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Holofractale de l'hypervérité
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29/10/2011.
Nous étions 3 : moi, C (un ami d’enfance) et R (celui avec qui j’ai testé les champis).
On était dans une sorte de petite forêt de 100 m² environ, avec des champs tout autour ; les 2 voitures carrément garées dans la forêt.
A 14h, on prend chacun un demi-buvard.
Mais, n’ayant rien prévu en attendant, on commence à s’impatienter quand vers 15h30 on a toujours pas d’effets, alors on redrope.
On attends alors tous les 3 dans la voiture de R, quand C commence à sortir pour marcher.
Les tous premiers effets commencent alors vers 16h, il ne s’agit en fait que d’une très forte euphorie ou on se tape des fous rires pour rien.
Comme pour partager cette euphorie, on se décide avec R à aller rejoindre C.
Ce dernier était parti très loin dans un champ, mais quand on le rejoint il nous affirme ne rien sentir encore.
Après l’euphorie vint alors une légère synesthésie ou je sentais comme des odeurs reliées aux couleurs, et je ressentais l’idée que la variété des couleurs est à relier avec la variété des goûts des fruits, symbolisant une manière d’appréhender la beauté de la réalité.
Un peu plus tard alors que C et R s’étaient éloignés, je regarde les cailloux sur la route et je crie « ça y est je vois les fractales !! » en effet je voyais avec précision les différentes tailles de cailloux se répétant à l’infini.
A d’autres moments, je voyais aussi des fractales sur les feuilles des arbres ainsi que sur le tronc d’un arbre que R considérait également comme magnifique.
J’éprouvais une extrême sensibilité aux couleurs, voyant alors la nature banale comme merveilleusement belle.
Le monde était un peu comme retouché sur photoshop, j’avais l’impression que tout était très net, tout en voyant des arcs-en-ciel un peu partout.
On pouvait percevoir une netteté infinie sur à peu près tout, notamment les plis sur la surface de la main ou chaque détail se redessinait au fur et à mesure.
Quand on mangeait des céréales, on ressentait 100 fois plus le goût du chocolat ; mais le mieux encore pour moi était l’ice-tea : à certains moments le goût était comme extatique.
Notons que parfois je ressentais un certain bon goût dans ma bouche sans rien manger ni boire, sûrement encore un effet synesthésique.
Très souvent, je voyais aussi différentes textures situées devant la réalité, comme des filtres.
A un moment donné quand je pissais, je ressentais le jet d’urine comme un arc-en-ciel qui nourrissait les plantes.
Quand la nuit commençait à tomber (vers 20h), on décida de traverser la forêt pour rejoindre les voitures.
On ne voyait rien au-delà de 2 mètres devant soi, cela faisait un peu peur (sur le coup j’avais l’impression que la forêt était gigantesque) mais c’était pas baddant non plus : ça s’apparentait à une sorte de challenge.
On rentra alors tous les 3 dans la voiture de R, où on restera quasiment tout le reste du temps.
Même dans la voiture les couleurs étaient succulentes, surtout les voyants comme celui de la ceinture (image) en rouge, où je voyais un contour lumineux orange, blanc et rose il me semble.
A propos de ce personnage : quand on commençait à avoir une imagination ultra-stimulée, R a pu voir avant nous un petit bonhomme qui grimpe sur une paroi diagonale sur la gauche.
Puis c’est moi qui vis à gauche un autre bonhomme à genoux sans tête dont la paroi est le dos.
Voir la pièce jointe 5325
On commençait alors à parler de tout et de rien, et souvent à se taper des fous rires dus à l’étrangeté ou une chose inapropriée.
Par la suite, j’ai pu remarquer que la plupart des fous rires étaient dus à des private jokes notamment avec C, où on se remémorait des souvenirs plus ou moins lointains, prenant conscience de nombreuses choses et remettant sans cesse en cause nos jugements et réflexions.
Quand on pense on peux très facilement et rapidement voir toutes les manières d’appréhender les choses, ce qui peut rendre très perspicace.
Cependant, la pensée peut partir très loin ce qui fait que parfois on peut rester bloqué sur une idée toute simple (surtout après le trip, dans des discussions avec les parents au dîner du lendemain).
Aussi, on perçois tellement vite de nouvelles idées que l’on ne génère souvent que des débuts de réflexion, car il est très difficile de revenir sur ses anciennes idées.
Je remarquais aussi que malgré les fous rires et le fait qu’on se connaisse très bien, il y avait très souvent une incompréhension entre nous 3 dus au fait que « chacun part dans son trip », me disant que cela peut créer des problèmes d’asocialité.
