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  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Krix
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Ha mais heureusement mon entourage proche est composé de bons gauchistes avec qui j'me sens à l'aise : pas de violences, pas de masculinisme à vouloir s'embarquer dans des bastons ou embrouiller le premier venu. Et les festivals où les activités qu'on fait sont souvent quasi systématiquement un rassemblement de gauchos. Mais voilà, malgré tout dans ces activités t'as une foule d'inconnus, et si parmi eux la plupart sont super sympas, t'as toujours quelques glandus mascus qui viennent chercher la merde pour un rien, pas du tout dans l'esprit du rassemblement. Et ils pourrissent la vie comme jamais. J'ai bien un de mes collègues qui, au vu de sa formation d'agent de sécu et de son vécu, sait.bien gérer l'intimidation et est près à neutraliser le premier qui vient emmerder lui ou l'un d'entre nous. M'enfin, j'aimerais savoir me débrouiller seul, il sera pas toujours là pour me sauver.

Mais j'ai également eu la même réflexion que toi : quand j'aurais plus de temps, j'aurais bien envie de pratiquer l'autodéfense, un sport de combat (sans combattre avec quelqu'un, juste d'histoire d'avoir les mouvements et réflexes) ou toute autre chose pour me permettre non pas forcément de donner des roustes, mais d'avoir plus confiance en mes capacités histoire de réagir autrement que par la peur.

EDIT : d'ailleurs pour mon cas ça va plus loin que ce que j'expliquais : dès que j'entends quelqu'un d'inconnu, dans n'importe quel environnement, juste commencer à hausser le ton un peu agressivement, même si c'est pas adressé à moi, je commence à paniquer et à m'imaginer les pires scénarios d'agressions, et pareil ça me paralyse.
 
Dernière édition:
L'hypersensibilité / la reviviscence de traumas, combinée(s) à la sidération... Effectivement un problème non seulement sur le moment, mais aussi loin d'être toujours anodin par la suite... Car ça a le potentiel de marquer profondément l'esprit, surtout si ça fait écho à de mauvaises expérience passées (sans que ce soit une condition sine qua non). J'ai pas mieux que Sorence.

D'ailleurs vu ce que je tente depuis peu dans ma propre vie, combiné à ma naïveté sociale légendaire, je réalise que je me suis peut-être confectionné un sacré cocktail molotov là, il s'agirait d'éviter toute étincelle... Ton post me fait réaliser que je suis clairement une proie de choix et que je prends de gros risques, en fait... Peut-être que je devrais moi aussi très sérieusement y réfléchir, aux cours d'auto-défense. Mais comme toute activité faut le temps, l'énergie et l'argent --'

Te concernant je suis au moins soulagée, si je comprends bien, que cette grosse brute n'en soit pas venue aux mains...

Parfois je pense bombe lacrymo voire shocker, mais pfff... Le temps de le sortir etc, et si l'autre le retourne contre toi... Leur utilité va vraiment être très situationnelle et en plus pour avoir eu une mini bombe lacrymo il y a longtemps et l'avoir testée en extérieur contre un mur, je peux clairement affirmer qu'il en existe des absolument ridiculement inefficaces. De quoi se sentir à la fois con-ne et encore plus en danger si on ne s'en rend compte que lorsqu'il y en a réellement besoin...
 
Je voulais dire, il vaut mieux choisir un club d'autodéfense orienté à gauche, en tous cas c'est ce qu'on m'a conseillé. En fait, on m'a conseillé les clubs d'autodéfense féministe, mais c'est généralement en non-mixité choisie donc ça te concerne pas trop, Nymphis. On m'a dit que pour travailler sous stress, il valait mieux un cadre sécurisant et que certains clubs/entraîneurs sont plutôt flipants en mode mascu de droite.

Mais oui c'est un problème pour moi aussi. Je freeze dès que quelqu'un hausse le ton. Surtout dans le cadre privé en fait.
 
J'ai été énormément confronté à cette problématique dans ma vie, ayant de base un physique frêle de rat de bibliothèque à lunettes. Et au collège je me suis fait salement harceler au point d'interioriser que je n'ai pas le droit de me défendre et doit seulement apprendre à subir. Ça m'a certes fait XP mon stoïcisme mais m'a laissé en galère sur la gestion des violences quotidiennes, des conflits etc.

