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Comprendre l’utilité des extractions de cannabinoïdes contenus dans le cannabis sativa et protocole d’extraction.
Comprendre l’utilité des extractions de cannabinoïdes contenus dans le cannabis sativa et protocole d’extraction.
Bonjour à tous, ce document tient à montrer l’utilité des extractions de cannabinoïdes contenue dans le cannabis sativa, et d’une manière plus générale de vous en apprendre plus sur l’isolation, la consommation, l’affinage ou encore la conservation des diverses cannabinoïdes et terpènes.
1. Comprendre brièvement le fonctionnement du cannabis sativa
a. La fleur :
Une fleur de cannabis contient des tiges pauvres en trichomes, sur lesquelles se trouvent des têtes compactées les unes sur les autres, appelées « Calice » ou « Bractée », elles permettent le développement de pistils utiles à la réception de pollen. Autour de ces fleurs se trouvent de longue feuilles appelées « Feuilles de sucres », rapport au nombreux trichomes présent sur celle-ci.
b. Les trichomes :
Les trichomes, d’un blanc souvent ambré et transparent, contiennent les cannabinoïdes dans une résine formant une boule, autour d’une partie plus petite, retenant des terpènes et des cannabinoïdes. Cette glande, qui représente généralement 1/10 du trichomes, qui comprend la tige et la glande, mesure entre (-20μm et +500μm), ce chiffre vari beaucoup selon la variété, la maturité du trichome, de la plante, et de nombreux autres facteurs.
2. Comprendre brièvement ce que sont les terpènes
a. Les terpènes dans le cannabis :
Les terpènes sont les molécules influant sur les arômes olfactifs et gustatifs de nombreuses plantes, elles se différencie en deux groupes principaux, dans le cannabis sativa, les monoterpènes se retrouve en majorités (80% à 90%) tandis que les sesquiterpènes sont moins présents. Des études viennent à montrer qu’ils jouent aussi un rôle important, en interaction avec les cannabinoïdes, dans la manifestation des effets de ceux-ci. Plus de 200 terpènes peuvent-être produit par le cannabis sativa, permettant une variation d’effets et d’arôme infini suivant ; la plante, les terpènes contenus, et leurs quantités. Chaque variété possède un profil terpénique unique changeant suivant la variété, cependant, deux plans de cannabis d’une même variété peuvent avoir un profil terpénique légèrement différent suivant toutes les étapes de productions.
b. Conservation et affinage des terpènes :
Conserver La richesse organoleptique des fleurs est essentiel, la conservation des terpènes se fait de la croissance de la plante, à la consommation des trichomes, bien que dans ce paragraphe nous allons uniquement parler de la conservation et l’affinage des terpènes après l’extraction des trichomes. Pour une préservation optimale, l’extrait doit être placé dans un récipient opaque hermétique et remplir 75% de l’espace du contenant, le taux d'humidité recommandé pour la conservation d’une extraction se situe entre 55% et 62% d'humidité relative, permettant de préserver la texture et les propriétés des terpènes, tout en évitant une humidité excessive qui pourrait favoriser la prolifération de moisissures. La température doit être constante entre 0°C (32°F) et 20°C (68°F). Une température supérieure à 25°C facilitera différentes réactions possibles au niveau des terpènes, comme l’évaporation de ceux-ci, une isomérisation (changeant le terpène en un isomère), une décarboxylation (engendre la perte d’un groupe carboxyle) ou même une fragmentation (rompant des liaisons chimiques entrainant la formation de produits résiduelles. Les sesquiterpènes, comme le caryophyllène et l'humulène, peuvent se fragmenter en plusieurs composés, y compris des sesquiterpènes plus petits ou des terpènes monocycliques. Les monoterpènes, tels que le limonène et le pinène, sont beaucoup plus volatils et peuvent se décomposer en isoprène, qui est un composé plus simple contenant cinq atomes de carbone. Des composés plus volatils et moins complexes peuvent également se former pour ces deux catégories de terpène, tels que des aldéhydes, des cétones ou des alcènes. A noté qu’une température inférieure à 15°C rendra une résine plus dure, tandis qu’au-delà elle sera bien plus collante et malléable. La pression atmosphérique n'a pas d'influence significative sur la volatilité/évaporation des terpènes. Comme dit plus haut, une température trop élever viendra modifier les propriétés terpéniques, contrôler les facteurs influant permet de donc moduler la sapidité du produit grâce à un curring (affinage/maturation ou fermentation). Il est notable que les réactions de fragmentation et les produits de dégradation formés peuvent varier en fonction des spécificités des terpènes, de leurs interactions avec d'autres composés chimiques présents dans le rosin, et des conditions spécifiques de température et de la durée de la réaction. Il est donc crucial de maintenir des conditions de curring adéquates pour minimiser la dégradation des terpènes et préserver leurs caractéristiques optimales dans le rosin. Une température constante située entre 24°C (75.2°F) et 40°C (104°F) accélère les transformations chimiques, une température supérieure à 39°C (102.2°F) augmentera drastiquement le risque de transformations trop importantes, altérant la composition terpénique, un affinage long et à basse température est donc souvent privilégié. Le taux d’humidité doit être le même que pour la conservation, 75% du récipient doit être comblé par l’extrait et le contrôle de la pression atmosphérique est négligeable. Il est aussi important de noter que l’affinage nécessite une surveillance régulière, et significativement, de vaporiser une partie du produit pour estimer un possible besoins de temp d’affinage supplémentaire ou au contraire, que l’affinage correspond, il est pour ça important d’être informer sur la provenance et surtout la composition du produit original.
