D
DasFrog
Guest
C'est pas franchement de l'art mais je savais pas où mettre ça...
"Samedi dernier j’ai eu l’occasion de tester le nouveau système RFD (Risk-Free Drugs) en vogue par ici.
Je suis un débutant sur la conso en fête, étant plutôt du genre à m’enfiler des champis dans la nature ou dans mon salon avec quelques potes que de sauter comme un zouave pendant 12 heures de suite.
Mais un festival à une heure de route avec de bons artistes bien psychos, ça ne se refuse pas. F m’ayant vendu la chose, je décide de plus de me lancer pour ma première fois sur une soirée à l’ecsta.
Leur système RFD est plutôt bien foutu mais faut s’y prendre un peu en avance, surtout pour la première fois vu qu’il y a un rendez-vous chez le médecin obligatoire. J’ai fait ça un mois avant pour être sûr que les exam de sang soient finis à temps. Une visite médicale un peu approfondie et un rapide tour d’horizon de troubles psychologiques éventuels. Cette visite doit ensuite être renouvelée tous les 4 mois pour reconsommer. Avec à ce qu’il parait un passage chez le psy obligatoire ou conseillé pour les gens chez qui il subsiste un doute.
Etant personnellement en bonne santé physique et mentale, je n’ai pas eu de soucis et j’ai pu accéder à la partie “Drugs” du site du festival.
C’est là que c’est sympa, une délicieuse liste de tout un tas de psyché, stimulants, et autres molécules délicates. Un étalage de couleurs en puissance.
Un peu perdu dans la vingtaine de choix disponibles, je sélectionne MDMA sans trop me poser de question. Je verrai une autre fois pour les autres.
Une page de description des effets et des troubles, je zappe tout ça vite fait, comme les termes d’agrément pour un nouveau logiciel. Sauf que ensuite je me tape 10 questions sur les effets. Ah, bon ben ils veulent vraiment qu’on connaisse les bases. Bref, je réponds bien à tout, sur les effets d’empathie, sur la déshydratation, sur le hangover le lendemain,... Voilà, plus qu’à payer par carte et c’est réservé. J’ai du au préalable confirmer que je dormirai sur place, dans le camping adjacent. Surement pour pas s’éclater puis prendre la voiture.
Arrivé sur place et après avoir passé l’entrée et les contrôles, je me dirige directement vers le stand drugs avant qu’il n’y ai trop de monde.
Carte d’identité, signature en face de mon nom et hop, je me retrouve avec mon cacheton et un bracelet où est marqué MDMA (pour si jamais il y a un problème que les doc sachent direct à quoi ils ont à faire je crois) au poignet. Un unique comprimé avec une fiche rappelant les règles de base (s’hydrater, prendre un chewing-gum,...).
Le stand est d’ailleurs à côté d’un autre stand informations et santé. Il y a des médecins toute la soirée pour gérer un problème lié à une conso et des gens pour aider à gérer les bads.
Bien foutu quoi.
Le reste, je vous laisse deviner, c’est soirée géniale et si la descente était un peu galère (j’ai finis derrière la tente santé dans une sorte de depression chelou qui est passée toute seule. Y’avait un volontaire qui passait de temps en temps pour checker que tout aille bien et pour me passer de la flotte, sympa) je garderai surtout des bons souvenirs.
Rendez-vous dans un mois pour le prochain festival, dans l’Oregon cette fois. Je compte prendre du LSD, ce ne serait la première fois de manière légale..."
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Evidemment, tout ceci est une fiction, faut pas rêver. Mais ça fait suite au festival où je suis allé samedi et où j’ai pris de l’ecsta tellement coupée que je n’ai presque pas eu d’effets (j’ai pris une petite dose m’enfin quand même).
Je me posais la question de la légalisation et de l’encadrement que ça demanderai évidemment. Ben woui, on va quand même pas essayer de faire croire que vendre du LSD chez Carouf c’est safe.
Du coup je me suis imaginé ce système où la prise est “réservée” à l’avance et où le festival est équipé pour recevoir des “drogués” et gérer les problèmes. Et aussi où le fêtard (ou le nom que vous voulez) doit au préalable d’occuper de sa santé, cad avoir une sorte d’accompagnement pour que la conso reste safe. Parce que même si certains se contrôlent bien tout seuls, d’autres n’y arrivent pas et c’est en général de là, je pense, que viennent les problèmes.
Voilà, maintenant que c’est écrit, c’est con de pas partager. J’ai pas trop de recul, donc je sais pas ce que ça donne mais c’est juste une petite réflexion sur la conso safe (ou moins risquée) de drogues en festival. Juste en festival, le reste faudra voir d’autres solutions, s’il y en a.
C'est aussi potentiellement très naïf, je me rends pas compte, mais étant défoncé, on va dire que si c'est le cas c'est mon côté bisounours qui remonte.
