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Vivre autrement

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17 Sept 2011
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Terrible la maison. :D

Je connais le woofing mais comme je vis avec quelqu'un, je me vois mal partir plusieurs semaines... Ou alors faut que je le fasse avec elle. Mais le principe est sympa.
 

shankara

Sale drogué·e
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25 Oct 2011
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La maison en sac de pierres c'est top mais plus conseillé dans des climats chauds nope ? Sinon je viens de lire cet article, le mec vend du rêve, surtout avec son système de machine à laver-vélo, j'adore ! Très créatif ! Après ça reste assez extrême mais bonne source d'inspiration pour limiter sa consommation d'eau et d'énergie.
 

Raøul

Banni
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26 Oct 2012
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shankara a dit:
La maison en sac de pierres c'est top mais plus conseillé dans des climats chauds nope ?

Il parait que les toitures en forme de dôme sont plus adaptées aux climats secs, mais pour les zones où il pleut souvent, il est possible de mettre un chapeau dessus et d'en faire une maison de schtroumpf.

Voir la pièce jointe 12007Voir la pièce jointe 12008

Sinon, chaud ou froid, je ne pense pas que cela pose de problème particulier. Si besoin, on peut rajouter de l'isolant et même faire un puits-canadien.
 

Whoever

Glandeuse pinéale
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25 Mar 2013
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Salut salut.
Je viens partager ici un petit texte qui m'avait aidé dans ma démarche de changer de vie il y a un peu plus d'un an.

"Vivre, c'est prendre des risques"

Par France Guillain

« Trop de sécurité rend stupide », ainsi pourrions-nous résumer la thèse de France Guillain, globe-trotter impénitente. Vivre pleinement, c'est accepter de prendre des risques et de renoncer aux fausses sécurités de la vie moderne.

france-guillain.jpg


Dans notre cerveau, comme chez tous les êtres vivants, il existe ce que nous avons longtemps appelé la « zone de la récompense ». Aujourd'hui, les neurosciences nomment ce noyau accumbens, ou plus communément NAc. C'est un ensemble de neurones et de matière blanche intelligente qui assure à tout moment notre survie en nous envoyant des signaux de plaisir, de déplaisir ou de douleur. Si le NAc ne fonctionne plus, nous n'avons plus ni plaisir, ni douleur, nous ne sentons rien si l'on nous coupe la main.
Or, il ressort que plus ce noyau du cerveau est obligé de travailler, plus notre intelligence est vive. Inversement, moins il est sollicité et moins l'intelligence est vive. L'expérience montre qu'une poule d'élevage dont la survie est assurée par un enclos, la protection contre les prédateurs, la nourriture abondante, un abri contre les intempéries, une poule en totale sécurité qui ne fait plus travailler son NAc devient stupide. Placée dans un filet de foot avec de la nourriture de l'autre côté, elle passera la journée à courir d'un bord à l'autre du filet sans jamais avoir l'idée de le contourner pour aller chercher le grain. Elle n'aura pas l'audace de franchir les limites de ce qui est pour elle la barrière que l'on doit respecter. Une poule sauvage et même un poussin sauvage contourneront immédiatement le filet.
Les peurs qui nous emprisonnent

Il en va très exactement de même avec les humains. Peu d'êtres humains arrivent à sortir spontanément des limites que leur éducation leur a imposées. La surabondance de sécurités matérielles, contre les intempéries, dans les déplacements, la perte de vigilance alimentaire (on compte sur le ministère de la Santé), après avoir facilité la vie et permis de développement la pensée aboutit par excès, à l'effet inverse. À force de s'assurer contre tout, on n'est plus jamais responsable de rien et surtout pas de soi. La maladie est regardée comme une menace venue de l'extérieur. De toutes parts, on fuit la responsabilité et joue sur les mots, tel le « responsable, mais pas coupable » d'une ministre dans l'affaire du sang contaminé. Tout excès est préjudiciable. À force de ne plus penser qu'à la sécurité, ce qui au départ devait nous rendre plus humains aboutit à nous déshumaniser. Ce n'est jamais de notre faute, nous en perdons le coeur, l'intelligence même, la raison, nous passons à côté du bonheur !
Lorsqu'en 1967, époque bénie des trente glorieuses où personne ne pouvait manquer de travail, je m'apprêtais à traverser l'Atlantique avec un bébé de vingt jours sur un voilier de neuf mètres sans électricité, sans eau courante, sans même de téléphone ou de radio pour communiquer avec la terre, nous cherchions un équipier pour un mois. Juste un mois. Il nous semblait évident que tous les jeunes de notre âge seraient fascinés, ravis de faire une telle traversée, vers les Antilles. En effet, la fascination était là, très grande. Nous nous sommes adressés essentiellement à des jeunes qui étaient libres. Les réponses furent : « J'en rêve ! C'est extraordinaire ! Mais il y a ma copine, ma mère, ma voiture, ma moto, ma grand-mère, le chat, le chien... » Partir sur les mers pour un petit mois de traversée était le bout du monde, le fameux « filet impossible à contourner ».
Or, de récentes études en psychologie montrent que les regrets qui nous minent, ceux qui peuvent nous faire le plus de mal, ceux qui entament l'estime de soi et peuvent nous faire glisser vers la déprime et avec elle la maladie, ce sont les regrets non pas des bêtises que nous avons faites, mais les regrets de ce que nous n'avons pas osé tenter.
La jeunesse, ça s'acquiert

