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L'amour Libre

grivois

Psychonaut
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22 Fev 2011
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C'est vrai qu'en relisant, je ne comprend pas non plus ce passage ... du tout !
 

Simba

Holofractale de l'hypervérité
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1 Sept 2012
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Pour la phrase de Déli sur l'inceste, j'ai ma théorie lol
Mais je peux aussi être à côté de la plaque; ça m'étonnerai pas.

Je remets la phrase dans son contexte:
'J'ai pas de copine, d'ami(e), de potes, ou d'amour. J'ai que des frères et soeur, des pères et des mères, partout autour de moi."

Bon, j'ai écrit un pavé que je viens d'effacer. Trop chiant à lire, je pense.

Pour faire court, je pense que d'une façon ou d'une autre, Déli fait référence au complexe d'Œdipe.
 

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Banni
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22 Sept 2012
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Yep interprétez ça comme vous voulez. C'est juste mon délire, ma façon de voir les choses, une façon d'écrire, parce-que je vois la vie en rose, défois, alors j'en fais des proses, et j'pose, sur un son, un semblant d'âme ou une odeur d'encens, détend-dez vous, j'essaye juste de parler de nous.
 

Lullaby

Alpiniste Kundalini
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27 Mai 2012
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Un petit lien parmi tant d'autres qui retranscrivent bien un paquet de réflexions que j'ai à ce sujet et qui participent fortement à conditionner ma manière d'appréhender, d'appliquer, de "vivre" le truc en essayant de le faire "bien", en accord avec tout mon tas d'autres valeurs et convictions:

Non-primary partners tell: How to treat us well | SoloPoly

Bon, c'est en anglais par contre.

Pour les non anglophones, et pour illustrer un peu, je vais expliquer en quoi ça rejoint pas mal ce que je vis.

J'vais pas me lancer dans une explication de ma façon de ressentir et de concevoir l'amour, ce serait trop long et puis c’est pas encore assez clair pour moi pour que je puisse vous dérouler mon raisonnement. Pour simplifier les choses essayez simplement d'accepter pour cette fois de me croire sur parole quand je vous dit que je suis indubitablement amoureuse de plusieurs personnes. Et que je ne me suis jamais sentie à l'aise lorsque j'essayais d'appliquer le moindre principe d'exclusivité en mode "obligation morale qui blesse forcément quelqu'un si on ne la respecte pas puisque tout le monde le sait", d’autant plus que je sens qu’il est justement de mon obligation morale de partager cet état de fait lorsque je le peux.

Le souci, c'est que comme l'explique bien l'intro de ce petit texte (que je n'ai même pas fini de lire, me suis empressée de venir ici écrire mes cogitations quand je l'ai découvert, ah ah), ben j'ai grandi dans un environnement culturel monogame et exclusif. Alors je sais comment ça "marche" (ou plutôt comment c'est censé marcher) un couple monogame et exclusif. Je ne suis pas vraiment convaincue par le fait que ce modèle me convienne depuis que je suis en primaire, alors bon, évidemment j'ai vite essayé de discuter d'alternatives avec mes proches/partenaires, et j'ai voulu tenter des trucs. Des fois, comme tous les jeunes lors de leurs premières relations de couples, j'ai pas tenté de la bonne manière, pas au bon moment, et ça a écorché du monde. J'ai "abandonné" des personnes que j'aimais par peur de les blesser, par peur qu'en fait elles acceptent le truc juste pour me faire plaisir, pour ne pas me perdre, mais qu'en fait ça les rendent malheureuses. Ça en a rendu malheureux, moi y compris. Parfois je l'ai même fait sur la simple base d’auto-persuasion, sans confirmation de la dite personne, je n'ai même pas su faire confiance à cette personne et en sa capacité à savoir dire ce qu'elle veut et à réagir à la nouveauté. J'étais tellement persuadée que "y avait que moi pour vivre comme ça", tellement imprégnée de ce discours ambiant, le couple heureux, le couple qui dure, c'est le couple à deux, que je n'ai pas pris le risque de laisser place au doute quand ma petite voix me disait "mais moi c'est ce qui à l'air de me tenter, j'ai envie de prendre le risque de me planter".
Un peu comme pour la drogue en fait. Ou comme les études, parfois. Comme la vie.

Et puis bon, faut pas croire, j'évolue quand même. D'une relation à une autre je ne pars plus du même niveau, et j'en parle de plus en plus autour de moi (j'ai pas peur de blesser mes amis en leur "imposant" ma vision du couple), non pas par militantisme pour convaincre qui que ce soit mais parce que c'est un truc qui me parle, qui m'intéresse, que j'ai envie de "faire bien", parce que je sens que c'est important pour mon bien être et donc pour celui de ceux qui m'entourent. Alors vu que j'en parle plus, je sais mieux en parler. La plupart des personnes qui me connaissent, même sans en parler avec moi, savent. Et j'arrive mieux à mettre des mots sur ma façon de voir les choses quand j'ai envie d'aborder une personne qui m'intéresse.
Donc ça se fait plus facilement.

Mais faut pas se leurrer, je ne me sens pas grande conquérante de la terre inconnue hein, j'en suis toujours au début du voyage, j'y vais avec toute la précaution du monde, un pas après l'autre. Je sais que chacun a des besoins, des envies, des peurs. Je veux respecter ça, d'autant plus chez tous ceux que j'aime, et ce quelque soit où ils se situent sur mon continuum émotionnel. Alors je n'ai pas envie d'aller trop vite. Pas envie de me laisser éblouir par une espèce de multi passion de jeunesse qui me ferait ne pas me rendre compte des dommages collatéraux de l'application d'un modèle pas encore bien mis en place. D'un espèce de modèle hybride entre le couple libre et le couple exclusif, avec pour au moins l'un des protagonistes plus de frustration/inconfort que dans un seul des deux modèles "bien appliqué". Je préfère jouir de toute l'excitation que ça me procure de sentir que je suis en train de me construire "quelque chose", de voir que c'est finalement bien plus accepté que ce que j'aurai imaginé, mais en plus que ça soulage parfois les personnes impliquées que je leur fasse part ouvertement de ma façon de voir les choses, et aussi des raisons qui me poussent à ne pas vouloir "tout faire trop vite d'un coup".


Du coup pour l'instant, je suis amoureuse de plusieurs personnes. Pas toutes de la même façon, et pour la majorité des gens pour qui j'éprouve des sentiments/de l'attirance je n'ai pas le temps/l'occasion/l'énergie de m'investir plus que ça.

Alors je fais comment, pour gérer ça ? Bah je fais ça au feeling, comme on dit. Bien souvent je ne vais pas dire, comme ça, à n'importe qui, "je suis amoureuse de toi", ou "vas-y on baise" (quoi que, ça arrive régulièrement en fait...) Selon les personnes, le contexte, la nature de notre relation, le temps qu'il fait et la couleur de mes chaussettes (et surtout bien souvent le "besoin" que je ressens de parler à cette personne), je ne vais pas forcément m'épancher sur ma vie intérieure. Si je pense que ça n'a vraiment rien de positif à apporter à moi ou à cette personne, je me contente de l'aimer. Même pas besoin de ses sentiments en retour. Je l'aime comme ça, ça me fait du bien, pas besoin de le dire.

Idem pour le sexe. Je peux dire l'amour sans le faire. Je peux dire pourquoi je ne le fais pas, c’est pas simple mais avec de l'entraînement ça se fait. Pourquoi tu m'attires mais je ne préfère pas. Pourquoi je trouve ça quand même terriblement plaisant de te désirer, et pourquoi j'adorerais sauter sur l'occasion quand je saurai que c'est la bonne. Ou pourquoi je n'adorerai pas, d'ailleurs. Parce que oui, on peut aussi aimer sans désirer sexuellement.