C avait amené avec lui une toupie lumineuse que l’on peut tourner avec un genre de bras, et qui possède plein de lumières clignotantes de toutes les couleurs.
Comme on s’y attendait on a vraiment beaucoup trippé dessus tout le long.
En la regardant je voyais parfois une sorte de soucoupe volante extraterrestre, puis une voiture futuriste, une autre fois des serpents qui s’enchevêtrent (avec même les langues), un ouroboros et des filaments colorés fluorescents qui sortent de la toupie.
On a une très forte envie de créer.
Ainsi, j’étais souvent assez frustré de ne pas avoir d’ordinateur pour pouvoir faire de la musique, écrire des choses ou tenter diverses choses avec photoshop par exemple, et je me disais aussi que la prochaine que j’en prendrais (très bientôt) ce sera seul chez moi dans un délire créatif tout le long.
R avait un feutre avec lui, et il s’est mis à dessiner sur la vitre de sa propre voiture.
Quand je regardais le feutre dessiner je sentais le fluide sortir à la pointe avant d’atteindre la vitre.
Il avait aussi un petit carnet où il avait fait quelques dessins, notamment un qui affichait un message incomplet, et qui fallait regarder à la lumière pour voir la suite (écrite sur la page derrière, apparaissant à travers).
Je me suis mis moi aussi à faire quelques dessins, et le simple fait de dessiner est très jouissif, plus encore que de contempler son dessin terminé.
La musique que l’on écoutait était plutôt ridicule et commerciale car on avait que la radio, et un portable avec « Acceptable in the 80s » de Calvin Harris (ou je trippait avec le son du refrain, que je considérait tantôt comme un son ridicule de « musique de vieux » tantôt comme un son étrange martien, ou encore comme un fluide mou).
A la radio, les musiques commerciales nous énervaient notamment les « latinos », sorte de mode un peu pourrie ; même si « Sexy and I Know It » de LMFAO me faisait assez tripper à cause de la voix « girl look at that body » qui me faisait penser à une sorte de mantra, provoquant une synesthésie tactile (impression d’un objet vibrant).
A un moment donné je ressentais le besoin de sortir dehors pour observer les étoiles.
C’était magnifique. Chaque étoile était reliée par des structures orangées en losange ou octogone, formant une sorte de réseau de cellules comme une ruche d’abeille.
A un autre moment, les étoiles étaient reliées par des sortes de tunnels dans lesquels circulaient des personnages mystiques.
Il y avait une étoile plus lumineuse que les autres, et quand je l’observais j’avait l’impression que c’était le point d’origine de l’univers, ou jaissaient des rayons divins et coulaient des flux de personnages.
Quand R et C m’avaient rejoints, j’ai imaginé que chaque étoile était un site web, et que les connexions entre les étoiles formaient un tout cohérent représentant le réseau internet.
On voyait aussi une brume au loin, et cela faisait penser à un film d’horreur de zombies dans les cimetières.
A un moment donné la brume semblait s’approcher de plus en plus, et j’imaginais que c’était le néant qui gagnait du terrain, l’extrémité du cercle et il faut courir vers le centre.
Quand j’observais le ciel j’imaginais que c’était la paroi d’un bocal et qu’au dessus il y a l’ouverture.
On est des poissons rouges qui tournent en rond dans un aquarium, et il faut s’échapper par l’ouverture du dessus, l’issue vers le divin.
De retour dans la voiture, je trouvais par moments le trip un peu trop long (il aura duré jusque vers 5h du matin –enfin plutôt 4h avec le changement d’heure-) dans le sens où on ne pouvait plus vraiment faire grand-chose (dehors on ne voit quasiment rien et il fait froid), et de plus il y avait un certain bodyload tout le long : crampes d’estomac, gorge nouée et parfois confusion thermique.
Il y avait aussi quelque de chose de puissant mais perturbant : quand on parlait, j’avais soudain l’impression de me réveiller, et que tout ce qu’on avait dit jusqu’à présent n’était que dans un rêve. J’ai eu ça 5 ou 6 fois.
J’avais cependant d’excellentes visualisations les yeux fermés, ou se mélangeaient formes diverses, lettres, symboles mystiques nouveaux et personnages dansants se répétant en frises.
A un moment, je voyait une surface plane infinie, composée entièrement de chiffres.
Yeux ouverts j’ai vu Anubis pendant une seconde sur le voyant de la ceinture.
Ces visualisations n’ont pas cessé avant de pouvoir m’endormir vers 5h, ou le trip s’est terminé pendant le sommeil.
En résumé : le trip n’est pas vraiment incapacitant, car on est encore en contact avec la réalité.
Il stimule la créativité, l’imagination et la sensibilité perceptuelle.
