lepseudoque
Neurotransmetteur
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- 23 Jan 2005
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Tout d'abord, salut ;)
Je tiens à écrire quelques lignes pour expliquer le "voyage" que nous avons vécu hier, mon amie et moi.
Auparavant, nous avions prisé de la Salvia Divinorum. Mon trip avait été très agréable (rêves conscients), celui de mon amie un peu moins (déformation "malsaine" de l'environnement). Elle avait pris une grosse douille de x10, avec un zeste de X5 et des feuilles. Pour ma part, un gramme de x5 mélangé à du tabac ou pas.
Donc, pour revenir aux champignons:
Nous avons mangé un gramme chacun (sec). Pour patienter, nous avons commencé à regarder "Las Vegas Parano" ou "Fear And Loathning In Las Vegas".
J'ai commencé à avoir du mal à suivre les divers mouvements de caméras et à rire plus facilement. Mon amie n'arrivait plus à suivre le film. Sa vue était relativement déformée.
Le film stoppé, j'ai lancé de la musique ("Blood Sugar Sex Magik" des "Red Hot Chili Peppers").
Nous étions allongés sur le lit. Nous commençions à rire pour un rien. Se regarder était amplement suffisant.
Ensuite, l'inexplicable. C'est comme si on avait tournée un bouton. J'ai commencé à partir en suçette. Je disais d'énormes conneries, sans pouvoir m'en empêcher. Je détestais ma voix, qui se déformait inexorablement. Du sérieux, elle est passée à un truc aïgue totalement psychédélique.
Le sens du toucher que nous connaissions était remplacé par un tout nouveau. J'ai du me pincer la peau très longtemps, comme si c'était de la pate à modeler. Pareil pour le lit ou les quelques peluches qui nous entouraient.
Parfois, j'avais l'impression de traverser mon corps. On ne savait plus si "ceci ou cela" nous appartenait ou non. Tout ça, sans que je m'arrête de parler. Tout ce que je pensais, je le disais. Plus de différence entre les pensées et les paroles. Et c'était franchement n'importe quoi: "Vrooommm, vrroooooooommmmm"; "Tu compreeennnddds??!!" ou encore: "Hihihihi, y reviendra plus lui" (en lançant une peluche derrière le lit).
Ensuite, un sentiment de bien être. Je machais les cheveux de mon amie et en était très heureux ma foi... Tout en continuant à délirer.
Puis je me pliais dans tous les sens, je plongeais ma tête dans mon corps (du moins, je le souhaitais).
Tout était loin et proche à la fis (d'ailleurs, je le répétais non-stop).
Ensuite, une envie d'uriner pas possible. Ca brûlait carrément. Alors je me suis relevé. Je comprenais plus rien. Je ne sais même pas comment j'ai pu me lever, encore moins marcher. Je suis allé vers les toilettes en courant, tout en hurlant: "Hihihihihi, mwhahahahah, on est aux pays des champignooooonnnsss!!!". Je rentre dans les WC, je ferme la porte, puis je cris: "Reveniiiiir!!". Ensuite, je bataille avec ma ceinture, tout en pensant qu'elle ne voulait plus êtes ma copine, puisqu'elle ne libérer ma mon pantalon. Là, j'ai dû oublié de ce que je voulais faire (pipi donc). Je suis sorti, en frottant mon visage sur la porte (faut dire que j'avais souvent les mains sur le visage, ou dans la bouche, sans m'en rendre compte sur le moment). Là, je vois le frigo. Gros délire: je l'ouvre, et place mon visage au-dessus. Je vois du taboulet. Je me dis que c'est une montagne avec de drôles de sommets rouges. Puis je vois du jus d'orange. Alors là, le jus d'orange...
Il m'intéresse énormément. Je commence à dire des trucs comme "juuuus d'oraannnge (toujours avec une voix de petit garçon hystérique). Je prends la bouteille, mais n'arrive pas àn l'ouvrir. Alors, je commence à philosopher. Style, faut être ami avec le jus d'orange pour qu'il s'ouvre. Que c'est pratique la bouteille, sinon on peut pas tenir le liquide. Puis, je frotte la bouteille sur mon visage, la regarde tel un royaume. C'était le royaume du jus d'orange. Fallait devenir friendly avec pour qu'il me désaltère. Ensuite, j'ai mangé deux tartelettes à la fraise et une gauffre au chocolat. Je disais en même temps" on est au pays des tartelettes à la fraise" ou même "on est au pays du chocolat", puis "au pays du jus d'orange". J'ai énormément bataillais pour ouvrir les sachets. Je voulais même plonger dedans. Style se serait plus facile de me vautrer sur la bouffe que de la porter jusqu'à ma bouche.
Mon amie, pendant tout ce temps, avait les yeux écarquillés. Ils bougeaint super vite. Elle s'est fait du mal (mordue, griffée). Quant à moi, elle m'a pincé (nous étions alors enlacés). Rien de grave, mais quand même.