Seuls ceux qui sont assez fous pour croire qu'ils peuvent changer le monde y parviennent et gardent toute leur vie la puissance, la force, la passion de vivre, la vraie jeunesse. Dans Le Tiers Instruit (1), le philosophe, homme de sciences et académicien Michel Serres explique que nous naissons vieux et que la jeunesse se conquiert et s'acquiert. Il explique que pour évoluer nous devons traverser la rivière. Que jusqu'au milieu du fleuve, nous pouvons toujours faire demi-tour, revenir en arrière. Mais une fois franchie la moitié du parcours, nous ne pouvons plus faire autrement que d'avancer vers l'inconnu, atteindre l'autre rive. Avec le risque de mourir, de ne plus être reconnus par les nôtres, le risque même d'être rejetés, car nous avons changé, évolué. C'est pourtant la seule façon de grandir, d'ouvrir l'intelligence et le coeur d'un homme, d'un peuple, de l'humanité.
Une autre image est celle de l'enfant prodigue de l'Évangile. Un homme avait deux fils. L'aîné très sage, a fait tout comme papa. Il a travaillé à la ferme. Le second est parti à l'adolescence avec sa part d'héritage. Il a voyagé, vécu des expériences amoureuses, découvert le monde. Il s'est retrouvé sans travail, malade piteux. C'est alors qu'il est retourné chez son père pour y travailler. Son père, extrêmement heureux de retrouver le fils perdu organisa une grande fête qui scandalisé le fils aîné qui n'en avait jamais eu autant et piqua une belle crise de jalousie. Une interprétation un peu simple dit qu'il y a plus de joie pour une brebis égarée retrouvée que pour un troupeau entier resté au bercail.
Une analyse plus affinée montre que le père est très fier de ce fils qui a osé enfreindre la loi du père, de ce fils qui a pris tous les risques et en est sorti vivant. Car lui seul fait évoluer l'humanité. Le fils aîné est dans la simple reproduction, il reproduit à l'identique le père. Il ne fait pas avancer la conscience humaine. Le fils prodigue, lui, oblige tout le monde à se remettre en question, à réfléchir, à s'interroger sur le sens de sa vie. C'est tout l'enseignement de ces écrits, la loi est au service de l'homme et pas le contraire. La loi du père est faite pour être dépassée à chaque génération qui met à chaque fois la barre plus haut, qui créée de nouvelles lois qui seront à leur tour franchies. Ainsi va l'humanité passant de la peine de mort à son éviction, du mépris des pauvres et des malades aux droits de l'homme, du mépris de l'enfance au concept « le bébé est une personne ».
Mais où est donc passé notre goût de l'aventure ?