c. Présentation de quelques terpènes :
a. Le myrcène : Un terpène largement répandu dans différentes plantes, y compris le cannabis. Il est responsable de l'arôme caractéristique de nombreuses variétés de marijuana et est également présent en grande quantité dans d'autres plantes telles que le houblon, la citronnelle et la verveine. L'odeur du myrcène est souvent décrite comme étant proche du clou de girofle, terreuse, verte, agrumes, fruitée avec des nuances de mangue tropicale et de menthe. Outre son rôle dans l'arôme et la saveur du cannabis, le myrcène possède également des propriétés pharmacologiques intéressantes. Il est connu pour ses effets analgésiques, anti-inflammatoires et antibiotiques. Le myrcène a la capacité de bloquer l'action du cytochrome, de l'aflatoxine B et d'autres pro-mutagènes cancérigènes. Il est présent en petites quantités dans de nombreuses huiles essentielles qui sont associées à des effets antidépresseurs et à l'amélioration de l'état d'esprit. Une interaction intéressante se produit entre le myrcène et le THC. On pense que ces deux molécules agissent en synergie, ce qui signifie que leur combinaison peut produire une expérience plus puissante que le THC seul. Le myrcène semble affecter la perméabilité des membranes cellulaires, ce qui permet à une plus grande quantité de THC d'atteindre les cellules du cerveau. Cela peut expliquer pourquoi certaines variétés de cannabis riches en myrcène sont souvent associées à des effets plus puissants ou plus relaxants.
b. Le limonène : Un terpène largement présent dans la peau des agrumes et d'autres fruits et fleurs. Il est souvent l'un des terpènes les plus abondants dans la résine de cannabis, contribuant à son arôme caractéristique d'agrumes. L'odeur exacte du limonène peut varier en fonction de sa structure chimique spécifique. Sur le plan pharmacologique, le limonène possède plusieurs propriétés bénéfiques. Il est reconnu pour ses effets antibactériens, antifongiques et anticancéreux.
c. Le pinène : Un terpène qui est souvent associé à l'odeur caractéristique des pins et de leurs résines. On le retrouve en grande quantité dans l'essence de térébenthine, ainsi que dans plusieurs huiles essentielles provenant de plantes telles que le romarin, la sauge et l'eucalyptus. Le pinène à la capacité à traverser facilement la barrière hémato-encéphalique, ce qui lui permet d'agir dans le cerveau. Il agit en inhibant l'enzyme appelée acétylcholinestérase, qui est responsable de la dégradation d'une molécule de transfert d'information. En inhibant cette enzyme, le pinène améliore la fonction cognitive, notamment la mémoire. Le pinène peut également jouer un rôle dans l'arôme des variétés de cannabis, notamment celles connues sous le nom de "Skunk" en raison de leur odeur rappelant celle du putois. Et en plus d'améliorer la concentration et l'énergie, le pinène peut également contribuer à une sensation de satisfaction personnelle. Il convient de se rappeler qu’il ne faut jamais oublier l’effet d’entourage, les effets du pinène peuvent être modulés par la présence d'autres composés chimiques dans le cannabis, comme le terpinéol. Le terpinéol peut avoir des effets plus relaxants, ce qui peut tempérer les effets stimulants du pinène.
d. Le caryophyllène : L’un des principaux terpènes présents dans des plantes telles que le poivre noir, le clou de girofle et le coton. Il est responsable de l'odeur douce, boisée et sèche, ainsi que du goût épicé et légèrement poivré du poivre noir. Il a la capacité de bloquer les ions calcium et potassium, ce qui peut entraîner une diminution de la pression exercée par les muscles du coeur. Cela suggère un potentiel effet hypotenseur. De plus, le caryophyllène possède des propriétés analgésiques locales. De plus, le caryophyllène est également uncannabinoïde sélectif du récepteur CB2, ce qui signifie qu'il peut se lier spécifiquement à ce récepteur du système endocannabinoïde. Cette interaction avec le récepteur CB2 peut avoir des effets potentiels sur le système immunitaire et l'inflammation.
e. Le terpinéol : Un terpène qui possède une odeur caractéristique de lilas, d'agrumes ou de fleurs de pommiers et de tilleul. Des études sur des animaux ont montré que le terpinéol réduit la mobilité de 45%, ce qui peut expliquer les effets de relaxation et de sédation, ces effets corporels peuvent être attribués à l'action du terpinéol sur le système nerveux central. Dans certaines variétés de cannabis, l'odeur puissante et boisée du pinène peut masquer l'odeur distincte du terpinéol. Cependant, la présence de terpinéol peut potentiellement contribuer aux effets ressentis lors de la consommation de ces variétés, en ajoutant des propriétés relaxantes et calmantes.
f. Le bornéol : Un terpène qui présente une forte similitude avec l'arôme mentholé du camphre et peut se convertir facilement en camphre. La variété « Silver Haze » est connue pour présenter une odeur de camphre, ce qui suggère la présence d'une quantité importante de bornéol. Les effets de cette variété sont à la fois relaxants et psychédéliques, le bornéol est un terpène présent dans de nombreuses plantes, notamment l'absinthe et certaines variétés de cannelle. Il est connu pour son arôme mentholé de camphre et est utilisé dans la médecine chinoise pour ses propriétés calmantes et sédatives.
