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  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion icekrm
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Purée Cosmique a dit:
Un psy quoi... :unibrow:

On peut le croire si on l'on relaye une idée (surement vrais dans un grand nombre de cas, pour exemple avec Do Fouinardo) communement acquise, mais je me sens obligé de mettre un bémol, en reconnaissance et par respect pour de grands hommes que j'ai pu rencontrer de la profession, sur mon parcourt.
 
Que tu es naïf petit, un jour viendra.
 
Purée Cosmique a dit:
Je vais quand même pas être obligé de préciser à chaque fois que je fais une blague foireuse sur ce forum quand même... :(

Ouppss, excuse moi Purée Cosmique, il n'y avait rien de désobligeant à ton encontre de ma part dans ma réponse, et celle ci n'était pas réactive à la tienne en terme de te pointer du doigt, juste, je sais pas pourquoi, j'ai profité de l'opportunité pour y allez de ma larme nostalgique, pour ces personnages que j'ai connu et dont les actions ont éveillé mon respect.
J'espère que je ne t'ai pas heurté ni blessé, cela n'était pas du tout dans mon intention, mais bon, l'interprétation d'un simple écrit pouvant porter à confusion (comme ici apparament), il me semble utile de lever tout incompréhension ;o)
 
Bousiller des mégatonnes de violons à force de pisser dedans.

On me dit de me mettre à l'arrêt à 50% à cause du surmenage, faut que je bosse le matin donc pas de RDV médecin hors après-midi. On me convoque pour un meeting -bien-entendu inutile- l'après-midi (alors que je dois taffer le matin et gérer mes RDV l'aprem) à l'heure pile de mon RDV, j'inverse, pour rendre service une fois encore et on ignore totalement les absences médecin prévenues à l'avance... Putain c'est un truc de malade, quelqu'un qui voudrait faire exprès ne parviendrait pas mieux à me pourrir l'existence et je n'ai jamais été aussi stressé à courir dans tous les sens et faire, refaire, annuler, re-annuler des RDV depuis que j'ai ce putain d'arrêt maladie...

Allez plus que 3 mois à tenir... si je finis pas en cabane avant...
 
Prendre au sérieux un mec dont l'avatar est un extraterrestre qui a des lasers qui sort de ses yeux avec une coupe mulet et une tentacule et qui a un t shirt ford et qui a du feu autour de lui
 
Du coup t'es encore plus speed avec ton emploi du temps "aménagé".
Ça doit grave péter les couilles...
Si ça s'améliore pas ça peut être mieux d'essayer de choper un arrêt complet pendant 2 semaines pour rattaquer à plein temps derrière (enfin je suppose que c'est plus facile à dire qu'à faire...)

Putain c'est le genre de moment où j'aimerais faire plus mais à part t'apporter mon soutien psychologique j'ai pas l'impression de pouvoir être très utile...
Les périodes de merdes passent toujours, on peut en ressortir grandi mais c'est clair que c'est chaud sur le coup.
Si jamais tu veux discuter en MP ou ailleurs hésite pas.

Je t'envoie des bisous de hippies ^^
Bon courage
 
Oui c'est encore plus speed, surtout avec la management "à l'arrache" de la boîte où on estime qu'un employé peut passer do coq à l'âne 10 fois par jour et être flexible, comme un dit dans le jargon, tout en restant détendu et productif. :/

Le souci c'est pas que le surmenage, s'il n'y avait que ça, mais mes problèmes de santé à côté qui continuent d'empirer et l'impossibilité totale de me soigner tant que je n'arriverai pas à réduire la source de stress (bah oui, je ne fais que courir, annuler/refaire mes RDV et je continue à bosser à 60-80% en étant à l'arrêt à 50%, super le repos).

