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2C-E (16mg): La forêt électronique

Neuronal

Holofractale de l'hypervérité
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21 Août 2011
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Introduction hors-sujet ou « Tiens, un TR de Neuronal »

Bonjour à tous, cela faisait longtemps.
Je ne saurais expliquer de manière précise pourquoi je n’ai pas posté depuis tout ce temps, les raisons semblent se situer entre le passage au vBulletin
oh le mec il s’en est toujours pas remis hé
et la perte du « besoin vital » de contact avec des « psychonautes » , assez présent lors de mon inscription, plutôt perdu aujourd’hui grâce à ma bande stable de potes perchés.
Néanmoins je ne vous aie certainement pas oublié, la communauté est toujours ancrée profondément dans mon aire cérébrale chargée du stock d’identités influentes sur la personnalité.
Je confirme encore que je serais présent au Hadra (j’ai mon ticket) et aussi que pendant une semaine en juillet je serais en Bretagne (avec mes 3 potes de trip dont Cléminou et Psychotrip31) et on devrait en principe tripper avec Sludge et Stonix, une masse de TR’s manquera donc de saturer la section adéquate du forum au vu du nombre de substances prévues (mais si, je sais ce que ca veut dire RDR).

Avant ce trip au 2C-E j’ai aussi eu 2 trips qui n’ont pas eu droit à des TRs.
Un trip au LSD, de très faible puissance (2 fois plus faible que mon premier à un buvard) donc avec peu de choses à dire, et un trip découverte au LSA (morning glory) pour lequel j’ai eu également très peu d’effets mis à part du gros bodyload à base de vomissements insupportables.

Avant le trip

Nous étions le samedi 16 juin, et on comptait tripper au 2C-E dans la nature, dans un coin que Cléminou et Psychotrip31 avaient trouvé auparavant.
Vers 11h, mes 3 partenaires de voyage (Cléminou « C », Psychotrip31 « P » et un autre que l’on appellera J) se ramènent chez moi pour effectuer le test d’allergie.
C avait amené sa balance dans la voiture, et on commence à essayer de prendre nos « doses » de test, à savoir quelques grains de poudre.
Extrêmement difficile à attraper sans outil adéquat (fin) et surtout en étant calés à l’arrache dans une voiture.
Malgré tout, on parvient à se placer un grain sur la langue, et aucun de nous n’aura de réaction allergique.
Je rentre chez moi et ils repartent, le trip est prévu pour l’après-midi.

Vers 14h45, je prépare mes affaires et me ramène en voiture chez C.
P et J sont déjà là et ils montent tous les trois. Ils m’indiquent le chemin et on arrive assez vite à destination, l’endroit étant à deux pas.
Une fois garé, on prend nos affaires tels de vrais campeurs, et on commence à marcher dans les zones impraticables en voiture pour nous rendre au véritable lieu de trip.
On traverse un champ pour nous rendre dans une petite forêt à proximité d’un élevage de bovins.
On installa alors nos affaires, notamment les tapis de sol directement dans la forêt, autour d’un gros arbre.
L’endroit était à la limite entre la forêt et le champ, en face de nous on avait d’ailleurs un chemin (une porte si les buissons sont un muret) ce qui nous valait une superbe vue du champ avec des petites forêts et collines au loin.
Là ou j’étais, les arbres me cachaient les immeubles et magasins de la ville, mais mes potes notamment C les remarquaient souvent ce qui leur gâchait un peu le paysage.
J avait amené son mac, afin qu’on écoute des musiques avec ma clé USB.
C commença alors à sortir les paras. Il les avait confectionné lui-même, avec du papier OCB, des doses d’environ 16 mg pour chacun. Alors c’est parti, on gobe avec la bouteille d’eau, et on attend la montée.
Il est 15h30.