On contrôlait vraiment plus rien. On avait la tête à l'envers. Plus rien n'existait. Je me balladais avec des trucs à la main, alors que je n'en avais pas besoin. J'oubliais tout.
Je me suis déshabillé aussi... En criant "touuuut nuuuu". Parfois, je me prenais pour "Raoul Duke" dans "Las Vegas Parano". Ma copine ne savit plus où elle étgait (elle na presque pas bougée, si ce n'est pour retirer le manteau que je m'étais mis sur la tête, alors avachis par terre. D'ailleurs, je suis tombé, alors que j'étais à genoux...).
Bref, c'était wonderland encore plus à l'envers. Je dois sûrement en oublié.
Vient la descente. Alors là... Une envie irrésistible de crever. Des réflexions délirantes, comme le fait que la vie est à chier, que nous nous consolons avec des niaiseries comme le cinéma ou la musique.
Ensuite, ma copine a vomis. Je comprenais plus rien. J'étais en pleine descente et elle paniquait. Il a fallut que j'assure pour moi et pour elle. Je l'ai consolée, l'ai rassurée. On ne savait plus quand on était, si on était mort ou pas. On a mis une heure pour revenir plus ou moins à la normale.
On a toujours du mal à gérer le temps. Des fois, ça passe super vite, d'autres fois, c'est lent. J'ai pas mal d'angoisses par à coups...
Bref, on a eu la tête à l'envers pendant un peu moins de trois heures (avec un gramme de copelandia cyanescens chacun, estomac vide à la prise, seul moi ai mangé). La descente est une putain d'horreur. C'est franchement indescriptible. Parano totale, des relans de schizophrénie... Envie de crever très très prononcée.
On en a peut-être trop pris comme l'a parfois dit Gonzo dans "Las Vegas Parano" :p
Enfin, on est pas près de recommencer. Et sincèrement la Salvia, c'était rien côté de ces putains de champignons. Ca vous fout vraiment la tête à l'envers, pour finir la cervelle dans un mixer à la con.
Donc, même si on y fait pas attention aux avertissements, faites pas n'importe quoi. C'était quand même plus que puissant. On est plus nous mêmes du tout.
Désolé si le report est mal rédigé, mais j'ai encore quelques difficultés avec les idées pas bien claires (le trip a fini hier vers 19h).
Voilà. C'était juste pour partager notre surprise. Même si elle a été bonne au début, vu la fin, je me demande si ça vaut vraiment le coup. Surtout de voir mon amie dans cet état là... Bref...
See ya :think:
Je tiens à écrire quelques lignes pour expliquer le "voyage" que nous avons vécu hier, mon amie et moi.
Auparavant, nous avions prisé de la Salvia Divinorum. Mon trip avait été très agréable (rêves conscients), celui de mon amie un peu moins (déformation "malsaine" de l'environnement). Elle avait pris une grosse douille de x10, avec un zeste de X5 et des feuilles. Pour ma part, un gramme de x5 mélangé à du tabac ou pas.
Donc, pour revenir aux champignons:
Nous avons mangé un gramme chacun (sec). Pour patienter, nous avons commencé à regarder "Las Vegas Parano" ou "Fear And Loathning In Las Vegas".
J'ai commencé à avoir du mal à suivre les divers mouvements de caméras et à rire plus facilement. Mon amie n'arrivait plus à suivre le film. Sa vue était relativement déformée.
Le film stoppé, j'ai lancé de la musique ("Blood Sugar Sex Magik" des "Red Hot Chili Peppers").
Nous étions allongés sur le lit. Nous commençions à rire pour un rien. Se regarder était amplement suffisant.
Ensuite, l'inexplicable. C'est comme si on avait tournée un bouton. J'ai commencé à partir en suçette. Je disais d'énormes conneries, sans pouvoir m'en empêcher. Je détestais ma voix, qui se déformait inexorablement. Du sérieux, elle est passée à un truc aïgue totalement psychédélique.
Le sens du toucher que nous connaissions était remplacé par un tout nouveau. J'ai du me pincer la peau très longtemps, comme si c'était de la pate à modeler. Pareil pour le lit ou les quelques peluches qui nous entouraient.
Parfois, j'avais l'impression de traverser mon corps. On ne savait plus si "ceci ou cela" nous appartenait ou non. Tout ça, sans que je m'arrête de parler. Tout ce que je pensais, je le disais. Plus de différence entre les pensées et les paroles. Et c'était franchement n'importe quoi: "Vrooommm, vrroooooooommmmm"; "Tu compreeennnddds??!!" ou encore: "Hihihihi, y reviendra plus lui" (en lançant une peluche derrière le lit).
Ensuite, un sentiment de bien être. Je machais les cheveux de mon amie et en était très heureux ma foi... Tout en continuant à délirer.
Puis je me pliais dans tous les sens, je plongeais ma tête dans mon corps (du moins, je le souhaitais).