g. Le Delta3-carène : Un terpène présent dans diverses plantes, notamment le pin, le cèdre et le romarin. On le retrouve dans les résines du pin et du cèdre, en aromathérapie, il est utilisé pour ses propriétés astringentes et pour réguler les excès de fluides. Dans le contexte du cannabis, il peut contribuer aux sensations d'yeux secs et de bouche sèche chez certains consommateurs. Il interagit avec les récepteurs des glandes lacrymales et salivaires, ce qui peut réduire la production de larmes et de salive.
h. Le linalool : Un terpène qui se distingue par son odeur florale rappelant les fleurs de printemps, telles que les lys de la vallée, avec des notes épicées. Des études ont montré que l'inhalation de linalool peut induire une sédation importante chez les humains, ce qui peut expliquer ses effets apaisants. De plus, des tests menés sur des rats ont révélé que le linalool réduit leur activité physique de près de 75%, ce qui suggère un effet sédatif et relaxant.
i. Le 1,8-cinéole : Également connu sous le nom d'eucalyptol, est le principal composant de l'huile d'eucalyptus. Il possède une odeur caractéristique camphrée/mentholée. Le 1,8-cinéole est utilisé pour ses propriétés stimulantes de la circulation sanguine et ses effets analgésiques.
j. Le pulégone : Un composé qui présente une odeur caractéristique camphrée/mentholée. Cependant, il est important de noter que le pulégone peut être potentiellement nocif pour le foie s'il est consommé en très grandes quantités. Il est présent en quantités infimes dans la marijuana, ce qui signifie que son impact direct sur la santé lors de la consommation de cannabis est généralement négligeable. Il agit en tant qu'inhibiteur de l'acétylcholinestérase, une enzyme responsable de la dégradation de l'acétylcholine, un neurotransmetteur essentiel au bon fonctionnement du cerveau, notamment pour la mémoire. En inhibant l'action de cette enzyme, le pulégone peut potentiellement contribuer à maintenir des niveaux plus élevés d'acétylcholine dans le cerveau, ce qui pourrait avoir un effet bénéfique sur la mémoire et la cognition. Cette action du pulégone pourrait potentiellement contrebalancer les effets du THC, principal composé psychoactif du cannabis, qui est connu pour réduire les niveaux d'acétylcholine dans le cerveau. En présence de pulégone, l'impact négatif du THC sur la mémoire pourrait être atténué.
k. Le camphène : Le camphène est un monoterpène qui dégage des odeurs de forêt humide et d'aiguille de sapin. Des recherches suggèrent que le camphène pourrait jouer un rôle important dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Une étude menée par Vallianou et ses collègues a montré que le camphène était capable de réduire les niveaux de cholestérol et de triglycérides dans le plasma sanguin chez des rats en surpoids.
l. Le phellandrène : Un terpène qui est décrit comme ayant des odeurs de menthe poivrée avec une légère note de citron. Il est utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise pour traiter les troubles digestifs.
m. Le sabinène : Un monoterpène bicyclique qui offre des arômes évocateurs de Noël, mêlant des notes de pin et d'agrumes. Des études récentes suggèrent que le sabinène possède des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Ces propriétés lui confèrent un potentiel d'action bénéfique sur la santé.
n. Le géraniol : Un composé qui dégage une odeur similaire à celle des roses, ce qui en fait un choix prisé pour les produits de douche et de bain. Il est également reconnu pour ses propriétés répulsives contre les moustiques. Sur le plan médical, le géraniol présente des perspectives prometteuses dans le traitement de la neuropathie, une affection nerveuse.
3. Les cannabinoïdes :
Les cannabinoïdes sont une famille de molécules activent les récepteurs cannabinoïdes chez le mammifère. Le cannabis sativa en produit une centaine, mais certains cannabinoïdes sont synthétisé et parfois basé sur la structure de cannabinoïde présent dans le cannabis naturellement. Tous les cannabinoïdes végétaux sont dérivés de leurs 2 acides carboxyliques respectifs (2-COOH) par décarboxylation, catalysés par la chaleur, la lumière, ou les conditions alcalines. Les plus connues de ces molécules sont entre autres, le delta-9-tétra-hydrocannabinol (THC), le cannabidiol (CBD), le cannabinol (CBN), le cannabigérol (CBG), le tétrahydrocannabinolique (THCA), le Tétrahydrocannabivarine (THCV) et le cannabichromène (CBC). Certains sont psychoactif, terme utilisé pour décrire les substances qui ont des effets sur l'esprit et l'activité mentale, tandis que d'autres sont psychotrope, terme spécifiquement aux substances qui affectent l'activité psychique, les effets sur l'humeur, la perception, la conscience et le comportement. Certains cannabinoïdes sont psychoactif et psychotrope, en combinaison, les différents cannabinoïde crées un effet d'entourage, concept selon lequel les différents composés du cannabis travaillent ensemble pour produire des effets synergiques ou modulateurs.
