FlexKHRS
Neurotransmetteur
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Ce post risque d'être long car c'est assez précis (donc courage) et je voulais pousser une sorte de coup de gueule après cette dope qui je trouve est très vicieuse..
Voici mon histoire :
Je rentrais dans le sud où j'habite, depuis Paris cet été (mi août) après un mois de taf acharné. Et je vois que ce jour là le soir il y a une soirée dans une boîte que j'ai fréquenté toute l'année , mais sur la "terrasse" (en gros le son et les visu sont dehors : cadre sympatoch surtout pour l'été).
On s'alcoolise un peu avant avec un pote (M) puis on prend un taco et c'est parti. Moi je voulais un prendre un carton (enfin un demi), dernière drogue que j'avais pris avant de rentrer (1/2 aussi), en teuf et j'avais plutôt kiffé. Parce que la MD, c'est bon ça m'avait saoulé, j'en ai trop pris, trop de mauvais côté, la redescente, les dents qui serrent etc... bon j'vais changer un peu. Sauf qu'il me restait un para quand même de la fois d'avant, qu'on a mis dans une bouteille d'eau avec M et qu'on a bu tous les deux. 1h du mat : début de la recherche de buvards. Pendant une HEURE ENTIÈRE on a arpenté la soirée à demander à des dizaines de mecs "salut t'as pas des cartons" ou "salut tu connais pas quelqu'un qui a des cartons?" PERSONNE. Je pétais un câble et la md commençait à monter légèrement. Au final on tombe sur des mecs qui nous disent qu'ils ont des "mario" que c'est pas du lsd mais que c'est plus puissant, ça s'appelle DOC, blablabla. Je n'avais jamais entendu parler de ce truc. Et, étant excédée de ne pas profiter de ma soirée depuis une heure à chercher ce maudit carton, avec la d et l'alcool le pouvoir de persuasion du mec a peut-être été plus fort, ou j'en sais rien.. et les mario étant des buvards également, mon cerveau a fait une association tout seul et j'ai accepté (parce qu'après M m'a raconté que j'avais limite même pas fait attention à ce que disait le mec qui vendait--> oui j'ai été plutôt bête).
On a donc coupé en deux le truc et on se l'est partagé avec M. AH enfin il va s'passer des choses! Environ 1H30 après les premiers effets se sont fait sentir, entre temps on était allé devant le son, c'était cool mais j'étais mitigée.. Donc je sens que ça monte, petit effet dissociatif, j'me sens plutôt bien et décide d'aller partager l'expérience avec M. On va se poser un peu plus loin sur la terrasse, sur des cailloux blancs et des spots éclairent depuis le sol des petits palmiers devant nous : là j'commence à avoir quelques hallus et des impressions : je pense que je suis dans un aquarium, tout se meut, je flotte dans l'eau et le palmier est une algue.. Jusque là tout va bien. on retourne danser etc..
Il doit être 4h et demie là et les effets commencent déjà à ne plus me plaire : les visus sont trop puissants, j'ai les jambes cottoneuses, je me sens un peu perdue.. M aussi a les jambes cottoneuses mais ça va niveau mental il vit bien le truc.. Vers 5h je lui demande si on peut appeler le taxi, que j'ai envie de rentrer me coucher (LOL comme si j'allais dormir). Tout ce que je regarde se déforme, bouge, glisse, change de place. Les distortions sont assez violentes et ça me plaît pas trop.. voire pas du tout. Je me sens pas bien dans mon corps quoi ni dans ma tête.
On sort attendre le taxi, des gens sont dehors, ils nous invitent à nous asseoir en cercle avec eux, je le fait, mon pote aussi, mais, déjà les visages de ces jeunes ne font que se tordre donc ça m'fait flipper puisque je ne peux pas voir de quoi ils ont réellement l'air et puis leur rires raisonnent dans ma tête, les sons sont amplifiés de manière désagréable. Alors je fermais les yeux pour me calmer, mais vous savez quoi ? les hallus étaient limite pires les yeux fermés : des fractales que je ne contrôlaient pas du tout (évidemment)..
