Meina
Matrice périnatale
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La suite du dernier TR ! Cette fois, on est sûr, on est sur de la psylocibine des Cévène puis une espèce Golden en culture c'était chouette !
Pour être claire d'entrée :
Substance(s) – produits safe en culture ou naturel (psylocibine)
Dosage(s) – pas de tolérance pour le truc brut et naturel, première fois au départ.
Corpulence ; 1m70 >60 kg.
Set (état d’esprit) ; bien et calme les 3 fois
Setting (environnement) ;
Le même concon les 3 fois.
Sur ce :
Partie 2 : naturels et cultivés, l'art de l'organique à l'expérience transcendantale. C'est le psychée qui m'a réussi. À noter que selon les grammages et les espèces du mycélium, les conséquences peuvent être significativement différentes en terme d'effets et d'intensité de l'effet. Point rassurant du naturel, pas d'effet secondaire désagréable à déplorer.
Un bon set, j'étais joyeuse ce jour là. Et le setting parfait. Appart tranquille plutôt sombre et pas trop de lumière ou de soleil agressif pour les yeux. Un moment dans l'après midi, trnaquille, comme si le temps n'existait plus et que l'on était déjà le soir à lire un livre sur la table de chevet à côté. L'idée est venue spontanément. C'était partie pour un voyage de plus. Les folles aventures de Mei-mei aux pays des merveilles comme on dira plus tard.
Quelques champions, tout petit, tout frais... À peine quelques grammes (attention le grammage en matière sèche n'est pas le même qu'un grammage en matière brut, d'où ce qui va suivre). Même en prenant du citron
, la montée à quand même été plus lente que d'habitude. En vérité, plus surprenante. On ne voit rien venir et d'un coup au bout d'une petite heure si ce n'est pas plus, pof tout s'arrête et on se sent respirer petit à petit. Et la tout s'enchaîne en 30 min, je sens comme une double respiration en différé, là même que les producteurs de films ont réussi à bien retranscrire depuis le temps. Une expiration suivi de tout son consort de détente en différé. Rien que d'en parler, j'ai la tête qui s'agite comme de la fumée qui me sort par les oreilles où le bout du crâne. Cette fois là, j'ai ressenti une sorte de connexion à quelque chose de très vaste comme l'univers. Ça avait quelque chose de géométrique comme dans le synthétique mais avec une grande grande différence... Le côté organique, puissant et vivant. Les fractales qui respirent et tourbillonnent dans le fond comme un filtre qui devient de plus en plus opaque qu'on rajoute sur la vision. Ce sont ces allés retour entre une vision brouillé et vive qui m'ont presque forcé avec beaucoup de délicatesse à mon égard, à m'allonger et à fermer les yeux. L'expérience est encore plus chouette desfois, quand on ferme les yeux et surtout quand il fait tout noir autour de nous (pas juste parce que j'ai fermé les yeux je précise XD. Être dans une pièce sombre c'est pas mal). À ce moment là, j'ai commencé à être transpercé par ma propre enveloppe comme si mon propre corp se roulait à l'intérieur de lui même avant de se réouvrir comme une fleur avec là sensation d'emporter tout l'univers à l'intérieur et à l'extérieur dans cette dynamique. Petit à petit, j'ai commencé à sentir, sans vraiment le voir, de la présence...presque extraterrestre. C'est loin de ce qu'on imagine des bonhommes verts... Là ça me guidait, ça avait plus l'air de sensation enveloppante et chaleureuse... Comme une communication entre mes propres cellules nerveuses d'ailleurs je l'imaginais comme ça, comme une extension de racine d'arbre. Comme ces vidéos de SVT sur les neurones en 3d. Exactement ça ! À l'infini. Et ça circulait très vite et en même temps c'était comme dans la galaxie où dans l'espace. J'ai encore une fois eu la preuve que ce qui est infiniment petit est à l'infiniment grand aussi. Je dis encore une fois car j'ai revécu des souvenirs d'une enfance pas si lointaine où j'étais allée avec mes parents dans un musée de sciences je ne sais trop où sur les bords de Frances, il y avait un film et une conférence. Dans le film, ça commençait comme Minuscule avec les fourmis 