Donc voilà, l'amour je peux le faire, le dire, mais surtout je le vis. Et ça se sent, je crois. Ceux que j'aime de tout mon coeur, ceux avec qui j'ai eu le temps et l'occasion de développer des relations solides et durables, ceux à qui j'ai eu l'occasion de dire toute leur importance, toutes mes peurs, toutes mes envies (ou du moins une partie), bah ils sont toujours là. Ils me rappellent si je ne donne pas signe de vie trop longtemps. Je traîne vite dans leurs pattes s'ils ont disparu de mon champs de vie plus d’un mois. Des fois y a des inconvénients hein, et certes on ne peut pas toujours (jamais ?) faire en sorte que tous les désirs de chacun soient satisfaits. Mais est-ce qu'on le peut dans un couple "standard" ? Je veux dire, quand je suis amoureuse d'un mec, et que ce mec est engagé dans une relation exclusive, certes j'aimerais bien parfois partager un peu plus d'intimité avec ce mec (et je ne parle pas forcément de sexe). Mais s'il aime cette fille, qu'il est bien avec elle, que je le vois être bien, qu'est-ce que je voudrais de plus pour lui ? Si un jour la situation évolue, que le couple revoit sa position ou qu'il se sépare de sa gonzesse, je sais que je l'aimerais autant et que je pourrais peut-être avoir "autre chose" (et pas forcément plus).

Si j’ai un ami de longue date, qui n’a toujours été qu’un “meilleur ami”, avec quelques ambiguïtés mais tout de même, c’était bien convenu qu’on ne gâcherait pas ça pour du couple. Si cet ami, avec le temps, a fini par aller s’installer dans une autre vie, et qu’on se rend compte à quel point finalement on ne voyait pas ça comme une relation amicale seulement quand on le revoit, des années plus tard, et que tout est toujours pareil. Tout est toujours pareil, mais il a un mec maintenant. Est-ce que je vais proposer de revoir les termes du contrats, les définitions des mots utilisés pour définir cette relation simplement pour être “exacte” alors que je sais que ça roule comme ça ? Pas nécessairement. Je peux en avoir envie, mais si ça suffit alors je ne vais pas préciser mes sentiments s’ils peuvent “s’épanouir” librement sans être nommés, et ce surtout s’il y a le moindre risque pour que le fait de les nommer blesse quelqu’un d’une façon ou d’une autre.


Bref, chacune de mes relations, amoureuses ou non, m'apporte son lot de bonheurs et de frustrations. Et je crois que je commence à trouver un "fonctionnement" qui me permet de m'épanouir et de me sentir honnête avec moi-même et ceux qui m'entourent. Alors juste pour ça, oui, bien sûr que je suis convaincue que ce qu'on entend par "couple libre" doit tout à fait convenir à une partie plus ou moins large de la population, puisque c'est à priori ce vers quoi je tends moi-même. Pour autant ce n'est bien entendu pas une configuration miracle...


Vous serez peut-être tentés de me demander comment je sais que je suis amoureuse. Me dire que je suis bizarre à ne pas différencier l'amour et l'amitié, que ça doit être parce que je ne suis jamais vraiment tombée amoureuse.

Peut-être bien, je n'ai pas d'autre référentiel que moi-même pour le savoir. Mais je suis convaincue de comprendre de quoi parlent les gens qui me disent "aimer". Parce que oui, pour la majorité des personnes dont je tombe amoureuse ce que je ressens ne correspond pas à la définition de l'Amour, certes. Mais y a quand même des gens pour qui je ressens ce truc, qui se manifeste d'ailleurs de façon légèrement différentes selon les gens concernés. Alors, l'Amour, qu'est-ce que ça peut être pour moi ?


