Rien
Glandeuse Pinéale
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- 9/4/14
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Dosage: 70 ug
Lieu: Chez moi, appartement de Paris
Heure: 13h47
J'avais prévu de faire cette première fois ailleurs que chez moi, notamment parce qu'il y avait ma mère qui aurait pu être très gênante mais je suis resté dans mon coin et au final sa présence ne m'a pas dérangé le moins du monde.
Je ne regrette pas de ne pas avoir pris plus même si je me suis posé la question 3 heures après la prise parce que j'avais la sensation de toucher la surface de ce qu'était réellement la chose mais je me suis dit que non parce que le but premier c'était de découvrir le produit (d'apprendre que je n'aurai pas l'envie de sauter par la fenêtre) et pas d'avoir des visuels ou plus (même si j'en ai eu).
Je reprends, bientôt 14 heures je sors ces petits bouts de carton et j'avale 70 ug. Le truc est trèèès amer, je me demande si c'est normal ce gout alors que le produit a été testé positif au LSD et que j'ai eu des retours comme quoi c'est du LSD par des habitués, bref à voir.
J'ai décidé de regarder Kuzco, un Disney humoristique histoire de passer le temps qui me semble long, j'étais surexcité à l'idée de prendre du LSD mais sur le coup j'ai ressenti un peu de stress à ce qui m'attendait. Au bout d'un peu plus d'une heure je me dis que ça devait pas être du LSD en fait parce que j'ai juste chaud et un noeud dans le ventre (des effets négligeables) mais rien de plus. Je me lève et je pars dans la salle de bain. J'ai du rester 30 minutes à me contempler, impossible de fixer mon regard quelque part ! Ces lèvres, ces sourcils, ces bras, ce sourire ! Cette musculature ! Quelle beauté...J'ai vraiment changé depuis le lycée et j'ai pris bien plus de muscle que j'avais conscience. Après cet exercice de narcissisme en règle je pars pour sortir de la pièce et un coup de tonnerre me passe par la tête. C'est juste une brosse à cheveux qui est tombée par terre. A ce moment là, je suis certain d'être sous l'effet du truc, c'est léger mais ça fait effet.
La suite dans la chambre a du durer plusieurs heures, je me suis posé sur mon lit, j'ai lancé un mix de psytrance au hasard sur youtube et...là ça devient très difficile à décrire. C'est comme si la bête, mes pulsions étaient devenus libres (mais quand je relis cette phrase je trouve ça très approximatif encore). Toute mon inconscience avait le loisir de s'exprimer sans aucun filtre et quelle radiation d'énergie ! La chose la plus mémorable c'était cette sensation que j'avais pris pour du chaud auparavant alors que c'était plus le fait de ressentir ma propre chaleur. Mon souffle était chaud et puissant, j'avais besoin d'évacuer cette énergie lourde à chaque expiration, je n'avais pas réellement chaud (dans le sens plus chaud que la normale). J'étais (et j'ai beaucoup de mal avec le je maintenant) en spectateur de mon propre corps qui s'exprimait, ou alors c'était la musique qui s'exprimait à travers mon corps, j'en savais rien et je me suis posé aucune question. Certes j'ai mouliné dans ma tête, mes pensées virevoltaient mais je ne prêtais que peu d'attention à ces dernières, je laissais aller ces vagues psychiques et venir. Je ne détaille pas les visuels, quelques lamas (de Kuzco) des kaléïdoscopes, et parfois des trucs plus flippant comme des insectes (j'ai remercié mon esprit de me montrer des trucs aussi réalistes ce qui m'a évité d'avoir peur de tout ça). Je pense qu'il n'y a aucun descriptif possible à travers les mots, la chose la plus proche que je puisse trouver c'est l'effet de la musique tout simplement (sobre). D'ailleurs en parlant de ça j'ai pris bien plus de plaisirs dans de la musique psytrance que dans de l'electronique que je connaissais déjà comme Crystal Castles. Cette dernière était aussi puissante mais fondamentalement ça n'était pas la même chose, la psytrance ça me donnait une direction alors que les autres c'était juste un crachat de musique sans but. Je n'ai pas pensé ça sur le coup, j'me suis même pas posé la question et ça n'est que maintenant que j'y réfléchi que je fais cette comparaison; dans l'instant j'étais dans la pure contemplation à mille lieux de réfléchir logiquement sur les choses.
