Bonsoir,
Comme la présentation est de rigueur, je me plie à l'exercice. Etudiante de 19 ans et 11 mois, je passe le cap de l'inscription parce que cela fait déjà quelques jours que je compulse frénétiquement les TRs (ceux de MDMA plus précisément), qui sont, comme le reste du site, une foule d'informations intéressantes sur un sujet où, malheureusement, l'on est bien trop souvent confronté soit à du prosélytisme, soit à de la diabolisation. A l'occasion, ça m'permettra de poser des questions ou de faire des retours, à défaut ça donnera une meilleure idée de la quantité de gens qui lurkent comme des sales.
Fascinée depuis toujours par les états de conscience modifiée, rêveuse lucide à mes heures perdues, sujette il y a quelques années à la paralysie du sommeil (que je désespère pouvoir provoquer depuis quelques mois), c'est, somme toute naturellement, que l'expérimentation d'un certain nombre de drogues me tentent et celles qui donnent des hallucinations encore plus que les autres (champignons et LSD en tête).
Que dire de ma très maigre expérience jusqu'ici ?
L'alcool ça a toujours été relativement soft et occasionnel : dès que y'a des trucs dont j'aime vraiment le goût (porto quand tu nous tiens), mais jamais parce que l'effet est intéressant. Chez moi les quantités à ingérer pour que ça change quoi que ce soit au niveau de mon ressenti, et pas juste "Trololo, je parle beaucoup alors que d'habitude non", sont aussi celles où tu peux pas te lever sans te casser la figure et où le lendemain t'as la nausée toute la journée. Ca n'en vaut vraiment pas la peine. Le tabac (si, même que ça compte)... en chicha... deux fois... et j'ai eu la tête qui tournait... j'suis une ouf. Et c'est pas bon en vrai. Même si depuis c't'assez atroce, j'ai des envies de fumer une clope quand j'croise des fumeurs. Craquerai pas, m'enfin quand même. Finalement de la beuh, à trois occasions, dont une fois avec de la correcte qui même en sachant pas fumer m'a quand même pas mal plu, une fois de la très bonne où une latte a suffi à me faire immédiatement décollée, me rendre toute chamallow et souriante, en décalage léger avec la réalité et où l'habitué à mes côtés était étonné de partir si loin également, et une fois de la daube finie à un concert qu'a fait dire à des lycéens autour que "j'suis trop défoncé putain", alors qu'à part leur niquer la gorge, ça a pas du faire grand chose de plus que du placebo.
Ah si ! Et le N2O qui m'a pas du tout faite rire, mais qui m'a... décalée pendant quelques secondes et dont le goût est sucré, très agréable.
Que dire de ce qui est prévu ?
Une amie à moi a commencé à prendre de la D il y a quelques mois, et elle en parle beaucoup et en bien. J'ai envie de goûter. J'suis relativement rassurée par la provenance de ce qu'elle prend, vu que son dealer est un ami à elle et que du coup elle est là quand il écrase les cristaux, qu'il pèse avant de faire le parachute, et qu'il lui avait conseillé des doses qui correspondent à ce que j'ai lu ici et là. Donc d'ici deux semaines en théorie, y'a moyen que j'en prenne avec elle, si elle se sent toujours bien avec l'idée. Sinon on passera juste la soirée ensemble, elle sous D ou pas. Ce sera par contre une bonne grosse fête comme je les fréquente pas (toujours semblées emplies de mauvaise musique avec des gens partout, c'qu'est pas tellement mon délire), avec de la transe dont je suis pas plus une fanatique que le reste de la musique électro. M'enfin je soigne cette dernière partie.
J'aimerais essayer le vaporisateur ou même refumer de la beuh à l'occasion, mais j'ai pas de contacts et pas beaucoup le courage ou l'argent d'essayer douze types pour avoir de la merde. :-°
Puis, quand je serais lassée que l'occasion se présente jamais et que mon copain seul en goûte cet été, j'me bougerai pour trouver des champignons.
Et si si, tout ça de façon la plus réductrice de risque possible.
C't'une découverte. Un grand voyage.
J'espère réussir à l'encadrer et le raisonner juste suffisamment pour ne jamais m'y perdre tout à fait.
Au plaisir de vous lire.