Tout était loin et proche à la fis (d'ailleurs, je le répétais non-stop).
Ensuite, une envie d'uriner pas possible. Ca brûlait carrément. Alors je me suis relevé. Je comprenais plus rien. Je ne sais même pas comment j'ai pu me lever, encore moins marcher. Je suis allé vers les toilettes en courant, tout en hurlant: "Hihihihihi, mwhahahahah, on est aux pays des champignooooonnnsss!!!". Je rentre dans les WC, je ferme la porte, puis je cris: "Reveniiiiir!!". Ensuite, je bataille avec ma ceinture, tout en pensant qu'elle ne voulait plus êtes ma copine, puisqu'elle ne libérer ma mon pantalon. Là, j'ai dû oublié de ce que je voulais faire (pipi donc). Je suis sorti, en frottant mon visage sur la porte (faut dire que j'avais souvent les mains sur le visage, ou dans la bouche, sans m'en rendre compte sur le moment). Là, je vois le frigo. Gros délire: je l'ouvre, et place mon visage au-dessus. Je vois du taboulet. Je me dis que c'est une montagne avec de drôles de sommets rouges. Puis je vois du jus d'orange. Alors là, le jus d'orange...
Il m'intéresse énormément. Je commence à dire des trucs comme "juuuus d'oraannnge (toujours avec une voix de petit garçon hystérique). Je prends la bouteille, mais n'arrive pas àn l'ouvrir. Alors, je commence à philosopher. Style, faut être ami avec le jus d'orange pour qu'il s'ouvre. Que c'est pratique la bouteille, sinon on peut pas tenir le liquide. Puis, je frotte la bouteille sur mon visage, la regarde tel un royaume. C'était le royaume du jus d'orange. Fallait devenir friendly avec pour qu'il me désaltère. Ensuite, j'ai mangé deux tartelettes à la fraise et une gauffre au chocolat. Je disais en même temps" on est au pays des tartelettes à la fraise" ou même "on est au pays du chocolat", puis "au pays du jus d'orange". J'ai énormément bataillais pour ouvrir les sachets. Je voulais même plonger dedans. Style se serait plus facile de me vautrer sur la bouffe que de la porter jusqu'à ma bouche.
Mon amie, pendant tout ce temps, avait les yeux écarquillés. Ils bougeaint super vite. Elle s'est fait du mal (mordue, griffée). Quant à moi, elle m'a pincé (nous étions alors enlacés). Rien de grave, mais quand même.
On contrôlait vraiment plus rien. On avait la tête à l'envers. Plus rien n'existait. Je me balladais avec des trucs à la main, alors que je n'en avais pas besoin. J'oubliais tout.
Je me suis déshabillé aussi... En criant "touuuut nuuuu". Parfois, je me prenais pour "Raoul Duke" dans "Las Vegas Parano". Ma copine ne savit plus où elle étgait (elle na presque pas bougée, si ce n'est pour retirer le manteau que je m'étais mis sur la tête, alors avachis par terre. D'ailleurs, je suis tombé, alors que j'étais à genoux...).
Bref, c'était wonderland encore plus à l'envers. Je dois sûrement en oublié.
Vient la descente. Alors là... Une envie irrésistible de crever. Des réflexions délirantes, comme le fait que la vie est à chier, que nous nous consolons avec des niaiseries comme le cinéma ou la musique.
Ensuite, ma copine a vomis. Je comprenais plus rien. J'étais en pleine descente et elle paniquait. Il a fallut que j'assure pour moi et pour elle. Je l'ai consolée, l'ai rassurée. On ne savait plus quand on était, si on était mort ou pas. On a mis une heure pour revenir plus ou moins à la normale.
On a toujours du mal à gérer le temps. Des fois, ça passe super vite, d'autres fois, c'est lent. J'ai pas mal d'angoisses par à coups...
Bref, on a eu la tête à l'envers pendant un peu moins de trois heures (avec un gramme de copelandia cyanescens chacun, estomac vide à la prise, seul moi ai mangé). La descente est une putain d'horreur. C'est franchement indescriptible. Parano totale, des relans de schizophrénie... Envie de crever très très prononcée.
On en a peut-être trop pris comme l'a parfois dit Gonzo dans "Las Vegas Parano" :p
Enfin, on est pas près de recommencer. Et sincèrement la Salvia, c'était rien côté de ces putains de champignons. Ca vous fout vraiment la tête à l'envers, pour finir la cervelle dans un mixer à la con.
Donc, même si on y fait pas attention aux avertissements, faites pas n'importe quoi. C'était quand même plus que puissant. On est plus nous mêmes du tout.
Désolé si le report est mal rédigé, mais j'ai encore quelques difficultés avec les idées pas bien claires (le trip a fini hier vers 19h).
Voilà. C'était juste pour partager notre surprise. Même si elle a été bonne au début, vu la fin, je me demande si ça vaut vraiment le coup. Surtout de voir mon amie dans cet état là... Bref...
See ya :think:
