SHAG
Sale drogué·e
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11H30 Ingestion de 1/1,5g de champignons
La montée.
Nous commençons à attendre la montée sur le canapé avec un fond de psytrance, avant de nous décider à aller marcher. Nous longeons un ruisseau à travers la foret jusqu’à un parc où nous nous allongeons sous un arbre.
Vers T+45 l’arbre sous lequel nous sommes commence à devenir magnifique on sent la présence de la nature et des champignons qui commence à monter. Mon ventre commence sérieusement à travailler.
Je sors un bâton d’encens que je fait tourner au dessus de moi, la fumée est magnifique, le bonheur commence à m’envahir.
Nous nous levons pour suivre un chemin qui part du parc, je ressens une réelle communions avec la nature, je ramasse les graines des plantes à coté du chemin pour les répandre autour de moi, comme si j’y répandais la vie.
Nous revenons sur nos pas jusqu’à un chemin à travers les orties qui permet d’atteindre le haut de la colline où se trouve la voie ferrée Je continue de semer mes graines le long de cette voie. La chaleur commence à m’envahir ainsi que cette désagréable sensation qui se répand de mon estomac vers le reste de mon corps.
Il doit être entre T+1H et T+1H20 nous prenons la direction de la maison de mon compagnon de voyage. Arrivé là-bas, ca commence à pulser de plus en plus fort. Je suis coincé entre la chaleur du soleil et celle qui se répand dans mon corps, toujours accompagné de ce malaise.
Nous nous posons dans son jardin. Les couleurs sont de plus en plus vives. Ma tête commence à bouillonner. Je bois de plus en plus. Et alors que tous s’accélère, le temps lui ralenti. Nous atteignons le début du plateau, ce passage très déstabilisant.
Je fais des tours du jardin afin d’observer la nature qui y est présente. Les premiers visuels apparaissent dans le ciel. Les nuages prennent des formes d’animaux et de dieux aztèques en train de se battre.
Début du plateau
Je décide de manger une banane afin de combler un peu mon estomac. Toujours en buvant beaucoup. Et la boucle jardin-banane-maison-eau s’instaure. Alors que j’avais rêvé toute la montée de ce gout fruité dans ma bouche, quelle n’est pas ma déception de découvrir mes premières hallucinations gustatives qui transforme ce fruit en une mousse au gout de roquefort ! Manger cette banane se révéla un véritable combat.
Pendant ce temps mon collègue est à terre en train de rire, rire, rire. De temps en temps je l’entends me crier « Attention » lorsque je me rapproche trop de l’arbre du fond sur lequel il voit de nombreuses têtes.
Le malaise du passage au plateau devient vraiment fort et se répand de mon corps à mes sens (son crissant, gout de merde...). Jusqu’à parasiter mon système de penser. Je me sens enfermer dans cette boucle dans laquelle je fais le tour du jardin, je bois constamment, je me passe de l’eau sur le visage. Lorsque je passe la porte de la cuisine, je ressens vraiment la présence de la matière autour de moi comme si je passais un sas. La maison me parait très futuriste et ressemble à la maison de Luke dans Star Wars. Cette sensation d’être dans un monde futuriste ne me quittera pas.
Comprenant que cette fixette sur l’eau m’empêche d’avancer dans mon voyage je décide de la vaincre et le tout pour le tout je me dirige à l’étage vers la douche. Le carrelage vert et blanc ondule dans tout les sens. Arrivé dans la salle de bain, malheur ! Le sort s’acharne contre moi, la douche est régler sur la baignoire et je n’arrive pas à la faire fonctionner…
Je reviens déçu, et ridicule vers le jardin, j’ai la sensation d’être coincé dans cet état ou je ne suis pas assez perché pour plonger profondément dans le voyage et trop perché pour trouver une activité à faire.
Le doute
Je me sens enfermé dans ce jardin et ait envie de marcher, mon collègue est toujours par Terre à rire. J’attrape mon t-shirt, un bâton d’encens, et pars seul à l’aventure dans le bois derrière. Mais je me rends rapidement compte que le cœur n’y est pas, que quelque chose ne va pas. Je ne ressens plus cette attirance pour la nature ni d’amusement face à la fumée de l’encens. Hum… Je ne comprends pas ce qui se passe.
Tout s’annonçais si parfait durant la montée. Seul dans ce bois, mes pensées sont libérées, et alors que je marche, les champignons me font réfléchir, l’introspection est lancée et tout va de pire en pire les champignons me font réfléchir à ce qu’ils veulent. Je m’attendais à une introspection comme celle du lsd, mais ici je ne contrôle rien. La notion de psychédélique se révèle à moi dans sa pire forme. Je pense de plus en plus vite, et la panique, le doute, commence à prendre possession de moi.
Dans ce monde, les champignons sont rois, et ce sont eux qui mènent la danse. Ils ont décidé de jouer avec moi. De me pousser au bout, voir jusqu’où je tiendrais. Et je me rends compte que les pensées que j’ai à cet instant sur moi-même sont absurdes. Loin de la réalité actuelle. Le flux ralenti, mais pas la panique. Je dois rentrer, ne plus être seul.
Une fois rentré au jardin, je m’assois dans l’herbe. Mon collègue, s’est installé un nid avec sa couette. Il est au téléphone raconte ce qu’il voit les yeux fermé à un ami au téléphone. Il passe un très bon voyage.
A la recherche de la solution
T+2H? Moi, pendant ce temps je réfléchi à une solution pour m’en sortir. Je commence physiquement à aller mieux. Si le point de départ du malais n’est plus là, alors je peux m’en sortir. Et puisque je ne contrôle pas la direction que prend l’introspection, alors ce n’est pas la solution. Il faut au contraire que j’agisse extérieurement à mon corps.
Je commence à prendre contact avec ce monde étrange autour de moi. Je l’observe, le touche. Lorsque je ferme les yeux, je me retrouve seul et le flux repart, malgré la finesse des CEV, je décide que ce sera pour une autre fois car je n’y vois pas de solution. Garder les yeux ouvert, observer ce monde, reprendre contact avec ce pays des merveilles telle est la solution. Et puisque mon collègue s’est totalement laissé allez et passe un bon voyage, je dois rentrer dans son jeu.
Le cocon
Il me raconte avoir construit un cocon avec sa couette au milieu du jardin, que ce qu’il voit autour est effrayant, mais que tant qu’il est dans le cocon rien ne peut l’atteindre, que même s’il pleuvait, l’eau coulerais le long du cocon sans l’atteindre. Il m’invite à le rejoindre dans ce nid protecteur.
Allongé dans ce cocon tout commence à aller mieux. Nous discutons, observons les nuages et les plantes. Je voyais mon collègue fondre à coté de moi sans m’en inquiété. On y est comme dans un rêve, très loin de la lucidité du lsd. Il me demande ce que je vois les yeux fermé. Les CEV sont vraiment différent de ceux du lsd. Le fond est très noir, et les couleurs très vives, fluorescentes, les motifs sont composés de nombreuses lignes, et bouge assez lentement. Il y a des feuilles de palme vertes, des triangles rouges dans tout les sens avec des traits partout, des fractales.
On est resté dans ce cocon jusqu’à la fin, à rire, à raconter des conneries, et à parler de choses plus sérieuses, ce qui est très difficile car la mémoire est à des années lumière d’ici et trouver ses mots est un acte qui relève du miracle. La seule fois où j’en suis sortit pour me rendre la maison, l’endroit m’a paru inquiétant et je me suis fait botter le cul par un satan apparu dans un flash de lumière.
La redescente a été très brutal à T+4H, je me suis levé et le spectacle était fini. S’en est suivi deux bonnes heures durant lesquels il était difficile de réfléchir. Et une fatigue intense jusqu’au lendemain.
La montée.
Nous commençons à attendre la montée sur le canapé avec un fond de psytrance, avant de nous décider à aller marcher. Nous longeons un ruisseau à travers la foret jusqu’à un parc où nous nous allongeons sous un arbre.
Vers T+45 l’arbre sous lequel nous sommes commence à devenir magnifique on sent la présence de la nature et des champignons qui commence à monter. Mon ventre commence sérieusement à travailler.
Je sors un bâton d’encens que je fait tourner au dessus de moi, la fumée est magnifique, le bonheur commence à m’envahir.
Nous nous levons pour suivre un chemin qui part du parc, je ressens une réelle communions avec la nature, je ramasse les graines des plantes à coté du chemin pour les répandre autour de moi, comme si j’y répandais la vie.
Nous revenons sur nos pas jusqu’à un chemin à travers les orties qui permet d’atteindre le haut de la colline où se trouve la voie ferrée Je continue de semer mes graines le long de cette voie. La chaleur commence à m’envahir ainsi que cette désagréable sensation qui se répand de mon estomac vers le reste de mon corps.
Il doit être entre T+1H et T+1H20 nous prenons la direction de la maison de mon compagnon de voyage. Arrivé là-bas, ca commence à pulser de plus en plus fort. Je suis coincé entre la chaleur du soleil et celle qui se répand dans mon corps, toujours accompagné de ce malaise.
Nous nous posons dans son jardin. Les couleurs sont de plus en plus vives. Ma tête commence à bouillonner. Je bois de plus en plus. Et alors que tous s’accélère, le temps lui ralenti. Nous atteignons le début du plateau, ce passage très déstabilisant.
Je fais des tours du jardin afin d’observer la nature qui y est présente. Les premiers visuels apparaissent dans le ciel. Les nuages prennent des formes d’animaux et de dieux aztèques en train de se battre.
Début du plateau
Je décide de manger une banane afin de combler un peu mon estomac. Toujours en buvant beaucoup. Et la boucle jardin-banane-maison-eau s’instaure. Alors que j’avais rêvé toute la montée de ce gout fruité dans ma bouche, quelle n’est pas ma déception de découvrir mes premières hallucinations gustatives qui transforme ce fruit en une mousse au gout de roquefort ! Manger cette banane se révéla un véritable combat.
Pendant ce temps mon collègue est à terre en train de rire, rire, rire. De temps en temps je l’entends me crier « Attention » lorsque je me rapproche trop de l’arbre du fond sur lequel il voit de nombreuses têtes.
Le malaise du passage au plateau devient vraiment fort et se répand de mon corps à mes sens (son crissant, gout de merde...). Jusqu’à parasiter mon système de penser. Je me sens enfermer dans cette boucle dans laquelle je fais le tour du jardin, je bois constamment, je me passe de l’eau sur le visage. Lorsque je passe la porte de la cuisine, je ressens vraiment la présence de la matière autour de moi comme si je passais un sas. La maison me parait très futuriste et ressemble à la maison de Luke dans Star Wars. Cette sensation d’être dans un monde futuriste ne me quittera pas.
Comprenant que cette fixette sur l’eau m’empêche d’avancer dans mon voyage je décide de la vaincre et le tout pour le tout je me dirige à l’étage vers la douche. Le carrelage vert et blanc ondule dans tout les sens. Arrivé dans la salle de bain, malheur ! Le sort s’acharne contre moi, la douche est régler sur la baignoire et je n’arrive pas à la faire fonctionner…
Je reviens déçu, et ridicule vers le jardin, j’ai la sensation d’être coincé dans cet état ou je ne suis pas assez perché pour plonger profondément dans le voyage et trop perché pour trouver une activité à faire.