Je suis resté planté là, mon chat ma rejoint, ça m'a beaucoup épuisé en fait mais pas dans le mauvais sens du terme j'étais tellement réceptif et alerte, toute cette puissance c'était beaucoup alors j'ai fait un gros calin à mon chaton. D'un point de vue exterieur, tout ce que j'ai fait jusque là me parait con mais sur le moment c'était génial.
La suite sous la douche (toujours en musique hein). J'avais déjà fait plusieurs poses bizarres dans ma chambre en dansant du style égyptien, africain voir prière (je suis athé en passant) mais sous la douche ça a été le délire. Massage crânien pendant le shampoing en étant dans une sortie de gratitude euphorique, j'avais le visage tourné vers le pommeau dans un bain de lumière, de la jouissance à l'état pur. Durant le moussage-savonnage du corps j'ai carrément adopté des poses ultra féminines (ce qui ne remet en rien ma virilité :tonqe
, bassin en arrière, tête vers l'arrière et waouh. Au bout d'un moment j'me suis dit qu'il fallait que je me calme quand même parce qu'après j'allais faire trop de bruit à jouir de plaisir comme ça. Retour et descente dans la chambre; masturbation en règle très connectée, je ne pourrai même pas expliquer..rien à ajouter de plus.
En ce qui concerne mon "je", je me trouve incapable à l'expliquer parce que le simple fait de dire "je" c'est trahir ma pensée. Ce moi et ce je, c'était simplement mon corps sans contrôle et le reste c'était juste une conscience qui regardait tout ça en tentant de trouver un ordre. Après coup je me suis dit que cette identité c'était comme un maquillage que la raison avait appliqué sur ce corps mais en aucun cas il était possible de dire qu'il y avait quelqu'un quelque part, parce que pour pouvoir être quelqu'un il faut encore que je sois maitre de mon corps et j'étais très loin d'être le maitre de quoi que ce soit, pas plus maintenant d'ailleurs.
Lieu: Chez moi, appartement de Paris
Heure: 13h47
J'avais prévu de faire cette première fois ailleurs que chez moi, notamment parce qu'il y avait ma mère qui aurait pu être très gênante mais je suis resté dans mon coin et au final sa présence ne m'a pas dérangé le moins du monde.
Je ne regrette pas de ne pas avoir pris plus même si je me suis posé la question 3 heures après la prise parce que j'avais la sensation de toucher la surface de ce qu'était réellement la chose mais je me suis dit que non parce que le but premier c'était de découvrir le produit (d'apprendre que je n'aurai pas l'envie de sauter par la fenêtre) et pas d'avoir des visuels ou plus (même si j'en ai eu).
Je reprends, bientôt 14 heures je sors ces petits bouts de carton et j'avale 70 ug. Le truc est trèèès amer, je me demande si c'est normal ce gout alors que le produit a été testé positif au LSD et que j'ai eu des retours comme quoi c'est du LSD par des habitués, bref à voir.
J'ai décidé de regarder Kuzco, un Disney humoristique histoire de passer le temps qui me semble long, j'étais surexcité à l'idée de prendre du LSD mais sur le coup j'ai ressenti un peu de stress à ce qui m'attendait. Au bout d'un peu plus d'une heure je me dis que ça devait pas être du LSD en fait parce que j'ai juste chaud et un noeud dans le ventre (des effets négligeables) mais rien de plus. Je me lève et je pars dans la salle de bain. J'ai du rester 30 minutes à me contempler, impossible de fixer mon regard quelque part ! Ces lèvres, ces sourcils, ces bras, ce sourire ! Cette musculature ! Quelle beauté...J'ai vraiment changé depuis le lycée et j'ai pris bien plus de muscle que j'avais conscience. Après cet exercice de narcissisme en règle je pars pour sortir de la pièce et un coup de tonnerre me passe par la tête. C'est juste une brosse à cheveux qui est tombée par terre. A ce moment là, je suis certain d'être sous l'effet du truc, c'est léger mais ça fait effet.
