Xyro
Alpiniste Kundalini
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Salut,
J'vais pas faire un post aussi exhaustif que Schrödinger sur le 2C-D, mais j'ai découvert cette molécule récemment également et j'ai quelques nuances à apporter. Elles sont sans doute propres à moi-même, et ça peut être intéressant de les reporter. Notamment avec quelques comparaisons avec d'autres molécules que je connais.
J'vais faire synthétique. (sans jeu de mots
)
Set & setting : 65 kg, week-end avec du temps pour moi, dans mon appart. Test d'allergie effectué une semaine auparavant avec 2 ou 3 mg.
15h40 : Je vais directement sur une dose de 35 mg qui me semble moyenne, je connais déjà son frère bromé. J'ai dosé 35 mg, puis finalement je ne mets pas tout dans mon para. Dosage : entre 30 et 35 mg. Drop.
16h20 : Je ressens les premiers effets avec une petite tension musculaire. Je n'ai pas trop dormi cette nuit, je fatigue. Je me dis que je suis con, que j'aurais dû faire une sieste avant.
16h35 : Impression de fluidité sur les mouvements. Perception étrange de l'espace. Bonne petite euphorie. Ça ressemble un peu à l'alcool, en plus psyché et en moins flou. Je danse et c'est très agréable, sensation de flottement.
16h50 : Les couleurs commencent à vibrer. Je saisis un ballon de baudruche je me mets à le faire rebondir sur mes index dirigés vers le plafond. Cette activité m'occupera bien pendant une heure. La concentration sur cette activité est aisée, je suis captivé par l'énergie potentielle de ce ballon qui rebondit très haut sans que je lui donne d'impulsion. Je prends du plaisir à m'amuser. L'écoulement du temps s'efface.
17h00 : Les tons rouges (de Méditerranée) sont très saturés, profonds. Le jus de pomme qui est dans mon verre est jaune d'or, scintillant, j'ai l'impression de voir un coucher de soleil d'été se refléter dans la mer. La fatigue a disparu.
17h15 : Sur mes notes, j'écris : "début de descente tout doucement". Le temps reprend son cours. C'est en fait la fin de la partie intense du début du plateau. Je continue à m'amuser avec le ballon, je danse, et je m'amuse des couleurs vibrantes. Mon écran d'ordi est lisible, malgré les traînées des mouvements et des zones plus ou moins colorées.
17h45 : Je ne ressens plus que des effets visuels yeux ouverts, l'amusement s'est effacé. En même temps, j'ai pas testé les yeux fermés, encore.
18h00 : Je profites des visuels yeux fermés. Sympathiques bien que moins prégnants qu'avec d'autres molécules (moins intense que ceux sous LSD par exemple). Je vois des falaises accompagnés d'une idée assortie : c'est à cet endroit que l'eau érode la terre.
Je décide de m'allonger sur le lit. La goa en fond musical s'associe très bien à mon état méditatif.
Je vois des motifs de géométrie sacrée de divers horizons. Des serpents géométriques en 3D.
Les effets "alcool-like" sont bien affaiblis, mais l'activité mentale est très intéressante. Je m'embarque dans une boucle d'idées : le genre de boucle déterministe qui rend l'existence vaine. Sous champis ou LSD, ça m'aurait entraîné vers un bad, mais là je suis un spectateur. Je me dis que c'est dommage de voir le monde comme ça, puis mon esprit glisse vers d'autres contrées.
19h00 : La mydriase est bien finie, je peux parler clairement, marcher droit. Je décide d'aller faire quelques courses. Au supermarché, les emballages rouges sont d'une lueur éclatante, presque indécente ; sur la périphérie de mon champ de vision le carrelage s'ondule.
Les derniers effets se terminent vers 20h30.
Conclusion : Pour cette dose moyenne, j'aurai eu un aperçu de pas mal d'effets du 2C-D.
Comparé au 2C-B, il est moins chaud et sensuel et la musique n'a pas ce lien physique entre les sons et le ressenti. Ici, la musique m'a porté, guidé parfois, sans jamais me prendre au corps.
Sur toute la première moitié du plateau, je l'ai trouvé très ludique. La concentration que je mettais à faire rebondir mon ballon me procurait un sentiment d'harmonie. Mes mouvements me donnaient une impression de grâce.
Malgré ce que j'ai pu lire, je trouve que le 2C-D a un bon potentiel introspectif : c'est un psychédélique mais on reste un spectateur qui peut relativement diriger son trip de façon intéressante. J'ai eu la sensation d'avoir un outil entre les mains.
Impression globale : molécule ludique et souple. (Souple si on a un minimum de maîtrise de soi : ça reste un psyché, faut pas faire nawak non plus.)