Tout cela passe nécessairement par la prise quotidienne de risques. Par le goût de l'aventure.
Boris Cyrulnik (2) nous dit qu'il y a deux sortes d'hommes, ceux qui sont rassurés de savoir ce qu'ils feront demain et ceux qui sont inquiets de savoir ce qu'ils feront demain. Il y a 2500 ans, Platon, dans le Dialogue de Critias déclarait : « Il y a trois sortes d'Hommes : les Vivants, les Morts et Ceux qui vont sur la Mer ! » Je fais résolument partie de ceux qui n'aiment pas du tout savoir ce qu'ils feront demain et de ceux qui partent sur la mer puisque j'ai passé 22 ans à la voile à travers les océans. Sans assurance d'aucune sorte, sans SAMU ni salaire garanti, sans assurance sur la vie ou sur la mort, sans aucune autre aide que moi-même pour me maintenir, ainsi que mes enfants, en bonne santé, étudier sans école, nous déplacer sans satellites avec une énergie gratuite : le vent. Du vent, rien que du vent !
Or il apparaît aujourd'hui que nous vivons dans un monde où la recherche de sécurité atteint des sommets. Des sommets aveuglants qui empêchent de voir, de comprendre, de penser, de réfléchir, de vivre tout simplement. Nous sommes bardés de sécurités plus ou moins obligées par la loi, sécurités qui, par leur surabondance, engourdissent notre esprit, tuent l'intelligence et la créativité, tuent l'imagination. Ainsi dans notre pays qui produit des diplômes de haut niveau, nous en voyons tous les jours qui cherchent du travail désespérément. Ces diplômes valent de l'or sur le reste de la planète. De plus avec Internet, la webcam et le téléphone, les avions, les distances n'existent plus, le monde est si petit ! Et bien, comme en 1967, on me répond « J'en rêve ! C'est extraordinaire ! Mais il y a ma copine, ma mère, ma voiture, ma moto, ma grand-mère, le chat, le chien... » et puis « je ne veux pas quitter ma ville, mon pays ». Alors, on ne pleure pas ! Désolée ! On assume son incapacité à être citoyen de la planète Terre, car c'est bien de cela qu'il s'agit. Nous ne pouvons pas continuer de nous multiplier et trouver du travail dans un espace déjà saturé de compétences. Un niveau de troisième en France vaut une maîtrise ailleurs. À condition de ne pas essayer de se faire payer le diplôme, mais les compétences !
À vouloir assurer sa sécurité de l'emploi, calculer chaque une retraite hypothétique, pouvoir tuer (en voiture) sans passer sa vie à trimer pour faire vivre la famille des survivants, pouvoir tuer (ou se tuer) en fumant, en buvant en toute quiétude puisque la Sécu paie, on finit par perdre sa dignité, son âme. On accepte toutes les humiliations, les mutilations, les lâchetés. Et en plus, on se sent coupable, minable et on sait qu'on a raison de le penser ! On perd peu à peu la passion, l'enthousiasme, la joie de vivre, l'émerveillement, la lumière dans les yeux.
Des bébés déjà conditionnés

Dès la petite enfance, nous sommes privés du plaisir de l'aventure et du risque. Cela commence par la grenouillère, le combiné que l'on met aux bébés. Vous connaissez ces combinaisons si jolies, en mousse élastique, ces sacs dans lesquels on enferme les bébés dès la naissance pour qu'ils n'aient pas froid, ni aux jambes, ni au ventre. C'est tellement mignon ! On dirait de vrais nounours pour jouer à la poupée ! Sauf que... Essayez d'imaginer que vous passez ne serait-ce que 24 heures d'affilée dans une telle combinaison. Vous ne pouvez pas écarter les doigts de pieds librement, vos orteils se plient peu à peu à la forme future des boîtes à pieds que nous nommons chaussure. Vous ne pouvez pas découvrir votre souplesse et votre corps en tétant votre gros orteil, vous ne pouvez pas explorer votre zizi ou votre nombril, vous ne pouvez pas sentir sur vos jambes l'air qui circule dans la pièce. Vous ne pouvez pas agripper le sol de vos orteils pour apprendre à marcher à quatre pattes. De plus, la couche merveilleusement absorbante vous garde les fesses et le sexe au chaud des journées et des nuits entières, ce qui est très dommageable pour votre santé (3) ! Vous passez votre vie entre berceau, baby-relax, siège bébé de voiture, poussette, parc, puis crèche, salles de classe, garderies, cours d'école, maison, pédiatre et PMI et j'en passe.
Or un enfant est fait pour vivre dehors, grimper aux arbres, nager, courir, jouer avec la terre et le sable (le vrai, pas celui d'un bac à sable !), sa peau doit recevoir la lumière naturelle hiver comme été, mais on a peur qu'il ait froid et on lui collants, joggings, pantalons, toujours pour sa sécurité. Une sécurité factice puisque les jeunes enfants n'ont jamais eu les os aussi fragiles qu'aujourd'hui, par manque de rayonnement solaire sur leurs jambes, ce qui n'était pas le cas en 1960 ! Songez qu'un bébé, un jeune enfant, passe chaque jour de la maison à la crèche ou à l'école, se déplace dans des cages ambulantes que l'on nomme vêtements, ne montre que le visage et les mains à la lumière solaire que le temps des récréations « quand le temps le permet ! » On ne prend aucun risque, même pas celui de s'enrhumer, ce qui d'ailleurs n'empêche rien, au contraire !
Pourquoi s'étonner alors si à l'adolescence, comme le fils prodigue, les jeunes se mettent en danger, ne serait-ce que pour se servir normalement de leur cerveau ? Pour se sentir exister. Pour se sentir vivants. Cela explique aussi pourquoi aujourd'hui nous assistons à des défis de plus en plus osés, tels la traversée des océans à la rame, en planche à voile, à skis. C'est admirable, mais pas toujours indispensable. Lorsque qu'il y a 50 ans, le docteur Alain Bombard se laissait dériver sur son canot à travers l'Atlantique, ce n'était pas pour relever un défi, mais tout simplement pour étudier les conditions de survie des navigateurs en perdition. C'est à Alain Bombard que nous devons la qualité de nos radeaux de survie.
Plus que jamais, aujourd'hui, nous vivons l'aventure et le risque à travers une poignée de fous de l'aventure, mais aussi et malheureusement par la violence des films et de l'information, ce qui nous conforte dans la légitimité de toutes les assurances dont nous nous entourons. Ce qui aussi nous empêche d'agir, d'imaginer des solutions, d'imaginer des actions qui pourraient aider l'humanité à vivre mieux.