Le voyage

On attendit une longue demi-heure de discussions avant de commencer à mettre de la musique.
Il s’agissait d’économiser un peu la batterie.
On écoutait ensuite Mystery of the Yeti, le réflexe psychédélique de ce chef-d’œuvre que j’écoute quotidiennement tel un besoin addictif.
Mais très vite la montée s’est fait ressentir. Malheureusement, impossible de décrire le processus de modification des états de conscience, c’est comme plonger dans les bras de Morphée (sans faire preuve de techniques insolentes pour son surmoi).
Le pire c’est qu’il me semble avoir parlé de ce phénomène pendant nos discussions, en disant justement que c’est quelque chose d’assez frustrant, comme si on se faisait maîtriser par la substance. Donc ironie du sort nous voila une fois de plus.
Donc, pourquoi il n’y pas de section montée, tout simplement parce que je suis incapable de décrire les effets de la montée comme si ils étaient différents du plateau.

D’une manière générale, et la peut-être que je vais étonner certains puisque moi-même ça m’a étonné par rapport à ce que j’avais lu sur le 2C-E, les effets que j’ai eu étaient quasiment identiques au LSD.
Effets visuels (OEV et CEV) comparables (pour de grosses doses d’acide quand même), pensée modifiée selon le même schéma (fractalisation de la conscience), et perception amplifiée… et liquéfiée (synesthésie, bien que peut-être proportionnellement un peu plus faible qu’avec l’acide maintenant que j’y pense). Aucune perte des frontières de l’égo par contre.
En comparant avec mes trips à 2 buvards (2 derniers TRs) c’est-à-dire environ 300µg je dirais que c’était l’équivalent de 3 buvards à 3 buvards et demi.
Le bodyload était cependant assez présent : crampes d’estomac, effet « cadavre » (fatigue physique intense ce qui a fait que nous étions couchés la majorité du temps), sensation de pression au niveau du crâne, parfois maux de tête, et par moments contraction ou relâchement intempestif de la vessie ce qui me valait l’impression dérangeante d’avoir envie de pisser, sans que ca ne soit réellement le cas.

Comme avec nos trips au LSD, on s’est tapés des bonnes barres de rire à ré-interpréter nos phrases puis nos interprétations et ainsi de suite.

Il n’y a eu aucun bad… si ce n’est les moustiques, comme je le disais durant le trip (pourtant bien au début) « le bad ça aura été les moustiques » : plus de 10 piqûres au final.
On entendait ces bourdonnements aigus très agaçants en plein milieu des musiques, comme des diablotins qui nous souilleraient notre amusement.
On en venait assez régulièrement à s’énerver au beau milieu de nos blagues à cause de ça.
A un moment, j’ai eu la main pleine de sang de moustiques à force des les éclater, et cela me faisait légèrement badder paradoxalement : pourquoi sommes-nous forcés à la violence ?

Il nous arrivait aussi assez souvent d’entendre les vaches à proximité, mais on doutait assez souvent de la nature du bruit.
Il m’arrivait notamment très fréquemment de confondre les meuglements avec les bruit des motos et mobylettes qui passaient au loin, ce qui me valait de sortir l’expression « vaches motorisées ».
J’ai même eu l’impression, un moment, d’entendre un meuglement dans le son d’un moustique, m’imaginant alors des créatures hybrides moustiques-vaches.

Avec C, on voulait assez souvent voir les vaches mais on était trop cadavres pour avoir vraiment la motivation.
Finalement, vers la mi-fin du trip on a marché tous les deux en direction de l’élevage.
Une barrière nous séparait quand même de ces animaux, mais les observer était assez apaisant.
On imaginait qu’elles sentaient que nous trippions et qu’elles étaient parfois plus ou moins attirées par notre présence.
En même temps, je me souviens avoir vu des têtes de vaches se répéter dans les herbes et dans les nuages.
En revenant vers notre « campement », je me suis arrêté deux minutes pour fixer le ciel, dans l’attente d’un « contact mystique ».