Le doute
Je me sens enfermé dans ce jardin et ait envie de marcher, mon collègue est toujours par Terre à rire. J’attrape mon t-shirt, un bâton d’encens, et pars seul à l’aventure dans le bois derrière. Mais je me rends rapidement compte que le cœur n’y est pas, que quelque chose ne va pas. Je ne ressens plus cette attirance pour la nature ni d’amusement face à la fumée de l’encens. Hum… Je ne comprends pas ce qui se passe.
Tout s’annonçais si parfait durant la montée. Seul dans ce bois, mes pensées sont libérées, et alors que je marche, les champignons me font réfléchir, l’introspection est lancée et tout va de pire en pire les champignons me font réfléchir à ce qu’ils veulent. Je m’attendais à une introspection comme celle du lsd, mais ici je ne contrôle rien. La notion de psychédélique se révèle à moi dans sa pire forme. Je pense de plus en plus vite, et la panique, le doute, commence à prendre possession de moi.
Dans ce monde, les champignons sont rois, et ce sont eux qui mènent la danse. Ils ont décidé de jouer avec moi. De me pousser au bout, voir jusqu’où je tiendrais. Et je me rends compte que les pensées que j’ai à cet instant sur moi-même sont absurdes. Loin de la réalité actuelle. Le flux ralenti, mais pas la panique. Je dois rentrer, ne plus être seul.
Une fois rentré au jardin, je m’assois dans l’herbe. Mon collègue, s’est installé un nid avec sa couette. Il est au téléphone raconte ce qu’il voit les yeux fermé à un ami au téléphone. Il passe un très bon voyage.
A la recherche de la solution
T+2H? Moi, pendant ce temps je réfléchi à une solution pour m’en sortir. Je commence physiquement à aller mieux. Si le point de départ du malais n’est plus là, alors je peux m’en sortir. Et puisque je ne contrôle pas la direction que prend l’introspection, alors ce n’est pas la solution. Il faut au contraire que j’agisse extérieurement à mon corps.
Je commence à prendre contact avec ce monde étrange autour de moi. Je l’observe, le touche. Lorsque je ferme les yeux, je me retrouve seul et le flux repart, malgré la finesse des CEV, je décide que ce sera pour une autre fois car je n’y vois pas de solution. Garder les yeux ouvert, observer ce monde, reprendre contact avec ce pays des merveilles telle est la solution. Et puisque mon collègue s’est totalement laissé allez et passe un bon voyage, je dois rentrer dans son jeu.
Le cocon
Il me raconte avoir construit un cocon avec sa couette au milieu du jardin, que ce qu’il voit autour est effrayant, mais que tant qu’il est dans le cocon rien ne peut l’atteindre, que même s’il pleuvait, l’eau coulerais le long du cocon sans l’atteindre. Il m’invite à le rejoindre dans ce nid protecteur.
Allongé dans ce cocon tout commence à aller mieux. Nous discutons, observons les nuages et les plantes. Je voyais mon collègue fondre à coté de moi sans m’en inquiété. On y est comme dans un rêve, très loin de la lucidité du lsd. Il me demande ce que je vois les yeux fermé. Les CEV sont vraiment différent de ceux du lsd. Le fond est très noir, et les couleurs très vives, fluorescentes, les motifs sont composés de nombreuses lignes, et bouge assez lentement. Il y a des feuilles de palme vertes, des triangles rouges dans tout les sens avec des traits partout, des fractales.
On est resté dans ce cocon jusqu’à la fin, à rire, à raconter des conneries, et à parler de choses plus sérieuses, ce qui est très difficile car la mémoire est à des années lumière d’ici et trouver ses mots est un acte qui relève du miracle. La seule fois où j’en suis sortit pour me rendre la maison, l’endroit m’a paru inquiétant et je me suis fait botter le cul par un satan apparu dans un flash de lumière.
La redescente a été très brutal à T+4H, je me suis levé et le spectacle était fini. S’en est suivi deux bonnes heures durant lesquels il était difficile de réfléchir. Et une fatigue intense jusqu’au lendemain.