Au final pour pas péter trop de câbles j'ai cherché des soupapes. Écrire c'était sympa, étant maître de mes univers je pouvais laisser s'y dérouler toutes sortes de fantasmes cathartiques. Mais il manquait quand même un truc, ça soulage la tête mais pas le corps.

Les sports de combat c'était un autre échappatoire très cool. En bon babos j'ai fait beaucoup de Capoeira, c'est très exigeant physiquement et tu es dans un jeu dynamique avec l'adversaire, ça t'apprend à anticiper les mouvements et réagir rapidement. Après 2h d'entrainement tu nages dans les endorphines et tu sens que ton corps a gagné en flexibilité et équilibre.
Peu pratique d'un point de vue autodéfense pure, mais de toutes façons la vraie autodéfense c'est partir en courant face à un vrai danger, ou viser la gorge et les yeux si t'es acculé.

J'ai fait un peu de boxe aussi, et même chose que la capoeira : tu apprends à lire les mouvements adverses dans un jeu très dynamique, à coller des pains super rapides et tu travailles le cardio. Ça développe le haut du corps, et c'est con mais gagner en biceps ça donne de la confiance en soi.
Et s'il y a bien une chose que je retiens de la boxe, c'est qu'évacuer ses frustrations dans un punching ball pendant 20min ça remplace aisément 2h de thérapie hahaha. Rien que pour ça ça vaut le coup.

En vrai c'est normal d'être frustré quand on te marche dessus, c'est pas une histoire de matrixage mascu (sinon quoi, toutes personnes qui ne se reconnaît pas dans les valeurs masc devrait se comporter comme une serpillère à la moindre agression ?)
C'est une colère juste et légitime et c'est bien qu'elle te guide vers un apprentissage de l'autodéfense.

Dans les trucs que j'ai vu marcher autour de moi : faire un peu de muscu va changer ton apparence physique, et c'est con mais l'apparence fait 90% du boulot. Être fort pour faire la paix, toussa. Depuis que j'ai une barbe on me fait moins chier pour prendre un exemple similaire.
Un truc qui m'a aidé à reprendre confiance en moi ça a été de me foutre des coups avec un pote. C'est très très con et ça sonne un peu Fight Club, mais ça permet de se projeter en situation réelle (ce qui était une expérience très différente pour moi que de me retrouver solo face à 5 mec de deux fois ma taille) et ça calme l'imagination, genre ok je peux encaisser un coup dans la mâchoire, ok la douleur ressemble à ça c'est gérable en fait, ok mon poing a telle puissance...
C'est clairement pas pour tout le monde, mais on est quand même moins effrayé de ce qu'on connaît (quand l'experience n'est pas traumatisante).
 
on ne traverse pas la vie sans se faire taper au moins un minimum puis d'ailleurs même ceux qui tapent se sont déjà fait taper dessus, autrement ce n'est pas normal. Si cela était le cas il y aurait en général moins de volonté à travailler, faire des enfants. Il y aurait affaiblissement de la société et désintérêt pour les structures étatiques et donc laisser d'autres principes, d'autres systèmes venir s'imposer sur le territoire et ça l'Etat ne le veut pas.
Par contre si on ne connaît jamais la confrontation alors la société au final s'affaiblit aussi.
Bref tout ça nous ramène à la polémique du service militaire ou d'une armée professionnelle. Les deux façons ont leur imperfection...

Avec le service militaire on apprend ad minima à se battre sur un tapis en salle de gym, mais bon c'est déjà ça edit: même si on apprend aussi à patauger dans la boue tout climat et... à boire de la bière!! Puis avec l'armée professionnelle ils se croient différents... Cela fait une ségrégation sociale.

Perso j'ai été réformé au service militaire et pourtant je suis impliqué dans toutes ces réalités.
 