En effet, les longues étendues tels que les plateaux, champs ou prairies qui laissent une bonne visibilité au ciel me donnent toujours envie d’halluciner des créatures mystiques ; depuis que je prends connaissance de certains mythes fondamentaux de religions d’apparitions dans le ciel notamment le « Tétramorphe ». J’ai même avoué à mes amis que j’aimerais trop voir Ganeisha ou le Tétramorphe apparaître dans le ciel.
J’ai beaucoup cherché le mystique durant ce trip. Au tout début, je pensais même que la substance se présenterait comme un intermédiaire entre le LSD et les champignons. J’attendais alors impatiemment cette « vague de mystique champignonesque » qui n’a finalement jamais eu lieu.
J’éprouvais la même frustration que dans mon tout premier trip au LSD, lorsque je me concentrais pour avoir un contact, exactement comme dans une prière religieuse, sans que rien ne se passe.

Mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier les petites sensations mystiques lors de délires de pensée.
Par exemple, l’arbre sous lequel nous reposions, que j’embrassais à un moment tel une mère protectrice et que je considérais comme la pièce centrale de Mère Nature qui nous englobait.
Je me suis tapé aussi au moins 5 extases « à la demande » avec une musique de Mystery of the Yeti (The Yeti Revelation – Sacred Communication), plus exactement le passage entre 8 :30 (avec une marge à partir de 7 :50 environ pour se préparer) et 9 :29.
[video=youtube;-TqLhEQ6TNI]
A chaque fois que je remettais ce passage que j’adore (« simplement ») habituellement, je ne me pouvais m’empêcher de ressentir une transe extatique durant laquelle je fermais les yeux, faisait des mimiques comme l’on peut le faire en ébats sexuels, balançait mon corps et faisait des gestes au rythme des sons.
J’avais des CEV très prononcés et excellents mais trop rapides pour que je m’en souvienne.
J’entendais C, m’observant, dire à P et J qu’il ne parvenait pas à entrer en transe avec la musique.
Cela me rendait un peu déçu avec du recul, me disant que je n’ai pas forcément une différence fondamentale de cette nature dans ma personnalité qui leur rendait impossible l’accès à cet effet.
Mais je pense sincèrement que si on est intéressé par le mystique, et qu’on recherche sa présence, il finira forcément par arriver un jour.
Je lui disais aussi que cela n’avait pas tout de mystique, cela venait aussi d’un feeling très fort avec la musique, mais on ne peut mettre des mots là-dessus.

Je me souviens aussi d’autres délires comme l’idée que toutes les plantes de la forêt sont en fait des prolongements arborescents d’une seule et même plante souterraine, ou qu’elles communiquent toutes entres elles grâce à cette connexion au sol.
En regardant le « plafond » de la forêt de dessous l’arbre, j’avais parfois l’impression qu’on était dans une sphère végétale géante, une « matrice de nature ».
J’aimais bien aussi observer le mac de J et considérer le lien entre cette technologie et la nature (j’aime maintenant considérer avec du recul le contraste entre ces deux univers et l’équilibre potentiel du lien entre les deux sur un plan philosophique).
J’imaginais alors des échanges d’informations numériques avec l’arbre par voie USB.
Je me souviens adorer ce concept de technologie et répéter souvent « c’est au taquet électronique » en parlant du trip en lui-même.
Aussi, paradoxalement à la haine des moustiques, j’observais les insectes tourner autour du mac et je me disais que seuls les insectes sont attirés par la technologie, seuls eux sont encore actifs à ce moment à pars nous face à ce mac.
Ce qui me valait l’appréciation des insectes en tant qu’extraterrestres évolués.

