Encore une fois, ce genre d'article est un peu légé, mais a le mérite de mettre des mots et des concepts sur des relations qui sont très difficile à appréhender quand on en est victime, un regard extérieur dans lequel on reconnait sa situation et dans laquelle on peut formuler le problème consciemment est d'une très grande aide. Je te concède cependant que mal interprété, mal utilisé, ce type d'article peu vite devenir n'importe quoi. Dans mon cas, je m'y suis retrouvé et cela avait du sens avec ce que je vivais, sur chacun des point énoncé, très spécifique, et qu'aucune des autres personnes de ma vie ne cumulait en même temps.
@MydriHaze, j'ai tendance aussi a être idéaliste et a vouloir tirer les gens vers le haut autant que possible, mais comme tu le suggérais, dans la pratique, ça deviens très vite compliqué, en particulier quand ton vis à vis est malveillant ou refuse d'entendre. Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Également, il y a peu de gens vraiment, vraiment, mauvais. Il y en a peu de gens vraiment bon. Il y a surtout un large spectre de lâche, de maladroit, d'égoïste et d'imbécile. Spectre d'individu dont je fais sûrement partie par ailleurs.
@Laura Zerty
T'as essayé d'inverser les rôles en le dominant ?
Non pas en agissant méchamment comme lui, mais en faisant preuve d'autorité afin de lui tenir tête, et lui renvoyer ses torts de manière à ce qu'il se sente tout petit, au lieu de se sentir tout puissant en rembarrant ta gentillesse ?
Oui ça devient alors une escalade de la domination qui aboutit à de la violence physique de l'un envers l'autre. Il n'est pas possible de discuter. Et soit sur que j'ai essayé. Il n'écoute pas, il refuse d'entendre, te coupe la parole sans arrêt, nie en bloque, rejete la faute, détourne la conversation, etc. Son corps de métier lui impose d'avoir une rhétorique très efficace, c'est un très bon orateur, et donc un très bon manipulateur. Il faut être très vif d'esprit pour lui tenir tête. La nature des doux étant d'être doux, je suis incapable d'investir autant d'énergie pour si peu de résultat avec une personne aussi égoïste et égocentrique.
A te lire j'ai l'impression que ton gus a senti que tu n'étais pas prêt à t'énerver comme il l'attend, et donc il cherche ta limite comme il le fait avec chacun, sauf qu'avec toi il ne l'a trouve pas et ça l'énerverait. D'autant plus si tu "fuis" la confrontation, où bêtement il va se croire supérieur, alors qu'en fait il cherche à t'écraser parce que justement il se sent inférieur, faible face à sa colère qui le domine contrairement à toi qui reste zen et maitre de tes émotions.
C'est ce que je me dis parfois. Qu'il est jaloux. Des proches de la famille, et des amis, ont également émis cette hypothèse. Alors qu'il n'y a vraiment pas de quoi d'être jaloux...
Je me retrouve en partie dans ce que tu écris, dans le sens où étant assez posé et parfois mesuré, je peux passer pour un mec froid et prétentieux, ce qui agace les mecs vénères. Pour ma part c'est comme un combat de coq, pour savoir qui est le mâle dominant du groupe ou de la soirée par exemple, et si je suis juste moi même avec mes qualités et mes défauts, y aura toujours un jaloux et/ou un haineux qui viendra me les briser parce qu'il se sent menacé, il a peur que je lui pique son statut de mecton, ou tout simplement parce que lorsque je suis dans la même pièce que lui, il sait qu'il ne dominera pas la place comme si je n'étais pas là. Et je me suis beaucoup prit la tête avec des gens complexés qui te disent bonjour avant de te persécuter, ou cracher dans ton dos, voir en viennent à te victimiser sans raison, juste parce qu'ils se sentent mal et canalisent leurs rage sur moi (bon après j'ai une grande gueule, et je peux être assez provocateur arf, mais je me suis toujours battu avec mes idées, jamais avec mes poings parce que je laisse ça aux crétins).