C'est avoir envie de partager la vie d'une personne pendant au moins un bon bout de temps, avoir des projets avec elle. Me sentir acceptée, en sécurité, et avoir envie de partager ce sentiment avec l'autre. C'est me faire surprendre par ce que me fait ressentir cette relation. Sentir qu'elle me fait aller de l'avant, qu'elle me tire vers le haut. Pas toujours, mais dans sa globalité. C'est être prête à "changer" pour cette relation, non pas en reniant ce que je suis mais parce qu'il est évident pour moi que vivre avec cette personne me fera évoluer.

C'est sentir cette palette de sentiments puissants, qui partent de je ne sais où, parfois du fond du ventre, comme une boule d'énergie qui irradie. Comme une putain de dose de MD, mais en vrai. Comme un psyche de la sobriété. C'est avoir envie de mordre en sentant son odeur, n'importe où, n'importe quand, et surtout quand je ne m'y attends pas. Avoir envie de toucher, de caresser, de prendre tout entier dans mes bras, de danser ou d’écrire. De faire du bien. De préserver. C'est remercier, la vie, le destin, Dieu ou le hasard d'avoir mis ce truc sur mon chemin, et avoir envie de tout donner pour le garder. Avoir envie de renoncer à des résolutions, des décisions, des responsabilités, des plaisirs, des "valeurs" même parfois, juste le temps de décrocher un rire.

C'est me dire, au moins à certains moments, que je pourrais avoir des gamins avec cette personne. élever des êtres humains. C'est lui faire confiance, et me faire confiance. C'est admirer cette personne, aussi, vouloir lui permettre de continuer à être admirable, savoir qu'il ou elle le sera avec ou sans moi, mais sentir que quand même, avec moi ça pourrait être cool. Que si on se perd de vue, deux mois, un an ou dix, quels que soient les chemins parcourus j'éprouverai toujours quelque chose de fort pour elle. C'est ressentir parfois, quand les conditions le permettent, ce sentiment de "fusion" qu'on peut ressentir en faisant l'amour. Ce truc qui te dit que putain, c'est "Lui", ou c'est "Elle".
Tenez, je vais vous copier un des nombreux trucs que j'avais écrit à ce sujet:
"C’est sentir son odeur et se sentir redevenir animale, avoir envie de poser sa joue contre sa peau juste a cause d’un détail insignifiant. C’est se sentir un peu plus complet. Avoir le cerveau qui pète un câble juste en entendant une musique qui lui donne l’impression de s'être téléporté a coté de sa personne. C’est être étonné, souvent, pris au dépourvu. Sentir battre son cœur bien trop fort, bien trop vite. Sourire bêtement. Avoir peur bêtement."


Parce que non, pour moi Aimer ce n’est pas ne pas avoir peur. J’ai peur de perdre tout ce à quoi je tiens. Et c’est cette peur qui m’indique à quoi je dois faire tout particulièrement attention. à moi également d’utiliser cette peur à bon escient et de ne pas la laisser se transformer en “symptôme”. Aimer quelqu'un ne m'émancipe pas de la peur, ça me permet de danser avec. Je suis jalouse, oh que oui, et ce même avec mes ami(e)s. Les mecs de mes meilleures potes m’ont toutes détestée au début de leurs relations. Je suis souvent d’une non-chaleur méfiante et cordiale à l’égard des nouveaux partenaires de ceux que j’aime. Et même parfois, j’entretiens un peu cette jalousie, parce que je l’aime bien.

Mais quelqu’un aimé par quelqu’un que j’aime, c’est quelque chose qui fait partie de sa vie. Alors c’est un truc que j’accepte, et que bien souvent je n’ai même pas besoin d’apprendre à aimer. Ce serait quand même bien illusoire de partir du principe qu’on n’a forcément comme intérêt commun qu’un mec ou une nana.