et les coccinelles 
, et puis, d'un coup, la voix du narrateur résonnait dans ma tête avec les images qui passait de la galaxie à la petite planète terre où on était avec ces petits arthropodes en tout genre, et les feuilles etc... J'avais, enfant, adorée cette conférence j'étais passionnée par ces sujets, par les trous noirs et le vivant. Le vide et l'absolue nature. J'entendais encore « Nous retrouverons, par analogie, une connexion étrange, mystique ou bien peut-être magique, entre l'infiniment grand et l'infiniment petit ». Il y avait même un passage sur la matière et la perception du monde « Qu'est ce que la matière ? 99,99999.....% ... De Vide. Qu'est ce que nous percevons et d'où nous le percevons ? Une boîte noire, un angle mort de notre corps, un cerveau qui interprète les ondes extérieures sous forme de son, d'images ou de sensations matérielles. Pourtant , il y a du vide. Omniprésent. Une distance à la fois infiniment petite et grande entre nous et ce que nous pensons être là matière. Autrement dit, même sur ces sièges sur lesquelles nos mains sont posées, il n'y a pas de réelle frontière... » Et dès la fin du film, le chercheur en physique quantique et biologie du monde vivant arrivait sur la petite scène avec la même voix au micro en expliquant les dernières avancées et découvertes entre la physique quantique et les trous noirs, et le monde vivant et la biologie. Je me souviens de ce jour là encore aujourd'hui et même au moment où j'ai fait ce trip avec la même extase que la petite moi avait ressenti dans un siège trop grand pour elle. Une extase d'illumination et de vérité. Ce chercheur m'avait donné une clé, que j'avais aperçu, conceptualisé peut-être entendu depuis mon cœur et là en plein trip je venais de la vivre et de la comprendre depuis la profondeur de mon être. C'était un premier Breakthrough. Pas encore intense. Mais ce qui va suivre le deviendra bien assez vite. Alors que je voyageais encore avec mes souvenirs qui venait par vagues de respirations profondes... L'un d'entre eux mes revenus d'une manière tout à fait insolite. C'était une époque sombre et grise où j'avais voulu mourir. J'avais essayé plusieurs fois déjà. Ce jours là, j'avais été sur une voix ferré et je me suis allongée en attendant que le train passe. Pas très joyeux... Je le sais bien.. Je ne peux pas en vouloir à l'adolescente que j'étais. Le plus étonnant c'est que ce trip n'a rien révélé de nouveau dans ce souvenir il n'a fait que me faire revivre la vérité à laquelle j'avais eu accès dans une déréalisation totale de ‹‹moi››. Quand à l'époque, j'avais accepté le passage du train, et la venue imminente de ma mort, mon cerveau s'est mis à se barrer dans tout les sens et j'ai peut être vécu une déflagration chimique intérieure de mon vivant et sans avoir pris de substances (à l'époque je ne savais même pas ce que c'était mais avec le recul mon expérience s'est rapproché d'un trip de DMT ou de 5 MEO DMT qui aurait duré approximativement... 10 secondes ?), un moment très violent pour l'intérieur même de mon âme. Peut-être 10 secondes avant impact, que j'avais vécu comme 1 h par seconde dans un ralentissement à vitesse extrême, je m'étais vu dans mon propre futur, mon propre passé et mon propre présent. Tout sur le même plan. Tout les objets. Tout l'environnement. À point de vue d' omniscience. Presque capable de partir loin et de revenir autour de cette enveloppe que j'avais cru appeler mon corp, mon âme ou mon égo. J'entendais toujours pourtant, le bruit du fer à mes tempes, et depuis mes tempes, le tremblement