Si on part du principe que le produit est clean :
- le kratom peut être absolument non toxique comme très mal supporté (rare voir très rare comme on dit dans la proba des E.I sur la notice des méds)
- un bon kratom ancien est un produit qui génère des effets récréatifs qui n'ont pas a rougir des autres opiacés a condition de ne pas avoir de tolérance
- si le produit est "abusé " on peut développer une dépendance plus ou moins forte, je dirais jusqu'à une bonne dose de tramadol pour ceux qui abusent+++ mais finalement ces addictions représentent une part assez faible des usagers. En quelques semaines les effets deviennent inexistants ce qui limite le potentiel d'abus.
- le kratom présente un intérêt certain pour la diminution de la tolérance aux opiacés et la diminution des dosages, ce qui en fait un outil pour sevrage assez pertinent, probablement le plus efficace à ce jour avec le pavot (cosse, sève) je pense. En terme de puissance (très faible) et quantité (méthode à la chinoise) on peut se taper un sevrage vraiment doux si on a un bon protocole. Actuellement a part la codéine, il y a la morphine, la bupré, la métha.. et ils ne sont pas tous aussi faciles à arrêter. Si le kratom est interdit, c'est une des voies pour le sevrage qui disparaitra ou deviendra illégale, après la codéine ça devient assez rude. En gros légalement, une personne qui se ramène en manque sera mis sous subutex ou methadone ou cold turkey, dans les deux premiers cas la personne si elle ne connait pas ses molécules, elle peut se retrouver surprise par la difficulté à arrêter ses traitements. De plus il faudra qu'elle pointe au docteur , à la pharmacie, assez régulièrement. Sans compter le coût pour la société. La démarche thérapeutique sera contrainte ou volontaire mais obligatoire.