Donc voilà. J'aime aimer, et j’apprends à le faire de mieux en mieux, alors je kiffe. Peut-être que le jour où je voudrai sérieusement des gamins je me remettrai un peu en questions, mais en attendant j'y réfléchis sans me prendre la tête avec les “il faut”, “il faut pas”, “ça peut”, “ça peut pas”. Je vais essayer pour savoir.

Pour ça j’essaye d’être honnête et de communiquer, autant avec moi-même qu’avec les autres. Je me demande moi-même ce dont j’ai envie, ce que je veux, comment je le sens avec cette personne et pourquoi je le sens/j’en ai envie. Ensuite une fois que je pense ne pas trop me tromper, j’envisage de présenter le truc à la dite personne, ou je garde ce fantasme égoïstement caché au fond de moi-même (et pas que). C’est pas simple mine de rien, mais putain qu’est-ce que c’est intéressant. Parce qu’en plus je ne prétends pas ressentir et vouloir ce que je communique ad vitam aeternam, j’ai totalement conscience que ça flutue, même si à priori le bruit de fond reste le même sur la durée je ne peux pas le promettre. Et je ne le fais plus.


Voilà voilà, il est méga tard et j’ai écrit des milliers de trucs, alors même si c’est loin d’expliquer le pourquoi j’en suis arrivée à ça, ça suffira !
Bonne fin de weekend :)
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17 Sept 2011
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Ça fait tellement de bien de te lire. :)

Je te comprends carrément. Quand j'ai commencé à évoluer dans mon rapport aux autres le long de mes prises de psychés, je me suis mis à irradier d'amour pour beaucoup de personnes. Enfin j'étais peut-être déjà comme ça avant, je tombais facilement amoureux (il suffisait qu'on se comporte de façon naturelle et bienveillante avec moi) mais je me suis mis à accepter ce sentiment et à ne pas tout de suite me mettre dans des positions de souffrance.

Il y a plein de gens avec qui on s'accorde et avec qui on sent que si quelque chose se faisait, on pourrait s'apporter beaucoup, quelle soit la distance parcourue. Et s'il n'y avait pas ces sentiments de jalousie improductifs, que chacun dépassait ses limites, son endoctrinement, bordel on pourrait juste s'aimer et être bien.

Et en partageant ses vues sur la chose le plus sainement possible, juste dans le désir d'échanger, on peut tout simplement se rendre compte que c'est pas impossible. Genre j'ai réussi à le faire accepter à ma chérie, ça ne va pas dire qu'elle ne ressentira pas de jalousie, j'en ressens aussi encore, mais ça veut dire qu'on sait tous les deux que ce qui est bien pour l'autre peut être aussi bien pour soi si on y met du sien.

Ca veut dire qu'il y a des modèles pour chacun aussi. Ca c'est bien.

Mais aussi tout le monde n'est pas prêt à sortir de certains modèles. J'ai un peu le même sentiment que Mario vis à vis du libertinisme. Mais je conçois tout à fait, chacun fait comme il veut et je pourrais m'imaginer le même genre de délire parce qu'il y a un côté complice dans l'exploration de la sexualité. Mais il y a toujours ce côté exclusif dans le couple qui me blesse. Je veux pas faire comme certains et me ramener là à dire ce qui est bien pour lui. Mais j'ai envie d'en parler parce que ça a un impact dans ma situation.

J'ai toujours beaucoup de mal à accepter qu'une femme que j'aime et qui m'aime refuse de céder juste parce qu'elle même veut l'exclusivité de son mec, et que du coup lui aussi la veut, mais que tous les deux sont libertins. Bref, parce qu'on est amis, que je ne me vois pas faire l'amour avec lui ou même à côté de lui, parce qu'on a une façon toute différente d'envisager la sexualité, je sais que je peux dire adieu à cet amour, et même que partager ouvertement ma façon de voir a ouvert une grosse brèche dans notre amitié et que j'ai peur de les revoir. Ca me fait tellement de mal. J'ai l'impression qu'avec mon ami rien ne sera jamais plus pareil. Et qu'à chaque fois que elle je vais la voir, je vais avoir envie de la serrer contre moi et de l'embrasser, comme d'habitude en fait, sauf que je ne pourrai plus le faire parce qu'on sait que je l'aime. Bref, j'éprouve un sentiment d'injustice, comme si tout ça était très bête. Mais j'ai encore espoir que ça évolue.
 