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D'ailleurs vu ce que je tente depuis peu dans ma propre vie, combiné à ma naïveté sociale légendaire, je réalise que je me suis peut-être confectionné un sacré cocktail molotov là, il s'agirait d'éviter toute étincelle... Ton post me fait réaliser que je suis clairement une proie de choix et que je prends de gros risques, en fait... Peut-être que je devrais moi aussi très sérieusement y réfléchir, aux cours d'auto-défense. Mais comme toute activité faut le temps, l'énergie et l'argent --'

Te concernant je suis au moins soulagée, si je comprends bien, que cette grosse brute n'en soit pas venue aux mains...

Parfois je pense bombe lacrymo voire shocker, mais pfff... Le temps de le sortir etc, et si l'autre le retourne contre toi... Leur utilité va vraiment être très situationnelle et en plus pour avoir eu une mini bombe lacrymo il y a longtemps et l'avoir testée en extérieur contre un mur, je peux clairement affirmer qu'il en existe des absolument ridiculement inefficaces. De quoi se sentir à la fois con-ne et encore plus en danger si on ne s'en rend compte que lorsqu'il y en a réellement besoin...

Tu veux dire par là que si ton cocktail explose il va plutôt t'amener à ne pas savoir répondre et donc te laisser impuissant face à quelqu'un qui te cherche les noises ou qu'à l'inverse tu vas répliquer d'une manière extrêmement disproportionnée ?

Mais oui ne t'inquiètes pas, il en est pas venu aux mains ça en est resté aux menaces ^^. La dernière fois que j'ai eu une confrontation physique ça remonte à la 6ème. Mais voilà, à chaque fis que y'a eu des situations d’intimidation, je me projette en me disant "mais putain si un jour ça devient physique, là je serai quand même capable de me défendre ? Pas juste me laisser faire ?" Pire encore : comme j'ai dit plus haut mes réactions de peur me font m'inquiéter de ma capacité à pouvoir défendre ceux que j'aime das des situations critiques (même des inconnus en vrai). Par exemple je me demande des trucs comme : si un jour, au détour d'un festival, je vois une pote subir des VSS de la part d'un gars et que y'a personne d'autre autour qui peut agir dans l'immédiat à part moi, est-ce que j'aurais le courage de foncer sans hésiter sur l'autre pour lui foutre une branlée et pas juste resté figé et laisser faire ? Parce que putain quel enfer si je parviens pas à agir tout ça parce que j'ai la trouille...

T'as raison pour les armes, après utile. En plus la plupart sont illégales (genre la bombe lacrymo. T'as juste le droti d'avoir une bombe au poivre de 100 mL maximum), seulement autorisées à la détention pour les armes de catégorie D, et faut un motif valable pour la transporter (pouvoir se défendre "au cas où" n'en est pas un). Bref, y'a de plus grandes cances que ça se retourne contre toi :/.

Puis perso y'a toujours une partie de moi qui me dit que, certes il faut savoir se défendre et pas se laisser dominer par ton opposant à cause de la peur, mais d'un autre côté combien de personnes se sont pris des coups de couteau en traître parce qu'ils ont osé résister d'une quelconque manière...

Je voulais dire, il vaut mieux choisir un club d'autodéfense orienté à gauche, en tous cas c'est ce qu'on m'a conseillé. En fait, on m'a conseillé les clubs d'autodéfense féministe, mais c'est généralement en non-mixité choisie donc ça te concerne pas trop, Nymphis. On m'a dit que pour travailler sous stress, il valait mieux un cadre sécurisant et que certains clubs/entraîneurs sont plutôt flipants en mode mascu de droite.

Mais oui c'est un problème pour moi aussi. Je freeze dès que quelqu'un hausse le ton. Surtout dans le cadre privé en fait.

Oui effectivement un club de gauche me semble indispensable. Flemme de me faire entraîner par des connards qui m'humilient parce que t'es pas assez fort selon eux, qui te foutent une pression monstre pour un vrai alpha solide et qui te poussent à être surtout violent. En tout cas j'avais pas pensé à l'autodéfense, merci pour le conseil. Ca a bien marché pour toi ?

Pour ma part c'est plutôt dans le cadre public en vrai. En privé, vu que je connais bien les personnes, je connais également leurs limites en terme de violence donc j'aurais moins de mal à m'affirmer. Genre je sais que normalement j'aurais pas à me préparer à l'éventualité qu'elles essayent de me péter la gueule voir de me tuer, ce qui est moins le cas avec un inconnu.