L'aide ça fait 2ans que je la cherche, mais pour l'instant à part avoir fichu en l'air une partie non-négligeable de mes économies en examens/hospitalisations inutiles et en séances de psy qui ne jurent que par les anti-dépresseurs, je n'ai pas avancé d'un poil, au contraire, ça continue à régresser.

Enfin on verra bien ce que ça va donner, là c'est les (grosses) doses de benzos qui me font tenir, mais il arrivera bien un moment où c'est le corps qui dira merde malgré les sédatifs.

M'enfin, trêve de ouin-ouin, je croule sous le boulot... urgent. ><
 
Être malade à crever. Je pense que j'ai fait une crise d'hypothermie hier, je tremblais et avais froid comme si j'étais dehors à température négative alors que j'avais une couche de vêtements, des draps, une couette et un plaid sur moi.
 
Don_Fouinardo a dit:
et en séances de psy qui ne jurent que par les anti-dépresseurs, je n'ai pas avancé d'un poil, au contraire, ça continue à régresser.
Si je peux donner mon petit conseil, sans être sûr s'il te sera utile:

J'ai rencontré des psychiatres et une psychothérapeute (entres autres).
Si les psychiatres sont importants pour pouvoir traiter "la chimie cérébrale" (concernant la schizophrénie ou autres psychoses), ils ne sont pas très compétents niveau écoute et parole comme tu as pu le remarquer.
J'ai eu également un traitement à base d'anxiolytique qui n'a pas vraiment été utile puisque sans accompagnement par la parole, ce qui est un peu la base.
Concernant donc les névroses type anxiété, dépression etc. je conseillerais plutôt la psychothérapie.
J'ai été "transcendé" par ma psychothérapeute qui a su m'apporter toute l'écoute nécessaire et en même temps ses interprétations et idées (un réel échange: à l'inverse le psychanalyste ne fait qu'écouter sans intervenir), ce qui a permis d'apporter un équilibre entre raisonnements sur le psychisme et émotions (sentiment de protection, d'écoute etc.) ce qui m'a propulsé vers "la voie de la guérison" en moins d'un an (ce que j'estime accéléré par les prises de conscience à long terme amenées par l'acide mais bref)...

Bref juste pour dire que si jusqu'ici tu a surtout été voir des psychiatres je te conseillerais la psychothérapie
(mais en même temps mon message est peut-être inutile si dans "psy" tu comptait également des psychologues & co. arf.)
 
Sludge a dit:
Être malade à crever. Je pense que j'ai fait une crise d'hypothermie hier, je tremblais et avais froid comme si j'étais dehors à température négative alors que j'avais une couche de vêtements, des draps, une couette et un plaid sur moi.
Presque la même (les tremblements, mais pas à en crever), mais c'est juste le résultat de l'équation météo froide et pourrie + propriétaire radin qui refuse de remettre le chauffage en route. ^^' Sinon la sensation de froid avec tremblements ça m'arrive souvent avec les attaques de panique (accompagnées ou pas de substances bizarres qui font rigoler), regarde peut-être de ce côté aussi.

@Neuronal : Je suis en train de mettre tout ça en route, avec un dépistage psychiatrique concret avec de vrais examens (mes problèmes vont plus loin que la "simple" dépression que voit mon psy). J'ai un lourd background niveau psy, merci la génétique, (j'ai commencé à le refouler à l'adolescence... ça s'est plutôt bien passé jusqu'à ce que je me reprenne un retour en pleine face ces dernières années), mais aucun diagnostic n'a jamais été posé (y'avait pas besoin d'être toubib à l'époque pour savoir que quelque chose clochait et quelque chose cloche toujours aujourd'hui). Maintenant on va creuser sérieusement, j'ai une piste qui répondrait à beaucoup de questions qui datent de l'enfance et qui sont pour certaines toujours d'actualité, mais ça reste une hypothèse et c'est entre autre pour ça que je vais aller faire d'autres examens.