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Banni
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Je suis heureux de constater que grâce aux efforts entretenus dans cette philosophie d'amour libre j'arrive peu à peu à me défaire de mes attachements et de ma jalousie.
En effet désormais voir la femme que j'aime dans les bras d'un autre peut me procurer un sentiment agréable.

Sinon moi je définirai l'amour simplement, pour quantifier le taux d'amour que j'éprouve je m'en tiens à ma libido. Si j'ai envie de baiser quelqu'un, c'est mon amour qui se canalise sur cette personne, mais après c'est à moi d'en faire quelque chose de constructif ou pas.
Et l'amour est complètement éphémère et instable, personnellement après avoir éjaculé je n'aime vraiment plus personne pendant au moins dix minutes :lol:.

Les problématiques que tu évoques Sludge sont saisissantes. Tu mets en relief le paradoxe engendré par nos attachements. Nous souhaitons conserver le plaisir de l'amour en se délestant des souffrances qu'il engendre, et pour cela nous mettons en places des mécanismes, comme le couple exclusif ou le libertinage, nous mettons en place des stratagèmes depuis notre enfance, mais ne nous serions-nous pas égarés dans un vicieux jeu en quête de contrôle et de pouvoir sur les émotions qui nous traversent ? Force est de constater que le déplaisir et la jalousie rentrent en scène malgré toute notre bonne volonté. Je n'ai plus qu'à observer l'avidité de pouvoir sur laquelle je n'ai aucun contrôle et qui m'emporte à chaque fois dans les aventures stupides que je prends pour ma vie entière et qui ne font que m'emmener me fracasser contre des rochers, après une énième traversée de l'océan.

Ainsi n'essayant plus de contrôler mon désir de contrôle, je peux me contenter de contrôler la barre sans me mettre à moi-même des bâtons dans les roues.
En cessant de vouloir arrêter le désir de contenir ma soif de pouvoir je.... Oh putain la boucle.

Dans tous les cas on va souffrir, tout au mieux on peut réduire le nombre de boucles par lesquelles on va passer, mais le ratio douleur plaisir restera le même quoi que l'on fasse.
 

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Délimuscle a dit:
Sinon moi je définirai l'amour simplement, pour quantifier le taux d'amour que j'éprouve je m'en tiens à ma libido. Si j'ai envie de baiser quelqu'un, c'est mon amour qui se canalise sur cette personne, mais après c'est à moi d'en faire quelque chose de constructif ou pas.
Et l'amour est complètement éphémère et instable, personnellement après avoir éjaculé je n'aime vraiment plus personne pendant au moins dix minutes :lol:.


Tin, moi chuis à mille lieues de ça, déjà, j'ai jamais envie de baiser personne, c'est tout sauf éphémère, rien d'instable, au contraire c'est un travail pour rendre différent à chaque fois, ..Un art qui doit prendre une teinte différente, pour éviter, justement que cela devienne un acte banal et un simple assouvissement de besoins physiques.

Et aucun dégoût ni absence d'amour après, je dirais plutôt un vol en binôme dans les alizés de la stratosphère, désincarnés et libres....