de mes muscles, l'arrêt de ma respiration, les vibrations des roues du train sous son poids, les pierres chaudes et brûlantes sous mon corps. Tout avait émergé d'un même espace de conscience dans un même plan impersonnel et intemporel. Juste avant que je ne me sente secoué par un instinct intérieur qui m'a poussé sur le côté dans les orties. Malgré la douleur, qui me parvenait abstraites face à toute les stimulations sensorielles transcendantes qui se présentait... Une seule pensée est apparu de nulle part, comme un enfant qui s'adresse à lui même ‹‹ Oh, un train, c'est joli. Ça faisait longtemps non ? ››. Les larmes ont coulé sans contrôle, sans spasme, sans douleur. C'était juste ... Magnifique. Le trip m'a fait revivre cette pulsion de vie que j'étais venue chercher dans la mort. Cette limite presque inexistante et non duelle entre les deux. Il en fallait peu pour être heureux quand on a plus rien à perdre. Ce jour là j'avais probablement dissocié et/ou déréalisé en rentrant chez moi. J'étais comme absente et en même temps extrêmement présente. J'ai senti dans ce premier trip, ce premier contact, une connexion à quelque chose de plus profond encore que mes propres souvenirs et mes propres réflexions sur le sens que j'ai donné à une Vie qui n'en a fondamentalement pas si ce n'est de se regarder à travers elle même de ses propres yeux....
En parlant de yeux. C'est la que j'en ai vu sur mon trip sitter, et dans la pièce, comme dans mes cauchemars ou dans mes rêves, des yeux géant, avec une iris profonde comme jamais vous ne pourriez l'imaginer. Une couleur presque changeante et surtout un détail absolument grandiose de chaque particule de lumière qui s'en dégageait jusqu'au vaisseau de l'iris. C'était le breakthough complet et la perte du ‹‹ qui suis- «je» ? ››. Après ça. Détente et absolu Amour à son essence. Je crois que j'ai du m'endormir en restant consciente et après... Plus rien.
. J'ai aussi eu la sensation de me faire l'amour à moi même mais... Heu je vous rassure rien de bizarre même si y'avais des manifestations physiques... C'était huh... Plus orgasmique dans le genre du trip et ça faisait des vagues d'eau et d'énergie presque électrique dans le corps. À un moment je sais pas d'où j'ai eu la force mais j'ai composé une musique sur mon paino et c'était très ‹ eau › comme bidule. Après je suis tombée de mon siège sur le sol glacial et j'ai eu l'impression de continuer à tomber dans le vide pendant 10 min en ressentant un contraste entre le froid des carreaux et la sensation de chaleur de la terre interne qui me prenait à l'intérieur. C'était très Zarbi. Et à chaque fois que je descendais en profondeur dans les ressentis je vivais le truc sur un plan horizontal et infini comme un truc qui se prooage en arborescence. Wooooooooo... Je sais pas quoi dire de plus ...
... 2 champions en matière sèche, à peine quelques grammes, des vrais ‹ gramme › cette fois. Pour changer, mon ami.e a fait office de trip sitteur.euse. Iel a un don pour ça. Iel m'a beaucoup apporté sans rien faire justement xD. C'était chouette. Plus de 2h avant d'être un peu high j'aurais dit. Je me suis imaginé avoir été du maïs dans une autre Vie. C'était lunaire xD. Sinon un vieil arbre dans un champ de fleur en montagne. C'est cool d'être un être vivant à vie fixe vous savez ? C'est très... Immobile, terrestre et vivant en même temps. Enfin bon, on a beaucoup rigolé sur le plafond aussi... Un truc qui m'a marqué c'est qu'on a répété une bonne dizaine de fois en parlant de nos effets ‹‹ Ah y'a quelque chose mais c'est... C'est pas flagrant ››. J'ai même pu parler à quelqu'un d'autre mais j'étais sensé être encore high vraiment. On m'a dit que je gerais bien c'est flatteur... Quand je me rappelle qu'en première prise de 5 meodmt je me mettais des sceaux sur la tête mdr... Je gère.