La psychothérapie je mets aussi en route. Ma soeur (qui est aussi chargée que moi) a mis des années pour trouver quelqu'un de bien et on est en train de voir si je ne peux pas aussi consulter cette personne, même si c'est pas pratique géographiquement. Le problème qui m'handicape je le connais (phobie qui a fini par virer en névrose obsessionnelle avec les années) et la solution, pour autant que la guérison soit envisageable pour moi, passe par une TCC. D'où le besoin de mettre fin au surplus de stress pour espérer du résultat. Mais maintenant que je suis lancé dans les démarches, je veux creuser jusqu'au fond des choses et savoir ce qui cloche dans ma tronche depuis le début. Je doute souffrir de schizophrénie ou de psychose (si il y a une différence concrète) vu que je suis capable de discernement et que même avec des coups de sangs, je n'ai encore jamais pété les plombs au point de tout péter et/ou eu des hallucinations.

Enfin on verra bien, on ne peut pas aller plus vite que la musique et dans 3 mois le surmenage fera partie du passé.

EDIT : C'est vrai que tu soulignes bien le problème avec les psychiatres : On a l'impression de ne pas être écouté. :/
 
Oui, ils ont tendance à mettre dans des cases, à vouloir à tout prix poser un diagnostic en fonction de ce que tu dis, et sont donc du coup très carrés et prennent pas en compte les subtilités, l'individualité.
Ils cherchent uniquement à mettre des mots sur le trouble pour en tirer le traitement médicamenteux correspondant.
Ils n'instaurent du coup pas vraiment de climat de confiance si on a besoin d'être écouté...

Perso ils ne m'ont rien apporté, mais ça peut dépendre des gens.
Faut peut-être que tu regardes cet aspect: t'ont-ils été réellement utiles jusqu'à présent ?
Si oui ça peut être bien de continuer, peut-être avec d'autres personnes; et en même temps de faire une psychothérapie en parallèle par exemple.
Par contre s'ils ne t'ont rien apporté d'utile, mieux va arrêter et passer à autre chose.

Le plus important est que tu ailles mieux, poser des mots sur les ressentis bien-sûr mais pas forcément un diagnostic précis, des intitulés médicaux... Il y a aussi une part personnelle qui fait qu'au-delà des noms de maladies y aussi tout un vécu et une personnalité qui nous est unique.
Fin faut pas se sentir obligé de voir des psychiatres par l'idée d' "importance" dans les troubles, mais après comme je dis tout dépends, tu parles par exemple de génétique alors effectivement faut aussi prendre en compte ces aspects.

Mais aussi tu reconnais ne pas être délirant/psychotique, et cette reconnaissance est révélatrice en soi (je parlais de ça car malgré leurs défauts les psychiatres restent importants pour ce genre de troubles à mon sens, qui ne peuvent pas trop être traités uniquement par la parole - ma psy me parlait d'un aspect neurotoxique dans le délire auto-alimenté du schizophrène).

En bref à mon sens mettre le psychiatre comme une priorité est surtout à faire dans le cas de psychoses et peut-être aussi de troubles bipolaires.
Même dans les cas de dépression ou d'anxiété sévères, où des AD ou anxiolytiques peuvent être utiles, sans thérapie par la parole à côté ça sert à rien je dirais (les médocs calmant surtout de manière temporaire, s'attaquant aux branches de l'arbre du mal et non aux racines)...
 
Bah franchement pour le diagnostic médical je ne vois pas les choses tout à fait pareillement, pour moi c'est un élément important lorsqu'il s'agit de problèmes lourds qui s'étalent sur la durée (j'vais pas trop entrer dans les détails ici), mais c'est quelque chose qui ne doit pas être négligé. C'est souvent un soulagement pour le malade, sans même parler de l'aspect médicamenteux. Le problème des psychiatres que j'ai vu c'est qu'ils ont tendance à associer systématiquement un état de mal-être à un problème de sérotonine. Cela peut-être le cas dans la majorité des dépressions, mais elles sont souvent provoquées par des causes indirectes. La carence d'un neurotransmetteur est un symptôme de ce problème et c'est au le problème de fond qu'il faut régler.

