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Éleusis a dit:
Il suffit de taper LSD dans google pour savoir que ce n'est absolument pas un narcotique, après c'est vrai que pour pas mal de gens narcotique = drogue, mais de la part d'un "journaliste" je trouve ça limite.

Et j'ai jamais dit que ça venait du PCP (j'ai ai jamais pris), j'ai dit que ça me rappelait les nombreuses histoires de mecs qui partaient en couille à cause de cette molécule et que ça se finissait quelques fois par une ablation du membre masculin :mrgreen: . Encore sauter du 2e étage en plein bad trip je veux bien mais tabasser sa copine et se couper la bite sous LSD j'ai tout de même du mal à y croire, peut être que le mec était pas très net de base...

Et le PCP n'est évidemment pas "toujours méchant" mais les bad trip avec cette molécule ont l'air particulièrement violent. J'imagine que l'image de "drogue-qui-rend-violent" ne vient pas que de quelques articles dans des journaux à sensation...

Ouais, donc tu fait la part belle au même obscurantisme que tu dénonce, belle image...

Et d'ailleurs le terme narcotique a glissé, on parle de narcotrafic et narcotraficants par exemple
 
PCP use was relatively rare and occurred almost exclusively in the context of polysubstance abuse in the sample of offenders court referred for substance use evaluations.

Our results strongly suggest that the presence of PCP should be considered as an indicator, though not necessarily a cause, of potential IPV and general violence. We recognize the concerns of Brechner and colleagues (1988) and agree that the overlap between PCP use and other substances associated with violence makes it difficult to conclude that PCP and violence are directly associated. It should be expected that the vast majority of real-world PCP use does not occur in isolation of other illicit substances. Therefore, we cannot conclude that PCP is directly associated with violence but rather that violence may be more likely to occur when PCP is present in the substance use profile than it would be for cannabis or cannabis and alcohol abusing offenders.

The Association between Phencyclidine Use and Partner Violence: An Initial Examination
IPV = Violence conjugale


En gros ça raconte qu'il est plus probable et du coup plus juste de considérer le PCP comme un indicateur d'une potentielle violence et non comme une cause.

La disponibilité du produit limité et particulière est telle que les personnes qui en consomme sont dans la majorité déjà sujet à des problèmes de polyconsommation abusive et sont issus d'environnements propices à la violence (isolation sociale, difficulté économique, etc...).

Tu vois comme c'est facile de participer à la diffusion d'informations fausses et d'idées reçues concernant la drogue ? Taper sur les doigts des méchants journalistes c'est bien, mais quand on ne prend pas les mêmes raccourcis dangereux c'est mieux :mrgreen:

"la corrélation n'implique pas la causalité"
 
Mais je n'ai jamais dit le contraire, je me doute bien que le PCP ne rend pas violent et que la plupart des cas d'agressivité sont en partie dû à des facteurs extérieurs. J'essayais juste de faire remarquer que l'agressivité avait plus tendance à ressortir avec ce genre de substance plutôt qu'avec d'autres (le lsd en l'occurrence), ce qui ne veut pas dire pour autant que ladite substance soit la cause directe de la violence. Et ce qui ne veut pas dire non plus que personne n'a jamais été violent sous LSD ;)

but rather that violence may be more likely to occur when PCP is present in the substance use profile than it would be for cannabis or cannabis and alcohol abusing offenders.

Faut arrêter de voir des raccourcis là où il n'y en a pas :mrgreen:
 
Et le PCP n'est évidemment pas "toujours méchant" mais les bad trip avec cette molécule ont l'air particulièrement violent. J'imagine que l'image de "drogue-qui-rend-violent" ne vient pas que de quelques articles dans des journaux à sensation...

Peut-etre qu'il y a un probleme d'interpretation de mon côté (bon en fait je pense pas, j'suis pas le seul à avoir compris ça) mais pour moi ça équivaut à :

Peut-être que le PCP c'est pas si horrible que les médias veulent prétendre, mais si y'a tant d'histoire de mecs qui deviennent violents et incontrôlable j'pense que c'est qu'il y a un petit fond de vérité la dedans et que la consommation de PCP, même si elle ne mène que rarement à la violence, a quand même plus de chance de d'y mener que la majorité des autres drogues, en particulier le LSD

Le problème c'est que ce genre de discours c'est le même type de discours infondé que celui que tu dénonces, juste en plus modéré. :)
 
N'y a t-il pas pourtant une corrélation entre l'alcool et les comportements violents ? Moi ça me paraît pas si fou que la prise de certaines substances favorise tel ou tel comportements (car baisse de vigilance, humeur modifiée, etc)...

Tiens, j'ai trouvé ça:

Cerveau et Psycho a dit:
Une femme ayant un conjoint fréquemment ivre voit sa probabilité d'être victime de violences conjugales multipliée par 15 par rapport à une femme dont le conjoint ne l'est jamais. Presque toutes les violences sociales sont liées à l'alcool : les violences sexuelles, les maltraitances d'enfants, les violences dans les services d'urgence hospitalière, dans l'armée ou le monde sportif. Dans une vaste étude rassemblant plus de 9 300 dossiers judiciaires de 11 pays, il apparaissait que 62 pour cent des délinquants violents avaient consommé de l'alcool juste avant ou pendant leur délit...

En outre, les habitudes d'alcoolisation (en particulier le nombre de verres consommés en une occasion) apparaissent comme l'un des facteurs statistiquement les plus liés aux violences. Bien qu'une consommation chronique élevée soit associée à la violence dans certaines recherches (son impact serait renforcé par les déficits nutritionnels, l'altération du sommeil et la dégradation de certaines fonctions cérébrales induits par l'alcool)

L'alcool rend-il violent ? - Cerveau&Psycho
 
Long débat... L'alcool peut il être considéré comme une circonstance atténuante en cas de de comportements violents graves (Agressions, viols, etc..) ?