De toute façon, en écrivant cela je me dis que débattre sur l'amour et le sexe est en quelque sorte un peu absurde, car à chaque époque de sa vie la vision change énormément et un si le temps ne l'empêchait on pourrait être en désaccord total avec soi même....donc avec un tier, cela devient pratiquement impossible de trouver un quelconque accord et quand bien même une vision commune peut être crue, elle est soumise aux filtres de l’interprétation, donc devient une illusion de vision partagée.
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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En même temps on n'est pas là pour débattre ou défendre sa vision devant celle des autres. Juste d'échanger parce que c'est cool et que ça permet aussi d'avancer dans ses petites réflexions.
 

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Banni
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:weed: Si tu pouvais arrêter de désamorcer mes trolls je t'en serais reconnaissant :D

Amour & Bienveillance
 
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Question con:
Le mec qui est heureux avec un amour unique, qui vit un plein bonheur partagé avec une seule et même personne et ce de facon non éphémère.

D'après vous il a un problème? Ou bien est il a plaindre car il vit une vie incomplète? Ou bien il a trouvé en une seule et même personne ce que d'autres sont obligés d'aller chercher chez plusieurs? (ou autres réponses de votre choix, ma liste n'est pas exhaustive.)
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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On est tous d'accord pour dire que chacun a le droit de chercher le bonheur là où ça lui chante. Mais ce qui m'attriste c'est vraiment que dans un couple l'un ou les deux membres souffrent par crainte de sortir des modèles établis ou parce que l'un d'eux ne souhaite pas que l'autre les explore (toujours par peur).
 

P@mPriL

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Sludge a dit:
Mais ce qui m'attriste c'est vraiment que dans un couple l'un ou les deux membres souffrent par crainte de sortir des modèles établis ou parce que l'un d'eux ne souhaite pas que l'autre les explore (toujours par peur).

Sois pas triste:pai:, ya pire, pense aux enfants du tier monde.

:weed:
 
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Sludge a dit:
On est tous d'accord pour dire que chacun a le droit de chercher le bonheur là où ça lui chante. Mais ce qui m'attriste c'est vraiment que dans un couple l'un ou les deux membres souffrent par crainte de sortir des modèles établis ou parce que l'un d'eux ne souhaite pas que l'autre les explore (toujours par peur).
Il est clair qu'a chacun sa definition du bonheur et sa manière de le vivre et de l'exprimer.

Par contre si l'un des deux doit souffrir des envies ou non-envies de l'autre, ben.... ce n'est pas un "vrai" couple a mon sens.
Et dans ce cas la rien ne sert de s'acharner a continuer et a repousser plus loin une rupture qui n'en sera que plus douloureuse...

L'amour libre peut être un concept viable je pense (même si ca n'est pas MA conception du bonheur) mais encore faut il que cette vision des choses soit partagée par les deux partie.
Dans un "vrai" couple voulant vivre ce type d'amour aucun des deux ne souffrira.

Bref toute sorte d'amour est valable et concevable, encore faut il trouver la personne qui partage notre vision des choses.
 
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J'ai...J'ai eu un like de P@mpril.:Oo:
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Je le dit, la fin du monde est proche!!!
 

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J'ai hésité à prévoir cette réponse en blanc dans mon texte.......mais je me suis dis mouarffffff, et s'il dit rien? du coup j'aurais du.....

J'ai pas le like facile, et tu peux être fier, je voulais en mettre deux.

Mais t'enflamme pas mon loulou, on a toujours pas gardé les vaches ensemble et dès que tu me saoule j'te saute dessus à bras raccourcis...:\\
 
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24 Mai 2014
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Mon coeur est déja triste, dans 20 posts tu auras disparu et ce petit like restera la seule trace de notre amour.
J'ai donc fait un imprim/écran que je vais m'empresser de scotcher dans mes chiottes. (celles du garage, je ne veut pas que ma femme soit jalouse)

Naaaannn sérieux je voulais juste marquer le coup.
Sachant que tu n'es pas un faux derche et compte tenu du fait que je connais l'amour que tu me porte, ce like me fait vraiment plaisir.(ou peur au choix....):lol:

Bon trève de HS et reprenons le sujet.
 
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