La suite dans la chambre a du durer plusieurs heures, je me suis posé sur mon lit, j'ai lancé un mix de psytrance au hasard sur youtube et...là ça devient très difficile à décrire. C'est comme si la bête, mes pulsions étaient devenus libres (mais quand je relis cette phrase je trouve ça très approximatif encore). Toute mon inconscience avait le loisir de s'exprimer sans aucun filtre et quelle radiation d'énergie ! La chose la plus mémorable c'était cette sensation que j'avais pris pour du chaud auparavant alors que c'était plus le fait de ressentir ma propre chaleur. Mon souffle était chaud et puissant, j'avais besoin d'évacuer cette énergie lourde à chaque expiration, je n'avais pas réellement chaud (dans le sens plus chaud que la normale). J'étais (et j'ai beaucoup de mal avec le je maintenant) en spectateur de mon propre corps qui s'exprimait, ou alors c'était la musique qui s'exprimait à travers mon corps, j'en savais rien et je me suis posé aucune question. Certes j'ai mouliné dans ma tête, mes pensées virevoltaient mais je ne prêtais que peu d'attention à ces dernières, je laissais aller ces vagues psychiques et venir. Je ne détaille pas les visuels, quelques lamas (de Kuzco) des kaléïdoscopes, et parfois des trucs plus flippant comme des insectes (j'ai remercié mon esprit de me montrer des trucs aussi réalistes ce qui m'a évité d'avoir peur de tout ça). Je pense qu'il n'y a aucun descriptif possible à travers les mots, la chose la plus proche que je puisse trouver c'est l'effet de la musique tout simplement (sobre). D'ailleurs en parlant de ça j'ai pris bien plus de plaisirs dans de la musique psytrance que dans de l'electronique que je connaissais déjà comme Crystal Castles. Cette dernière était aussi puissante mais fondamentalement ça n'était pas la même chose, la psytrance ça me donnait une direction alors que les autres c'était juste un crachat de musique sans but. Je n'ai pas pensé ça sur le coup, j'me suis même pas posé la question et ça n'est que maintenant que j'y réfléchi que je fais cette comparaison; dans l'instant j'étais dans la pure contemplation à mille lieux de réfléchir logiquement sur les choses.
Je suis resté planté là, mon chat ma rejoint, ça m'a beaucoup épuisé en fait mais pas dans le mauvais sens du terme j'étais tellement réceptif et alerte, toute cette puissance c'était beaucoup alors j'ai fait un gros calin à mon chaton. D'un point de vue exterieur, tout ce que j'ai fait jusque là me parait con mais sur le moment c'était génial.
La suite sous la douche (toujours en musique hein). J'avais déjà fait plusieurs poses bizarres dans ma chambre en dansant du style égyptien, africain voir prière (je suis athé en passant) mais sous la douche ça a été le délire. Massage crânien pendant le shampoing en étant dans une sortie de gratitude euphorique, j'avais le visage tourné vers le pommeau dans un bain de lumière, de la jouissance à l'état pur. Durant le moussage-savonnage du corps j'ai carrément adopté des poses ultra féminines (ce qui ne remet en rien ma virilité :tonqe

En ce qui concerne mon "je", je me trouve incapable à l'expliquer parce que le simple fait de dire "je" c'est trahir ma pensée. Ce moi et ce je, c'était simplement mon corps sans contrôle et le reste c'était juste une conscience qui regardait tout ça en tentant de trouver un ordre. Après coup je me suis dit que cette identité c'était comme un maquillage que la raison avait appliqué sur ce corps mais en aucun cas il était possible de dire qu'il y avait quelqu'un quelque part, parce que pour pouvoir être quelqu'un il faut encore que je sois maitre de mon corps et j'étais très loin d'être le maitre de quoi que ce soit, pas plus maintenant d'ailleurs.