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Le monde de la drogue,peut il être une passion?

G

Guest

Invité
Purée, vous choisissez vraiment les bons moments pour relancer des pavés vous :' |

*va relire la page 95*

Tu aurais pû linker, vu mon état actuel ça aurait pas été du luxe. Sérieux j'ai peur de me perdre sur mon propre fofo là, c'est dire.

EDIT: Zomg mais c'est même pas à la page 95 en fait. Je vais devoir utiliser... ...LA FUNCIÓN DE BÚSQUEDA §§§§ *dramatic chord* "La fonction de recheeeeeeeeeeeeeeerche!"

*squeak*
 
G

Guest

Invité
Ok, alors nouveau post.

Comme ça fait plus de deux ans que j'ai posté ça, je requote en commentant *selon la manière dont j'interprète mes dires aujourd'hui*.

Je suis donc d'accord avec l'avis du mec de la manière suivante, selon les définitions que je précise.

J'ai presque tout essayé, je me suis même injecté de l'héroïne pendant un temps mais ça m'a lassé assez vite.
C'est répétitif.

Bon, là y'a pas grand chose à dire, c'est pas un avis, je pouvais difficilement être d'accord ou pas d'accord là dessus.

Maintenant, le gros morceau:
J'ai observé que ceux qui tombaient véritablement "accro" comme on dit, avaient des problèmes affectifs et personnels, bien avant de goûter à la drogue.

Je suis d'accord avec ce passage, tout simplement parce que j'ai aperçu la même chose dans mon entourage. Autour de moi, l'énorme majorité de mes potos ont touchés entre 7 et 8 drogues différents dans leurs vies (psychés, MDMA, RCs, Weed, dissociatifs) de manière régulière (attention, pas nécessairement de manière *fréquente*).

TOUS aujourd'hui ont une vie qui, de ce que je peux en juger, est épanouie et couvre des champs allant bien au dela de la prise de psychoactifs. Ils sont sociaux, suffisamment sérieux pour pouvoir exercer un taf ou suivre des études de manière efficace (les plus glandus étant suffisamment intelligents pour s'en sortir de manière convenable) et ont chacun leurs passions personnelles qui, une fois encore, vont bien au dela des drogues.

Vis-à-vis de ce ressenti, il m'apparaît que la *seule* possibilité crédible qui pourrait pousser l'un ou l'une d'entre eux à déraper et se vautrer dans la drogue serait un choc émotionnel suffisament fort et douloureux pour que la prise de psychoactif se transforme d'un passe-temps/d'une passion à un refuge contre une réalité désormais trop dure à supporter.

Cette impression s'est d'autant plus renforcée quand cet été j'ai eu l'occasion de chasser le dragon pour la première fois. Je dois bien avouer que j'ai adoré la sensation *MAIS* on était néanmoins très loin des "prenez votre meilleur orgasme et multipliez le par mille" que j'avais pu entendre dans certains films et autres sources (et c'est quelqu'un qui a déjà pleuré de bonheur sous champignons qui vous dit ça). En revanche, j'ai tout de suite compris l'attrait que pouvait avoir cette substance: on est bien. Pas "bien" dans le sens "PUTAIN C'EST TROP BIEN JE KIFFE TOUT LÀ" à la MDMA mais plutôt une sorte de sérénité agréable, confortable. Le parfait refuge si la réalité extérieure est trop difficile et que l'on souhaite se retrouver dans un endroit calme, posé.

Dans mon cas, cette première prise s'est faite dans un contexte où la réalité extérieure était juste *waw* (hint: une nana que je voyais pour la première fois de ma vie était impliquée, forcément...). Du coup, l'héroïne n'a été qu'une petite cerise sur un gateau qui était déjà délicieux à la base.

