Bonjour,
Avant de traiter du microdosage j'aimerais discerner 2 types et 2 solutions concernant la dépression.
Dans un premier temps, la dépression ne se diagnostic pas simplement avec une prise de sang, c'est à la fois beaucoup plus complexe et beaucoup plus relatif. Il y a parfois des dépressions dont le simple fait de vivre est insupportable, cette dépression psychotique qui relève d'une succession d'épisode dépressif majeur, et il y a des dépressions plus stables dans l'humeur, qui relève davantage d'une incapacité à gérer le stress et à une fatigue psychologique continue. Cette dernière ressemble davantage au spleen baudelairien doit être considéré et traité différemment de la dépression psychotique (qui quand à elle nécessite souvent d’annihiler toute émotion dépressive).
Par ailleurs sur les 2 solutions, il faut bien comprendre que dans les 2 cas, si les moyens et leurs degrés utilisés peuvent être différent, l'objectif thérapeutique reste le même et se distingue en deux champs. Un champ physiologique, qui constitue un traitement médicamenteux (ici on parlera du microdosage) et un champ psychologique, dont tu sembles avoir fait également pris le chemin et c'est très bien.
Maintenant, par expérience avec les psychédélique, je sais que souvent avec les bad trips, ce ne sont pas eux (ou le produit) en eux-même qui de par le seul fait créer artificiellement une peur (voire une dépression selon toi), mais c'est je pense un problème en puissance contenue à l'état de germe dans la psyché du sujet qui se réveille et qui trouble sous l'action d'une drogue psychédélique. Par exemple, j'ai un cas proche de bad trip aux champignons qui s'est résolue et même transformer en expérience enrichissante après avoir longuement discuté sur les peurs soulevés (qui remontaient de l'enfance). Donc quand tu dis que ce sont la consommation de cannabis et les bad trip qui t'ont rendu comme ça c'est en partie vrai, certes, mais il se peut que ce soit également l'aspect social ou des inquiétudes subconscientes qui en sont réellement la cause. Il est vrai que ce n'est pas le sujet (et que par ailleurs tu as fait des thérapies) mais c'est primordial de bien rappeler qu'il ne s'agit pas d'une "intoxication" qui se poursuit et qui ne peut se relever que par la prise d'un "antidote". Le cannabis comme les champignons ne sont que des moyens, la cause tout comme la solution sont avant tout d'ordre psychologique.
Avec ou sans psychologue, il faut toujours creuser de ce côté là.
Ceci étant dit on peut revenir au sujet principal de ta question. Oui le seul protocole de microdosage de champignon que je connais c'est celui dont tu parles, à savoir 1/15ème de dose tout les 4-5 jours. A ce rythme là la tolérance monte (et les effets diminue) mais attention à ne pas augmenter la dose, il faut rester sur cette ordre là et à ce rythme. Par ailleurs la prise de psychédélique de manière répété peut induire des HPPD, donc même si c'est très faible à ces doses vu que ça dépend beaucoup beaucoup des organismes de chacun il faut toujours rester vigilant à ce que ça ne s'installe pas.
Par ailleurs évite de dépasser 6 semaines de protocole, et entre chaque cure laisse filer plusieurs semaines.
Voilà j'espère t'avoir aider.