Ce que vous avez perdu

[dedalys]

Il n'y a pas que la neurotoxicité pour déterminer si un produit peut endommager la cognition. Par exemple, la neuroplasticité, sur le papier c'est bien mais quand t'as plein de branchements qui se font au hasard, ça n'aide pas à évoluer dans le quotidien.
Plusieurs personnes sur le forum se sont senti intellectuellement diminuées après des abus de LSD. Perso, vu comme je suis bête en descente de trip (mais vraiment vraiment stupide), ça ne m'étonne pas. Quant à l'expliquer...

Expérience inverse, le L a toujours renforcé ma cognition et m'a aidé à évoluer dans la vie pratique.

Mais c'est vrai que j'ai eu des amis qui étaient un peu "bêtes" sous L.

Moi c'est sous kéta.

Les drogues ont des effets très différents chez chacun.

 

[Acacia]

C'est un super topic je l'avais loupé !
Le cannabis ma fait perdre des sommes bien trop grandes d'argent et me fait perdre beaucoup trop de temps .
J'ai toujours été assez sujet à l'anxiété, l'insomnie, la dissociation, la mélancolie et je pense clairement que certains de mes abus de psychédéliques ont empirés le problème .

Mais ce que j'ai le plus mal vécu avec la drogue, c'est une expérience traumatisante que j'ai vécu sous 2C-E (j'avais pris une dose légère-normale, tout allait bien mais je me suis retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment), suite à ça mes problèmes d'humeur et d'anxiété ont beaucoup empirés et je me suis retrouvé à voir des psychiatres .

Et je n'ai rien contre la psychiatrie, ça sauve des vies mais pour le coup c'est vraiment les Benzodiazepines et le Zopiclone qu'on me prescrivait à forte dose dès mes premières visites en 15mn avec un AD et pas plus de conseils pour gérer mon état que de prendre ces médicaments . Avec mon tempérament addictif c'est parti un peu en couilles, j'ai perdu la capacité de pouvoir vivre sans me tordre de douleur musculaire et d'anxiété sans mes anxios et ma mémoire à pris cher . Je bédavais déjà beaucoup avant mais là c'est une autre échelle de diminution intellectuelle ...

 

[Sto_]

 Avec mon tempérament addictif c'est parti un peu en couilles, j'ai perdu la capacité de pouvoir vivre sans me tordre de douleur musculaire et d'anxiété sans mes anxios et ma mémoire à pris cher . Je bédavais déjà beaucoup avant mais là c'est une autre échelle de diminution intellectuelle ...

Tu prends toujours des anxios à l'heure actuelle et tes douleurs sont toujours présentes ? C'est lié à (l'excès de) ces medocs ou autre chose ?
C'est clair qu'il ne faut pas descendre cette profession mais j'ai l'impression que dans certains cas, on ne cherche pas à régler le problème en lui même, mais plutôt l'adoucir avec d'autres (futures) addictions....

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Pour moi c'est l'alcool (eh oui ca reste une drogue) qui m'a fait perdre beaucoup de personnes proches.
C'est pas au niveau de la "régularité" mais plutôt parce que j'ai l'alcool mauvais.
Et c'est juste incontrôlable malheureusement, ça arrive une fois tous les 36 du mois, mais ça arrive. Et ca a déjà été loin, ca me fou tout esprit critique en l'air. Je ne compte plus les fois où je me suis réveillé comme une merde en me disant "qu'est-ce que j'ai fait?"

Niveau argent, c'est plutôt la kétamine (avec l'accoutumance). Qu'est-ce que j'ai pu en foutre des sous la dedans.

 

[Acacia]

Tu prends toujours des anxios à l'heure actuelle et tes douleurs sont toujours présentes ? C'est lié à ces medocs ou autre chose ?

C'est clair qu'il ne faut pas descendre cette profession mais j'ai l'impression que dans certains cas, on ne cherche pas à régler le problème en lui même, mais plutôt l'adoucir avec d'autres (futures) addictions....

Oui j'en prend toujours et non, je n'ai des douleurs que quand j'en ai plus au bout de quelques jours, je pense que c'est lié au manque des anxios car avant d'en arriver là, j'ai le corps hyper tendu pendant des heures et j'avais jamais eu ça avant .

Oui j'ai l'impression que c'est certains qui ont pas une très grande éthique professionnelle ou sont moins au courant des risques . Il me semble qu'en général, les plus jeunes sont les moins susceptibles d'être pourris

 

[Tridimensionnel]

Oui les jeunes psychiatres (et les jeunes médecins en général) semblent mieux éduqués à l'impact des médicaments et les théories les plus récentes en psychiatrie. Enfin c'est toujours avec des jeunes que je rencontre des difficultés à obtenir des benzos

 

[Sto_]

Tu prends toujours des anxios à l'heure actuelle et tes douleurs sont toujours présentes ? C'est lié à ces medocs ou autre chose ?

C'est clair qu'il ne faut pas descendre cette profession mais j'ai l'impression que dans certains cas, on ne cherche pas à régler le problème en lui même, mais plutôt l'adoucir avec d'autres (futures) addictions....

Oui j'en prend toujours et non, je n'ai des douleurs que quand j'en ai plus au bout de quelques jours, je pense que c'est lié au manque des anxios car avant d'en arriver là, j'ai le corps hyper tendu pendant des heures et j'avais jamais eu ça avant .
Oui j'ai l'impression que c'est certains qui ont pas une très grande éthique professionnelle ou sont moins au courant des risques . Il me semble qu'en général, les plus jeunes sont les moins susceptibles d'être pourris

Reste plus qu'à réduire alors.... Plus facile à dire qu'à faire c'est sur je comprends le côté addictif. Il ne faut pas se laisser sombrer.
Je pense que la différence de génération sur les médecins (et leur formation) en général joue beaucoup. Les anciens ne sont pas des pourris mais ils ont vécus à l'heure où la drogue était diabolisée et où les maladies mentales étaient mal comprises (et elles le sont encore malheureusement)
Mais ça progresse et évolue sur beaucoup de sujet à l'heure actuelle, il faut du temps on va dire.

 

[Tridimensionnel]

Peut-être que les drogues m'ont fait perdre une certaine innocence cognitive, autrefois j'avais l'impression que l'esprit pouvait tout et qu'il suffisait d'y mettre la dose de volonté, maintenant je me rends bien compte combien la sobriété est... étroite. Du coup j'ai probablement perdu une part de motivation au passage.
Mais est-ce que je n'ai pas juste grandi ? Haha. C'est le propre des adolescents que de se croire surpuissants.