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  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion icekrm
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J'avoue que le fil à linge comme symbole de la décadence humaine on a vu mieux. :P
 
Sludge a dit:
J'avoue que le fil à linge comme symbole de la décadence humaine on a vu mieux. :P

C'est sur, comme par exemple le fil à couper le beurre pour signifier son apogée ;o) LoL mdr
 
J'avais pas envie de me plaindre ici mais j'ai un peu besoin d'écoute, dès ma première journée de boulot hier j'ai du reporter mon RDV du vendredi avec ma psy, au soir même.
Heureusement que je peux avoir des avis extérieurs.

Il semble donc que je ne suis pas encore totalement descendu de mon énorme trip de la semaine dernière, bien que la molécule soit sûrement partie de mon corps.
Il en résulte selon ma psy que je n'ai plus cette capacité de recul que j'avais acquis au cours de la thérapie, et que je phase trop sur les ressentis négatifs comme "à l'époque", tout pendant que ma conscience manque un peu de repères.
Je pense que mon inconscient se restructure, se transforme et du coup bloque son accès, m'empêchant alors de faire mes petites prises de consciences habituelles qui me permettaient de me stabiliser mon humeur.
Bon déjà savoir ça est déjà un bon point, mais c'est pas encore suffisant. Il me faut encore du temps pour "digérer".

Le souci est que la situation globale est inadaptée, je dois me renseigner pour re-signer un contrat avec ma boîte au plus vite, les collègues me mettent un peu la pression et me manquent de respect etc. j'aimerais changer de boîte mais c'est de plus en plus chaud avec le temps qui avance, je dois aussi trouver un appart seul ou en coloc et essaye d'arranger ça avec mon pote qui se pose également des questions sur ce choix etc. .

Et l'Ozora, j'avais prévu d'y aller depuis un moment, j'ai toujours eu hyper envie d'y aller.
Devant les difficultés financières de mes potes de s'y rendre et ce chaos organisationnel, j'hésitais, maintenant il y a également ce trip que je dois digérer et il me faut faire une pause... du coup je pense que c'est mort pour ce festoche.
 
Neuronal a dit:
Le souci est que la situation globale est inadaptée, je dois me renseigner pour re-signer un contrat avec ma boîte au plus vite, les collègues me mettent un peu la pression et me manquent de respect etc. j'aimerais changer de boîte mais c'est de plus en plus chaud avec le temps qui avance, je dois aussi trouver un appart seul ou en coloc et essaye d'arranger ça avec mon pote qui se pose également des questions sur ce choix etc. .
Et l'Ozora, ...

Hey, on se calme Neuronal !:pai:
Respires lentement... et un problème à la fois! Ce n'est peut-être pas le plus important à tes yeux, mais en tout cas c'est le plus matériel, et en ce moment c'est juste déjà une sacrée chance d'avoir un job, même en CDD...
C'est quoi ton problème au taf, j'avoue je n'ai pas bien compris ton histoire, 1er jour et tu veux changer ? Explique un peu (si tu veux )
Donc hier 1er jour et tes collègues te font déjà chier ? Qu'ils te manquent vraiment de respect ou que ce soit un peu de parano ... tu t'en branles ! C'est eux les plus cons dans l'histoire, tu trouves pas? Qu'est-ce que tu en as a foutre du regard/jugement de connards ? Sinon, tu peux aussi les tacler avec un trait d'humour (ça va les laisser par terre, puisque c'est des gros cons sans finesse).

:smirk:
 
Merci de ton soutien :)

Ouais j'ai pas vraiment expliqué mais je parlais du 1er jour de reprise en fait, je suis dans cette boîte depuis 1 an et demi.
Mon contrat d'alternance va bientôt se terminer mais comme j'ai redoublé ma formation, je doit soit le renouveler ici, soit trouver un autre entreprise.
Le souci est que j'ai été en repli total dans cette boîte pendant 1 an à cause d'un stress intense pathologique, bref.
Mais progressivement c'est allé de mieux en mieux jusqu'à maintenant grâce à une thérapie.