J'ai été énormément confronté à cette problématique dans ma vie, ayant de base un physique frêle de rat de bibliothèque à lunettes. Et au collège je me suis fait salement harceler au point d'interioriser que je n'ai pas le droit de me défendre et doit seulement apprendre à subir. Ça m'a certes fait XP mon stoïcisme mais m'a laissé en galère sur la gestion des violences quotidiennes, des conflits etc.

Au final pour pas péter trop de câbles j'ai cherché des soupapes. Écrire c'était sympa, étant maître de mes univers je pouvais laisser s'y dérouler toutes sortes de fantasmes cathartiques. Mais il manquait quand même un truc, ça soulage la tête mais pas le corps.

Les sports de combat c'était un autre échappatoire très cool. En bon babos j'ai fait beaucoup de Capoeira, c'est très exigeant physiquement et tu es dans un jeu dynamique avec l'adversaire, ça t'apprend à anticiper les mouvements et réagir rapidement. Après 2h d'entrainement tu nages dans les endorphines et tu sens que ton corps a gagné en flexibilité et équilibre.
Peu pratique d'un point de vue autodéfense pure, mais de toutes façons la vraie autodéfense c'est partir en courant face à un vrai danger, ou viser la gorge et les yeux si t'es acculé.

J'ai fait un peu de boxe aussi, et même chose que la capoeira : tu apprends à lire les mouvements adverses dans un jeu très dynamique, à coller des pains super rapides et tu travailles le cardio. Ça développe le haut du corps, et c'est con mais gagner en biceps ça donne de la confiance en soi.
Et s'il y a bien une chose que je retiens de la boxe, c'est qu'évacuer ses frustrations dans un punching ball pendant 20min ça remplace aisément 2h de thérapie hahaha. Rien que pour ça ça vaut le coup.

En vrai c'est normal d'être frustré quand on te marche dessus, c'est pas une histoire de matrixage mascu (sinon quoi, toutes personnes qui ne se reconnaît pas dans les valeurs masc devrait se comporter comme une serpillère à la moindre agression ?)
C'est une colère juste et légitime et c'est bien qu'elle te guide vers un apprentissage de l'autodéfense.

Dans les trucs que j'ai vu marcher autour de moi : faire un peu de muscu va changer ton apparence physique, et c'est con mais l'apparence fait 90% du boulot. Être fort pour faire la paix, toussa. Depuis que j'ai une barbe on me fait moins chier pour prendre un exemple similaire.
Un truc qui m'a aidé à reprendre confiance en moi ça a été de me foutre des coups avec un pote. C'est très très con et ça sonne un peu Fight Club, mais ça permet de se projeter en situation réelle (ce qui était une expérience très différente pour moi que de me retrouver solo face à 5 mec de deux fois ma taille) et ça calme l'imagination, genre ok je peux encaisser un coup dans la mâchoire, ok la douleur ressemble à ça c'est gérable en fait, ok mon poing a telle puissance...
C'est clairement pas pour tout le monde, mais on est quand même moins effrayé de ce qu'on connaît (quand l'experience n'est pas traumatisante).

J'ai la même que toi avec la catharsis. Je dessine pas pour expié la colère, mais bon classiquement je m'imagine 1000 façons de comment j'explose la tête sur le bitume de celui qui vient de m'emmerder.

En vrai c'est pas temps la frustration en elle-même qui me faisaient penser que c'était peut-être du matrixage mascu, mais le fait d'avoir la haine pendant plusieurs jours en y repensant chaque fois que ça se produisait, tandis que d'autres parviennent à laisser couler ça tranquille en se disant que c'est juste des pauvres types. Egalement, le fait d'être frustré envers moi-même de pas savoir faire autre chose que d'avoir peur et donc de me laisser faire, et d'avoir juste envie de me venger en rouant de coups l'autre. C'est ces éléments qui me faisaient dire que peut-être j'étais aussi émotionnellement réactif à ça parce que j'avais inconsciemment intégré qu'en tant qu'homme je devais savoir me défendre fave à toute agression et frapper le premier qui essayait de m'agresser pour montrer que j'étais le plus fort. M'enfin, je pars peut-être un peu trop loin aussi c'est pas impossible X).