Pour les curieux du 2C-B, j'ai fait une série de TR du même genre par ici : http://www.psychonaut.com/rcs/46246-2c-b-7-17-22-mg-dualite-moleculaire.html
J'vais pas faire un post aussi exhaustif que Schrödinger sur le 2C-D, mais j'ai découvert cette molécule récemment également et j'ai quelques nuances à apporter. Elles sont sans doute propres à moi-même, et ça peut être intéressant de les reporter. Notamment avec quelques comparaisons avec d'autres molécules que je connais.
J'vais faire synthétique. (sans jeu de mots

Set & setting : 65 kg, week-end avec du temps pour moi, dans mon appart. Test d'allergie effectué une semaine auparavant avec 2 ou 3 mg.
15h40 : Je vais directement sur une dose de 35 mg qui me semble moyenne, je connais déjà son frère bromé. J'ai dosé 35 mg, puis finalement je ne mets pas tout dans mon para. Dosage : entre 30 et 35 mg. Drop.

16h20 : Je ressens les premiers effets avec une petite tension musculaire. Je n'ai pas trop dormi cette nuit, je fatigue. Je me dis que je suis con, que j'aurais dû faire une sieste avant.
16h35 : Impression de fluidité sur les mouvements. Perception étrange de l'espace. Bonne petite euphorie. Ça ressemble un peu à l'alcool, en plus psyché et en moins flou. Je danse et c'est très agréable, sensation de flottement.
16h50 : Les couleurs commencent à vibrer. Je saisis un ballon de baudruche je me mets à le faire rebondir sur mes index dirigés vers le plafond. Cette activité m'occupera bien pendant une heure. La concentration sur cette activité est aisée, je suis captivé par l'énergie potentielle de ce ballon qui rebondit très haut sans que je lui donne d'impulsion. Je prends du plaisir à m'amuser. L'écoulement du temps s'efface.
17h00 : Les tons rouges (de Méditerranée) sont très saturés, profonds. Le jus de pomme qui est dans mon verre est jaune d'or, scintillant, j'ai l'impression de voir un coucher de soleil d'été se refléter dans la mer. La fatigue a disparu.
17h15 : Sur mes notes, j'écris : "début de descente tout doucement". Le temps reprend son cours. C'est en fait la fin de la partie intense du début du plateau. Je continue à m'amuser avec le ballon, je danse, et je m'amuse des couleurs vibrantes. Mon écran d'ordi est lisible, malgré les traînées des mouvements et des zones plus ou moins colorées.
17h45 : Je ne ressens plus que des effets visuels yeux ouverts, l'amusement s'est effacé. En même temps, j'ai pas testé les yeux fermés, encore.
18h00 : Je profites des visuels yeux fermés. Sympathiques bien que moins prégnants qu'avec d'autres molécules (moins intense que ceux sous LSD par exemple). Je vois des falaises accompagnés d'une idée assortie : c'est à cet endroit que l'eau érode la terre.
Je décide de m'allonger sur le lit. La goa en fond musical s'associe très bien à mon état méditatif.
Je vois des motifs de géométrie sacrée de divers horizons. Des serpents géométriques en 3D.
Les effets "alcool-like" sont bien affaiblis, mais l'activité mentale est très intéressante. Je m'embarque dans une boucle d'idées : le genre de boucle déterministe qui rend l'existence vaine. Sous champis ou LSD, ça m'aurait entraîné vers un bad, mais là je suis un spectateur. Je me dis que c'est dommage de voir le monde comme ça, puis mon esprit glisse vers d'autres contrées.
19h00 : La mydriase est bien finie, je peux parler clairement, marcher droit. Je décide d'aller faire quelques courses. Au supermarché, les emballages rouges sont d'une lueur éclatante, presque indécente ; sur la périphérie de mon champ de vision le carrelage s'ondule.
Les derniers effets se terminent vers 20h30.
Conclusion : Pour cette dose moyenne, j'aurai eu un aperçu de pas mal d'effets du 2C-D.
Comparé au 2C-B, il est moins chaud et sensuel et la musique n'a pas ce lien physique entre les sons et le ressenti. Ici, la musique m'a porté, guidé parfois, sans jamais me prendre au corps.
Sur toute la première moitié du plateau, je l'ai trouvé très ludique. La concentration que je mettais à faire rebondir mon ballon me procurait un sentiment d'harmonie. Mes mouvements me donnaient une impression de grâce.
Malgré ce que j'ai pu lire, je trouve que le 2C-D a un bon potentiel introspectif : c'est un psychédélique mais on reste un spectateur qui peut relativement diriger son trip de façon intéressante. J'ai eu la sensation d'avoir un outil entre les mains.
Impression globale : molécule ludique et souple. (Souple si on a un minimum de maîtrise de soi : ça reste un psyché, faut pas faire nawak non plus.)
Pour les curieux du 2C-B, j'ai fait une série de TR du même genre par ici : http://www.psychonaut.com/rcs/46246-2c-b-7-17-22-mg-dualite-moleculaire.html