Je pense qu'il manque un mot en fait, il doit vouloir dire "c'est pas du bonbon ces produits" ou quelque chose du genre.
Pour ma part, j'ai consommé du methylphenidate sous prescription étant enfant, mais il semblerait selon mes parents que j'aille demandé alors de cesser d'en prendre, car "je n'aimais pas ça". Je n'en ai pas vraiment de souvenirs, sinon que je prenais une pilule le matin et une autre le midi. Aucune idée des effets que j'ai pu ressentir.
Par contre, au début de l'année, j'ai fait l'erreur d'acheter un gramme d'ethylphenidate, me disant que ça devait faire un peu la même job, que je n'avais qu'à le consommer à l'oral plutôt que le sniffer, car bien que l'insufflation soit plus efficace au niveau du dosage, la molécule est particulièrement douloureuse pour les muqueuses (en fait, je crois bien qu'il s'agit d'un produit corrosif). J'en ai donc consommé oralement quelques temps, des doses variant entre 20 et 80 mg. Ces doses, plutôt raisonnables pour moi considérant ma tendance aux grosses doses, me donnaient un boost pour débuter ma journée (ingestion vers 15h) qui se termine en général bien passé minuit. Le problème est que j'avais un gros down dans les environs de 20-21h, qui me donnait une bonne envie de redrop. Heureusement, comme je suis sage (du moins, à la job), je laissais mon stock à la maison, à l'abri de tout redrop impulsif. Il m'est arrivé à quelques reprises d'en sniffer (genre des traces de 4-5mg totalisant souvent moins de 50 mg), mais c'était tellement douloureux que je préférais l'oral, bien que ça prenne plus de temps à monter. Une consommation quasi-quotidienne s'est développée très rapidement (1g donne 25 doses de 40 mg, et il m'a duré environ un mois, donc +/- 40 mg/jour, parfois plus parfois moins parfois aucune.) Mais également, des maux de ventres très persistants et incapacitants sont apparus.
Je pourrais élaborer mais résumons simplement que l'action corrosive de l'EPH se fait sentir immédiatement sur les muqueuses nasales, mais qu'il prends environs une semaine à massacrer celles de l'estomac. J'ai cessé ma consommation et le mal a perduré plusieurs jours le temps que l'ulcère se résorbe. Je déconseille ce produit, je le trouve plus néfaste que la meth au niveau de la santé (bah, la meth m'a moins magané et j'en ai fait pas mal plus, oral et nasal quotidiennement pendant quelques mois au plus fort de ma conso).
Au final? N'oubliez pas que le methylphenidate est produit dans des labos légaux et contrôlés par les agences de santé de votre pays, au contraire de l'ethylphenidate dont la qualité n'est pas assurée et non autorisé pour la consommation humaine. On peut reprocher pas mal de choses aux grosses pharmaceutiques, mais pas la qualité de leurs produits.