a. D-9THC (Delta-9-tetrahydrocannabinol) :
Le THC est considéré comme psychoactif en raison de sa capacité à interagir avec les récepteurs cannabinoïdes dans le cerveau, en particulier les récepteurs CB1. Ces récepteurs sont présents dans différentes régions du cerveau, notamment dans le système limbique, le cortex préfrontal et le noyau accumbens, qui sont impliquées dans la régulation des émotions, de la mémoire, du plaisir et de la perception sensorielle. De plus, le THC peut également activer des voies de signalisation dans le cerveau qui sont associées à la régulation du plaisir et de la récompense, ce qui peut contribuer à ses effets psychoactifs. Ces mécanismes d'action du THC dans le cerveau peuvent provoquer des altérations de l'état
mental, des sensations de bien-être et des effets psychotropes. Il est important de noter que les effets psychoactifs du THC peuvent varier d'une personne à l'autre en fonction de facteurs tels que la sensibilité individuelle, le dosage, le mode d'administration et l'interaction avec d'autres cannabinoïdes et terpènes présents dans le produit. Des températures élevées peuvent provoquer la décarboxylation du THCA présent naturellement dans la plante de cannabis, transformant ainsi le THCA en THC. L'exposition prolongée à l'air, en particulier lorsqu'elle est combinée à la chaleur, peut entraîner une oxydation du THC et une perte de puissance. Les rayons UV peuvent induire une photodégradation du THC, dans son cas, les rayons UV peuvent entraîner une isomérisation du THC en d'autres formes de cannabinoïdes moins actifs ou non psychoactifs, tel que le CBN. Le THC peut provoquer une élévation de l'humeur, une sensation de bonheur et de relaxation. Il peut affecter la perception du temps, de l'espace et de la mémoire, la concentration et la coordination. Des effets psychoactifs tels que des hallucinations, une augmentation de la perception sensorielle et des modifications de l'état de conscience. Le THC est connu pour stimuler l'appétit, ce qui est souvent appelé "la foncdalle", venant du terme « fringale » ou "effet munchies". Le THC peut avoir des effets sur le sommeil, provoquant une somnolence chez certaines personnes et des perturbations du sommeil chez d'autres. Il est recommandé de commencer avec une dose de 2,5 à 5 mg de THC et d'augmenter progressivement si nécessaire, en surveillant attentivement les effets ressentis.
i. Le THC en interaction :
1. CBC : Ces cannabinoïdes peuvent interagir avec le THC, mais les effets précis de leurs interactions ne sont pas encore bien compris.
2. CBG : Le THC et le CBG peuvent agir en augmentant les effets anxiolytiques, anti-inflammatoires et analgésiques.
3. CBN : Le THC et le CBN peuvent agir de manière synergique en renforçant leurs effets sur les récepteurs CB1 et CB2, augmentant les effets sédatifs, relaxants et analgésiques.
4. CBD : Le CBD peut réduire les effets psychoactifs du THC, tels que l'anxiété, la paranoïa et l'agitation (tachycardie). Cette modulation s'explique par le fait que le CBD agit comme un antagoniste partiel des récepteurs CB1, limitant ainsi l'activité du THC au niveau de ces récepteurs. L'association du CBD et du THC est couramment utilisée dans le cadre de traitements médicaux, notamment pour soulager la douleur, l'inflammation, les spasmes musculaires et les convulsions.
5. THCV : Le THCV peut moduler les effets du THC et agir comme un antagoniste partiel des récepteurs CB1, ce qui peut influencer l'intensité et la durée des effets du THC.
6. THCA : Contrairement au THC, le THCA n'est pas psychoactif en soi. Cependant, lorsqu'il est soumis à une décarboxylation, c'est-à-dire lorsqu'il est chauffé ou exposé à une chaleur prolongée, il se transforme en THC, ce qui entraîne des effets psychoactifs.
b. CBD (cannabidiol):
Il est correct de dire que le CBD n'est pas psychoactif car il n'entraîne pas d'altération significative de l'esprit ou de la conscience, Cependant, il faut savoir que le CBD peut avoir des effets sur le corps et l'esprit, même s'ils ne sont pas considérés comme psychotropes. Le CBD a montré des propriétés anxiolytiques, Il peut agir en modulant les récepteurs de la sérotonine dans le cerveau, qui sont impliqués dans la régulation de l'humeur et de l'anxiété. Des propriétés analgésiques, il peut influencer les récepteurs de la douleur et réduire l'inflammation, ce qui en fait un candidat potentiel pour la gestion de douleurs chronique. Des Propriétés anti-inflammatoires, importantes dans des contextes comme des troubles inflammatoires tels que l'arthrite, les maladies auto-immunes ou les douleurs musculaires et articulaires. Des propriétés antiépileptiques, en particulier sur le syndrome de Dravet et le syndrome de Lennox-Gastaut.
i. Le CBD en interaction :
1. CBC et CBG : Le CBC et le CBG peuvent potentialiser certains effets, notamment anti-inflammatoires, analgésiques et neuroprotecteurs il contribue donc à une réponse anti-inflammatoire plus prononcée.
2. CBE : *yapa encor d'études *
3. CBN : Le CBN potentialise les effets sédatifs du CBD et facilite le sommeil.
4. THC : Le CBD peut atténuer les effets psychoactifs du THC, tels que l'euphorie intense, l'anxiété et les altérations cognitives et moduler les effets psychotomimétiques du a une forte consommation de THC. Lorsque le ratio CBD/THC est d'au moins 8:1, on observe une atténuation des effets induits par le THC grâce au CBD. En revanche, lorsque le ratio est d'environ 2:1, le CBD semble potentialiser certains des effets associés au THC.
5. THCV : Le CBD peut atténuer les effets stimulants du THCV. Il peut réduire l'excitation, l'énergie et les effets sur l'appétit provoquées par le THCV.
