omegoa
Glandeuse pinéale
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- 30 Avr 2017
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L'Etreinte du Serpent.
Il y a certain de ses films sur lequel tu tombe au bon moment. En periode de lune de miel avec le noir et blanc, recherchant mes racines animistes, mais aussi en rejet de notre civilisation, ... Je trouve cet petite pepite sans vraiment la chercher. Tout s'y retrouve. Il y a peu de film qui m'absorbe, celui ci m'avale et me digere lentement, les heures passe et s'opere la mu. La beauté d'un voyage, une ode au reve.
Physiquement l'oeuvre est belle. Le noir et blanc, sublime, s'habille d'un grain magique a la nuit, confond ses personnages dans le décor. La camera est simple mais souligne avec justesse, sensibilité. On a quelque plan exceptionnel, qui retranscrive l'eternité des paysages, que ce soit le fleuve ou l'horizon. La musique est discrete, elle revient faire vivre la foret et les reves entre de long moment de silence. Elle touche au mystere et a la nuit des temps.
Ces deux elements de la forme sont integré au recit thematique. Par la photo, contenant le double mort et perdu de l'autochtone, forcement en noir et blanc. Par le gramaphone de l'homme blanc, contenant la musique de ces ancetres. Les thematiques et ouverture de reflexion coule les une dans les autres sans efforts et de maniere organique, certaine evidente et familière, d'autre plus subtil et nuancée. Dualite au coeur du recit d'ailleurs, nottament par l'usage de deux lignes temporelles, temporalité qui ne crée aucune confusion mais maintient une certaine dynamique. Nous avons donc une oeuvre riche et fertile qui, au dela de l'affection que je porte a son origine, se construit et se devellope de manière tout a fait satisfaisante. Ėmū.
Frère psychonaute, cet oeuvre est pour toi ...
Il y a certain de ses films sur lequel tu tombe au bon moment. En periode de lune de miel avec le noir et blanc, recherchant mes racines animistes, mais aussi en rejet de notre civilisation, ... Je trouve cet petite pepite sans vraiment la chercher. Tout s'y retrouve. Il y a peu de film qui m'absorbe, celui ci m'avale et me digere lentement, les heures passe et s'opere la mu. La beauté d'un voyage, une ode au reve.
Physiquement l'oeuvre est belle. Le noir et blanc, sublime, s'habille d'un grain magique a la nuit, confond ses personnages dans le décor. La camera est simple mais souligne avec justesse, sensibilité. On a quelque plan exceptionnel, qui retranscrive l'eternité des paysages, que ce soit le fleuve ou l'horizon. La musique est discrete, elle revient faire vivre la foret et les reves entre de long moment de silence. Elle touche au mystere et a la nuit des temps.
Ces deux elements de la forme sont integré au recit thematique. Par la photo, contenant le double mort et perdu de l'autochtone, forcement en noir et blanc. Par le gramaphone de l'homme blanc, contenant la musique de ces ancetres. Les thematiques et ouverture de reflexion coule les une dans les autres sans efforts et de maniere organique, certaine evidente et familière, d'autre plus subtil et nuancée. Dualite au coeur du recit d'ailleurs, nottament par l'usage de deux lignes temporelles, temporalité qui ne crée aucune confusion mais maintient une certaine dynamique. Nous avons donc une oeuvre riche et fertile qui, au dela de l'affection que je porte a son origine, se construit et se devellope de manière tout a fait satisfaisante. Ėmū.
Frère psychonaute, cet oeuvre est pour toi ...