Mr.G
Holofractale de l'hypervérité
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Set & Setting.
J'étais dans une bonne optique dissociative avec la kétamine et j'avais envie de vraiment me mettre de bonne trace dans le tarin.
Je ne suis pas non plus à ma première trace et je pense pouvoir me gérer sous kétamine.
En plus de ça j'étais dans un after trop tip top avec tout les gens que j'aime ou presque. Toutes les personnes présentes sont des gens qui consomment diverses substances (Même si la Kétamine à un peux mauvaise presse en ce moment, pas une seconde on ne critique ce que je prend).
Je sais que l'on s'occupera de moi si je ne vais pas bien (Mais c'est pas forcément une raison pour transférer ses responsabilité sur les potes!)
Le début du trip.
J'étais déjà pas mal dissocié quand je me suis tapé cette trace, le corps ayant tendance à agir par réflexe: je me suis amusé de dire à quelqu'un qui me demandait quelque chose : " Attends mec, j'ai une trace trop grosse pour moi à taper "
Je sais pas si elle était trop grosse pour moi mais elle à fait effet très très rapidement.
Une fois la trace montée je ne dois pas rester fort fort longtemps dans le canapé. Je sens que la kétamine s'installe très rapidement en moi et je sens mon corps et mon esprit qui se mettent en disposition gros trip.
Ma vision devient très large et minutieuse, mes lèvres s'endorment et mes dents ont tendance à aller mordre la lèvre inférieur. Je sens une énergie incroyable qui s’empare de moi. Mon visage se tord vers l'avant.
L'ambiance lumineuse devient très froide, très bloc opératoire. Le blanc devient gris. Les sensations tactiles deviennent proches elles mêmes de la kétamine, tout devient poudreux et volatile au toucher.
Je me retrouve à danser tout seul dans le petit espace et le son, de seconde en seconde, perd de sa profondeur et en aiguë. Tout devient lourd, j'entends de très très loin.
Je commence à agir un peux automatiquement, je vais du salon à la salle à manger en alternance et je commence à ne plus comprendre ce que moi même je fais là. Je vais pour caresser un chien et il commence à me lécher et me mordre. Inquiet car je n'ai pas du tout ressenti la pression de ses dents, je vais voir son maitre pour lui demander si le chien à faim.
Nous nous écartons deux minutes pour s'occuper du chien. Ma vision commence vraiment à partir en sucette et mon ego commence à fondre devant le chien.
Je ne percevais plus le chien comme un animal domestiqué mais comme une réelle personne de qui il fallait s'occuper et ce dernier communiquait avec moi, sa personnalité dépassant son simple visage de chien.
Je me suis levé et là j'ai senti qu'il y avait un problème. La pièce n'avait plus du tout ses bonnes dimensions et je venais d'être choqué par mon propre raisonnement: Ah mais en fait je suis ici, dans la cuisine, là à coté on est tout plein et c'est la teuf en faite ...
La dissolution.
Je pose un pied dans la salle à manger et là c'était parti. Ma vision commence à se défractaliser au moindre geste, chaque mouvement est séquencé par une dizaine d'images. Je commence donc à tourner sur moi même et j'agis alors comme une machine soumise au moindre stimuli extérieur.
Je crois enfin comprendre la folie et la dissolution de l'égo.
Je suis au présent seulement sur l'instant T. Un instant T approximativement égale à un quart ou une demi seconde on va dire dire sans en rire.
Où puis je me situer, moi? Dans un monde où chaque quart de seconde quelques choses vient stimuler mon inconscient et ma perception de la réalité.
Qu'es que la réalité dans ce genre de monde? Je m'inquiète. J'en ai trop pris là? Non. C'est exactement ça la kétamine. Elle instaure le doute en toi.
Je reconnais encore les gens autours de moi mais je ne saurais plus dire qui ils sont. Je perds complètement la notion d'équilibre et de haut et de bas. Je sens que je ne pourrai pas continuer longtemps à tenir debout. Un ami sous champignon vient me dire de venir triper avec eux mais je ne peux pas car je suis vraiment trop dissocié et je n'ai plus de place où me mettre à l'aise. Il y a néanmoins un matelas dans la cuisine, je le fait tomber par terre et moi sur lui.
Le K-hole?
Une fois sur le matelas les inconforts physiques liés à cette sensation d'immense tournis se calment. Je ferme les yeux.
Je suis alors aspiré dans un muli-vers de tout les possibles.
Je me déplace le long d'une route et je croise des gens, certain me regardent, d'autres non. Je passe à travers eux.
Je n'ai plus d'égo. Je suis tout le monde et personne. Je vois pour ainsi dire par les yeux de tout le monde.
J'avance vers un gros bloc noir et une fois face à lui. L'univers se tord et se distend.
La profondeur de mon regard fait que je vois du noir devant et derrière, je suis au milieu.
Cette agencement de noir devient alors géométriquement plausible comme un monde à part entière.
Je suis dans l'univers Ké-18.
J'avance alors dans cette agencement de forme et de sensation où finalement je retrouve des morceau de moi même en commençant par mon bras gauche, endroit où je ressens le plus la dissociation.
L'anesthésie s'en va au fur et à mesure et bientôt j'ai presque retrouvé mon égo.
Je tente de me relever mais je ne dure pas plus de quelques instants T qui sont toujours aussi intacts et précis dans le temps.
Visuellement ça s'est grave calmé par contre et ça fait du bien. Plus de 10seconde pour faire le point tout en ayant conscience de son regard qui s'ajuste, c'était drôle de chercher ses doigts ....
Après ça je suis encore resté allongé car trop dissocié puis arrivé au matin on a profité du soleil avec du thé de la ké et quelques joints.