Nos délires étaient aussi souvent influencés par les effets visuels (OEV surtout).
Le plus remarquable était la sorte de découpage en compartiments quand j’observais dans les feuilles de l’arbre, avec un décalage un peu comme les pièces d’un puzzle mal configuré.
Je voyais aussi souvent des personnages dans les branches, la nuit surtout.
Parfois je voyais des petits singes multicolores exactement comme dans l’image de Mystery of the Yeti, dans des figures dansantes.
Voir la pièce jointe 6412
En regardant l’écorce de l’arbre, je voyais comme des bras ou des mains qui s’entrelaçaient.
Comme dans mes trips au LSD, le visuel le plus présent (et le plus kiffant aussi quelque part) était la vue d’yeux un peu partout.
C m’a dit aussi en avoir vu en me disant « tu m’as initié au trip des yeux ».
Il y avait des moments ou quand je me levais, les visuels étaient si forts que je trouvais peu attirant de marcher tellement ils brouillaient la vue.

Au début du trip, j’ai encore eu la « mauvaise » euphorie de téléphoner un ami, à savoir R avec qui j’ai testé les champis et pris mon premier acide (et qui viendra au Hadra).
Mais il était plutôt content et m’a rappelé à 2 ou 3 autres moments du trip pour discuter de choses diverses.
Quand je lui parlais des moustiques, vu qu’on parlait de Tintin juste avant j’ai sorti « je suis Tintin et il y a un hélicoptère qui me mitraille des moustiques ».
Pendant ces dialogues, j’éprouvais des difficultés de concentration assez fortes dues au fait que j’entendais simultanément sa voix et celles de mes compagnons de voyage.
A son dernier appel, vers 2h du matin, cela me fatiguait beaucoup, je sentais comme une contrainte physique importante à rester au téléphone.
Le raccrochement m'a apaisé.

Nous avons aussi essayé les « magic eye » ou autostéréogrammes.
Il s’agit d’images en 2 dimensions particulières dans laquelle est insérée une image en 3 dimensions qui n’est visible qu’en faisant un travail des yeux particulier (il faut regarder « derrière » l’image).
Auparavant nous n’avions jamais réussi à voir l’image mais là… malheureusement non plus.
La seule chose que nous avons obtenu était un mal de crâne très intense (et persistant), ce qui nous a valu des les appeler non sans humour les « magic bad » avec un slogan « tu le regardes, tu baddes ».

A 22 heures, le mac de J s’est coupé brutalement (en plein milieu d’une musique) à cause de la batterie vidée.
Une heure plus tard, C commence à passer du Plaid avec son téléphone portable (l’album « Mind Over Rhythm Meets The Men From Plaid On The Planet Luv ») que l’on a écouté non stop jusqu’à la « fin » du trip (4 heures du matin).
Le fait qu’il n’a pas Mystery of the Yeti sur son portable me rappelait l’impossibilité de me refaire une trace d’extase ; et je trouvais que cette situation était tristement liée à la fin du trip qui n’allait pas tarder.

Au début de la nuit, je me souviens que P était dérangé par la pollution lumineuse de la ville, me disant que la nuit (le ciel était encore bleu foncé, sans étoiles) n’allait sans doute pas tomber plus.
Je n’étais pas tout à fait d’accord au début, en même temps j’avais vraiment envie de voir un ciel étoilé en étant perché.
Malheureusement, il avait raison et le ciel ne s’assombrit que de très peu.

J’ai découvert la musique de Plaid sous un autre angle cette nuit.
Auparavant quand C me montrait des musiques de Plaid, je les appréciais en tant que « musiques d’ambiance » en quelque sorte.
J’avais du mal à les considérer comme psychédéliques, et quand C me disait que ces musiques étaient perchées j’attribuais ça au côté « ambiant » des mélodies et des atmosphères, sans plus.
Mais là, j’ai découvert des nouveaux sons de fond que j’entendais sans écouter jusque là, mais qui s’avèrent purement psychédéliques dans la manière dont ils évoluent dans le temps, je disais que c’était « quasiment des sons de psytrance».
Une musique me faisait assez rire, « Big Warm Glo ».
[video=youtube;5BvPTHNhS5E]
Je trouvais que la voix de femme était à mi-chemin entre « féérique/mystique » et érotique (impression d’une jouissance par moments), un peu paradoxal quelque part.
J’ai bien rigolé sur un délire que j’ai eu sur cette musique : je pensais au concept de « Mère Nature » ou de femme mystique protectrice qui nous aime infiniment, considérant alors que cette femme ne doit justement pas TROP « aimer » au risque d’être une salope.