J'avais notamment pris l'habitude de prendre du recul sur les choses, ce qui a un peu disparu maintenant ou j'ai un état d'esprit encore un peu "perché", du coup c'est assez compliqué, je sens physiquement un stress ce qui n'existait plus depuis longtemps, la communication est alors d'autant plus difficile etc.
En fait, les collègues ont jamais perçu ma progression et voient les choses de manière noire ou blanche "parfaitement adapté" ou "totalement renfermé".
Vraisemblablement ils ne comprennent pas l'aspect névrotique et la difficulté réelle de progresser, pour eux c'est simple, et c'est comme si c'était qu'une question de volonté. Donc ils me culpabilisent totalement car ils se remettent jamais eux-même en question mais semblent profiter du fait que moi oui.
L'hypocrisie du "on fait ça pour toi" alors qu'ils le disent d'une manière qui m'enferme encore plus.

Bref, c'est assez gênant de m'étayer comme ça ici mais bon.
En fait j'avais fait le choix de changer d'entreprise pour voir de nouvelles personnes, paysage social neuf.
Mais là il ne reste que très peu de temps pour trouver une nouvelle boîte.
 
OK.
Effectivement, maintenant c'est un peu court pour changer. Je serais toi, je n'essaierais pas, car si tu n'y arrives pas, tu vas mal le vivre, culpabiliser, te sentir faible et con, etc etc etc... en boucle !
Donc, pars du postulat que tu termines ton alternance dans cette boîte. Hop, une question de moins à résoudre !

Neuronal a dit:
Le souci est que j'ai été en repli total dans cette boîte pendant 1 an à cause d'un stress intense pathologique, bref.
Mais progressivement c'est allé de mieux en mieux jusqu'à maintenant grâce à une thérapie.
Donc, tu n'es pas resté inactif et tu t'es pris en main. Ben c'est cool ! Continue.
Bon, tu t'es tapé un méga trip et t'as du mal à redescendre...Ben, c'est juste un peu normal. Et tu le sais. Patience, patience.

Neuronal a dit:
J'avais notamment pris l'habitude de prendre du recul sur les choses, ce qui a un peu disparu maintenant ou j'ai un état d'esprit encore un peu "perché", du coup c'est assez compliqué, je sens physiquement un stress ce qui n'existait plus depuis longtemps, la communication est alors d'autant plus difficile etc.

Vraisemblablement ils ne comprennent pas l'aspect névrotique et la difficulté réelle de progresser, pour eux c'est simple, et c'est comme si c'était qu'une question de volonté. Donc ils me culpabilisent totalement car ils se remettent jamais eux-même en question mais semblent profiter du fait que moi oui.
L'hypocrisie du "on fait ça pour toi" alors qu'ils le disent d'une manière qui m'enferme encore plus.
Reprends tes esprits et reconstitue-toi, en sachant que ça prend un peu de temps. Prends le temps aussi (à moins que ça ne soit vraiment que des gros cons finis) de faire un peu de pédagogie auprès de tes collègues sur ton "cheminement".
Ah ah, tu es un peu naïf, si tu crois tout ce qu'ils te montrent d'eux ! Sans déc, tu crois qu'ils sont tous super bien dans leur life ?
Bon, et puis, si t'arrêtais de te considérer, toi, Neuronal, uniquement à travers le prisme de tes collègues, hum? C'est leur accorder beaucoup d'importance, je trouve ...


Neuronal a dit:
Bref, c'est assez gênant de m'étayer comme ça ici mais bon.
Rah, si tu veux on peut continuer en MP, mais
1/ tu peux trouver de l'aide
2/ ça peut en aider d'autres :cette discussion est intéressante parce qu'on sait bien que le monde du travail est de plus en plus dur, violent et aliénant, mais que c'est un sujet relativement tabou. Je t'en parle en connaissance de cause, j'ai brisé cette omerta il y a peu, en dénonçant le harcèlement moral dont j'étais victime depuis 3ans, qui a fini en burn-out il y a un peu plus d'un mois.
Ben, j'te jure que j'ai joui en voyant mon big boss flipper sa race comme un porc :mrgreen:

Bises, j'vais p'têt me remettre au taf là !
 
Je te conseille de chercher une nouvelle boite quand même, qui ne tente rien n'a rien après tout. Si tu ne trouves pas, tant pis, tu resteras dans celle-ci. Au pire c'est juste un an de plus... Même si ça parait long. Au final, le monde du travail est malheureusement souvent comme ça, il faut juste "ranger son cerveau" en y allant, et le récupérer à la sortie, et ça permet de supporter la chose. C'est triste et c'est la raison pour laquelle je ne me vois pas du tout être salarié toute ma vie.
 