Je vais en reprendre bientôt, très certainement. et énormément
Nous étions 3 : moi, C (un ami d’enfance) et R (celui avec qui j’ai testé les champis).
On était dans une sorte de petite forêt de 100 m² environ, avec des champs tout autour ; les 2 voitures carrément garées dans la forêt.
A 14h, on prend chacun un demi-buvard.
Mais, n’ayant rien prévu en attendant, on commence à s’impatienter quand vers 15h30 on a toujours pas d’effets, alors on redrope.
On attends alors tous les 3 dans la voiture de R, quand C commence à sortir pour marcher.
Les tous premiers effets commencent alors vers 16h, il ne s’agit en fait que d’une très forte euphorie ou on se tape des fous rires pour rien.
Comme pour partager cette euphorie, on se décide avec R à aller rejoindre C.
Ce dernier était parti très loin dans un champ, mais quand on le rejoint il nous affirme ne rien sentir encore.
Après l’euphorie vint alors une légère synesthésie ou je sentais comme des odeurs reliées aux couleurs, et je ressentais l’idée que la variété des couleurs est à relier avec la variété des goûts des fruits, symbolisant une manière d’appréhender la beauté de la réalité.
Un peu plus tard alors que C et R s’étaient éloignés, je regarde les cailloux sur la route et je crie « ça y est je vois les fractales !! » en effet je voyais avec précision les différentes tailles de cailloux se répétant à l’infini.
A d’autres moments, je voyais aussi des fractales sur les feuilles des arbres ainsi que sur le tronc d’un arbre que R considérait également comme magnifique.
J’éprouvais une extrême sensibilité aux couleurs, voyant alors la nature banale comme merveilleusement belle.
Le monde était un peu comme retouché sur photoshop, j’avais l’impression que tout était très net, tout en voyant des arcs-en-ciel un peu partout.
On pouvait percevoir une netteté infinie sur à peu près tout, notamment les plis sur la surface de la main ou chaque détail se redessinait au fur et à mesure.
Quand on mangeait des céréales, on ressentait 100 fois plus le goût du chocolat ; mais le mieux encore pour moi était l’ice-tea : à certains moments le goût était comme extatique.
Notons que parfois je ressentais un certain bon goût dans ma bouche sans rien manger ni boire, sûrement encore un effet synesthésique.
Très souvent, je voyais aussi différentes textures situées devant la réalité, comme des filtres.
A un moment donné quand je pissais, je ressentais le jet d’urine comme un arc-en-ciel qui nourrissait les plantes.
Quand la nuit commençait à tomber (vers 20h), on décida de traverser la forêt pour rejoindre les voitures.
On ne voyait rien au-delà de 2 mètres devant soi, cela faisait un peu peur (sur le coup j’avais l’impression que la forêt était gigantesque) mais c’était pas baddant non plus : ça s’apparentait à une sorte de challenge.
On rentra alors tous les 3 dans la voiture de R, où on restera quasiment tout le reste du temps.
Même dans la voiture les couleurs étaient succulentes, surtout les voyants comme celui de la ceinture (image) en rouge, où je voyais un contour lumineux orange, blanc et rose il me semble.
A propos de ce personnage : quand on commençait à avoir une imagination ultra-stimulée, R a pu voir avant nous un petit bonhomme qui grimpe sur une paroi diagonale sur la gauche.
Puis c’est moi qui vis à gauche un autre bonhomme à genoux sans tête dont la paroi est le dos.
Voir la pièce jointe 5325
On commençait alors à parler de tout et de rien, et souvent à se taper des fous rires dus à l’étrangeté ou une chose inapropriée.
Par la suite, j’ai pu remarquer que la plupart des fous rires étaient dus à des private jokes notamment avec C, où on se remémorait des souvenirs plus ou moins lointains, prenant conscience de nombreuses choses et remettant sans cesse en cause nos jugements et réflexions.
Quand on pense on peux très facilement et rapidement voir toutes les manières d’appréhender les choses, ce qui peut rendre très perspicace.
Cependant, la pensée peut partir très loin ce qui fait que parfois on peut rester bloqué sur une idée toute simple (surtout après le trip, dans des discussions avec les parents au dîner du lendemain).
Aussi, on perçois tellement vite de nouvelles idées que l’on ne génère souvent que des débuts de réflexion, car il est très difficile de revenir sur ses anciennes idées.
Je remarquais aussi que malgré les fous rires et le fait qu’on se connaisse très bien, il y avait très souvent une incompréhension entre nous 3 dus au fait que « chacun part dans son trip », me disant que cela peut créer des problèmes d’asocialité.
C avait amené avec lui une toupie lumineuse que l’on peut tourner avec un genre de bras, et qui possède plein de lumières clignotantes de toutes les couleurs.