Pour la plupart d’entre nous, le trip s’est terminé vers 4 heures du matin.
On peut aussi considérer que mon trip était terminé, même si j’avais encore des effets résiduels (et un mal de crâne insupportable persistant depuis les magic eye).
Quand on traversait le champ à pied pour rentrer, je voyais encore des yeux en transparence tout le long du trajet.
Bien que cela n’était pas très safe, j’ai pris le volant pour nous ramener chez C.
J’ai déposé tout le monde, ils ont repris leurs affaires, et je suis rentré chez moi.
Arrivé dans ma chambre, j’avais encore des effets visuels, voyant mes livres se déformer.
J’ai alors essayé de m’endormir mais le mal de crâne persistait et m’en empêchait.
J’ai du mettre 2 heures à y parvenir.

Après le voyage

Le lendemain, j’avais un mal de tête, bien que moins fort que la veille, persistant durant une bonne partie de la journée.

Les 10 piqûres de moustique me feront dire que « les trips en nature c’est bien, mais à ne pas faire trop souvent ».
C a d’ailleurs proposé d’amener un stock de bombes anti-moustiques pour le Hadra.

Je me suis beaucoup demandé si le 2C-E allait avoir le même impact à long terme que le LSD sur la pensée et la créativité, ce qui est pour moi important.
Je l’espère beaucoup, cela me permettra de compenser la difficulté à trouver ce dernier et aussi à profiter du prix très intéressant.
Malheureusement, je n’en ai pas encore eu la preuve jusqu’à aujourd’hui, alors qu’avec le LSD je le sentais au bout de quelques jours seulement.
Peut-être que j’appréhende trop ou que je ne m’en suis pas rendu compte.

Aussi, en comparant les effets sur la pensée avec le LSD, je me demande si je peux me faire « mon gros trip introspectif thérapeutique » dont je ressens un besoin assez urgent ces derniers temps (au vu de mon comportement qui vacille dangereusement) avec du 2C-E.
Jusqu’ici je voulais le faire avec du LSD (4 buvards), alors je me demande si le 2C-E pourrait également amener à une auto-psychanalyse brutale.
Je comptais passer à l’action dès ce vendredi, ou bien vendredi prochain.
Beaucoup d’éléments font que ce choix spatiotemporel n’est pas très safe3, mais0 jem neg peux plus reporter ce trip indéfiniment.

P.S. : désolé s’il y a eu des mauvaises formulations ou du mauvais français dans mon TR, je n’avais pas beaucoup de temps libre pour l’écrire.
 

panoramixx

Holofractale de l'hypervérité
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Il serait tres etonnant que tu retrouve l'etat d'esprit du. LSD avec du 2CE.

Par contre, c'est vrai que c'est celui qui s'en rapproche le plus, surtout au niveau du son, et d'une espece d'impression de synestesie, mais qui est toujours restee incomplete chez moi comparee aux tryptamines.
 

ChatonMort

Holofractale de l'hypervérité
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Aaah, la magie des trips en nature… :)
C a d’ailleurs proposé d’amener un stock de bombes anti-moustiques pour le Hadra
Très bonne idée, je note… (enfin les bombes c'est utile en intérieur, là le mieux c'est de la pommade répulsive + des spirales à brûler dans une espèce d'encensoir, je pense)

Pour l'influence post-trip, j'ai envie de te dire que ça dépend probablement pas de la substance (qui disparaît assez rapidement du corps de toute façon), mais de ce que tu décides de faire de ton expérience :)