6. THCA : Le THCA peut interagir avec le CBD pour renforcer certains effets thérapeutiques, notamment anti-inflammatoires et neuroprotecteurs, sans provoquer d'effets psychoactifs.
c. CBC (Cannabichromène) :
Les données actuelles suggèrent que le CBC possède des effets anti-inflammatoires, analgésiques, neuroprotecteurs et peut influencer les troubles de l'humeur.
i. Le CBC en interaction :
1. CBG : le CBC et le CBG peuvent travailler en synergie pour cibler différents mécanismes de signalisation impliqués dans la perception de la douleur. Le CBC peut activer les récepteurs CB1 et CB2, tandis que le CBG peut inhiber la recapture de l'anandamide. Cette combinaison d'actions peut augmenter l'efficacité globale du soulagement de la douleur en agissant sur plusieurs voies et en prolongeant l'action de l'anandamide.
2. CBE : Le CBC et le CBE peuvent avoir des effets synergiques pour réduire les symptômes d'anxiété, des études suggèrent que le CBC peut agir en tant qu'agoniste des récepteurs CB1 et CB2, tandis que le CBE peut inhiber l'enzyme FAAH (Fatty Acid Amide Hydrolase) responsable
de la dégradation de l'anandamide. Cette combinaison d'actions peut
augmenter les niveaux d'anandamide dans le cerveau, ce qui peut avoir un impact positif sur les symptômes d'anxiété.
3. CBN : Le CBC peut potentialiser les effets sédatifs du CBN, contribuant ainsi à ses propriétés relaxantes et favorisant le sommeil.
4. THC : Pas assez d’étude
5. CBD : Le CBC peut potentialiser les effets anti-inflammatoires du CBD, ce qui peut être bénéfique dans le traitement des affections inflammatoires telles que l'arthrite.
6. THCV : Le CBC peut moduler les effets psychoactifs du THCV en influençant son interaction avec les récepteurs cannabinoïdes, réduisant ainsi l'intensité des effets psychoactifs du THCV.
7. THCA : Le CBC peut agir comme un catalyseur dans la conversion du THCA en THC, amplifiant ainsi les effets psychoactifs du THC.
d. CBG (Cannabigerol) :
Au début du cycle de vie de la plante, le CBG est produit à partir un acide cannabinoïde appelé CBGA (acide cannabigérolique). Le CBGA est le premier composé produit dans la voie de biosynthèse des cannabinoïdes et sert de matière première à la production d'autres cannabinoïdes. Ensuite, des enzymes spécifiques, telles que la THCA synthase et la CBDA synthase, convertissent le CBGA en THCA (acide tétrahydrocannabinolique) et CBDA (acide cannabidiolique), respectivement. Ces acides cannabinoïdes sont les formes précurseurs non psychoactives des cannabinoïdes bien connus, le THC et le CBD etc... Par la suite, une décarboxylation transforme les acides cannabinoïdes en leurs formes actives correspondantes. Ainsi, le CBG joue un rôle essentiel dans la voie de biosynthèse des cannabinoïdes en tant que point de départ pour la production d'autres composés. Il n'interagit pas directement avec les récepteurs cannabinoïdes CB1 et CB2 de la même manière que le THC ou le CBD. Les études actuelles suggèrent que le CBG n'a pas une forte affinité pour ces récepteurs et n'exerce pas d'effet direct sur leur activation, Il est possible que le CBG affecte les enzymes responsables de la dégradation des endocannabinoïdes, ce qui pourrait entraîner une augmentation des niveaux d'endocannabinoïdes dans le corps. Ces endocannabinoïdes peuvent ensuite interagir avec les récepteurs CB1 et CB2, induisant des effets physiologiques. Il peut avoir des propriétés thérapeutiques potentielles en raison de ses interactions avec d'autres mécanisme d’action, tels que le système sérotoninergique et le système des récepteurs TRPV. Il possède des propriétés anti-inflammatoires, analgésiques, antibactériennes et neuroprotectrices. Et pourrait avoir un potentiel thérapeutique dans le traitement de maladies telles que le cancer, le glaucome, la maladie inflammatoire de l'intestin et les troubles neurologiques. La teneur en CBG dans les variétés de cannabis sativa sont généralement faibles par rapport à d'autres cannabinoïdes, car la plupart du CBG produit est ensuite converti en THC, CBD et autres composés. Cependant, grâce à des hybrides, il est possible d'obtenir des variétés de cannabis à teneur élevée en CBG. Sa faible
i. Le CBG en interaction :
1. CBC : Le CBG peut se lier aux récepteurs CB1 et CB2, bien que sa faible affinité pour ces récepteurs suggère qu'il n'interagit pas de
manière significative avec eux. Le CBC, quant à lui, se lie principalement
aux récepteurs CB2. Aucune étude ne prouve une interaction certaine.
2. CBE : Peux d’études sur le CBE
3. CBN : Le CBN se fixe davantage sur les récepteurs CB2, il est possible qu’il puisse interagir indirectement avec le CBG, mais aucune étude ne prouve une réelle interaction.
4. THC : Le CBG à une faible affinité aux récepteurs CB1 et CB2, mais ses propriétés analgésiques pourraient amplifier celle du THC, cependant aucune étude ne montre une interaction synergique certaine.
5. CBD : La faible affinité pour les récepteurs CB1 et CB2 du CBG induit que les effets du CBG ne sont pas impacté par le mécanisme d’action du CBD, agissant comme antagoniste inverse des récepteur CB1 et CB2.
6. THCV : Le THCV agit comme un antagoniste partiel des récepteurs CB1, mais les interactions avec le CBG ne sont pas encor élucidée.
