volonté les images ou sensations tactiles associées. Je pensais à la mer & étais dans l'eau fraiche, les bras croisés sur un radeau ; je sentais les clapotis et le soleil sur ma peau, mes muscles étaient en tension et ma respiration s'intensifiait en fonction de l'effort. Puis j'imaginais & vivais une scène de film accompagnant le morceau qui débutait dans mes oreilles. Et ainsi de suite dans un tourbillon de psychédélisme et de pensées fractalisées.
C'est pas la première fois que je vis quelque chose de trop long, complexe et intense pour m'en souvenir correctement dans ces conditions (drogué dans l'obscurité)… C'est un peu frustrant et peu intéressant en TR mais c'est assez ouf sur le moment. Même si je préfère le psychédélisme qui s'ancre dans une perception du monde réel :) J'avais déjà parlé plus brièvement ce trip ici, peut-être que la description que j'ai faite de cette partie est plus satisfaisante…
J'ai eu une ou deux heures de léger inconfort lors de la descente, puis j'ai réussi à m'endormir & j'étais dans une forme correcte le lendemain.
C'était un peu un trip autiste en fait, pas du tout ce que je préfère au final, c'est bien de créer des mondes dans sa tête mais même si ça exploite bien le potentiel des psychés je trouve que c'est gâcher le potentiel de l'univers qui nous entoure :)
Sinon ce trip était sponsorisé par Cerulean de Baths que j'étais encore en train de découvrir à l'époque :heart:
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