J'étais dans une bonne optique dissociative avec la kétamine et j'avais envie de vraiment me mettre de bonne trace dans le tarin.
Je ne suis pas non plus à ma première trace et je pense pouvoir me gérer sous kétamine.
En plus de ça j'étais dans un after trop tip top avec tout les gens que j'aime ou presque. Toutes les personnes présentes sont des gens qui consomment diverses substances (Même si la Kétamine à un peux mauvaise presse en ce moment, pas une seconde on ne critique ce que je prend).
Je sais que l'on s'occupera de moi si je ne vais pas bien (Mais c'est pas forcément une raison pour transférer ses responsabilité sur les potes!)
Le début du trip.
J'étais déjà pas mal dissocié quand je me suis tapé cette trace, le corps ayant tendance à agir par réflexe: je me suis amusé de dire à quelqu'un qui me demandait quelque chose : " Attends mec, j'ai une trace trop grosse pour moi à taper "
Je sais pas si elle était trop grosse pour moi mais elle à fait effet très très rapidement.
Une fois la trace montée je ne dois pas rester fort fort longtemps dans le canapé. Je sens que la kétamine s'installe très rapidement en moi et je sens mon corps et mon esprit qui se mettent en disposition gros trip.
Ma vision devient très large et minutieuse, mes lèvres s'endorment et mes dents ont tendance à aller mordre la lèvre inférieur. Je sens une énergie incroyable qui s’empare de moi. Mon visage se tord vers l'avant.
L'ambiance lumineuse devient très froide, très bloc opératoire. Le blanc devient gris. Les sensations tactiles deviennent proches elles mêmes de la kétamine, tout devient poudreux et volatile au toucher.
Je me retrouve à danser tout seul dans le petit espace et le son, de seconde en seconde, perd de sa profondeur et en aiguë. Tout devient lourd, j'entends de très très loin.
Je commence à agir un peux automatiquement, je vais du salon à la salle à manger en alternance et je commence à ne plus comprendre ce que moi même je fais là. Je vais pour caresser un chien et il commence à me lécher et me mordre. Inquiet car je n'ai pas du tout ressenti la pression de ses dents, je vais voir son maitre pour lui demander si le chien à faim.
Nous nous écartons deux minutes pour s'occuper du chien. Ma vision commence vraiment à partir en sucette et mon ego commence à fondre devant le chien.
Je ne percevais plus le chien comme un animal domestiqué mais comme une réelle personne de qui il fallait s'occuper et ce dernier communiquait avec moi, sa personnalité dépassant son simple visage de chien.
Je me suis levé et là j'ai senti qu'il y avait un problème. La pièce n'avait plus du tout ses bonnes dimensions et je venais d'être choqué par mon propre raisonnement: Ah mais en fait je suis ici, dans la cuisine, là à coté on est tout plein et c'est la teuf en faite ...
La dissolution.
Je pose un pied dans la salle à manger et là c'était parti. Ma vision commence à se défractaliser au moindre geste, chaque mouvement est séquencé par une dizaine d'images. Je commence donc à tourner sur moi même et j'agis alors comme une machine soumise au moindre stimuli extérieur.
Je crois enfin comprendre la folie et la dissolution de l'égo.
Je suis au présent seulement sur l'instant T. Un instant T approximativement égale à un quart ou une demi seconde on va dire dire sans en rire.
Où puis je me situer, moi? Dans un monde où chaque quart de seconde quelques choses vient stimuler mon inconscient et ma perception de la réalité.
Qu'es que la réalité dans ce genre de monde? Je m'inquiète. J'en ai trop pris là? Non. C'est exactement ça la kétamine. Elle instaure le doute en toi.
Je reconnais encore les gens autours de moi mais je ne saurais plus dire qui ils sont. Je perds complètement la notion d'équilibre et de haut et de bas. Je sens que je ne pourrai pas continuer longtemps à tenir debout. Un ami sous champignon vient me dire de venir triper avec eux mais je ne peux pas car je suis vraiment trop dissocié et je n'ai plus de place où me mettre à l'aise. Il y a néanmoins un matelas dans la cuisine, je le fait tomber par terre et moi sur lui.
Le K-hole?
Une fois sur le matelas les inconforts physiques liés à cette sensation d'immense tournis se calment. Je ferme les yeux.
Je suis alors aspiré dans un muli-vers de tout les possibles.
Je me déplace le long d'une route et je croise des gens, certain me regardent, d'autres non. Je passe à travers eux.
Je n'ai plus d'égo. Je suis tout le monde et personne. Je vois pour ainsi dire par les yeux de tout le monde.
J'avance vers un gros bloc noir et une fois face à lui. L'univers se tord et se distend.
La profondeur de mon regard fait que je vois du noir devant et derrière, je suis au milieu.
Cette agencement de noir devient alors géométriquement plausible comme un monde à part entière.
Je suis dans l'univers Ké-18.
J'avance alors dans cette agencement de forme et de sensation où finalement je retrouve des morceau de moi même en commençant par mon bras gauche, endroit où je ressens le plus la dissociation.
L'anesthésie s'en va au fur et à mesure et bientôt j'ai presque retrouvé mon égo.
Je tente de me relever mais je ne dure pas plus de quelques instants T qui sont toujours aussi intacts et précis dans le temps.
Visuellement ça s'est grave calmé par contre et ça fait du bien. Plus de 10seconde pour faire le point tout en ayant conscience de son regard qui s'ajuste, c'était drôle de chercher ses doigts ....
Après ça je suis encore resté allongé car trop dissocié puis arrivé au matin on a profité du soleil avec du thé de la ké et quelques joints.