Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Grosse déprime post lsd

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Dimitrip
  • Date de début Date de début
Pour rebondir sur ce qu'a dit Ano, il y aussi une autre approche équivalente un peu plus mentale.

Si tu crains la réaction des autres au moment de parler, pose-toi la question de la pertinence des réponses que tu crains. En général on a peur de réactions qui sont totalement infondées.

Si tu crains qu'on te réponde "tu dis de la merde", soit la personne restera sans argument et répond ça gratuitement (réponse sans aucune valeur dont tu peux te torcher avec, donc) soit la personne a des choses pertinentes à dire et ça donne l'occasion de discuter.

Si tu crains qu'on ne te réponde pas, tu ne peux pas en être sûr tant que t'auras pas parlé. :p La non-réponse est un cas assez rare au final, même si quand ça arrive ça peut être blessant. C'est une sorte d'échec, mais le vrai échec c'est de ne rien faire. ;)
Puis là aussi, ça donne l'occasion de se poser la question rationnellement : "pourquoi j'ai pas eu de réponse ?" et chercher des causes propres à l'autre interlocuteur du genre "ptêt qu'il en a rien à foutre ?", plutôt que des causes intérieures comme "j'ai encore dit de la merde".

Se percevoir avec justesse est difficile, mais on peut au moins travailler à avoir une appréciation de soi avec un minimum de pensées injustifiées (le mental qui ne se tait jamais, en somme). Mais c'est une autre histoire là. :)
 
Le soucis c'est que j'ai toujours l'impression de ne pas pouvoir parler aux gens car je suis moche, je me suis longtemps battu pour arriver à penser le contraire mais en vain... J'ai décidé de ne plus me mentir à moi même et d'assumer tout simplement. Mais ce n'est pas aussi simple, tout et rien me renvoit en arrière, j'enchaine les redescentes de moral plus que les remontées et au final je me sens jamais bien. Un regard, une chose que quelqu'un me dit, quelque chose qui fait que je sens que y'a un truc qui cloche avec moi et je perds le "moral" que j'avais réussi à gagner... Au fil du temps, je me rends compte que ça cloche de plus en plus chez moi et je n'ai absolument aucun moyen de sortir de cette spirale infernale. Aujourd'hui je n'ai pas envie que les gens me regardent, ça me fait mal. J'essaye malgré tout de ne pas trop penser à tout ça, de continuer à vivre malgré tout mais des fois je me demande vraiment comment tout ça va se finir :/ Plus le temps passe, plus je me déteste, je ne sais même pas pourquoi je continue à faire des efforts, rien n'a jamais marché avec moi de toutes façons.
 
Toi, moche ? Ptain t'es dur mec avec toi-même, t'es beau.
 
Dimitrip j'ai lu tes messages et je comprend bien ton coup de déprime. Si j'avais un conseil à te donner pour sortir de cette "spirale" ce serai celui-ci:
Tu n'aime pas l'image que tu donne de toi et tu ne te trouves pas beau mais déjà la beauté de quelqu'un commence par la joie de vivre de cette personne. On fuit tous les gens qui font la grimace et on s'attache naturellement aux gens souriants et heureux, peut-être pour fuir le coté de solitude que nous avons tous quelque part (ou le sentiment d'etre peu ou incompris).

En fait, les gens font beaucoup moins attention à toi que tu le penses mais toi tu fais trop attention à eux. Le bonheur est dans le moment présent, oublie l'image que tu donnes mais admire l'image que la vie t'offre en ce moment même, oublie les éventuels coup de parano que tu planifies dans le futur du style "je dois rejoindre quelqu'un qui est avec ses potes que je ne connais pas et j'ai peur qu'ils ne m'aiment pas ou me trouvent moche parce que seul le présent existe, ce moment qui peut t'offrir tant de bonheur si tu sais ou chercher :) .

Et pour finir du vu et revu, il faut s'aimer soit même pour aimer les autres. Et oui, si tu t'aimais plus, tu te rendrais conte que les gens te trouverait beau par ce rayonnement et cette joie de vivre que chaque être humain peut avoir en en lui. Et pis en plus, j'vois pas pourquoi Sludge te dirais que tu es beau si tu ne l'étais pas, c'est pas son genre je crois :p

Par MP je peut te donner des titres de documentaires qui ont profondément bouleversés ma façon de voir les choses et qui pourraient t'intéresser pour traverser cette étape de ta vie. J'espère que tu trouvera la sérénité l'ami :P
 
J'ai déjà essayé de pendant une soirée, me forcer à oublier ma condition de mec moche et c'est encore pire. Je sens bien que les gens me méprisent et me lâchent des choses du style "Mais pourquoi tu agis comme ça, t'es qu'un mec moche c'est tout", résultat je parle encore à moins de gens et je passe encore plus pour un con... Quand j'essaye de faire des efforts je me trouve souvent encore plus ridicule que le mec de base, ça le fait vraiment pas... Je vois pas comment je pourrais m'aimer moi même sinon, c'est quelque chose que j'ai réussi à bypasser depuis des lustres sinon je me serais foutu en l'air y'aurait déjà bien longtemps de ça.

C'est ça le pire dans l'histoire, savoir que malgré tout ce qu'on peut faire, on ne peut pas y échapper et on se confronte tout le temps aux mêmes échecs, c'est une spirale sans fin.
 