7. THCA : Peux d’études
e. CBE (cannabielsoïne) :
Le CBE présente des propriétés potentielles dans le domaine de la santé et du bien-être, notamment en termes d'anti-inflammation, d'analgésie et de régulation de l'appétit. Le CBE a la capacité d'inhiber l'enzyme FAAH, qui est responsable de la dégradation de l'anandamide, un endocannabinoïde présent naturellement dans le corps humain. Ce qui peux causer une régulation des effets comme l’anxiété, le stresse ou la dépression, en influençant les voies de signalisation du système endocannabinoïde dans le cerveau, principalement situé dans le système limbique, en se liant aux récepteurs CB1 et CB2, ce qui peut avoir des effets régulateurs sur la libération de neurotransmetteurs tels que la sérotonine, la dopamine et le glutamate, qui jouent tous un rôle important dans la régulation de l'humeur, de l'anxiété et du stress. Peu d’études permettent de comprendre ses interactions. J’ai fortement la flemme de chercher c’est trop peu étudié pour l’instant bien qu’il soit connu depuis 1973 .
f. CBN (cannabinol) :
Le CBN est un composé qui se forme à partir de la dégradation de la molécule de THC, principalement par exposition à l'oxygène et à la chaleur. Il se lie principalement aux récepteurs CB2. Des études suggèrent que le CBN peut avoir des propriétés analgésiques, anti-inflammatoires, sédatives et hypnotiques. De plus, certaines recherches indiquent que le CBN peut avoir des effets antioxydants, neuroprotecteurs et antibactériens.
i. Le CBN en interaction :
1. CBC : Il est possible que le CBN et le CBC aient des effets synergiques ou complémentaires en raison de leurs similarités structurelles et de leurs cibles potentielles dans le système endocannabinoïde. Mais aucune étude ne le démontre.
2. CBG : Le CBN a montré une activité anti-inflammatoire en inhibant la libération de certaines cytokines inflammatoires, tandis que le CBG a été étudié pour ses effets modulateurs sur le système immunitaire. Combiner ces deux cannabinoïdes pourrait potentiellement renforcer leurs propriétés anti-inflammatoires.
3. CBE : Les interactions précises entre le CBN et le CBE ne sont pas encore clairement établies.
4. CBD : Des études suggèrent que le CBN et le CBD peuvent agir de manière synergique pour produire certains effets bénéfiques complémentaires comme ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.
5. THC : Le CBN peut moduler les effets psychoactifs du THC, bien que son propre potentiel psychoactif soit considéré comme faible. Des études ont suggéré que le CBN peut réduire l'intensité des effets psychoactifs du THC, notamment en atténuant certains effets indésirables tels que l'anxiété et la paranoïa.
6. THCV : Les interactions entre le CBN et le THCV ne sont pas encor connu, cependant le THCV pourrait interagir de la même manière que le THC du fait de la similarité de leurs structure moléculaire.
7. THCA : Peux d’études
g. THCV (tétrahydrocannabivarine) :
Se lie principalement aux récepteurs CB1 et CB2, bien que sa liaison au CB1 soit relativement faible par rapport à d'autres cannabinoïdes. Il pourrait avoir des propriétés, anorexigènes, neuroprotectrices, anti-inflammatoires et analgésiques.
i. Le THCV en interaction :
1. THC : Le THCV peut agir comme un antagoniste partiel du THC en se liant aux récepteurs CB1 du système endocannabinoïde, ce qui peut réduire certains effets indésirables associés à une consommation élevée de THC, tels que l'anxiété et les troubles de la mémoire.
2. CBG : Le THCV et le CBG peuvent agir de manière synergique en augmentant l'activité des récepteurs CB1 et CB2. Cela pourrait avoir des effets bénéfiques dans le traitement de l'anxiété, de l'inflammation et de la douleur.
3. CBC : Le THCV et le CBC peuvent agir de manière complémentaire en modulant les récepteurs du système endocannabinoïde. Cette interaction pourrait potentiellement contribuer à des effets anti-inflammatoires, analgésiques et antioxydants.
4. CBN : Le THCV et le CBN peuvent moduler les récepteurs CB1 et CB2 de manière similaire, ce qui peut avoir des implications dans le traitement de la douleur, de l'inflammation et de l'anxiété.
5. CBE : Les interactions entre le THCV et le CBE sont moins étudiées.
h. THCA (acide tétrahydrocannabinolique) : Le THCA est abondant dans les variétés de cannabis à haute teneur en THC, mais il est principalement présent sous forme de précurseur non psychoactif. Cependant, lorsqu'il est exposé à la chaleur, comme lors du processus de combustion ou de vaporisation, le THCA se décarboxyle et se transforme en THC, ce qui lui confère ses effets psychoactifs caractéristiques. Des études suggèrent que le THCA pourrait avoir des propriétés anti-inflammatoires, analgésiques, neuroprotectrices et antiémétiques. De plus, des recherches ont également exploré le potentiel du THCA dans le traitement de diverses affections, telles que l'arthrite, les troubles neurologiques et les nausées associées à la chimiothérapie.
h. THCA (acide tétrahydrocannabinolique) :
Le THCA est abondant dans les variétés de cannabis à haute teneur en THC, mais il est principalement présent sous forme de précurseur non psychoactif. Cependant, lorsqu'il est exposé à la chaleur, comme lors du processus de combustion ou de vaporisation, le THCA se décarboxyle et se transforme en THC, ce qui lui confère ses effets psychoactifs caractéristiques. Des études suggèrent que le THCA pourrait avoir des propriétés anti-inflammatoires, analgésiques, neuroprotectrices et antiémétiques. De plus, des recherches ont également exploré le potentiel du THCA dans le traitement de diverses affections, telles que l'arthrite, les troubles neurologiques et les nausées associées à la chimiothérapie.