Sinon t'as découvert le pouvoir de Plaid aha c'est cool, je connais pas cet album mais tu devrais te jeter sur Tekkon Kinkreet (bande-son du film Amer Béton), c'est du pur génie. Bon, et sur leurs autres albums aussi, mais je les connais moins.
(sinon c'était déjà en projet mais je télécharge Mystery Of The Yeti à cause de toi)
 

shankara

Sale drogué·e
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J’ai bien rigolé sur un délire que j’ai eu sur cette musique : je pensais au concept de « Mère Nature » ou de femme mystique protectrice qui nous aime infiniment, considérant alors que cette femme ne doit justement pas TROP « aimer » au risque d’être une salope.

Dafuck ? Pourquoi une salope ? Quand on parle de Dieu et d'amour universel, Dieu n'est pas une biatch parce qu'il aime tout le monde. Bref j'ai buté là dessus, j'aimerais bien que tu développes si tu peux ;-)

Sinon sympa ce TR, le coup des moustiques je connais, c'est pas cool :snakeman:
 

ChatonMort

Holofractale de l'hypervérité
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Oui ça m'a choqué aussi, bon j'ai fermé la gueule de mon côté féministe parce que je comprenais pas vraiment la phrase, mais rien que mentionner le concept de "salope" dans une phrase sur l'amour au sens large je trouve ça étrange .__.
 

Neuronal

Holofractale de l'hypervérité
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Mario a dit:
Oui ça m'a choqué aussi, bon j'ai fermé la gueule de mon côté féministe parce que je comprenais pas vraiment la phrase, mais rien que mentionner le concept de "salope" dans une phrase sur l'amour au sens large je trouve ça étrange .__.
Arf, à peine arrivé et... bon.
J'ai pas du assez insister sur l'idée d'humour.
C'était une blague que je suis faite, et justement ce paradoxe entre l'amour et le sexe sans amour rendait le tout absurde et donc drôle...
J'ai mis aimer entre guillemets pour insister sur l'idée qu'ici on ne parle justement pas de réel amour, d'où l'absurdité.
Quelque part, le fait que le sexe et l'amour puisse être liés rend symboliquement l'état de salope comme étant un amour excessif, je ne dit pas du tout que c'est le cas, je dit que ça peut être symboliquement le cas, dans la tête d'un enfant par exemple.
Mais ça s'arrête là, une blague n'est pas un essai philosophique, et a plus pour objectif de faire rire que réfléchir.

Conclusion: le second degré, simplement.

How break your own tr.
Ce post véhicule de l'irritation.

Désolé si j'ai l'air énervé, mais les quiproquos sont parmi les choses que je hais le plus.

Edit caractéristique d'une remise en question excessive:
encore désolé si ce n'a n'était vraiment pas clair, il semble que mes écrits soient un peu trop perchés et pas assez expliqués, en même temps avec tout ce que j'avais à raconter...

Encore un edit (j'arrête):
Prenez pas trop au premier degré les délires de perché, aussi. C'est pas forcément caractéristique du raisonnement lucide de la personne.
 

ChatonMort

Holofractale de l'hypervérité
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Non mais mec je critiquais pas ou quoi, justement je disais que j'avais rien dit parce que j'avais pas trop compris pourquoi tu disais ça :) Je reproche rien à ton TR hein !

Par contre je suis toujours à côté de ta définition de salope hihi, d'abord tu définis ça comme "le sexe sans amour" (pour moi ça suffit pas à devenir une salope mais passons), mais dans ce cas "trop d'amour", même si tu l’interprètes comme "trop de sexe", n'a rien à voir, puisque peu importe la quantité de sexe c'est pas du "sexe sans amour" :D

Mais franchement on s'en fout hein, je disais juste que j'avais pas compris ta phrase. Le prends pas mal ;)
 

shankara

Sale drogué·e
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Pareil, je voulais juste demander ce que tu voulais dire par là. Le prends pas mal ;-) J'avoue que j'ai sauté dessus parce que j'ai été confrontée à pas mal de mecs qui utilisent les mots "salope" et "pute" à tort et à travers, du coup j'ai pas trop apprécié. Mais mon post disait aussi que ton TR est sympa :)
 

