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Ce n’est pas le THC qui rend fou. C’est le regard oblique, le soupçon dégueulant de peur, la rumeur dans les murs, la législation suintante d’ignorance, qui transforme la plante en poison.
Aux Pays-Bas, l’épice est sacrée. Elle est offrandes et silences, étincelle d’esprit dans un bol de paix. On la consomme comme on prie, avec respect, avec conscience, avec le souffle des sages.
En France, l’épice est traînée dans la boue. Dépecée, dénaturée, elle est vendue sous le manteau, soumise à l’ombre, livrée à la méfiance. Ce n’est pas une plante, c’est un symbole de déviance. Ce n’est pas une fumée, c’est un délit.
Le crime n’est pas de fumer. Le crime est d’avoir cru qu’on pouvait penser autrement.
On ne pénalise pas une molécule, on pénalise la dissidence. L’herbe est un miroir, et ceux qui la répriment y voient leur propre panique, leur propre impuissance.
La véritable substance psychotrope, ce n’est pas le cannabis. C’est la peur. Celle injectée par l’État, par les médias, par la morale à bout de souffle. Une terreur douce, constante, bien habillée, qui dicte ce que tu as le droit de ressentir.
Dans un contexte de paix, la plante est clarté. Dans un contexte d’interdit, elle devient chaos. Ce n’est pas la chimie, c’est le champ. Le champ vibratoire du pays, le sous-texte idéologique, la mémoire collective qui s’agite dans chaque molécule.
Fumer en France, c’est absorber le regard hostile de la nation. C’est inhaler l’honte fabriquée, le dégoût appris. C’est croquer dans l’interdit pour y trouver une paix que l’on nous refuse.
Aux Pays-Bas, l’épice est sacrée. Elle est offrandes et silences, étincelle d’esprit dans un bol de paix. On la consomme comme on prie, avec respect, avec conscience, avec le souffle des sages.
En France, l’épice est traînée dans la boue. Dépecée, dénaturée, elle est vendue sous le manteau, soumise à l’ombre, livrée à la méfiance. Ce n’est pas une plante, c’est un symbole de déviance. Ce n’est pas une fumée, c’est un délit.
Le crime n’est pas de fumer. Le crime est d’avoir cru qu’on pouvait penser autrement.
On ne pénalise pas une molécule, on pénalise la dissidence. L’herbe est un miroir, et ceux qui la répriment y voient leur propre panique, leur propre impuissance.
La véritable substance psychotrope, ce n’est pas le cannabis. C’est la peur. Celle injectée par l’État, par les médias, par la morale à bout de souffle. Une terreur douce, constante, bien habillée, qui dicte ce que tu as le droit de ressentir.
Dans un contexte de paix, la plante est clarté. Dans un contexte d’interdit, elle devient chaos. Ce n’est pas la chimie, c’est le champ. Le champ vibratoire du pays, le sous-texte idéologique, la mémoire collective qui s’agite dans chaque molécule.
Fumer en France, c’est absorber le regard hostile de la nation. C’est inhaler l’honte fabriquée, le dégoût appris. C’est croquer dans l’interdit pour y trouver une paix que l’on nous refuse.