4. LES EXTRACTIONS :
Lors d’une extraction de trichomes à sec à l’aide d’un tamis, de nombreux résidus comme de la poussière, des partis végétal ou d’autres impuretés vont alors s’introduire dans le hash confectionné, même à un maillage inférieur à 220μm. Pour y palier, les méthodes d’extraction moins violente ont été élaborées, comme le Butane Hash Oil, utilisant la basse température du butane, la pression et d’autres facteurs pour décrocher les trichomes, le Dymetil ether Hash Oil, utilisant un autre solvant moins polaire, ce qui augmente le rendement par rapport à une extraction BHO. Dans le domaine médical, à grande échelle, les méthodes d’extractions se font souvent avec des mélanges d’hydrocarbures majoritairement composé de propane, et pour des extractions axées vers la quantité plutôt que sur la qualité, avec de l’éthanol. Viens alors les extractions à l’eau comme l’ice-o-lator, cela consiste à utiliser le brassage de l’eau pour y décrocher les trichomes, et de la glace pour durcir ceux-ci, permettant d’augmenter leurs friabilités et par conséquent le nombre de trichomes récoltés. Cependant, des études ont prouvé qu’utiliser de l’eau trop froide détériorerais la qualité des trichomes et plus notamment des terpènes contenus. L’utilisation de glace carbonique, dite « glace sèche », va d’autant plus augmenter la friabilité des glandes résineuse. Pour une extraction des appendices plus pur, un brassage à une eau se trouvant entre 0°C et 4°C suffit. De plus, cela évite les possibles contaminations du produit final par les agents utilisés dans d’autres méthodes d’extraction (Propane/Butane/Pentane/Ethanol etc…).
Une fois la première extraction faite, le produit peut ensuite être consommé ou utilisé dans d’autres processus, dans le domaine médical ou autre. Toutes fois, il existe une méthode d’extraction plus précise, permettant l’isolation de molécule contenu dans le produit de la première extraction, en utilisant la pression et la chaleur pour séparer les cannabinoïdes de la matière végétale ; l’utilisation de presse hydraulique chauffante est alors conseillée, bien que d’autres méthodes soient utilisées. La température joue un rôle crucial dans l'extraction des cannabinoïdes. Des températures plus basses (entre 80°C et 100°C) favorisent une extraction plus terpénique avec des saveurs plus fortes, tandis que des températures plus élevées (entre 100°C et 130°C) favorisent une extraction plus riche en cannabinoïdes. L'utilisation de sacs de pressage de différentes mailles peut aider à filtrer les particules indésirables et à obtenir un rosin plus pur avec une concentration plus élevée en cannabinoïdes, ces sacs font généralement entre 10 microns et 25 microns. La durée de l’extraction dépend de la pression exercée et de la chaleur, il est nécessaire de connaître l’entièreté de la chaine de production du produit pour une meilleur qualité, il est cependant possible de faire tester son produit final dans un laboratoire prévu à cet effet ou à l’aide d’outils comme appareil portable de spectrométrie proche infrarouge (NIRS).
a. Protocoles d’extraction :
Ice O Lator :
1. Placez le seau propre sur une surface stable et versez-y de l'eau froide à 0°C pour le remplir à moitié. Ajoutez des glaçons si nécessaire pour maintenir la température basse.
2. Ajout de la matière végétale et veillez à ce que le matériau végétal soit bien immergé.
3. Mélange avec le batteur électrique pour mélanger doucement le matériau végétal dans l'eau froide pendant environ 20 à 30 minutes.
4. Placez un sac de filtration sur un autre seau et versez délicatement le mélange d'eau et de trichomes à travers les sacs. Laissez le liquide s'écouler à travers le sac, filtrant ainsi les trichomes et les particules végétales.
5. Après avoir collecté les trichomes dans le sac de filtration, retirez-le du seau à l’aide d’une assiette et laissez-le s'égoutter pendant quelques minutes. Ensuite, transférez les trichomes sur un torchon propre et pliez-le pour envelopper les trichomes.
6. Laissez le hash sécher sur le torchon dans un endroit frais et sombre. Cela peut prendre quelques jours jusqu'à ce qu'il soit complètement sec. Note : Il est possible d’utiliser une machine à laver de camping.
EHO (Ethanol Hash Oil) :
1. Utilisez un grinder ou des ciseaux propres pour broyer finement les bractées. Assurez-vous de retirer les grosses tiges et les feuilles indésirables.
2. Placez la matière végétale broyée dans un récipient en verre et remplissez-le avec l’éthanol. Assurez-vous que toute la matière végétale est immergée dans le solvant.
3. Agitez doucement le récipient pendant quelques minutes pour permettre au solvant de dissoudre les cannabinoïdes et les terpènes présents dans la matière végétale.
4. Placez une passoire fine ou un filtre à café propre au-dessus d'un autre récipient en verre. Versez le mélange solvant-matière végétale dans la passoire pour filtrer les particules solides.
5. Transférez le liquide filtré sur un plateau en verre ou une assiette. Placez le plateau dans un endroit bien ventilé ou utilisez un ventilateur pour accélérer le processus d'évaporation du solvant.