Le taxi arrive, je prenais des perches à l'intérieur il me parlait mais j'me souviens absolument pas si je pouvais lui répondre clairement, je sais qu'à travers la vitre, les moindres arbres, les poteaux, tout se transformait en humain en une fraction de seconde.
Arrivés chez moi j'me sentais faible et toujours ces distortions insupportables, mon coeur battait vite, mes jambes étaient douloureuses. Vers 6h on arrive chez moi on se pose sur le canap avec M. (ma mère dormait en haut fallait surtout pas qu'elle nous entende). Et là on avait du atteindre un nouveau plateau car je l'entendais, comme transi, à respirer fort par intermittence, genre il prenait maxi hallu et il était surpris donc tout son corps réagissait et comme s'il avait très peur il prenait une grande inspiration bruyante. Bref, j'étais pas fière non plus, des avions me passaient à côté de la tête, je n'en pouvais plus. Quand est-ce que ça s'arrête bordel?!
Vers 6h30 on monte dans ma chambre toujours trop perchés, j'ai fait l'erreur d'aller dans la salle de bain, quand j'ai vu mon visage dans la glace j'ai cru voir un monstre, plus rien n'était à sa place ou normal, que du mouvement. J'ai fait OK tant pis.. donc chambre, lit, on se tenait avec M (qui commençait aussi à en avoir marre) pour sentir la présence l'un de l'autre et attendre juste que ça passe, puisque on était quand même bien conscient que seul le temps peut atténuer une perche après que le produit ait fini de faire effet.. mais là ça durait, ça durait, et toujours avec la même intensité..
Vers 10h du mat toujours pas dormi, toujours trop dans le mal, j'ai dit à M que dès que je pouvais descendre (ma mère et son copain devaient partir à 12h) et j'me suis dis que ça serait enfin la libération, j'appellerais le samu pour leur dire que ça va pas, voir s'ils peuvent m'aider ou me conseiller un truc .Si j'en suis venue à un tel point c'est que je pensais sincèrement que j'allais rester perchée.. J'étais littéralement épuisée et surtout mentalement, DOC m'avait mis une énorme claque. De 12h à 13h je tournais dans ma chambre comme un lion en cage sur 5m2 de superficie, mon pote m'a dit que je faisais trop de peine à voir tellement j'étais mal. Donc vers 13h ENFIN ils sont parti et les effets avaient commencé à s'atténuer un petit peu (toujours beaucoup de distorsion). J'appelle le samu en leur expliquant le délire, ma voix tremblait mais j'étais déterminée, je voulais une aide médicale, salope de dope dans quel état tu m'as mise! Ils m'envoient des pompiers qui arrivent 20 minutes plus tard : ils sonnent, je leur ouvre ils étaient 3, je vois leurs visages se déformer un peu mais mes idées étaient déjà plus claires (heureusement après 12h d'effets!!! (absorption à 2h du matin, il était 14h) . Je leur explique la raison de mon appel, que je suis une merde de les avoir fait déplacer juste parce que j'ai pas pu gérer une consommation de drogue, que je suis désolée blablabla que c'est la première fois que ça m'arrive etc.. De toute façon j'étais tellement en colère d'avoir vécu cette nuit là et d'être dans un tel état que je voulais m'accabler, que tout le monde sache que je regrettais. Bref, comme j'avais une maxi mydriase et que j'avais évidemment l'air pas au top ils m'ont emmenée aux urgences, mon pote lui est parti bosser (d'ailleurs il a ramassé sévère ).
Ma prise en charge à l'hosto s'est bien passée je me suis encore dénigrée et excusée hahaha c'était ridicule..