Comment ca tu "sens bien" que les gens te disent "Mais pourquoi tu agis comme ca, t'es un mec moche c'est tout". Ils te le disent vraiment ou bien tu sent qu'ils pensent ca au visage qu'ils ont quand il te regardent? Parce que ta réponse est la mec, si tu tires des conclusions trop hâtives en pensant devancer les autres dans ton raisonnement c'est juste de la grosse parano! Et puis t'as pas à faire d'efforts pour passer pour un gars plus cool ou quoi hein. Tu dois juste être toi même et ceux qui t'aiment pas tant pis pour eux, et pas pour toi.

Et pour finir dans ton histoire ""sans fin" comme tu dis, rappelle toi juste que la frontière entre ton pessimisme acharné et la sérénité mentale parait énorme mais il y a en toi la porte pour y accéder directement. Enfin, ca réside dans l'habilité à changer sa manière de voir les choses.
 
Je vis une situation similaire après une prise de lsd et ces messages sont très encourageants. Je crois que le lsd a révélé toute la haine que je me portais et que j'avais oubliée jusque là. C'est peut-être important de se dire que le problème ne vient pas de la drogue mais d'un problème existant avant ça. De là, c'est peut-être plus facile de trouver une solution. Ou au moins d'admettre que l'on n'a pas déclenché un cataclysme chimique dans notre cerveau.
 
La drogue n'est qu'un révélateur et un exhausteur de ta propre conscience.

Bien des gens ont du mal avec les psychédéliques car ils peuvent se retrouver dans des situations où le passée et le présent s'entremêle. Les doutes et les peurs du quotidiens sont vachement exacerbé aussi.

Le mieux qu'il te reste à faire est de digérer l'expérience, ne pas te prendre la tête.

Honnêtement si tu avais fait une grosse décompensation tu serais déjà à l'hôpital :) Là tu as sans doute baddez et tu n'y étais pas préparer, ça arrive a plein de gens.
 
Salut mec, ça m'a vraiment intéressé car, tu disais être décalé socialement parlant, je me trouve également comme cela.
Tu dis te trouver moche, je me trouvais moche également.
Et j'ai compris pourquoi, il faut se demander surtout le "pourquoi?" d'après moi (pour ma part c'était car mon 1er amour m'avait sorti que je ne savais que faire l'amour).

Si t'es décalé dans ton groupe d'ami, change de groupe d'ami peut être?
Ou tout simplement demande leur, demande aux gens clairement ce que tu représentes à leurs yeux..
J'ai fait ça, et j'ai repris confiance en moi, je badais sur n'importe quoi, plus maintenant.
Il m'est arrivé de demander à des femmes que je ne connaissais pas, si j'étais mignon, les oui ainsi que les non fusent à tour de rôle.
Retiens juste que chaque personne plaît forcément à quelqu'un, et la réciprocité n'a pas toujours lieu d'être dans ce genre de conflit sentimentaux.
 
Je n'ai pas vraiment de groupe d'ami, je peux me lier d'amitié avec une personne mais pas avec un groupe, ça m'est jamais arrivé. Je m'efface automatiquement quand y'a des groupes de gens. Le problème vient même pas du fait que je ne trouve pas quoi dire mais que souvent je n'ai rien à dire. Je ne suis pas dans le mouvement, dans l'onde, je suis complètement détaché et petit à petit je m'efface, ça me fait chier, ça me fait stresser, souvent je préfère partir assez rapidement pour éviter de passer pour un gros con. J'ai déjà essayé de me dire que j'étais pas si moche, blablabla mais au final je préfère vivre en étant conscient de cette tarre que de vivre en étant hypocrite avec moi même. Aujourd'hui je ne ressens plus l'envie de voir du monde, c'est dur à accepter mais je pense qu'il est mieux que je reste seul dans mon coin. J'avais déjà essayé des plans assez astucieux mais au final quand j'essaye d'être sociable et de mettre ma condition de mec moche de côté, celle-ci finit par me rattraper et je me retrouve encore plus ridicule qu'au départ (typiquement des réflexions du type: mais tu vois pas? ça te correspond tellement pas d'être comme ça, tu vois bien que t'es un vieux mec pourquoi tu te comportes comme ça) Ca craint de se dire qu'au final j'arriverais jamais à me sortir de ce calvaire car je peux absolument rien y faire, c'est un délire. :'( J'espère que ma rentrée scolaire se passera bien et que j'arriverais à me lever le matin pour aller en cours en outrepassant le regard des gens, si j'échoue j'aurais genre mais plus aucune raison de rester sur ce monde qui a l'air bien décidé à me la mettre profond jusqu'au bout.
 
Pas besoin de drogue pour avoir une profonde empathie pour toi mon pote :(

Je te MP de suite
 
Dimitrip a dit:
Je n'ai pas vraiment de groupe d'ami, je peux me lier d'amitié avec une personne mais pas avec un groupe, ça m'est jamais arrivé. Je m'efface automatiquement quand y'a des groupes de gens. Le problème vient même pas du fait que je ne trouve pas quoi dire mais que souvent je n'ai rien à dire. Je ne suis pas dans le mouvement, dans l'onde, je suis complètement détaché et petit à petit je m'efface, ça me fait chier, ça me fait stresser, souvent je préfère partir assez rapidement pour éviter de passer pour un gros con.

Sur ce point je suis comme toi. C'est pour ça que je préfère découvrir les gens un par un, et qui après quelques temps me font découvrir un pote à eux. Là, je surmonte mon côté peureux et j'accepte de rencontrer ce pote. Hop, ça fait un cercle de trois personnes.

Et ainsi de suite, personne après personne.

Et si j'atterris de suite dans un trop gros groupe, bah je colle les gens que je connais. Il comprennent pourquoi je reste avec eux, et ça les fait pas chier vu qu'ils me connaissent un minimum. ^^
 
Retour
Haut