Onpeutlefaire.com - Vivre, c'est prendre des risques, par France Guillain

Si vous avez des doutes sur votre mode de vie, n'hésitez surtout pas !
Le manque de satisfaction spirituelle dont nous souffrons tous dans cette société malade ne pourra jamais être satisfait par des biens matériels !
Remettez vous en question, vous et votre rapport aux autres et à la Terre. :)
 

puki

Alpiniste Kundalini
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7 Avr 2013
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Je m’intéresse beaucoup à l’économie collaborative, qui rencontre un réel succès en France, (comme quoi, on n’est pas que des moutons) et pas uniquement à cause de la crise.

Ca fait un moment que j’avais envie de parler de ce site.
Ben voilà, c’est maintenant, et je pense qu’il peut trouver sa place dans ce topic.

donnons.org - site de dons d'objets sur internet

Leur slogan c’est « Rien ne se crée, rien ne se perd... tout se recycle..."
Le site met en relation des personnes qui souhaitent se débarrasser d’objets dont ils n’ont plus besoin avec celles que ça peut intéresser. Ca part d’une démarche anti-gaspi et écolo, en quelque sorte.
Le principe étant que plus on donne, plus on a de chances de recevoir, je me suis mise à proposer aussi des dons d’objets. C’est fou ce que c’est facile à trouver ! Ca va du magazine qu’on a finit de lire jusqu’à la paire de pompes qu’on a jamais réussi à revendre, en passant par un pot de peinture qui va se périmer au fond de votre placard, etc ...
Cela demande un peu d’investissement en temps, comme sur un site de petites annonces où on met un objet en ligne et ensuite on gère ses rendez-vous (y compris les lapins que quelques connards posent inévitablement).
Sauf que là, l’argent ne figure pas dans la transaction.

J’ai découvert ce site il y a presque deux ans, d’abord par nécessité, puisque les pépètes sonnantes et trébuchantes me manquent cruellement.
Mais très vite, ça m’a rapporté beaucoup plus que des biens matériels.
Car beaucoup de gens qui donnent/reçoivent ont une certaine philosophie de vie :une forme d’altruisme bien-sûr. Mais j’ai aussi beaucoup rencontré et échangé avec ceux qui pensent, comme moi, que la sur-consommation a vécu, ou que se passer des circuits de distribution traditionnels qui, en plus d’entuber allègrement consommateurs et artisans/petit producteurs, ne font pas du bien à l’environnement, ben … c’est faisable et assez jouissif !

Et puis, de voir une personne vous faire un sourire jusqu’aux oreilles parce qu’on lui a donné quelque chose, et que c’est un acte purement gratuit prodigué à un parfait inconnu, franchement, ben ça fait du bien.

Voilà ! J’me rends compte que ça ferait presque mémère catho et ses bonnes œuvres … ah ah
Bon, c’est pas tout ça, mais je vais être en retard aux vêpres moi .