Bref ils m'ont donné un anxiolytique ou un antidépresseur j'sais plus pour me calmer et m'aider à trouver un peu le sommeil, puis perfusée pour me réhydrater par les veines, après quelques examens et quelques questions. Résultat : de 15h à 21h je suis restée allongée dans un lit d'hôpital, 2 poches de chlorure de sodium dans le sang. Ils hésitaient à me faire sortir car ma mydriase ne s'arrêtait pas. A 21h c'était pas encore tout à fait bon mais ils allaient pas me garder mille ans, et moi ça allait beaucoup mieux, j'avais pu dormir un peu mais j'étais quand même secouée par ce que j'avais vécu.
Voilà! Je me suis lancée à écrire ce TR pour déjà raconter mon expérience et ensuite mettre en garde les gens contre ce produit, DOC à utiliser avec beaucoup d'attention. En effet il y a 2 semaines, après une soirée dans une de mes boîtes habituelles avec une grosse tête d'affiche (Po**f), un mec sous DOC s'est tiré une balle de fusil de son père en rentrant chez lui car il a trouvé que c'était le seul moyen pour arrêter sa perche. Ce n'est pas une blague, il en est mort. Bon ok, il avait sûrement pas pris que ça et peut-être qu'il avait TROP pris + une fragilité psychologique mais ça pourrait arriver limite à n'importe qui.
Donc voilà, gros choc de la population de fêtards que nous sommes, car ça a vite fait le tour chez nous. Donc même avec un DEMI CARTON dosé normal j'ai pris une perche de 19h.
J'attends vos réactions et vos réponses si vous avez déjà expérimenté le DOC..
Merci de m'avoir lue.
Peace
EDIT : j'ai oublié de rajouter que la présence de mon pote M avait été une immense aide pour la gestion de cette expérience, il a été mon acolyte et m'a aidé à ne pas sombrer dans la psychose. Il est donc je pense important pour l'utilisation de psychédéliques la présence de quelqu'un de confiance en cas de "souci". J'ai déjà lu ça, des "trip sitter"
, bien que M était aussi sous DOC il était plus lucide que moi je pense.. Merci à lui.
Voici mon histoire :
Je rentrais dans le sud où j'habite, depuis Paris cet été (mi août) après un mois de taf acharné. Et je vois que ce jour là le soir il y a une soirée dans une boîte que j'ai fréquenté toute l'année , mais sur la "terrasse" (en gros le son et les visu sont dehors : cadre sympatoch surtout pour l'été).
On s'alcoolise un peu avant avec un pote (M) puis on prend un taco et c'est parti. Moi je voulais un prendre un carton (enfin un demi), dernière drogue que j'avais pris avant de rentrer (1/2 aussi), en teuf et j'avais plutôt kiffé. Parce que la MD, c'est bon ça m'avait saoulé, j'en ai trop pris, trop de mauvais côté, la redescente, les dents qui serrent etc... bon j'vais changer un peu. Sauf qu'il me restait un para quand même de la fois d'avant, qu'on a mis dans une bouteille d'eau avec M et qu'on a bu tous les deux. 1h du mat : début de la recherche de buvards. Pendant une HEURE ENTIÈRE on a arpenté la soirée à demander à des dizaines de mecs "salut t'as pas des cartons" ou "salut tu connais pas quelqu'un qui a des cartons?" PERSONNE. Je pétais un câble et la md commençait à monter légèrement. Au final on tombe sur des mecs qui nous disent qu'ils ont des "mario" que c'est pas du lsd mais que c'est plus puissant, ça s'appelle DOC, blablabla. Je n'avais jamais entendu parler de ce truc. Et, étant excédée de ne pas profiter de ma soirée depuis une heure à chercher ce maudit carton, avec la d et l'alcool le pouvoir de persuasion du mec a peut-être été plus fort, ou j'en sais rien.. et les mario étant des buvards également, mon cerveau a fait une association tout seul et j'ai accepté (parce qu'après M m'a raconté que j'avais limite même pas fait attention à ce que disait le mec qui vendait--> oui j'ai été plutôt bête).