Effectivement, en société, c'est impossible de prendre la parole, soit il me rabaisse ouvertement, soit il me coupe la parole, soit il me tourne en dérision et enfin il embraille pour se mettre en valeur ou pour m'empécher d'être au centre de l'attention. Ce qui est un bien grand mot d'ailleurs. J'ai effectivement l'impression qu'il se sent menacé par ma présence quand il y a du monde. J'ai en tête des scènes en publique ridiculement absurde et embarrassante. Z est cinéphile, comme moi. Quand tu regarde les films qu'il aime et dans lesquels a coup sûr il s'identifie, t'as une idée du personnage. La trilogie du parain, Sugar Hill, Heat, les affranchis.Les séries de gangster et sur la prison.
Quand tu te fais victimiser un fois pourquoi pas, c'est choquant et désagréable mais on s'en remet en comprenant qu'on a à faire à un connard. Mais si ça devient répétitif, il faut peu être soit partir, soit affronter la situation. Tu dis ne pas pouvoir partir, donc c'est pour ça que je te suggérais d'en imposer auprès de Z, pour lui montrer que toi aussi tu sais te mettre en colère. Le truc c'est de ne pas se laisser emporter par ses émotions et de faire en sorte qu'il comprenne qu'il doit se calmer et te respecter, sans que ça vire au mélodrame. Je ne connais pas ton cadre de vie, mais si tu lui rabats son égo en public, ça fait parfois plus d'effet qu'en privé (d'autant plus si Z est égocentrique, le poids des jugements de tous les gens autour de lui et pas que le tient, va peser), aussi en public tes amis pourront te défendre si Z t'agresse physiquement lorsque tu tiendrais tête, vaut mieux faire gaffe à l'impulsivité des gens colériques, d'autant plus si ils sont défoncés ou bourrés...
Ce qu'il s'est donc passé ce week-end c'est que j'ai clairement statué ma position avec lui et en publique, encore une fois, en prenant à témoin les gens qui ont observé la nature de notre relation sans rien dire ou en feintant de ne rien voir. J'ai dit qu'il n'y avait plus de paix possible. Que ça ne m'intéressait plus. Que ce que je voulais c'est qu'il ne m'approche plus ni ne m’adresse plus la parole. Que ce serait plus simple pour tout le monde. Que s'il enfreignait cette régle ou qu'il persitait à me persecuter je cesserais d'être stoïque et j'en viendrais au mains par légitime défense et porterait plainte pour coup et blessure, injure, harcelement.
Sans surprise il l'a très mal pris.
Mais j'ai senti qu'il faisait moins le malin, compte tenu de sa position social, il ne peut pas se permettre de passage en justice. J'ai donc imposé mes conditions en étant ferme. Ça a marché en ce qui me concerne. Tout le monde se sentait très mal après ça... Puisqu'il a continué a hurler -sans moi- et crier au scandale, à la calomnie, à l'injustice. Il s'est mit en situation de victime. C'est triste parce que finalement, je me rend compte qu'il faut qu'il y en ai un qui soit la tête de turc (moi), pour que les autres ne souffrent pas. Dès lors que je refuse ce rôle pour sauver mon intégrité, alors c'est le scandale. Alors qu'il sit simple d'être tolérant et respectueux, et surtout comprendre qu'on ne peut pas unir tous les individus entre eux. parce que précisément, on est des individus. Effectivement, je pense que Z est jaloux de ma liberté d'être alors qu'il est très dans la tradition, la hierarchie, une certaine idée de l'ordre social et de la virilité, de la famille du travaille. Ça a toujours été comme ça. Je suis anarchiste. Il est libéral. Je suis dans les psychédélique et la spiritualité, il est dans une application docte social et moralisante de l'islam et des traditions tribal. J'aime le sexe, lui n'en parle jamais et adopte une attitude de pudeur glaçante. Je crois en la culture et le logiciel libre, il croit en l'argent et la qualité de service offert quand on y met le prix. Je suis utopiste et rêveur, il est terre à terre et bien décidé à faire son bonheur dans l’ascension social et l'argent. Même avec la meilleur volonté du monde, nous n'avons rien à nous dire et partager.
L'erreur de nos proches en communs et d'être partie du principe qu'a force de sagesse de patience et de respect nous finirions pas nous tolérer et nous aimer. Sauf que non, ça ne marche pas comme ça. Lorsque les gens sont dans le déni d'un conflit et que donc il n'en cherche pas la cause ni la nature, celui là grandit et puise sa force dans l'aveuglement des autres qui se rendent alors complices.
Merci à vous tous d'avoir pris le temps de répondre. C'est très gentil de votre part.