Pour être claire d'entrée :
Substance(s) – produits safe en culture ou naturel (psylocibine)
Dosage(s) – pas de tolérance pour le truc brut et naturel, première fois au départ.
Corpulence ; 1m70 >60 kg.
Set (état d’esprit) ; bien et calme les 3 fois
Setting (environnement) ;
Le même concon les 3 fois.
Sur ce :
Partie 2 : naturels et cultivés, l'art de l'organique à l'expérience transcendantale. C'est le psychée qui m'a réussi. À noter que selon les grammages et les espèces du mycélium, les conséquences peuvent être significativement différentes en terme d'effets et d'intensité de l'effet. Point rassurant du naturel, pas d'effet secondaire désagréable à déplorer.
- Premier contact
Un bon set, j'étais joyeuse ce jour là. Et le setting parfait. Appart tranquille plutôt sombre et pas trop de lumière ou de soleil agressif pour les yeux. Un moment dans l'après midi, trnaquille, comme si le temps n'existait plus et que l'on était déjà le soir à lire un livre sur la table de chevet à côté. L'idée est venue spontanément. C'était partie pour un voyage de plus. Les folles aventures de Mei-mei aux pays des merveilles comme on dira plus tard.
Quelques champions, tout petit, tout frais... À peine quelques grammes (attention le grammage en matière sèche n'est pas le même qu'un grammage en matière brut, d'où ce qui va suivre). Même en prenant du citron
, la montée à quand même été plus lente que d'habitude. En vérité, plus surprenante. On ne voit rien venir et d'un coup au bout d'une petite heure si ce n'est pas plus, pof tout s'arrête et on se sent respirer petit à petit. Et la tout s'enchaîne en 30 min, je sens comme une double respiration en différé, là même que les producteurs de films ont réussi à bien retranscrire depuis le temps. Une expiration suivi de tout son consort de détente en différé. Rien que d'en parler, j'ai la tête qui s'agite comme de la fumée qui me sort par les oreilles où le bout du crâne. Cette fois là, j'ai ressenti une sorte de connexion à quelque chose de très vaste comme l'univers. Ça avait quelque chose de géométrique comme dans le synthétique mais avec une grande grande différence... Le côté organique, puissant et vivant. Les fractales qui respirent et tourbillonnent dans le fond comme un filtre qui devient de plus en plus opaque qu'on rajoute sur la vision. Ce sont ces allés retour entre une vision brouillé et vive qui m'ont presque forcé avec beaucoup de délicatesse à mon égard, à m'allonger et à fermer les yeux. L'expérience est encore plus chouette desfois, quand on ferme les yeux et surtout quand il fait tout noir autour de nous (pas juste parce que j'ai fermé les yeux je précise XD. Être dans une pièce sombre c'est pas mal). À ce moment là, j'ai commencé à être transpercé par ma propre enveloppe comme si mon propre corp se roulait à l'intérieur de lui même avant de se réouvrir comme une fleur avec là sensation d'emporter tout l'univers à l'intérieur et à l'extérieur dans cette dynamique. Petit à petit, j'ai commencé à sentir, sans vraiment le voir, de la présence...presque extraterrestre. C'est loin de ce qu'on imagine des bonhommes verts... Là ça me guidait, ça avait plus l'air de sensation enveloppante et chaleureuse... Comme une communication entre mes propres cellules nerveuses d'ailleurs je l'imaginais comme ça, comme une extension de racine d'arbre. Comme ces vidéos de SVT sur les neurones en 3d. Exactement ça ! À l'infini. Et ça circulait très vite et en même temps c'était comme dans la galaxie où dans l'espace. J'ai encore une fois eu la preuve que ce qui est infiniment petit est à l'infiniment grand aussi. Je dis encore une fois car j'ai revécu des souvenirs d'une enfance pas si lointaine où j'étais allée avec mes parents dans un musée de sciences je ne sais trop où sur les bords de Frances, il