Je prends de plus en plus de recul par rapport à ce monde. Je m'y sens étranger, je n'y ai pas ma place, pas en tant que corps en tous cas - tout au plus en tant que souvenir.
Je lui préfère celui qu'il y a derrière la Porte.
A 3 ans, j'ai vécu une NDE. Puis quand j'ai tué mon premier animal, je ne savais pas pourquoi il ne bougeait plus, je ne comprenais pas, je suis mort avec lui. J'ai fait ma première TS à l'âge de 14 ans, et je n'ai jamais cessé depuis, en particulier durant les périodes pendant lesquelles je ne suis pas affairé (week-end, vacances).
Je sais bien le discours qu'on sert aux mélancoliques, et il ne m'aide pas. J'ai toujours vu des gens me tendre la main d'en haut, jamais personne n'est déscendu à mes côtés, et jamais personne ne m'a tendu un flingue, un couteau, ou du poison - non, ce ne serait pas éthique, ce ne serait pas politiquement correct, il paraît que je blesserais des gens, mes parents, il paraît que je manquerais, il paraît que ce serait égoïste de ma part, il paraît que si j'étais positif, alors l'été m'ouvrirait ses portes et le monde me sourierait, il paraît que quand on veut, on peut.
Je veux mourir d'une overdose, aidez-moi.
Comme quelqu'un me demandait si j'étais tombé amoureux depuis mes "questions existentielles" (autour du thread sur la "mégalomanie" qui s'est d'ailleurs heureusement ouvert sur d'autres sujets, phénomènes et témoignages) je peux dire que oui, mais que ce fut toujours à sens unique. Pas facile quand on est gay.
Je me suis parfois dit "quelqu'un peut m'aimer si il aime le noir" mais je n'ai jamais trouvé la pair, pas même une taille au-dessus ou au-dessous.
J'erre à tous les points de vue, sur tous les plans. Dans 3 mois, je suis sensé être à Cuba.
J'aurais aimé rester ce "personne" qui s'était inscrit sur le forum, car j'étais ensoleillé par autant de soleils que j'avais de contacts en Bolivie. Maintenant, le ton blaffard est revenu. Je ne suis plus capable de supporter toutes ces informations, cette "Co-naissance ancestrale" - I overflow.
Everything is gone from me, but the certainty of your goodness.
Je lui préfère celui qu'il y a derrière la Porte.
A 3 ans, j'ai vécu une NDE. Puis quand j'ai tué mon premier animal, je ne savais pas pourquoi il ne bougeait plus, je ne comprenais pas, je suis mort avec lui. J'ai fait ma première TS à l'âge de 14 ans, et je n'ai jamais cessé depuis, en particulier durant les périodes pendant lesquelles je ne suis pas affairé (week-end, vacances).
Je sais bien le discours qu'on sert aux mélancoliques, et il ne m'aide pas. J'ai toujours vu des gens me tendre la main d'en haut, jamais personne n'est déscendu à mes côtés, et jamais personne ne m'a tendu un flingue, un couteau, ou du poison - non, ce ne serait pas éthique, ce ne serait pas politiquement correct, il paraît que je blesserais des gens, mes parents, il paraît que je manquerais, il paraît que ce serait égoïste de ma part, il paraît que si j'étais positif, alors l'été m'ouvrirait ses portes et le monde me sourierait, il paraît que quand on veut, on peut.
Je veux mourir d'une overdose, aidez-moi.
Comme quelqu'un me demandait si j'étais tombé amoureux depuis mes "questions existentielles" (autour du thread sur la "mégalomanie" qui s'est d'ailleurs heureusement ouvert sur d'autres sujets, phénomènes et témoignages) je peux dire que oui, mais que ce fut toujours à sens unique. Pas facile quand on est gay.
Je me suis parfois dit "quelqu'un peut m'aimer si il aime le noir" mais je n'ai jamais trouvé la pair, pas même une taille au-dessus ou au-dessous.
J'erre à tous les points de vue, sur tous les plans. Dans 3 mois, je suis sensé être à Cuba.
J'aurais aimé rester ce "personne" qui s'était inscrit sur le forum, car j'étais ensoleillé par autant de soleils que j'avais de contacts en Bolivie. Maintenant, le ton blaffard est revenu. Je ne suis plus capable de supporter toutes ces informations, cette "Co-naissance ancestrale" - I overflow.
Everything is gone from me, but the certainty of your goodness.