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Etre dépressif rend la décente moins difficile ? (MDMA)

Ghk

Neurotransmetteur
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28 Fev 2016
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62
GuyGeorge a dit:
Ghk prendrai tu un quelconque antidépresseur ?
Non aucun.

Je ne pense pas être vraiment dépressif, mais j'ai eu (beaucoup moins) des grosses périodes de déprimes ou je me coupe pas mal des autres. Et comme ça fait plusieurs fois que j'ai l'impression d'avoir des descentes beaucoup moins difficiles que des amis, en consommant légèrement plus (Et ne fumant pas de Canabis alors que eux si pour la descente). Cette question m'a donc traversé l'esprit et j'ai pensé à psychonaut pour avoir peut-être des éclairages.
 

Loadz

Elfe Mécanique
Inscrit
14 Fev 2013
Messages
293
Ghk a dit:
Non aucun.

Je ne pense pas être vraiment dépressif, mais j'ai eu (beaucoup moins) des grosses périodes de déprimes ou je me coupe pas mal des autres. Et comme ça fait plusieurs fois que j'ai l'impression d'avoir des descentes beaucoup moins difficiles que des amis, en consommant légèrement plus (Et ne fumant pas de Canabis alors que eux si pour la descente). Cette question m'a donc traversé l'esprit et j'ai pensé à psychonaut pour avoir peut-être des éclairages.

Plein de facteurs entrent en compte vis à vis de la déprime post mdma : bouffe, fatigue physique, état d'esprit avant la prise, vitamines, espacement des prises etc. Si tu t'occupes bien de toi, ça passe mieux, c'est peut-être ça qui fait que tu le ressens moins !
Après si tu déprimes assez régulièrement, tu as peut-être plus tendance à gérer mieux que d'autres qui sont "hyper heureux" en permanence, ce qui fait que tu sens moins le coup de blues.


Si tu te coupes pas mal des autres ta vie et ne fait rien de particulier et que c'est ta petite routine, il n'y a pas de "vraies" raisons de déprimer, t'es pas confronté à des choses difficiles sur le coup on va dire, donc aucune raison de "craquer", si ce n'est des petits coups de blues le soir.

Par contre en situations difficiles (départ, taff, problèmes en général) à voir ce que ça donne. J'ai remarqué que je pète beaucoup plus les plombs quand j'ai plein de choses à faire.
Dernièrement, j'ai fais une soirée où j'ai pas spécialement beaucoup tappé en plus, bah putain j'ai vraiment chialé toute la semaine après, aucun moment de repos avec le taff, j'étais au fond du gouffre. Alors que je suis pas non plus le type le plus heureux de cette terre de base, mais de là à en chialer tous les jours, quand même.

En premier lieu, l'espacement de tes prises doit beaucoup jouer. aussi Si t'es pas du genre à tapper tous les weeks-ends, pas de raison que tu chiales toute la semaine.
Et même avec ça, au final, on est tous différents, personne ne réagit pareil. Tu peux tapper tous les weeks-ends pendant 6 mois, 1 an en te disant "c'est cool, moi je déprime pas" puis un beau jour : "paf, mais merde, j'ai fais quoi avec mon cerveau ?"

Pour finir, je suis pas spécialement d'accord sur ce qui a été dit. Je doute qu'être dépréssif rend la descente plus facile, bien au contraire, ça t'enfonce encore plus parfois si tu commences à tapper dans les excès.

Ca reste paradoxale car si tu n'en prends pas régulièrement (càd une fois par an par exemple), ça peut te rendre plus heureux pour la suite. (la on peut entrer dans le sujet des micro-doses qui sont testées en mode thérapeutique aux states même, que je trouve intéressant)
Le fait d'avoir passer une bonne soirée, entouré de bonnes personnes, que ce ne soit pas régulier, le lendemain tu peux être en kiff total. Juste pour le fait d'avoir passer une bonne soirée, entouré de bonnes personnes, avoir vécu un pur moment de joie et te dire "ça valait le coup".

Bref, je me perds dans ce que je dit :weed:
 
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