On a donc coupé en deux le truc et on se l'est partagé avec M. AH enfin il va s'passer des choses! Environ 1H30 après les premiers effets se sont fait sentir, entre temps on était allé devant le son, c'était cool mais j'étais mitigée.. Donc je sens que ça monte, petit effet dissociatif, j'me sens plutôt bien et décide d'aller partager l'expérience avec M. On va se poser un peu plus loin sur la terrasse, sur des cailloux blancs et des spots éclairent depuis le sol des petits palmiers devant nous : là j'commence à avoir quelques hallus et des impressions : je pense que je suis dans un aquarium, tout se meut, je flotte dans l'eau et le palmier est une algue.. Jusque là tout va bien. on retourne danser etc..
Il doit être 4h et demie là et les effets commencent déjà à ne plus me plaire : les visus sont trop puissants, j'ai les jambes cottoneuses, je me sens un peu perdue.. M aussi a les jambes cottoneuses mais ça va niveau mental il vit bien le truc.. Vers 5h je lui demande si on peut appeler le taxi, que j'ai envie de rentrer me coucher (LOL comme si j'allais dormir). Tout ce que je regarde se déforme, bouge, glisse, change de place. Les distortions sont assez violentes et ça me plaît pas trop.. voire pas du tout. Je me sens pas bien dans mon corps quoi ni dans ma tête.
On sort attendre le taxi, des gens sont dehors, ils nous invitent à nous asseoir en cercle avec eux, je le fait, mon pote aussi, mais, déjà les visages de ces jeunes ne font que se tordre donc ça m'fait flipper puisque je ne peux pas voir de quoi ils ont réellement l'air et puis leur rires raisonnent dans ma tête, les sons sont amplifiés de manière désagréable. Alors je fermais les yeux pour me calmer, mais vous savez quoi ? les hallus étaient limite pires les yeux fermés : des fractales que je ne contrôlaient pas du tout (évidemment)..
Le taxi arrive, je prenais des perches à l'intérieur il me parlait mais j'me souviens absolument pas si je pouvais lui répondre clairement, je sais qu'à travers la vitre, les moindres arbres, les poteaux, tout se transformait en humain en une fraction de seconde.
Arrivés chez moi j'me sentais faible et toujours ces distortions insupportables, mon coeur battait vite, mes jambes étaient douloureuses. Vers 6h on arrive chez moi on se pose sur le canap avec M. (ma mère dormait en haut fallait surtout pas qu'elle nous entende). Et là on avait du atteindre un nouveau plateau car je l'entendais, comme transi, à respirer fort par intermittence, genre il prenait maxi hallu et il était surpris donc tout son corps réagissait et comme s'il avait très peur il prenait une grande inspiration bruyante. Bref, j'étais pas fière non plus, des avions me passaient à côté de la tête, je n'en pouvais plus. Quand est-ce que ça s'arrête bordel?!
Vers 6h30 on monte dans ma chambre toujours trop perchés, j'ai fait l'erreur d'aller dans la salle de bain, quand j'ai vu mon visage dans la glace j'ai cru voir un monstre, plus rien n'était à sa place ou normal, que du mouvement. J'ai fait OK tant pis.. donc chambre, lit, on se tenait avec M (qui commençait aussi à en avoir marre) pour sentir la présence l'un de l'autre et attendre juste que ça passe, puisque on était quand même bien conscient que seul le temps peut atténuer une perche après que le produit ait fini de faire effet.. mais là ça durait, ça durait, et toujours avec la même intensité..