Neuronal

Holofractale de l'hypervérité
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Y a pas de soucis, je pète pas un câble non plus :)
""" """ " " "Ma définition" " " "" """ n'a rien avoir avec de la prostitution, elle est simplement liée à l'insulte que l'on peut sortir pour les filles qui couchent avec un peu n'importe qui sans trop de morale. Faut pas croire non plus que je suis de ces machos qui s'énervent sur ce genre de fille pour les insulter avec ce mot, de face ou de dos.
Le problème c'est qu'à l'écrit, on ne communique pas l'intonation utilisée pour les mots, qui fournit beaucoup d'informations sur le sens qu'on en fait.

Mais encore une fois, y a pas à discuter pendant dix milles ans là-dessus puisque c'était qu'une blague sortie comme ça.
A l'oral, je parie que vous auriez pas sauté dessus justement, même si sur le coup vous n'auriez pas compris, vous l'aurez ignoré.
J'ai essayé de parler de tous les détails du trip qui me revenaient en mémoire, donc dans mon TR il n'y a pas forcément que des choses qui m'ont "marqués" et qui sont donc importantes à mes yeux. Pour moi ça je l'aurais oublié d'ici peu de temps, un peu comme la majorité des petites blagues.
Mais bon du coup à l'avenir j'essayerais de parler surtout des choses importantes pour pas faire de malentendus comme ça.
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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Excellent TR, wouoh ! Dommage que tu n'en fasses pas plus souvent. Vivement le week-end du 14 ! :D
 

Cleminou

Holofractale de l'hypervérité
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Mario a dit:
Aaah, la magie des trips en nature… :)

Très bonne idée, je note… (enfin les bombes c'est utile en intérieur, là le mieux c'est de la pommade répulsive + des spirales à brûler dans une espèce d'encensoir, je pense)

En fait j'avais dit ça aléatoirement, finalement j'ai acheté des bracelets répulsifs à décathlon, durée une semaine, un sur le pied, un sur le bras, normalement aucun problèmes.

Mario a dit:
Sinon t'as découvert le pouvoir de Plaid aha c'est cool, je connais pas cet album mais tu devrais te jeter sur Tekkon Kinkreet (bande-son du film Amer Béton), c'est du pur génie. Bon, et sur leurs autres albums aussi, mais je les connais moins.

En fait il y a une légère erreur dans son TR, en fait j'avais mit plaid en aléatoire, du coup on a entendu tous les albums, pas que celui là (j'ai la discographie complète :smile:).

---

Bref, sinon que dire, j'ai pas grand chose à ajouter, je ne ferais pas de TR vu que le tiens est très complet, je n'ai pas grand chose à rajouter :wink:

Je dirais juste qu'au niveau bodyload, je n'ai absolument rien eu, j'ai eu un peu "mal au ventre" le temps que mon estomac digère le prod, mais c'était relativement léger.

Après j'ai bien sur été un peu "inactif", mais pas par fatigue physique, surtout parce que le 2C-E est vachement puissant au niveau des visuels, du coup des fois avec les effets sur la pensée et autres, on est un peu "surchargé" et on finit par s'allonger pour se détendre et profiter.

Se déplacer n'était absolument pas insurmontable, comme vous avez pu le lire avec le moment où on est allé voir les vaches, c'est juste que ça demandait un certain effort. En fait c'est surtout qu'on avait la flemme :lol:
(Enfin pour ma part, vu que pas de bodyload vraiment notable).

Neuronal31 a dit:
Les 10 piqûres de moustique me feront dire que « les trips en nature c’est bien, mais à ne pas faire trop souvent ».

Je joue pas dans la même cour, j'en avais entre 15 et 20, mettre un short, c'était pas l'idée du siècle :tear:
 
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