Sinon tu as raison en disant que le fou niera toujours l'être, mais pour ce qui est d'une véritable psychose, je pense que même atteint et dans le déni, mon entourage que ce soit perso ou professionnel s'en serait aperçu et n'aurai pas attendu que je lance des démarches moi-même pour faire quelque chose. Enfin, on ne va pas débattre sur la définition de la folie et ce n'est qu'un avis personnel, mais pour moi il y en a deux types, celle dont on est la victime consciente, mais qui nous permet plus ou moins de vivre normalement (ou faire semblant de vivre normalement), phobie, névrose, trouble bipolaire, dépression etc et celle dont on est la victime inconsciente qui n'est plus (toujours) capable de discerner la réalité, psychose, schizophrénie etc.

Sinon le fait que je n'ai vu que des psychiatres découle plus d'une obligation que d'un choix (assurances extrêmement radines et tatillonnes), jusqu'à maintenant je ne payais qu'une franchise et un pourcentage de mes frais médicaux, le psychologue ce sera de ma poche car non couvert et ça risque de piquer. ^^'
 
Oui c'est l'inconvénient des psychologues et psychothérapeutes, l'aspect financier...

Sinon c'est vrai que je suis assez d'accord que le diagnostic peut être bénéfique pour certains.
Mais là où je voulais en venir c'est que souvent les psychiatres cherchent surtout à diagnostiquer AFIN d'en trouver les médocs correspondants, hors les médicaments entrent dans cette vision du psychisme uniquement chimique et médicale qu'ont les psychiatres, cette vision qui s'attaque aux symptômes plutôt qu'au causes ce que tu soulignes au début de ton message.
A mon sens un psychiatre en reste là.
Pour lui si ton médoc te soigne pas c'est que c'est pas le bon/pas le bon dosage, il va pas chercher à discuter en profondeur pour déterminer des causes etc.
Malgré l'impression de "moindre puissance" la psychothérapie peut traiter des problèmes relativement graves avec succès, la TCC comme tu disais n'est pas l'équivalent d'un petit test psycho à 2 balles d'un psychologue de collège ^^ (je dis pas ça sur un ton condescendant si ça donne cette impression)

En y réfléchissant, connaître "le nom de sa maladie" peut être bénéfique en augmentant sa confiance dans l'idée qu'on n'est pas le seul à avoir ce problème.
Mais il faut aussi prendre en compte que tous les aspects de son trouble ne sauraient rentrer dans cette appellation, que toute la complexité du psychisme dépends complètement de facteurs personnels: vécu propre, personnalité...
(d'où sans doute la difficulté des psychiatres à nommer tous les troubles possibles face à ce problème évident d'individualité)

Et le diagnostic n'est en aucun cas obligatoire pour aller mieux dans la finalité (hors le plus important est d'aller mieux, quelque soit le moyen)
 
Neuronal a dit:
Malgré l'impression de "moindre puissance" la psychothérapie peut traiter des problèmes relativement graves avec succès, la TCC comme tu disais n'est pas l'équivalent d'un petit test psycho à 2 balles d'un psychologue de collège ^^
J'en suis bien conscient et je suis largement renseigné là dessus. La TCC c'est long, difficile et nécessite un gros investissement personnel. J'en aurai besoin pour soigner le problème qui actuellement m'handicape dans la vie de tous les jours, la batterie de tests, c'est pour creuser afin de savoir ce qui me bouffe l’existence depuis que je suis gosse, mais surtout pouvoir prévenir dans la mesure du possible. Ce sont vraiment deux problèmes distincts, même si les chances que ce soit indirectement lié sont très élevées. Wait and see.
 
Voir mon meilleur ami souffrir... Et ne rien pouvoir y faire.
 
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