y avait un film et une conférence. Dans le film, ça commençait comme Minuscule avec les fourmis et les coccinelles , et puis, d'un coup, la voix du narrateur résonnait dans ma tête avec les images qui passait de la galaxie à la petite planète terre où on était avec ces petits arthropodes en tout genre, et les feuilles etc... J'avais, enfant, adorée cette conférence j'étais passionnée par ces sujets, par les trous noirs et le vivant. Le vide et l'absolue nature. J'entendais encore « Nous retrouverons, par analogie, une connexion étrange, mystique ou bien peut-être magique, entre l'infiniment grand et l'infiniment petit ». Il y avait même un passage sur la matière et la perception du monde « Qu'est ce que la matière ? 99,99999.....% ... De Vide. Qu'est ce que nous percevons et d'où nous le percevons ? Une boîte noire, un angle mort de notre corps, un cerveau qui interprète les ondes extérieures sous forme de son, d'images ou de sensations matérielles. Pourtant , il y a du vide. Omniprésent. Une distance à la fois infiniment petite et grande entre nous et ce que nous pensons être là matière. Autrement dit, même sur ces sièges sur lesquelles nos mains sont posées, il n'y a pas de réelle frontière... » Et dès la fin du film, le chercheur en physique quantique et biologie du monde vivant arrivait sur la petite scène avec la même voix au micro en expliquant les dernières avancées et découvertes entre la physique quantique et les trous noirs, et le monde vivant et la biologie. Je me souviens de ce jour là encore aujourd'hui et même au moment où j'ai fait ce trip avec la même extase que la petite moi avait ressenti dans un siège trop grand pour elle. Une extase d'illumination et de vérité. Ce chercheur m'avait donné une clé, que j'avais aperçu, conceptualisé peut-être entendu depuis mon cœur et là en plein trip je venais de la vivre et de la comprendre depuis la profondeur de mon être. C'était un premier Breakthrough. Pas encore intense. Mais ce qui va suivre le deviendra bien assez vite. Alors que je voyageais encore avec mes souvenirs qui venait par vagues de respirations profondes... L'un d'entre eux mes revenus d'une manière tout à fait insolite. C'était une époque sombre et grise où j'avais voulu mourir. J'avais essayé plusieurs fois déjà. Ce jours là, j'avais été sur une voix ferré et je me suis allongée en attendant que le train passe. Pas très joyeux... Je le sais bien.. Je ne peux pas en vouloir à l'adolescente que j'étais. Le plus étonnant c'est que ce trip n'a rien révélé de nouveau dans ce souvenir il n'a fait que me faire revivre la vérité à laquelle j'avais eu accès dans une déréalisation totale de ‹‹moi››. Quand à l'époque, j'avais accepté le passage du train, et la venue imminente de ma mort, mon cerveau s'est mis à se barrer dans tout les sens et j'ai peut être vécu une déflagration chimique intérieure de mon vivant et sans avoir pris de substances (à l'époque je ne savais même pas ce que c'était mais avec le recul mon expérience s'est rapproché d'un trip de DMT ou de 5 MEO DMT qui aurait duré approximativement... 10 secondes ?), un moment très violent pour l'intérieur même de mon âme. Peut-être 10 secondes avant impact, que j'avais vécu comme 1 h par seconde dans un ralentissement à vitesse extrême, je m'étais vu dans mon propre futur, mon propre passé et mon propre présent. Tout sur le même plan. Tout les objets. Tout l'environnement. À point de vue d' omniscience. Presque capable de partir loin et de revenir autour de cette enveloppe que j'avais cru appeler mon corp, mon âme ou mon égo. J'entendais toujours pourtant, le bruit du fer à mes tempes, et depuis mes tempes, le tremblement de mes muscles, l'arrêt de ma respiration, les vibrations des roues du train sous son poids, les pierres chaudes et brûlantes