Je n'ai jamais repris d'héroïne après cette première, même si j'ai beaucoup aimé je dois avouer que ce qu'il me semble avoir ressenti des effets de la substance seule (ie sans tenir compte des autres facteurs qui ont joué sur mon humeur à ce moment) ne semblait pas constituer une raison suffisante à me bouger les fesses pour me dégoter de quoi fumer à nouveau. Et puis, reprendre sans qu'Epsil soit présente, ça serait pas pareil.

La drogue n'était qu'un révélateur de leur nullité intrinsèque, c'est pourquoi on pourrait la considérer comme une forme d'eugénisme discret.

Alors là, je vais déjà clarifier un truc dès le départ: c'est sur cette phrase que ma critique sur l'emploi de certains termes s'est portée, plus précisément sur les deux points suivants.

1) L'emploi d' "intrinsèque" : accolé à "nullité", on arrive à quelque chose qui ne fait pas de sens pour moi, puisque ce faisant on tente d'objectiviser quelque chose qui me semble, par définition, subjectif. Qu'entends-on par nullité? L'inadaptation à la vie courante? Autre chose? Et comment peut on dire que l'on a quelque chose d' "intrinsèque"? Comment peut-on ignorer la multitude de facteurs extérieurs qui influencent une personne tout autant (sinon) plus que ce qui la constitue "intrinsèquement"?

Puisque je ne peux donner un sens à cette association, j'ai dégagé la seconde partie et là on arrive à ça:

La drogue n'était qu'un révélateur de leur nullité

*Ici, par "nullité" j'entends l'impression que le consommateur ayant "sombré" (à ses yeux) dans la drogue à de lui même. Si l'on tient compte du fait qu'il est tombé là-dedans en raison de sa "fragilité" ou d'une "fragilisation" mentale (cf. ci-dessus), il n'est pas difficile d'imaginer que l'on aura affaire à quelque avec, au minimum, des problèmes d'angoisse.

À partir de là, le pas vers la mauvaise estime de soi n'est plus loin, d'autant plus s'il est renforcé par le biais du "je suis nul, je n'ai pas réussi à surmonter mes problèmes sans drogues". On arrive rapidement au cercle vicieux dans lequel la prise de drogue est de plus en plus motivée par l'envie d'oublier que l'on en prend.

Bref, ici *seul* le consommateur se perçoit comme "nul", selon ses propres références.


2) L'emploi du terme "d'eugénisme* est particulièrement mal choisi ici, tout autant qu'il le serait pour expliquer la théorie de l'évolution selon Darwin.

L'eugénisme renvoie à un processus mû par une *volonté humaine*, de manière calculée.

À moins que l'on soit de ceux qui pensent que la drogue a été créée par le gouvernement pour abrutir et maîtriser les masses, il est bien difficile de déceler une volonté humaine derrière une consommation à problème, hormis celle du consommateur lui-même.

De fait, une fois encore je relis ça à ma sauce, la phrase impliquant dès lors que les décès (puisque l'on débat actuellement à une échelle au niveau de l'espèce, je me limite à la possibilité la plus concrète) dûs à une consommation problématique de drogue représentent un vecteur parmi tant d'autres via lesquels les individus concernés démontrent leur inaptitude à vivre de manière équilibrée et non-destructive (ce qui n'a strictement rien à voir avec de l'eugénisme).

Pour résumer: à mon avis, dans l'écrasante majorité des cas, les consommations problématiques de certains usagers sont la conséquence de causes allant bien au delà de la substance concernée (et étant souvent antérieures à la première prise de drogue).

Je comprends que tu aies pu mal réagir en lisant ma réponse, j'ai bien indiqué que je n'étais pas d'accord avec certains termes, mais j'aurais effectivement pu préciser ma réponse. En remplaçant (de manière plus ou moins inconsciente, d'ailleurs) ses derniers par des tournures qui ont transformé les dires de l'auteur en quelque chose se rapprochant bien plus de ma vision des choses. De fait, rien d'étonnant à ce que j'aie indiqué être d'accord. Pour le coup, ChandlerBing avait raison, tout s'est joué là dessus.