Vers 10h du mat toujours pas dormi, toujours trop dans le mal, j'ai dit à M que dès que je pouvais descendre (ma mère et son copain devaient partir à 12h) et j'me suis dis que ça serait enfin la libération, j'appellerais le samu pour leur dire que ça va pas, voir s'ils peuvent m'aider ou me conseiller un truc .Si j'en suis venue à un tel point c'est que je pensais sincèrement que j'allais rester perchée.. J'étais littéralement épuisée et surtout mentalement, DOC m'avait mis une énorme claque. De 12h à 13h je tournais dans ma chambre comme un lion en cage sur 5m2 de superficie, mon pote m'a dit que je faisais trop de peine à voir tellement j'étais mal. Donc vers 13h ENFIN ils sont parti et les effets avaient commencé à s'atténuer un petit peu (toujours beaucoup de distorsion). J'appelle le samu en leur expliquant le délire, ma voix tremblait mais j'étais déterminée, je voulais une aide médicale, salope de dope dans quel état tu m'as mise! Ils m'envoient des pompiers qui arrivent 20 minutes plus tard : ils sonnent, je leur ouvre ils étaient 3, je vois leurs visages se déformer un peu mais mes idées étaient déjà plus claires (heureusement après 12h d'effets!!! (absorption à 2h du matin, il était 14h) . Je leur explique la raison de mon appel, que je suis une merde de les avoir fait déplacer juste parce que j'ai pas pu gérer une consommation de drogue, que je suis désolée blablabla que c'est la première fois que ça m'arrive etc.. De toute façon j'étais tellement en colère d'avoir vécu cette nuit là et d'être dans un tel état que je voulais m'accabler, que tout le monde sache que je regrettais. Bref, comme j'avais une maxi mydriase et que j'avais évidemment l'air pas au top ils m'ont emmenée aux urgences, mon pote lui est parti bosser (d'ailleurs il a ramassé sévère ).
Ma prise en charge à l'hosto s'est bien passée je me suis encore dénigrée et excusée hahaha c'était ridicule..
Bref ils m'ont donné un anxiolytique ou un antidépresseur j'sais plus pour me calmer et m'aider à trouver un peu le sommeil, puis perfusée pour me réhydrater par les veines, après quelques examens et quelques questions. Résultat : de 15h à 21h je suis restée allongée dans un lit d'hôpital, 2 poches de chlorure de sodium dans le sang. Ils hésitaient à me faire sortir car ma mydriase ne s'arrêtait pas. A 21h c'était pas encore tout à fait bon mais ils allaient pas me garder mille ans, et moi ça allait beaucoup mieux, j'avais pu dormir un peu mais j'étais quand même secouée par ce que j'avais vécu.
Voilà! Je me suis lancée à écrire ce TR pour déjà raconter mon expérience et ensuite mettre en garde les gens contre ce produit, DOC à utiliser avec beaucoup d'attention. En effet il y a 2 semaines, après une soirée dans une de mes boîtes habituelles avec une grosse tête d'affiche (Po**f), un mec sous DOC s'est tiré une balle de fusil de son père en rentrant chez lui car il a trouvé que c'était le seul moyen pour arrêter sa perche. Ce n'est pas une blague, il en est mort. Bon ok, il avait sûrement pas pris que ça et peut-être qu'il avait TROP pris + une fragilité psychologique mais ça pourrait arriver limite à n'importe qui.
Donc voilà, gros choc de la population de fêtards que nous sommes, car ça a vite fait le tour chez nous. Donc même avec un DEMI CARTON dosé normal j'ai pris une perche de 19h.
J'attends vos réactions et vos réponses si vous avez déjà expérimenté le DOC..
Merci de m'avoir lue.
Peace
EDIT : j'ai oublié de rajouter que la présence de mon pote M avait été une immense aide pour la gestion de cette expérience, il a été mon acolyte et m'a aidé à ne pas sombrer dans la psychose. Il est donc je pense important pour l'utilisation de psychédéliques la présence de quelqu'un de confiance en cas de "souci". J'ai déjà lu ça, des "trip sitter"