Bonne fête de la musique à tous !
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17 Sept 2011
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Je voulais relancer un peu ce topic.

Depuis que j'ai une idée plus ou moins précise en tête de la manière dont je voudrais vivre, je rencontre plein de gens qui ont plus ou moins la même vision des choses.

Avec mon pote de lycée, pas trop psychonaute, juste anarchiste et fumeur de pétards comme moi, on voudrait obtenir des compétences utiles pour chacun, échangeables, pour que si l'on ne trouve pas d'activité salariée vraiment épanouissante, pouvoir au moins réduire cette part au profit de l'échange de services.

Lui va normalement étudier la boulangerie (s'il a trouvé un patron), et moi la maçonnerie (spécialité éco-construction). Ma copine fabrique déjà des cosmétiques d'une qualité supérieure à tout ce qui se trouve dans les grandes surfaces et pour moins cher. J'ai vu un documentaire sur la permaculture qui m'a complètement fait rêver et représente pour moi un idéal (vivre dans un cadre beau, d'une production qui au lieu d'être destructrice pour notre cadre de vie, est plutôt participative et réparatrice (complètement à revers de TOUT ce que fait l'humain, et pourtant parfaitement rationnel). Donc j'espère rencontrer quelqu'un de calé dans le domaine qui pourra travailler avec nous pour qu'on puisse se nourrir sainement voire vivre d'une production agricole.

Je m'imagine déjà avec des plants de cannabis à THC planqués au milieu d'une production de chanvre (pas sûr qu'on puisse contrôler l'agrandissement de la partie illégale remarque), ou des psilo poussant au milieu d'une plaine, et profiter de tout ça le week-end dans un cadre psychédélique de rêve.

Tout ce que j'ai vécu en terme de salariat et de monde de l'entreprise m'a repoussé. J'ai l'impression d'être un fainéant, alors qu'en vérité je rêve de mettre ma force de travail à contribution dans un projet que je caresserais.

Je sais que Père Ché, Baba, Yaya, le Marseillais, Ubik et d'autres pensent au même type de vie, et je sais que si on arrivait à vivre la vie dont on rêve, plein de gens seraient de passage pour se ressourcer, qu'ils soient profs à l'université ou ingénieurs du son.

Un petit message d'espoir. D'ici un an j'aurais normalement des compétences à mettre à profit, d'autres aussi. J'ai déjà entre 10 et 15k€ de coté d'autres auront peut-être la même. Acheter un terrain non constructible à plusieurs c'est pas compliqué, en attendant de pouvoir s'en payer un constructible et de pouvoir faire une ou plusieurs maisons voire un petit village d'irréductibles pionniers d'un monde plus rationnel et qui respecte la vie et l'individu.

Je dis pas qu'on aura pas un sound system et des PC voire Internet, et qu'on bouffera pas des conneries industrielles de temps en temps. Mais on sera juste en accord avec nous-même, conscients et acteurs et non plus spectateurs toujours en recherche d'une vie qui nous rende heureux. On la vivra juste. Et même Tissu viendra fumer des pet' avec nous sur une chaise longue le soir après une journée de taf qui nous aura plu.
 

papi

Holofractale de l'hypervérité
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Alors la je t'arrete tout de suite sludge, les pieds de beuh femelles au beau milieu d'un champs de pieds de chanvre hermaphrodites, tu vas juste te retrouver avec de la beuh pleine de graines et pas très bonne.

Sinon c'est une jolie idée mais je sais pas si je serais capable de vivre comme ca maintenant tout de suite.

Message inutile haha.
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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Ouais je me doutais (je suis totalement noob en culture). Enfin je me fais pas de souci pour ça néanmoins. :p
Qu'est-ce qui te rebute dans ce dont je parle ? Pour moi il n'est pas question de se priver de quoique que ce soit, au contraire de s'épanouir et d'être en phase avec soi-même. Bon c'est sûr que si tu kiffes le centre-ville et avoir accès à tout tout de suite ça le fera peut-être pas, mais bon à l'heure d'Internet je suis sûr que même en pleine campagne tu peux te faire livrer facilement. Et la teuf tu peux la faire ppr sans aucun voisin pour te faire chier. Ça en ville j'en peux plus. Avant j'étais à fond concerts dans les bars et tout, mais maintenant que je suis plus trips pépère à la maison entre potes, c'est vraiment la maison de campagne qui me fait rêver.
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17 Sept 2011
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Ouais je me doutais (je suis totalement noob en culture). Enfin je me fais pas de souci pour ça néanmoins. :p
Qu'est-ce qui te rebute dans ce dont je parle ? Pour moi il n'est pas question de se priver de quoique que ce soit, au contraire de s'épanouir et d'être en phase avec soi-même. Bon c'est sûr que si tu kiffes le centre-ville et avoir accès à tout tout de suite ça le fera peut-être pas, mais bon à l'heure d'Internet je suis sûr que même en pleine campagne tu peux te faire livrer facilement. Et la teuf tu peux la faire ppr sans aucun voisin pour te faire chier. Ça en ville j'en peux plus. Avant j'étais à fond concerts dans les bars et tout, mais maintenant que je suis plus trips pépère à la maison entre potes, c'est vraiment la maison de campagne qui me fait rêver.