Il y a eu une vaste étude française (Violence Alcool MultiMéthode) pour juger de la responsabilité de l'alcool dans les délits graves. L'etudes est très intéressante et montre à quel point la question n'a rien d'évident

il ressort que l’alcool rend violent mais à condition que le contexte sollicite la
violence, il rend plus violent certains
profils de personnalité, par exemple les
personnes chroniquement agressives
réagissent plus négativement à l’alcool
que les autres. Enfin, si l’alcool rend vio-
lent c’est par la perturbation de certains
processus cognitifs, et pas seulement à
cause de ses effets pharmacologiques ;
des processus de représentation plus
complexes sont en effet en jeu puisque
dans des études où l’on fait boire un pla-
cebo à des consommateurs, on observe
des comportements violents de la part
de certains d’entre eux, alors qu’ils n’ont
bu aucune goutte d’alcool.


Et un passage que j'ai trouvé particulièrement intéressant :
Dans une étu-de portant sur plusieurs dizaines de sociétés traditionnelles différentes, James
Shaefer a conclu qu’à travers tous les contextes culturels étudiés, l’ébriété mas-
culine était une constante, mais que dans seulement la moitié des cultures des
bagarres s’ensuivaient.


Elle est disponible ici : http://www.psychologiesociale.eu/files/reps3.begue-subra.pdf
 
Encore une histoire de croyances qui consiste à déterminer les conclusions de nos expériences... ;)
 
Je me suis peut être mal exprimé je te l'accorde ;)

Sinon tu as bien résumé ma pensée, et effectivement ce n'est pas fondé puisqu'il n'y a eu aucunes études sur le sujet (il me semble), je ne me base que sur mon expérience perso avec les dissos et les témoignages qu'on trouve sur les forums spécialisés. Un peu comme si je disais qu'on a plus de chance d'être violent en buvant de l'alcool qu'en fumant du cannabis, en vrai j'en sais rien mais j'ai quand même ma petite idée !

Et c'est pas très cool de me traiter de journaliste :mrgreen:
 
si il use de sevrage brutal pour la mort des drogués alors il s'agit d'un crime du niveau de ceux commis contre l'Humanité. Un discours politique de ce genre comme aux Philippines omet de préciser des points cruciaux qui font un programme...

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Le favori de la présidentielle philippine, Rodrigo Duterte, adepte d'un discours de fermeté contre la criminalité, a affirmé dimanche lors de l'ultime débat télévisé qu'il tuerait ses enfants s'ils prenaient de la drogue.
Le maire de Davao (sud), habitué du langage fleuri, s'est contre toute attente imposé comme le favori de l'élection du 9 mai. Mais certains politologues estiment que le scandale suscité par ses propos de très mauvais goût sur le viol et le meurtre d'une missionnaire australienne pourraient bien lui coûter l'élection, dans un pays où l'Eglise catholique conserve une influence prépondérante.
M. Duterte, qui tente de capitaliser sur son bilan à Davao, s'est de nouveau posé dimanche comme le champion de la lutte contre la criminalité.
"Je suis vraiment en colère", a-t-il dit. "Ils disent que je suis un tueur. Peut-être que j'en suis un."
Prié de dire ce qu'il ferait s'il apprenait qu'un de ses enfants se droguait, il a répondu: "Je le tuerai."
Adepte des grossièretés, l'avocat de 71 ans a déjà promis de tuer 100.000 criminels et de jeter tant de cadavres dans la baie de Manille que "les poissons vont s'engraisser".
Les sondages montrent que cette stratégie est payante dans un pays miné par la criminalité, la corruption rampante dans les services de sécurité et une immense pauvreté.
Un sondage Pulse Asia publié dimanche le donnait encore en tête des intentions de vote. Mais il a été réalisé avant le tollé généré par sa mauvaise plaisanterie sur le viol et le meurtre d'une Australienne en 1989. Dans une vidéo sur YouTube, il était apparu expliquant à une foule goguenarde qu'il aurait aimé être le premier sur les rangs pour violer la missionnaire.
Critiqué par ses adversaires pour la présidence, mais aussi par les Etats-Unis et l'Australie, M. Duterte ne s'est pas démonté, menaçant de rompre les liens diplomatiques avec ces deux pays les plus proches de Manille.
Pour Ramon Casiple, directeur général de l'Institut pour la réforme politique et électorale, cette affaire pourrait bien lui coûter son élection.
"Le viol est une question très personnelle qui touche aux valeurs de la famille", a-t-il dit à l'AFP. "J'ai parlé avec certains de ses adeptes les plus fervents qui lui ont déjà tourné le dos."
Ronald Holmes, directeur de Pulse Asia, explique que le scandale a éclaté trop tard pour se ressentir dans le sondage, mais il pourrait bien peser sur le vote des Philippins.
M. Duterte s'était déjà fait remarquer fin 2015 en qualifiant le pape de "fils de pute" pour avoir provoqué des embouteillages en visitant le pays.
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FunkyDuck a dit:
Bon, et bien ce sont des opiacés qui ont tuer Prince.

On peut d'ailleurs lire dans beaucoup d'articles que c'est "l'opioide, substance derivée de l'opium". Toujours surprise qu'on puisse ne faire strictement aucune recherche et sortir des conneries pareilles...
Si ce sont des opis(acés ou oids) qui sont a l'origine de sa mort je vois pas ou est la fausse info.

Juste un manque de précision, mais de la part des journalistes c'est normal.
C'est comme si Prince était mort en harley et que le mec avait écrit que c'était sur une "moto".... Toi tu t'en fout mais sur les forums de Harley ce ne serait pas la même...
 
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