virtualbrain
Matrice Périnatale
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Hello!
J'ai jamais été bon en présentation devant public mais puisque c'est requis, voici ma piètre contribution :grin:
J'ai touché pour la première fois aux dopaminergiques sous prescription après que je fus emmené en ambulance suite à une attaque panique sur mon lieu de travail. Sur ma période de "convalescence psychologique", étant dans le domaine des réseaux informatiques et donc très technique/détaillé/complet/perfectionniste/bref-je-fais-le-tour-du-tour-de-la-question-du-sujet... j'ai passé mes 7 mois à découvrir l'anxiété, la dépression non reconnue, et que mes malaises bien que très physiques provenaient manifestement de mon esprit puisque tous les tests hospitaliers étaient négatifs...
Bref, j'ai découvert que je m'étais planté de A à Z sur mes symptômes, et que je m'étais foutu les neurones en l'air à cause de mon "combat contre mes symptômes médicaux", vivant dans mon monde unidimensionnel où je croyais que "moi" était mon cerveau, et par-dessus tout, croyant les médecins sur parole quand ils me disaient que je ne pouvais pas avoir de déclin cognitif à mon âge, je tâchais de conserver mon emploi très stressant en cultivant ce stress qui m'apportait l'adrénaline nécessaire pour rester alerte et performant. En plus des boissons énergétiques tous les jours, j'avais un boss manipulateur pour lequel je ne pouvais pas arrêter de travailler car je signais alors la fin de ma résidence dans mon nouveau pays d'accueil - ce qui en tant que nouveau papa n'était pas envisageable... Ajoutons à cela le travail à 3 face au coin du mur (bureau en coin chacun), dans un 12m² bordélique, débordé de matériel (même à terre), bruyant (plusieurs serveurs) et sans aucune fenêtre, avec des clients pour lesquels il faut tout pour hier et où la répression et la culpabilisation sont le moteurs de la performance, le tout saupoudré de la caméra dans le dos (avec zoom et audio), et nous avons le cocktail parfait pour déclencher la maladie! :axe:
-- Désolé pour le HS mais apparemment il fallait que ça sorte... J'hésite entre le besoin de se faire plaindre et le désir qu'on me comprenne vraiment :-|
Donc la suite disais-je est la paroxétine (30mg/j) et le méthylphénidate (54mg/j), une thérapie qui n'a servi à rien du tout (conclusion de la madame : "je ne peux pas vous aider... essayez de revoir votre traitement avec votre médecin"), et tout un tas de tests et de recherches qui m'ont convaincu que c'était psychosomatique.
Personne ne pouvant m'aider, j'ai arrêté (brutalement d'ailleurs) la paroxétine et le méthylphénidate, avec grand succès d'ailleurs. Puis, la relaxation et la méditation étant insuffisants, j'ai tenté le DXM à des fins d'introspection et de méditation et drogues me voici !
Mon plongeon a été une révélation, un véritable saut quantique couronné de divers succès, et je croyais (j'y crois toujours mais disons que... not so fast!) que mon avenir était alors tout tracé avec ces nouvelles compétences et connaissances, j'étais devenu Einstein! Pour vrai, je vous assure... J'utilisais mon intuition efficacement, le pouvoir de l'intention n'avait plus de secrets pour moi, j'écrivais des textes sur les mécanismes de la compréhension et la mémoire, je comprenais le sens de toute chose, les gens, leurs idées conscientes et inconscientes, etc etc etc...
Puis l'accident - l'unique d'ailleurs -, le bad trip suite aux convulsions de ma conjointe... J'ai arrêté brutalement les trips, mon anxiété est revenue sous une autre forme, et j'ai perdu toutes ces nouvelles aptitudes et toute confiance en moi, toute foi en mon avenir. Pourtant je reste persuadé que je peux renverser la situation et intégrer cette dépersonnalisation/déréalisation contrôlée qui me fait garder un pied hors de la matrice dans mon raisonnement conscient, transformer le fonctionnement de mon cerveau sur le long terme... Voila la raison de mon inscription :smirk:
Bon... j'ai fait toute une présentation finalement, j'ai même déjà rédigé mon premier sujet que je pourrai poster dans 4 posts
J'attends maintenant les retombées ^^
J'ai jamais été bon en présentation devant public mais puisque c'est requis, voici ma piètre contribution :grin:
J'ai touché pour la première fois aux dopaminergiques sous prescription après que je fus emmené en ambulance suite à une attaque panique sur mon lieu de travail. Sur ma période de "convalescence psychologique", étant dans le domaine des réseaux informatiques et donc très technique/détaillé/complet/perfectionniste/bref-je-fais-le-tour-du-tour-de-la-question-du-sujet... j'ai passé mes 7 mois à découvrir l'anxiété, la dépression non reconnue, et que mes malaises bien que très physiques provenaient manifestement de mon esprit puisque tous les tests hospitaliers étaient négatifs...