Surtout que dans le petit paradis d'enculé de hippie dont je rêve, c'est obligé que je ferai en sorte d'accueillir des expos ou des trucs du genre histoire de rendre le tout bien vivant même humainement. Et vu qu'on formera un petit village (avec chacun ses parties privées), pas de souci de vie communautaire je pense. Surtout que je pense avec Psychow avoir rencontré des gens que je pourrais côtoyer sans souci régulièrement.
 
G

Guest

Invité
C'est plutôt un joli projet,et ca tend a rejoindre mon objectif de vie perso.
Tant qu'il y a l'eau courante,l'électricité et un minimum de confort(genre chauffage)je vois pas en quoi ce serais invivable...
Moi j'habite a 5km de la ville et mon plus proche voisin est a environ 1km,ben c'est quand même mieux que de s'entasser en lotissement(et en plus c'est moins cher^^).
De nos jours beaucoup de gens veulent être a 5mn de tout(magasins,écoles,travail,amis).
En ville j'aurai pas mes 500m2 de potager(ou alors ca me couterai beaucoup plus cher),mes fauves(gosses) ne pourraient pas hurler dans le jardin sans que les voisins me casse les couilles,et je pourrai pas fumer mon pet en toute tranquillité en écoutant du son a fond...
 

papi

Holofractale de l'hypervérité
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Huhu oui pour l'instant j'aime bien vivre en ville, en ce moment je suis a la campagne je me fais grave chier, et j'ai envie de voyager un peu, (me qualifier un peu avant, parce que la..) et vivre dans des grandes villes, genre montreal, voir d'autres continents, et pour se payer des billets d'avion, il faut travailler...

Après l'idée de "communauté", pas poussée a l’extrême me plait carrément, et dans tous les cas je compte bien vivre en campagne (pas trop loin de la ville par contre) d'ici une bonne grosse dizaine d'années, pour tous les avantages que ca a (prix des terrains, l'air, pouvoir avoir un jardin), le mieux pour moi serait encore d'avoir ca et de trouver un travail a mi-temps pour avoir du temps pour moi (et compléter mon salaire avec le RSA actif ahahahah, payer moins d'impôts, etc...), nan mais oui 8h de travail par jour + le temps de pause etc... pour moi c'est de l'esclavage mais je suis un branleur né (et je dors beaucoup, alors forcément mes journées sont vites gâchées).

En fait je me vois plus vivre en grosse collocation, pour diviser certains frais, avoir un p'tit jardin et faire pousser des trucs faciles à faire pousser (genre pleins de patates, et changer tous les ans tout ca tout ca, laisser en friche certaines années (et de l'herbe forcément...)) que de vivre vraiment comme un gros hippie, j'aime bien avoir un peu d'argent quand même.
A la limite, avoir un jardin commun avec plusieurs maisons, etc.. Genre un hameau avec une petite place au milieu et tout, ca peut être bien ouf ouais. Mais pour l'instant c'est loin pour moi.

En gros voila pour l'instant j'ai envie de bouger et de me "poser" plus tard, parce que j'ai l'impression de n'avoir rien fait et rien vu de ma vie huhu.
 

Tisalut

Holofractale de l'hypervérité
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Bordel Sludge ton projet est juste :prayer: vraiment mec :heart: !
Bon du haut de mes 19 ans je suis surement trop jeune pour savoir vraiment ce que je compte faire de ma vie au niveau social/implantation culturelle, mais clairement ton idée a de la gueule !

Tien nous au courant si des trucs se concrétisent en tout cas !
 

