Jeune__Peyotl a dit:
merci :D
comme t'es tout gentil et que j'adore les compliments, je vais même t'en remettre un autre :
Étoiles doré
Bacchanale stupéfiante, cédant à la folie, que d'immoralité dans l'air ambiant
Les enfants dansent nue dans la rue, un semblant d'éden, pue la copulation
Le sexe torride imaginatif et dégradé, un feu dévoré, magique, de l'art, grand
Divinement accordé à cette époque tendre où le monde touche le fond
Ouvre grand les yeux, respire cette vie offerte, que le sage s'éveille en toi
Le poète, ni homme ni dieu, guide prophétique à l'aura de lumière
Suivez le, Il souffre pour vous, Il aime pour vous en lui ayez la foi
Lui qui lis l'avenir dans les lignes de la main, à grand renfort d'éther
Le psychédélisme dépassé, la philosophie de trottoir submerge les rues
En collant noir la lune danse dans le ciel, le soleil lui fait la cour
Divagation d'un clochard en rut, les sombres nuages passent, il plu
Fuyard dans la nuit infini, assoiffé balafré, zigzaguant et titubant
Alcoolisé, il chante la vie, évacue élégamment la vinasse
Chemise sale, décoiffé les dents jaunes, mal rasé, taché de blanc
Il sent l'amour à plein nez, malgré tout ses affres, toutes cette crasse
Visuellement pathétique le cierge droit et brûlant, étoiles doré.
Florian
En fait j'ai envie d'en mettre un autre :
Le temps d'un film
Rien n'a changé, tout est pareil, je cours à ma perte et rien ne m'arrête
La situation empire, le sang coule sur la ligne, rien, le calme, on attend
Si l'ange glorieux pouvait étendre ses ailes, gagner en sensibilité, écrire cette lettre
Les larmes de joie coule le long de la bière, le temps d'un film, tout est si lent
L'aube clair et glacé se reflète dans tes yeux pâles emplies de tristesse
La main sur la bouteille, cigarette à l'oreille, bois pour notre messe
Sommes nous adultes ? Ou n'est ce qu'une infâme mascarade que tout ça ?
La déchéance grossière, implacable, n'a de fin que dans la tombe, là.
Longue attente obscurcit de rancœur, signification caché de l'être
L'élogieux vide, emplie de cette stupide décadence permanente
La femme seule, brisée, nouée, pleurant sur son fils qu'elle enfante
Aimé, aimante, se déshabille, joue, crie et fini par le mettre
Ce collier de perle opaque accroché au cou, guide impromptu
La mort n'est pas seulement un reflet que l'on croit avoir dans les yeux
Elle est là, partout, immense, infinie, tel dieu qui nous contemple.
Florian