J'espère avoir été clair, je suis très très très défoncé donc j'ai peut-être de nouveau été pas très précis sur certains points qui auraient gagné à l'être.

J'serai probablement plus OP demain pour m'attaquer à tout ça, si ça doit soulever d'autres malentendus.

Mais au final, je suis sûr qu'on a plus ou moins le même avis là-dessus l'un et l'autre.
 

Third_Eye

Neurotransmetteur
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15 Mai 2007
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62
Tout à fait, non seulement on est d'accord mais au-delà tu as expliqué exactement là où je voulais en venir par mes rejets viscéraux des termes "nullité intrinsèque" et "eugénisme" utilisés dans ce contexte...

Donc all apologies pour ce malentendu et merci d'avoir éclairci quelques points que certaines personnes auraient pu mal comprendre en me lisant (n'est-ce pas ironique? :wink: ).

Je me disais bien qu'il y avait une couille dans le pâté...t'ayant souvent lu avec attention et approbation.

Et qu'il faut se méfier comme de la peste des interprétations hâtives (moi) et des commentaires trop succins/mal exprimés sur un sujet grave (toi à l'époque)...

I learned something today... se méfier me ma vieille parano d'ancien tox qui remonte parfois à la surface...

Allez, mec, bon trip, bonne descente et no hard feelings vu que case fuckin' closed pour ma part.

Je finirai comme d'hab' par un with love, Third_Eye.

P.S.: si tout ces anglicismes snobs en énervent certains, qu'ils me le disent, je ferai suivre à qui de droit.
 
G

Guest

Invité
Third_Eye a dit:
je ferai suivre à qui de droit.

paper+shredder.jpg


<3
 

Third_Eye

Neurotransmetteur
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15 Mai 2007
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Tiax a dit:
Third_Eye a dit:
je ferai suivre à qui de droit.

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<3

Tu lis dans mes pensées en plus? <3

Quelqu'un aurait eu l'outrecuidance de me répondre à ça sérieusement j'aurais répondu : "Fuck you man, life's just a ride, so don't be afraid, ever!, 'cause it's just a ride, do what you want, you're just the perfect child of God, he loves you, no matter what you do, what're told, don't be afraid, do what you want,..." et là quelqu'un m'aurait tué juste pour avoir dit ça...

Ok, je vais me coucher et j'arrête de tripper sur Bill Hicks, ça fait prétentieux...mais merde il me manque...

Kisses from Arizona Bay, Third_Eye...rien que ça.
 

B_G

Glandeuse pinéale
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12 Déc 2011
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200
schtroumpfette a dit:
Quelqu'un qui bouffe deux, trois ou cinq trips chaque weekend et n'imagine pas faire la fête sans, c'est moins un passionné qu'un drogué, point barre.

Si je lis correctement, on dirait qu'on est d'accord sur un point en fait, puisque dans ce cas, la personne n'est pas libre dans ces choix... Mais je maintiens que je n'ai jamais rencontré personne dépendant au lsd, ni même en faire 3 fois chaque week-end... :rolleyes: Très curieux de savoir si je me plante ou pas.... :?: :?:
 

schtroumpfette

Psycho disparu·e
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11 Juin 2007
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6 100
B_G a dit:
Si je lis correctement, on dirait qu'on est d'accord sur un point en fait, puisque dans ce cas, la personne n'est pas libre dans ces choix... Mais je maintiens que je n'ai jamais rencontré personne dépendant au lsd, ni même en faire 3 fois chaque week-end... :rolleyes: Très curieux de savoir si je me plante ou pas.... :?: :?:
Pendant toute une période de ma vie, j'ai bouffé jusqu'à 5 ou 6 trips chaque weekend, et ça a duré pendant plusieurs mois d'affilée... Alors c'est sûr que j'étais pas "dépendante" au LSD comme on peut l'être au crack ou à l'héro, mais j'étais clairement plus dans une optique de défonce que d'épanouissement personnel.
 
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