Comme on s’y attendait on a vraiment beaucoup trippé dessus tout le long.
En la regardant je voyais parfois une sorte de soucoupe volante extraterrestre, puis une voiture futuriste, une autre fois des serpents qui s’enchevêtrent (avec même les langues), un ouroboros et des filaments colorés fluorescents qui sortent de la toupie.
On a une très forte envie de créer.
Ainsi, j’étais souvent assez frustré de ne pas avoir d’ordinateur pour pouvoir faire de la musique, écrire des choses ou tenter diverses choses avec photoshop par exemple, et je me disais aussi que la prochaine que j’en prendrais (très bientôt) ce sera seul chez moi dans un délire créatif tout le long.
R avait un feutre avec lui, et il s’est mis à dessiner sur la vitre de sa propre voiture.
Quand je regardais le feutre dessiner je sentais le fluide sortir à la pointe avant d’atteindre la vitre.
Il avait aussi un petit carnet où il avait fait quelques dessins, notamment un qui affichait un message incomplet, et qui fallait regarder à la lumière pour voir la suite (écrite sur la page derrière, apparaissant à travers).
Je me suis mis moi aussi à faire quelques dessins, et le simple fait de dessiner est très jouissif, plus encore que de contempler son dessin terminé.
La musique que l’on écoutait était plutôt ridicule et commerciale car on avait que la radio, et un portable avec « Acceptable in the 80s » de Calvin Harris (ou je trippait avec le son du refrain, que je considérait tantôt comme un son ridicule de « musique de vieux » tantôt comme un son étrange martien, ou encore comme un fluide mou).
A la radio, les musiques commerciales nous énervaient notamment les « latinos », sorte de mode un peu pourrie ; même si « Sexy and I Know It » de LMFAO me faisait assez tripper à cause de la voix « girl look at that body » qui me faisait penser à une sorte de mantra, provoquant une synesthésie tactile (impression d’un objet vibrant).
A un moment donné je ressentais le besoin de sortir dehors pour observer les étoiles.
C’était magnifique. Chaque étoile était reliée par des structures orangées en losange ou octogone, formant une sorte de réseau de cellules comme une ruche d’abeille.
A un autre moment, les étoiles étaient reliées par des sortes de tunnels dans lesquels circulaient des personnages mystiques.
Il y avait une étoile plus lumineuse que les autres, et quand je l’observais j’avait l’impression que c’était le point d’origine de l’univers, ou jaissaient des rayons divins et coulaient des flux de personnages.
Quand R et C m’avaient rejoints, j’ai imaginé que chaque étoile était un site web, et que les connexions entre les étoiles formaient un tout cohérent représentant le réseau internet.
On voyait aussi une brume au loin, et cela faisait penser à un film d’horreur de zombies dans les cimetières.
A un moment donné la brume semblait s’approcher de plus en plus, et j’imaginais que c’était le néant qui gagnait du terrain, l’extrémité du cercle et il faut courir vers le centre.
Quand j’observais le ciel j’imaginais que c’était la paroi d’un bocal et qu’au dessus il y a l’ouverture.
On est des poissons rouges qui tournent en rond dans un aquarium, et il faut s’échapper par l’ouverture du dessus, l’issue vers le divin.
De retour dans la voiture, je trouvais par moments le trip un peu trop long (il aura duré jusque vers 5h du matin –enfin plutôt 4h avec le changement d’heure-) dans le sens où on ne pouvait plus vraiment faire grand-chose (dehors on ne voit quasiment rien et il fait froid), et de plus il y avait un certain bodyload tout le long : crampes d’estomac, gorge nouée et parfois confusion thermique.
Il y avait aussi quelque de chose de puissant mais perturbant : quand on parlait, j’avais soudain l’impression de me réveiller, et que tout ce qu’on avait dit jusqu’à présent n’était que dans un rêve. J’ai eu ça 5 ou 6 fois.
J’avais cependant d’excellentes visualisations les yeux fermés, ou se mélangeaient formes diverses, lettres, symboles mystiques nouveaux et personnages dansants se répétant en frises.
A un moment, je voyait une surface plane infinie, composée entièrement de chiffres.
Yeux ouverts j’ai vu Anubis pendant une seconde sur le voyant de la ceinture.
Ces visualisations n’ont pas cessé avant de pouvoir m’endormir vers 5h, ou le trip s’est terminé pendant le sommeil.
En résumé : le trip n’est pas vraiment incapacitant, car on est encore en contact avec la réalité.
Il stimule la créativité, l’imagination et la sensibilité perceptuelle.
Je vais en reprendre bientôt, très certainement. et énormément