Crounz

Holofractale de l'hypervérité
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yoshinabis a dit:
C'est plutôt un joli projet,et ca tend a rejoindre mon objectif de vie perso.
Tant qu'il y a l'eau courante,l'électricité et un minimum de confort(genre chauffage)je vois pas en quoi ce serais invivable...
Moi j'habite a 5km de la ville et mon plus proche voisin est a environ 1km,ben c'est quand même mieux que de s'entasser en lotissement(et en plus c'est moins cher^^).
De nos jours beaucoup de gens veulent être a 5mn de tout(magasins,écoles,travail,amis).
En ville j'aurai pas mes 500m2 de potager(ou alors ca me couterai beaucoup plus cher),mes fauves(gosses) ne pourraient pas hurler dans le jardin sans que les voisins me casse les couilles,et je pourrai pas fumer mon pet en toute tranquillité en écoutant du son a fond...



Pour la comparaison cout de la vie ville/campagne, je te donne raison seulement à moitié.
Pour celui qui fait parti au minimum de la classe moyenne c'est fort probable que la campagne lui coute moins cher, mais pour vivre à la campagne il faut déjà avoir les moyens de se payer au minimum une voiture, de plus il y a je crois moins de structures sociales. D'ailleurs je sais plus ou j'avais vu ça, mais il paraitrait que les pauvres les plus pauvres soient majoritairement en zone rurale.
Moi par exemple je ne fais pas parti d'une catégorie sociale inférieur à la classe moyenne, mais le seul fait qu'à 32 ans je n'ai pas encore le permis (ouais je sais, je suis socialement retardé mais on s'enfout)et donc pas non plus de voiture fait que la vie dans une grande ville me coute moins chère que si j'habitais la campagne en devant payer une assurance et un plein. Car en ville les transports en communs peuvent se subsituer à la voiture, et c'est globalement moins cher.
Mais il est clair qu'avec une certaine configuration la campagne est plus avantageuse. En fait je pense que la ville avantage globalement plus les cas soc', quelque soit leur forme...chômeur, gars de 32 ans sans permis, bénéficiaire de colis alimentaires ou de logements sociaux...


Faut que je m'y mette au permis d'ailleurs, la honte j'ai des petits cousins de 18 ans qui l'ont déjà, je suis le vilain petit canard marginal en fait :)
 

piou piou

Holofractale de l'hypervérité
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Ouais et surtout nique pas tout avec des "psychonautes" ;-)
 

Simba

Holofractale de l'hypervérité
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T'inquiètes pour le permis Zboubixx, à 28 ans j'suis pas loin derrière toi.
La relève est assurée ^^
 

Spicy Wimey

Neurotransmetteur
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Ouah Sludge, ce rêve que tu lances dans ma tête avec ton village hippie à la campagne :Oo:

J'en rêve d'un délire comme ça. Moi j'ai un CAP Boulanger, et là je suis en Bac Pro d'Horticulture (je travaille en pépinières donc je pourrais faire un verger :mrgreen: et en plus à l'école je fais aussi du maraîchage donc pleins de bons légumes, et le mieux ? C'est que la section maraîch' de mon lycée, bah ils font tout en bio :D )

Malheureusement je pourrais en faire partie que si ça se fait en Californie... J'ai des choses importantes à faire par là-bas :p

En tout cas c'est beau, c'est bien beau même, vachement inspirationnel ! et ça met le smile pour un début de journée :)

J'connais un groupe de gens qui vivent dans une yourte en forêt. Ces gens ont en projet d'en construire deux autres et de faire un potager de 1.500m² et j'avais déjà trouvé ça supra-classe.

Joli poste en tout cas, il aide à réfléchir et à mettre des idées en commun !
 

Raøul

Banni
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26 Oct 2012
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Une génération sur la route

Des milliers de jeunes ont choisi de quitter les chemins balisés de la société contemporaine. Ils ont laissé leur famille, leur foyer et l'école pour se lancer sur les routes de France. Seuls ou en groupe, ils vivent de petits boulots ou font la manche, au hasard de leurs destinations. Aurélia et Saada rêvent de se rendre en Afrique tandis que Bitch et sa bande ont plaqué leur apprentissage et sillonnent le pays. Jasmin, lui aussi, vit sur les routes. Malgré les dangers inhérents à cette existence nomade, tous tiennent à garder sauve leur idée de la liberté. Ils avancent tous cette volonté de vivre selon leurs propres règles, au gré de leurs envies.

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