"Samedi dernier j’ai eu l’occasion de tester le nouveau système RFD (Risk-Free Drugs) en vogue par ici.
Je suis un débutant sur la conso en fête, étant plutôt du genre à m’enfiler des champis dans la nature ou dans mon salon avec quelques potes que de sauter comme un zouave pendant 12 heures de suite.
Mais un festival à une heure de route avec de bons artistes bien psychos, ça ne se refuse pas. F m’ayant vendu la chose, je décide de plus de me lancer pour ma première fois sur une soirée à l’ecsta.
Leur système RFD est plutôt bien foutu mais faut s’y prendre un peu en avance, surtout pour la première fois vu qu’il y a un rendez-vous chez le médecin obligatoire. J’ai fait ça un mois avant pour être sûr que les exam de sang soient finis à temps. Une visite médicale un peu approfondie et un rapide tour d’horizon de troubles psychologiques éventuels. Cette visite doit ensuite être renouvelée tous les 4 mois pour reconsommer. Avec à ce qu’il parait un passage chez le psy obligatoire ou conseillé pour les gens chez qui il subsiste un doute.
Etant personnellement en bonne santé physique et mentale, je n’ai pas eu de soucis et j’ai pu accéder à la partie “Drugs” du site du festival.
C’est là que c’est sympa, une délicieuse liste de tout un tas de psyché, stimulants, et autres molécules délicates. Un étalage de couleurs en puissance.
Un peu perdu dans la vingtaine de choix disponibles, je sélectionne MDMA sans trop me poser de question. Je verrai une autre fois pour les autres.
Une page de description des effets et des troubles, je zappe tout ça vite fait, comme les termes d’agrément pour un nouveau logiciel. Sauf que ensuite je me tape 10 questions sur les effets. Ah, bon ben ils veulent vraiment qu’on connaisse les bases. Bref, je réponds bien à tout, sur les effets d’empathie, sur la déshydratation, sur le hangover le lendemain,... Voilà, plus qu’à payer par carte et c’est réservé. J’ai du au préalable confirmer que je dormirai sur place, dans le camping adjacent. Surement pour pas s’éclater puis prendre la voiture.
Arrivé sur place et après avoir passé l’entrée et les contrôles, je me dirige directement vers le stand drugs avant qu’il n’y ai trop de monde.
Carte d’identité, signature en face de mon nom et hop, je me retrouve avec mon cacheton et un bracelet où est marqué MDMA (pour si jamais il y a un problème que les doc sachent direct à quoi ils ont à faire je crois) au poignet. Un unique comprimé avec une fiche rappelant les règles de base (s’hydrater, prendre un chewing-gum,...).
Le stand est d’ailleurs à côté d’un autre stand informations et santé. Il y a des médecins toute la soirée pour gérer un problème lié à une conso et des gens pour aider à gérer les bads.
Bien foutu quoi.
Le reste, je vous laisse deviner, c’est soirée géniale et si la descente était un peu galère (j’ai finis derrière la tente santé dans une sorte de depression chelou qui est passée toute seule. Y’avait un volontaire qui passait de temps en temps pour checker que tout aille bien et pour me passer de la flotte, sympa) je garderai surtout des bons souvenirs.
Rendez-vous dans un mois pour le prochain festival, dans l’Oregon cette fois. Je compte prendre du LSD, ce ne serait la première fois de manière légale..."
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Evidemment, tout ceci est une fiction, faut pas rêver. Mais ça fait suite au festival où je suis allé samedi et où j’ai pris de l’ecsta tellement coupée que je n’ai presque pas eu d’effets (j’ai pris une petite dose m’enfin quand même).
Je me posais la question de la légalisation et de l’encadrement que ça demanderai évidemment. Ben woui, on va quand même pas essayer de faire croire que vendre du LSD chez Carouf c’est safe.
Du coup je me suis imaginé ce système où la prise est “réservée” à l’avance et où le festival est équipé pour recevoir des “drogués” et gérer les problèmes. Et aussi où le fêtard (ou le nom que vous voulez) doit au préalable d’occuper de sa santé, cad avoir une sorte d’accompagnement pour que la conso reste safe. Parce que même si certains se contrôlent bien tout seuls, d’autres n’y arrivent pas et c’est en général de là, je pense, que viennent les problèmes.
Voilà, maintenant que c’est écrit, c’est con de pas partager. J’ai pas trop de recul, donc je sais pas ce que ça donne mais c’est juste une petite réflexion sur la conso safe (ou moins risquée) de drogues en festival. Juste en festival, le reste faudra voir d’autres solutions, s’il y en a.
C'est aussi potentiellement très naïf, je me rends pas compte, mais étant défoncé, on va dire que si c'est le cas c'est mon côté bisounours qui remonte.