Les résidus/excipients/solvants nocifs non psychotropes

[Nymphis]

Salut les gens !

J'avais vite fait évoqué ça dans des réponses à des analyses et je pense que ça mérite son sujet : bien que l'analyse actuelle soit déjà incroyable et nous permet de consommer plus sereinement, elle ne permet cependant pas une chose qui serait pourtant très intéressant pour réduire encore davantage les risques : détecter les résidus/excipients/solvants potentiellement nocifs à la consommation.

J'avais moi-même cherché de mon côté, sans trouver grand chose sur le sujet. Y'a bien des listes d'excipients avec leurs effets secondaires, mais bon peu satisfaisant vu que ça concerne les médocs. Donc on sait pas parmi eux ce qui se trouve dans les drogues couramment, et puis on parle aussi de solvants donc c'est plus large que ça.

Je sais par exemple qu'on a déjà pu retrouver dans du shit de la paraffine, de la colle voir de l'acide de batterie. Fut un temps y'avait du lévamisol dans la cocaïne. A l'inverse il peut y avoir des excipients non nocifs comme du saccharose ou de la maïzena.

Je pense qu'il serait intéressant, à l'aide de toutes nos connaissances, que l'on fasse une liste des résidus nocifs non psychotropes potentiellement trouvables ans les différentes drogues, en précisant à quel point ils sont dangereux, voir si on a l'info préciser s'ils sont fréquents ou non.

Bon c'est un énorme travail, c'est sur que ça se fera pas du jour au lendemain, mais petit à petit je pense que ça donnera une base de données intéressante pour avoir des infos sur ce type de soucis.

 

[Sorence]

Je me demande quelle pourrait être la méthode d'enquête, si ces produits ne sortent pas aux analyses ?

 

[Nymphis]

Perso moi je me demandais si ça serait carrément techniquement et économiquement possible de rendre ça analysable par les labos. Genre en amont on rassemble tous les résidus/excipients/solvants nocifs non psychotropes que l'on connaît (par nocif j'entends de la simple gêne type troubles digestif à celui qui peut tuer) qu'on enverrait aux labos qui ensuite se doteraient des instruments nécessaires pour les détecter, puis on en rajoute au fur et à mesure que de nouveaux sortent sur le marché. Mais bon je suis pas sûr que y'ai du matis pour ça et j'imagine pas le coût monstre du truc.

Si tu parles de méthodes d'enquêtes pour en trouver sans passer par les analyses, j'imagine bien que ça doit être possible de faire des tests colorimétriques pour identifier les résidus, à l'instar du test Marquis. M'enfin, là dessus je ne saurais me prononcer, je laisse place aux laborantins et chimistes du forum infirmer ou confirmer mes hypothèses.

 

[snap2]

En HPLC, ces produits sortent, c'est surtout plus de boulot à faire de l'interprétation. Un peu comme si dans les ingrédients de ta compote de pomme c'était pas "Pommes, sucre" mais "Eau, fructose, saccharose, cellulose, magnésium, calcium, néonicotinoides, etc etc"

 

[Nymphis]

Oh super ! Le labo ATP-IDF ils ont des HPLC ? Et si oui est-ce qu'ils passent les prods qu'on leur envoie s'ils y suspectent des résidus de ce type ?

 

[snap2]

Oui ils ont des HPLC.
Après bon c'est pas parce que tu as une voiture et que ton garagiste a des yeux qu'il sera d'accord de te compter le nombre exact de boulons dans ta voiture gratuitement en faisant ta vidange. Il y a pas mal de chance qu'ils refusent parce que c'est barbant, et que pour quantifier précisément les choses, il faut des solutions standard qui sont chères et pas toujours faciles à trouver.

 

[Nymphis]

Ouais c'est bien c'que j'me disais : c'est chronophage et coûteux. En plus à voir si ça vaut le coup en fonction de la fréquence de trouver tel résidu sur une drogue donnée.