Je sais pas où ça m'amènera exactement, mais ouais j'aimerais à un moment donné pouvoir m'entraîner dans un club histoire d'avoir plus de choix dans mes réactions autre que la peur pour faire face à de l'intimidation. J'ai fait de la muscu quelques années (en plus ce qui m'avait motivé c'est également le climat violent au collège, me disant que ça m'aiderait à pouvoir gérer plusieurs personnes à la fois), mais bon non seulement j'ai pas pris autant de masse que je voulais, mais ça suffit pas à m'autoconvaincre : t'as beau être aussi stock que tu veux, si t'as aucune technique tu te fais bouffer par la première personne qui sait un minimum se battre, même si c'est utile pour en dissuader plus d'un.

Je me demande d'ailleurs si dans les sports de combat tu peux spécifier que tu veux apprendre la technique mais pas faire de combats ? Je sais que c'est moins efficace pour t'entraîner en situation réelle, mais j'avoue flemme d'essuyer des coups au point d'avoir le nez et les oreilles écrasées et d'avoir des séquelles à cause des ko. En tout cas je pense qu'autodéfense et sport de combats peuvent être un beau combo.

on ne traverse pas la vie sans se faire taper au moins un minimum puis d'ailleurs même ceux qui tapent se sont déjà fait taper dessus, autrement ce n'est pas normal. Si cela était le cas il y aurait en général moins de volonté à travailler, faire des enfants. Il y aurait affaiblissement de la société et désintérêt pour les structures étatiques et donc laisser d'autres principes, d'autres systèmes venir s'imposer sur le territoire et ça l'Etat ne le veut pas.
Par contre si on ne connaît jamais la confrontation alors la société au final s'affaiblit aussi.
Bref tout ça nous ramène à la polémique du service militaire ou d'une armée professionnelle. Les deux façons ont leur imperfection...

Si je comprends ton idée, la violence et les coups en résultant sont selon toi un mal nécessaire pour garder une société fonctionnelle et forte ? Pas convaincu franchement hein, je vois pas en quoi ça aide à améliorer les conditions de vie des gens en sociéité. Si la violence peut être légitime et nécessaire à l'échelle individuelle ou même collective, idéalement je trouve que ça serait sympa si on pouvait passer du bon temps entre êtres humains sans se foutre sur la gueule pour aucune raison.

En tout cas content et surprit de voir sur le forum quelques personnes partageant ces mêmes questionnement avec moi ^^. Je trouve ça quand même vachement important, parce que putain qu'est-ce que ça doit être pratique de pas être bloqué par la peur face à une tentative d'intimidation ou un haussement de ton quelconque, aussi bien pour l'intégrité psychique que physique. J'ai vraiment hâte d'y arriver.
 
xxx xxxx
Si la violence peut être légitime et nécessaire à l'échelle individuelle ou même collective, idéalement je trouve que ça serait sympa si on pouvait passer du bon temps entre êtres humains sans se foutre sur la gueule pour aucune raison.
xx

l'un n'empêche pas l'autre
autrement dit: chaque chose en son temps

edit:
En tout cas content et surprit de voir sur le forum quelques personnes partageant ces mêmes questionnement avec moi ^^.

ouaih et on est ici pour en parler, pas pour le faire...
au début d'internet les guss se gonflaient et menaçaient de passer en live avec rdv au coin du bois ah ah...
 
Dernière édition:
Tu veux dire par là que si ton cocktail explose il va plutôt t'amener à ne pas savoir répondre et donc te laisser impuissant face à quelqu'un qui te cherche les noises ou qu'à l'inverse tu vas répliquer d'une manière extrêmement disproportionnée ?
....J'allais répondre du tac au tac "la première option", mais à y réfléchir... Selon la situation, bien que le premier scénario est celui que j'ai le plus vécu dans ma vie et de loin, le second, sans aller jusqu'à des menaces physiques sauf dernier recours (je hais la confrontation, comme toi je déteste ça), n'est pas totalement exclus non plus.