Bref, j'ai découvert que je m'étais planté de A à Z sur mes symptômes, et que je m'étais foutu les neurones en l'air à cause de mon "combat contre mes symptômes médicaux", vivant dans mon monde unidimensionnel où je croyais que "moi" était mon cerveau, et par-dessus tout, croyant les médecins sur parole quand ils me disaient que je ne pouvais pas avoir de déclin cognitif à mon âge, je tâchais de conserver mon emploi très stressant en cultivant ce stress qui m'apportait l'adrénaline nécessaire pour rester alerte et performant. En plus des boissons énergétiques tous les jours, j'avais un boss manipulateur pour lequel je ne pouvais pas arrêter de travailler car je signais alors la fin de ma résidence dans mon nouveau pays d'accueil - ce qui en tant que nouveau papa n'était pas envisageable... Ajoutons à cela le travail à 3 face au coin du mur (bureau en coin chacun), dans un 12m² bordélique, débordé de matériel (même à terre), bruyant (plusieurs serveurs) et sans aucune fenêtre, avec des clients pour lesquels il faut tout pour hier et où la répression et la culpabilisation sont le moteurs de la performance, le tout saupoudré de la caméra dans le dos (avec zoom et audio), et nous avons le cocktail parfait pour déclencher la maladie! :axe:
-- Désolé pour le HS mais apparemment il fallait que ça sorte... J'hésite entre le besoin de se faire plaindre et le désir qu'on me comprenne vraiment :-|
Donc la suite disais-je est la paroxétine (30mg/j) et le méthylphénidate (54mg/j), une thérapie qui n'a servi à rien du tout (conclusion de la madame : "je ne peux pas vous aider... essayez de revoir votre traitement avec votre médecin"), et tout un tas de tests et de recherches qui m'ont convaincu que c'était psychosomatique.
Personne ne pouvant m'aider, j'ai arrêté (brutalement d'ailleurs) la paroxétine et le méthylphénidate, avec grand succès d'ailleurs. Puis, la relaxation et la méditation étant insuffisants, j'ai tenté le DXM à des fins d'introspection et de méditation et drogues me voici !
Mon plongeon a été une révélation, un véritable saut quantique couronné de divers succès, et je croyais (j'y crois toujours mais disons que... not so fast!) que mon avenir était alors tout tracé avec ces nouvelles compétences et connaissances, j'étais devenu Einstein! Pour vrai, je vous assure... J'utilisais mon intuition efficacement, le pouvoir de l'intention n'avait plus de secrets pour moi, j'écrivais des textes sur les mécanismes de la compréhension et la mémoire, je comprenais le sens de toute chose, les gens, leurs idées conscientes et inconscientes, etc etc etc...
Puis l'accident - l'unique d'ailleurs -, le bad trip suite aux convulsions de ma conjointe... J'ai arrêté brutalement les trips, mon anxiété est revenue sous une autre forme, et j'ai perdu toutes ces nouvelles aptitudes et toute confiance en moi, toute foi en mon avenir. Pourtant je reste persuadé que je peux renverser la situation et intégrer cette dépersonnalisation/déréalisation contrôlée qui me fait garder un pied hors de la matrice dans mon raisonnement conscient, transformer le fonctionnement de mon cerveau sur le long terme... Voila la raison de mon inscription :smirk:
Bon... j'ai fait toute une présentation finalement, j'ai même déjà rédigé mon premier sujet que je pourrai poster dans 4 posts
J'attends maintenant les retombées ^^
rayer: et j'aimerais beaucoup raconter mes trip report quand je le pourrais.