Le truc c'est que si je reste dans la même boîte, j'ai le sentiment que ce sera pas seulement chiant, mais carrément inutile.
Car il faudrait que j'accomplisse des choses intéressantes dans l'entreprise plus qu'auparavant - acquérir plus d'expérience véritable, pour pouvoir avoir le diplôme cette fois (en plus de l'aspect scolaire). Mais pour pouvoir être productif il faudrait que je sois un minimum à l'aise.
Si mes collègues comptent pas changer leur manière d'aborder la chose, ils continueront de bloquer mon avancement en croyant l'inverse, et donc ce sera inespéré.

En réalité, ma progression fait que je suis persuadé que face à de nouvelles personnes, je serai en mesure de m'intégrer rapidement contrairement à mon arrivée dans celle-ci. Ma psy approuve ceci.

Dans mon entreprise actuelle, les collègues pensent que je n'ai pas changé ou presque et qu'il y a un simple déclic à faire et que c'est juste une question de motivation ou quoi.
Je ne peux augmenter ma motivation s'ils continuent de me culpabiliser sans m'encourager.

Quand je suis arrivé chez eux, c'est bien moi qui m'était renfermé sans qu'il n'y soient pour rien.
Mais aujourd'hui, c'est eux qui me rejettent sans s'en rendre compte, peu importe ce que je peux penser ou même faire.
Ils me perçoivent à travers le filtre de leur image négative qu'ils se sont créé, faisant que même si je fait une tâche bien plus accomplie et réussie qu'avant par exemple, ils ne verront que le moindre aspect négatif en me critiquant au lieu de m'encourager.
Donc si eux ne comprennent pas cet aspect, c'est inespéré.

Mais je ne perçois sans doute que l'aspect négatif des choses car je n'ai pas encore assez de recul.
 
T'en as parlé à tes collègues ? Même si je me doute que parler de ça avec des collègues c'est ptêtre pas évident.
 
Mouarf, pas la forme Neuronal, courage mec!


Ce que tu décris comme les autres, ceux qui ne comprennent pas ta patologie, ou qui s'en méfient sont extrèment mal à l'aise avec, ce malaise , ils ne vont pas se douter qu'ils en sont eux même responsables. Ils réagissent comme beaucoup face à des comportements qui leur sont étrangers.

Cette situation est finalement absurde non? Puisque ton introversion s'auto-alimente par ce que te renvoi l'autre et la violence de l'autre s'alimente par ton introversion.

bise.
 
piou piou a dit:
T'en as parlé à tes collègues ? Même si je me doute que parler de ça avec des collègues c'est ptêtre pas évident.
J'y ai pensé mais je l'ai pas encore fait.
En temps normal, ça aurait pas été si compliqué (enfin pas ultra-simple non plus mais bon).
Mais là en ce moment je me remets à sentir du stress physiquement et c'est dérangeant, plus je me préparais à leur dire, plus c'était fort et dérangeant, puis des éléments inhabituels sont venus perturber le truc (présence de personnes non concernées etc.) , enfin bref.
Donc je me dis que je vais peut-être attendre d'être dans un état un peu plus normal avant de leur parler, pour pas être trop déstabilisé.
Par contre s'ils me reparlent encore avec la même attitude, je pense que je leur répondrait ce que je veux leur dire.



nedflanders a dit:
Mouarf, pas la forme Neuronal, courage mec!


Ce que tu décris comme les autres, ceux qui ne comprennent pas ta patologie, ou qui s'en méfient sont extrèment mal à l'aise avec, ce malaise , ils ne vont pas se douter qu'ils en sont eux même responsables. Ils réagissent comme beaucoup face à des comportements qui leur sont étrangers.

Cette situation est finalement absurde non? Puisque ton introversion s'auto-alimente par ce que te renvoi l'autre et la violence de l'autre s'alimente par ton introversion.

bise.

Ouais voilà c'est ça.
Du coup c'est pour ça que je cherchais une nouvelle entreprise, parce que face à de nouveaux collègues qui ne me connaissent pas, qui n'ont aucune image négative préalable, je pense que je m'adapterai sans difficultés extrêmes.
 
Bin c'est mieux d'essayer de changer de boite alors....good luck !
 