Disons que j'ai commencé à jouer avec ma propre psychologie sur plusieurs fronts eeet j'ai appris ce matin par d'autres personnes que sans m'en rendre compte je m'étais déjà quasi exposée à des violences. Heureusement rien n'a pu aller bien loin et j'ai tout arrêté après m'être 'seulement' fait un peu malmener psychologiquement. Je suis pas (entièrement) folle non plus, je prends toutes les précautions que je peux et ne tente pas n'importe quoi (en plus vu comme je suis craintive faut pas déconner^^), mais les scénarios A et B pourraient se produire respectivement si je tombais sur la mauvaise personne sans m'en rendre compte (ou trop tard), ou si je pensais à tort être tombée sur la situation A, paniquerais et tenterais de me protéger.
Bon dans l'idée, vaut mieux que je mette le curseur plus sur la prudence et augmenter les risques de produire B que A, mais factuellement je pense plutôt avoir plus de risques de tomber sur A, je suis vraiment trop craintive et naïve.

Étant une femme je n'ai plus subi d'intimidation du genre dont tu parles depuis ma sortie de mon premier lycée (de la manipulation ou tentatives de manipulation par contre erf), aussi je me pose moins la question de si je saurais défendre autrui dans une situation de violence de laquelle je serais témoin. Mais en effet c'est glaçant, l'idée de se dire que bah, je saurais peut-être pas le faire... Même me défendre moi, je n'ai jamais réussi concrètement dans ma vie, d'où mes années de harcèlement scolaire d'ailleurs je me doute.
D'ailleurs faut aussi se méfier dans une situation où il y a du monde : l'effet du témoin peut mener à ce que personne ne réagisse, et que tout le monde se dise que si les autres n'en font pas plus c'est que finalement ça va... et qu'il n'y a pas de raisons d'en faire plus. L'avantage s'il y a du monde, c'est que si tu fonces et appelles les autres à se réveiller, en THÉORIE tu devrais recevoir aussi de l'aide.
 
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au départ la violence se fait sur un coup de colère... Il s'agit d'un comportement instinctif de saturation psychologique, mais aujourd'hui c'est moins le cas. La violence devient un accessoire froid produit par la rationalité d'une méthode pour obtenir un résultat ou imposer une suprématie. La violence devient systématique.

Perso j'en suis encore au vintage avec le coup de colère comme une bombe atomique.
 
Se laisser tranquillement faire refermer la porte de l'appart derrière soi... Avec... Les clés du local poubelles, une paire de tongues, et des fringues de base. Pas de téléphone, pas de clés évidemment, pas de sac à main, aucun médoc vital à portée de main. J'adoooore cette viiiiille pour caaaaa
 
Oh merde...j'espère que tu vas pouvoir trouver un moyen de rentrer qui te coûtera pas bonbons :(. Tes voisins peuvent t'aider ?
 
Si j'ai pu poster ça c'est que j'ai pu rentrer vu que j'avais pas de téléphone hahahaha

Un coloc est rentré assez rapidement. J'ai eu une chance pas possible parce que là c'était la panique ^^

Sinon c'aurait été 100-1000€ suivant l'honnêteté du serrurier....

Ça fait quand même une sacrée impression de perdre d'un coup tous ses biens, même temporairement, sachant qu'ils sont sagement derrière cette fichue porte...

Purée ça doit être un véritable enfer que de vivre à la rue.......
 
Dernière édition:
Si c'est juste une porte claquée, un fil de fer, un couteau ou au pire une carte de crédit ça fait le taf (ça m'est arrivé aussi il y a 2 semaines).
Sinon toujours avoir un double en dehors de chez soi (chez un pote, de la famille, au taf, etc)
 
Ha non cette porte je doute qu'on l'ouvre comme ça 🤔 et les clés en double on n'a pas les possibilités de faire faire des doubles en coloc je crois. Faudrait voir... Au taff ouai au pire, bon sans mon trousseau j'entre pas quoi qu'il arrive mdr mais d'ici lundi je peux rentrer avec un-e collègue au pire erf. Non mais c'est vraiment VRAIMENT la méthadone qui me fait flipper à mort dans ces moments. Faut que j'arrive à outrepasser le TDA au moins pour cette partie là. Quitte à oublier mes clés au moins avoir la metha ou mon téléphone avec moi...^^
 
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