sous mon corps. Tout avait émergé d'un même espace de conscience dans un même plan impersonnel et intemporel. Juste avant que je ne me sente secoué par un instinct intérieur qui m'a poussé sur le côté dans les orties. Malgré la douleur, qui me parvenait abstraites face à toute les stimulations sensorielles transcendantes qui se présentait... Une seule pensée est apparu de nulle part, comme un enfant qui s'adresse à lui même ‹‹ Oh, un train, c'est joli. Ça faisait longtemps non ? ››. Les larmes ont coulé sans contrôle, sans spasme, sans douleur. C'était juste ... Magnifique. Le trip m'a fait revivre cette pulsion de vie que j'étais venue chercher dans la mort. Cette limite presque inexistante et non duelle entre les deux. Il en fallait peu pour être heureux quand on a plus rien à perdre. Ce jour là j'avais probablement dissocié et/ou déréalisé en rentrant chez moi. J'étais comme absente et en même temps extrêmement présente. J'ai senti dans ce premier trip, ce premier contact, une connexion à quelque chose de plus profond encore que mes propres souvenirs et mes propres réflexions sur le sens que j'ai donné à une Vie qui n'en a fondamentalement pas si ce n'est de se regarder à travers elle même de ses propres yeux....En parlant de yeux. C'est la que j'en ai vu sur mon trip sitter, et dans la pièce, comme dans mes cauchemars ou dans mes rêves, des yeux géant, avec une iris profonde comme jamais vous ne pourriez l'imaginer. Une couleur presque changeante et surtout un détail absolument grandiose de chaque particule de lumière qui s'en dégageait jusqu'au vaisseau de l'iris. C'était le breakthough complet et la perte du ‹‹ qui suis- «je» ? ››. Après ça. Détente et absolu Amour à son essence. Je crois que j'ai du m'endormir en restant consciente et après... Plus rien.
- Ô Divina Natura !
. J'ai aussi eu la sensation de me faire l'amour à moi même mais... Heu je vous rassure rien de bizarre même si y'avais des manifestations physiques... C'était huh... Plus orgasmique dans le genre du trip et ça faisait des vagues d'eau et d'énergie presque électrique dans le corps. À un moment je sais pas d'où j'ai eu la force mais j'ai composé une musique sur mon paino et c'était très ‹ eau › comme bidule. Après je suis tombée de mon siège sur le sol glacial et j'ai eu l'impression de continuer à tomber dans le vide pendant 10 min en ressentant un contraste entre le froid des carreaux et la sensation de chaleur de la terre interne qui me prenait à l'intérieur. C'était très Zarbi. Et à chaque fois que je descendais en profondeur dans les ressentis je vivais le truc sur un plan horizontal et infini comme un truc qui se prooage en arborescence. Wooooooooo... Je sais pas quoi dire de plus ...- Viva la vida !
... 2 champions en matière sèche, à peine quelques grammes, des vrais ‹ gramme › cette fois. Pour changer, mon ami.e a fait office de trip sitteur.euse. Iel a un don pour ça. Iel m'a beaucoup apporté sans rien faire justement xD. C'était chouette. Plus de 2h avant d'être un peu high j'aurais dit. Je me suis imaginé avoir été du maïs dans une autre Vie. C'était lunaire xD. Sinon un vieil arbre dans un champ de fleur en montagne. C'est cool d'être un être vivant à vie fixe vous savez ? C'est très... Immobile, terrestre et vivant en même temps. Enfin bon, on a beaucoup rigolé sur le plafond aussi... Un truc qui m'a marqué c'est qu'on a répété une bonne dizaine de fois en parlant de nos effets ‹‹ Ah y'a quelque chose mais c'est... C'est pas flagrant ››. J'ai même pu parler à quelqu'un d'autre mais j'étais sensé être encore high vraiment. On m'a dit que je gerais bien c'est flatteur... Quand je me rappelle qu'en première prise de 5 meodmt je me mettais des sceaux sur la tête mdr... Je gère.
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