Hm si jamais tu leur sors sque tu penses sur un coup de tête ne fais surtout pas ça agressivement hein ;) Ça risque de les conforter dans leur idée que "tu vas pas bien" (laule)...

(mais n'hésite pas non plus à t'exprimer)
 
Hep Neuro,

les autres ont bien répondu et je n'ai pas grand chose à dire, mais j'ai l'impression que tu t'attardes beaucoup sur ton état d'esprit alors que tu es à peine sorti de ce trip. Laisse toi peut-être le temps ? Intègre l'expérience, digère-la bien et peut-être que ta sensibilité exacerbée se calmera un peu, ou que tu pourras prendre plus de recul vis-à-vis d'elle. C'est souvent quand on se focalise sur quelque chose que cette chose qu'on la subit le plus.

Ah, et j'ai appris un truc, c'est que c'est plus facile que les apparences ne le laissent croire de changer le regard que les autres portent sur nous. Etant quelqu'un d'introverti, je suis vite paralysé par le jugement négatif que les autres me portent, et cette "paralysie" ne fait que les conforter dans leur jugement. Alors qu'en fait, quelques phrases bien placées suffisent à leur montrer un aspect de soi qu'ils ne soupçonnaient pas, et ça peut faire changer leur attitude du tout au tout. Attention, on tombe vite dans une certaine manipulation par ce genre de procédés, mais si ça peut faciliter la vie...

Courage !
 
Merci à vous 3, et pour te répondre Empatho, je suis totalement d'accord avec toi, je suis dans un état où j'ai pas trop de recul sur ce que je pense et ressens.
Le fait de m'en rendre compte améliore légèrement le truc, et le fait de repartir sur des idées réconfortantes habituelles.
Mais ça fait pas disparaître l'état général pour autant.
Donc oui j'attends, mais en même temps je suis quand même obligé de me rendre au boulot.

Les quelques jours précédents la reprise ça allait beaucoup mieux que ça.

Le boulot était déjà quelque chose d'anxiogène à la base et spécialement en cette période, où la confrontation avec les collègues est élevée.
Dès mon retour de vacances, on s'est un peu précipité sur moi, symboliquement.
 
J'ai une petite anecdote qui va un peu dans le sens de ce qu'a dit Empatho dans son dernier paragraphe.

Pendant une de mes formations,j'étais devenu pote avec un mec bien sympa,à l'air assez introverti,mais sans +. Juste un peu réservé,et il avait la réputation d'être le gars sympa avec qui on peut déconner voire même se foutre de sa gueule sans qu'il réponde.

Moi,vu que je commençais à le connaitre,je savais qu'il était pas vraiment introverti ou timide,mais juste un peu réservé.

C'était un black,mec de cité et tout. Je le précise car un de nos profs avait des tendances un peu facho.
Un jour,ce prof,sûrement réveillé du mauvais pied,s'est mit en tête de le faire chier. Le mec répondait pas,mais à son attitude stoïque,je sentais qu'il était en train de bouillir intérieurement. Le prof continue de le faire chier pour des conneries... Et là,le mec pète un cable "Ah ouais,tu veux jouer ton chaud,viens on descend,on va s'taper comme des bonhommes! Tu me manques pas de respect,j'te fuck etc...".
Ca a provoqué un gros bordel dans la classe et dans les couloirs,bref.

On a pas revu ce mec en cours jusqu'à la semaine suivante.
A la pause de midi (on allait se fumer quelques bédo en bouffant des grecs),il m'a dit ça:
"Tu sais,quand tu parles pas,que tu restes souvent dans ton coin et que t'es poli avec tout le monde,les gens pensent tout de suite qu'ils peuvent te traiter comme ils veulent. J'suis un mec peace mais j'me laisse pas faire. Ca sert à rien de jouer le bad boy toute l'année pour se donner un genre;il suffit de péter un gros cable devant tout le monde et les gens savent à quoi s'en tenir une fois pour toute".

Bon,c'était pas ses mots mais je traduis en langage compréhensible pour les "vieux" psychonaut.

En tout cas,le mec avait raison et du jour au lendemain,les gens ont complètement changé de comportement envers lui. Je m'en souviendrai toujours.
 
Yep. J'approuve. Parfois il faut taper du poing sur la table et ouvrir sa gueule.
 
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