BHO (Butane Hash Oil)BHO (Butane Hash Oil) ::
PROTOCOLE EXTRACTION BHO
5. Les voies d’administration :
a. Combustion :
Lorsque vous fumez du cannabis, les cannabinoïdes sont inhalés dans les poumons et rapidement absorbés dans la circulation sanguine en quelques secondes. L'absorption du THC par inhalation est rapide mais variable, avec une biodisponibilité estimée entre 2 et 56% par voie fumée. Cette biodisponibilité dépend de facteurs tels que la profondeur de l'inhalation, la durée de l'apnée et la façon dont la fumée est retenue dans les poumons. La biodisponibilité moyenne est inferieur a 20%. La durée des effets peut être d'environ 1 à 3 heures.
b. Vaporisation :
Selon certaines études et estimations, la biodisponibilité moyenne du THC en vaporisation à une température de 157°C, (étant la température à partir de laquelle le THC commence à s’évaporer) se situe généralement entre 60% et 70%. A des
températures plus élevées, l’absorption augmente, allant de 70% à 90% de
biodisponibilité suivant l’individu, la température et la pression. Chaque cannabinoïdes et terpènes présents dans le produit ont une température d’évaporation différente, allant de 140°C à 210°C. Bien que vaporiser un produit à des températures supérieur à 200°C engendre une formation de produits toxique pour les poumons comme du benzène, ce que nous cherchons à éviter en inhalant uniquement les vapeurs des cannabinoïdes et terpènes.
c. Ingestion (après décarboxylation) :
La biodisponibilité des cannabinoïdes par voie orale est généralement plus faible, car ils doivent être digérés et métabolisés par le foie avant d'entrer dans la circulation sanguine. La biodisponibilité du THC par voie orale est estimée à environ 4-12%. L'administration orale offre un début d'action plus lent, car les cannabinoïdes doivent être digérés et absorbés par le système digestif. Les effets peuvent prendre de 30 minutes à 2 heures pour se manifester complètement et durer plus longtemps que les autres voies d'administration, pouvant aller de 4 à 8 heures. Les effets ressentis peuvent être plus intenses et prolongés, avec une montée en puissance progressive et un bodyhigh (effets physiques positifs) plus prononcé. Lorsque le THC est ingéré, il passe par le système digestif et est métabolisé par le foie, où il est transformé en un métabolite actif appelé 11-hydroxy-THC. Ce métabolite a une puissance plus élevée et peut produire des effets plus intenses que le THC lui-même. Ainsi, bien que la quantité de THC qui atteint la circulation sanguine après l'administration orale soit plus faible, la conversion en 11-hydroxy-THC peut compenser cette biodisponibilité réduite et produire des effets plus puissants. Le temps de métabolisation, propre à chacun, induit une libération prolongée, augmentant la durée du trip par rapport à la fume ou la vaporisation.
6. Dépendance, accoutumance et sevrage :
Il est établi que la dépendance au cannabis, à la fois physique et psychologique, peut se développer, surtout en cas de consommation élevée et chronique. Le DSM-5 propose des critères diagnostiques spécifiques pour le TUC (troubles liés à l'utilisation du cannabis), impliquant une consommation problématique de cannabis entraînant une détresse ou un trouble clinique significatif, avec la présence d'au moins deux symptômes spécifiques sur une période de 12 mois. Une étude de grande envergure aux États-Unis, la National Epidemiological Survey on Alcohol and Related Conditions (NESARC), a examiné l'association entre la consommation de cannabis et les risques de troubles de santé mentale et de consommation de substances dans la population générale adulte. Cette étude a révélé que la consommation de cannabis était associée au développement ultérieur de troubles de consommation de substances, les troubles de consommation d'alcool, les troubles de consommation d'autres drogues et la dépendance à la nicotine. La dépendance physique au cannabis se manifeste par l'apparition de symptômes de sevrage lorsque la consommation de cannabis est interrompue brusquement ou abandonnée.
Les symptômes de sevrage apparaissent généralement dans les premiers jours suivant l'arrêt de la consommation et atteignent leur pic entre le deuxième et le sixième jour. La plupart des symptômes se résorbent en une à deux semaines. Les symptômes de sevrage les plus courants comprennent un état de manque, de l'irritabilité, de l'anxiété, des cauchemars ou des rêves étranges, des problèmes de sommeil tels que l'insomnie, des maux de tête, de l'agitation, une diminution de l'appétit ou une perte de poids, ainsi que des symptômes tels que la dépression, les frissons, les douleurs à l'estomac, les tremblements et la sudation. Il est important de noter que les jeunes sont plus sensibles aux effets indésirables de la consommation de cannabis, en particulier lorsqu'il s'agit d'une consommation chronique. Des études ont montré que la consommation régulière et persistante de cannabis à un jeune âge, en particulier avant l'âge de 15 ans, est associée à de nombreux effets indésirables sur le développement cérébral et comportemental. Ces effets comprennent le trouble d'utilisation du cannabis, la consommation d'autres drogues illicites, des altérations du fonctionnement cognitif, une diminution du quotient intellectuel (QI), des problèmes d'attention, un niveau de scolarité plus faible, des idées suicidaires / tentatives de suicide, une augmentation du risque de schizophrénie et une apparition précoce de la maladie.
7. Point bonus :
a. Le Cannabis Sativa n’est pas la seule plante à produire des phytocannabinoïde ; l’immortelle par exemple est une plante contenant une grande quantité de CBG a l’état naturelle.
Effectuez vos recherches et informez-vous !
Sources :
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