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Sujet de la Quinzaine Comment se lasse-t-on des drogues (si c'est possible) ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Sorence
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Sorence

zolpinaute de la sapience
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11/10/22
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Salut ! J'ai eu cette idée de topic hebdo en regardant ce meme :

IMG_20250126_100825.jpg

Il parait qu'on se lasse de tout. Moi, je me suis pas encore lassée des drogues, je crois. Qu'en est-il pour vous ? Comment ça se fait ?
 
Je me rappelle avoir prononcé les mots "j'ai de moins en moins envie de me droguer" à l'équinoxe de printemps 2013. La nuit tombait et le givre aussi, l'hiver n'en finissait pas de ne pas finir, et n'ayant pris que deux Salvia, deux MXE et trois 3-MeO-PCP (dont je suis pas certain des effets antidépresseurs), la dépression saisonnière m'avait juste lentement tabassé la gueule sans que je m'en rende compte. C'est le moment où j'ai arrêté d'avoir la force d'arriver à la fac avant 14h quand y'avait pas de travaux pratiques obligatoires, aussi.

Sinon après j'ai eu la période où c'est pas vraiment que j'étais lassé, mais juste j'avais l'impression que j'avais tellement de choses à faire avec ce que j'avais vu que je n'avais plus vraiment ni le temps ni l'utilité d'en voir davantage pour le moment. Que, à part en usage occasionnel et contextuellement utile (genre pour accompagner quelqu'un), ça aurait davantage été une gêne pour mettre en application ce que ça m'avait appris.

Impression aidée par le fait de voir les étoiles former ça dans le ciel pour me le dire :

Maskesten%2C_Moesg%C3%A5rd.jpg
 
Prends garde, la biquette tarantule te guette.
 
C'était clair jusque-là

C'est plus clair comme ça ?

getting told by drugs to stop taking drugs (PN).png


(j'ai l'impression que j'ai déjà parlé de cette fois au 2C-B-NBOMe trouzemille fois, mais en fait pas tant que ça et pas avec tant de détails que ça, juste les étoiles qui font des constellations bizarres jusqu'à ce qu'une d'entre elles soit le visage d'un dieu borgne qui me dit en gros "how how how gamin ! c'est sympa la drogue parce que ça t'apprend plein de trucs, mais là du coup t'as plein de choses à faire et ça t'aide pas à les faire, reviens quand t'auras fait des devoirs et t'auras la suite de la leçon")
 
Ah je croyais que c'était la Salvia !
 
J'ai sorti le même mème pour la Salvia, mais cette fois-là c'était juste : "ARRÊTE DE ME BRÛLER.
- euh oui d'accord mais je savais pas enfin je savais mais je pensais que
- NE. RECOMMENCE. JAMAIS.
- oui madame"

(du coup la seule chose que ça a changé dans ma vie c'est que je la chique, et aussi que je fais chier tout le monde avec ça)
 
tien la salvia je ne m'en lasse pas par contre je l'oublie longtemps, avec un degout apres le dernier trrip j'y reviens une fois des années apres mais comme le trip est tronquer je dois charger pour avoir des effets.

j'ai conssomer beaucoup de trucs, les produits psychjoactifs je ne m'en suis jamais lasser sauf les trucs qui ne me faisais rien ou peut d'éffet: opium rachacha, champignons, mauvais 4-meo pcp et le 2ce qui me faisais flipé suite à un plus que bad trip.

y'a aussi les prods type oxycodone ou j'ai pas chercher à allé plus loin que le "trip" unique, à cause de la dépendance physique..
 
Quand ça ne fonctionne plus. Period.
(Edit oui non pas period : ou quand on est addicts et a besoin de s'en sortir).
Voilà. Period. (Non c'est juste mon avis ^^)
 
Dernière édition:
Je me suis complètement lassé des doses de Benzo suffisantes pour me donner un effet perceptible , avant je trouvais que ca faisait une pose relaxante de la vraie vie .
Maintenant, trop de benzo, chui une espèce de tarée motivé/stimulé totalement déshinibée, un peu comme au Zolpidem et le lendemain, j'ai généralement tout oublié . Rien de relaxant, des trucs gênants , des conneries et meme pas de souvenirs fun .

Les Phéné et leur bodyload pour au final pas tant grand chose que ça, j'en ai marre je crois .

J'ai peu, très peu d'expérience avec la MDMA et d autres empathos comme le 6-APB, ça m'a lassé en 3/4 perches .

Et je dirais pas que je m en suis lassé, c'est plus qu'aujourd hui je prend ma santé physique en compte, j avais ADORE jsp quel Noid de synthèse en E Cig, mais maintenant j'évite ces produits .

Après c est plus une ROA qu'un produit mais fut un temps je vapais énormément les cartige et vape pen de cannabinoides (THC, HHC, CBD, etc), je ne supporte plus ça m'irrite trop la gorge .

Les dissos c'est vraiment compliqué, quand je vais bien , je m'en crois complètement lassé, meme l idée d être dissociée me donne la gerbe, mais si je dépasse un certain stade de déprime, c'est la mort et j'en ai des carving pas possible

Beaucoup de mal a me lasser du cannabis, des tryptamine ou des Lyser ...
 
Je pense que je peux être assez vite lassé des effets d'une drogue, si on en prend assez souvent ou pendant une durée prolongée. Malgré tout, il reste des raisons de consommer une fois que les effets ont perdu leur magie. Il y a l'envie compulsive de consommer (craving), qui est plus la conséquence d'un conditionnement que d'une réelle envie de ressentir les effets. Il y a aussi le besoin de consommer une drogue pour réprimer des pensées ou des émotions (auto-médication).

Toutes ces raisons sont difficiles à déméler, et la plupart de mes conso est infuencée par plusieurs raisons. Par exemple quand j'avais pris l'habitude de fumer un joint devant un film. à chaque fois que je regardais un film j'avais envie de ressentir les effets d'un joint, par ce que ca se mélange bien avec le visionnage d'un film. Mais j'étais aussi conditionné à associer film et joint.

C'est peut être un peu exagéré, mais je pense que je suis lassé par défaut de toute les drogues que j'ai beaucoup consommé, par ce que je connais très bien les effets donc ils ne se suffisent plus à eux-mêmes pour être intéressant. Il faut que la drogue viennent sublimer un moment (le fameux set and setting) pour que ce soit vraiment cool. C'est mon objectif dans les années futures, déméler les raisons profondes de mes consos pour garder le meilleur de la drogue, sans être jamais lassé:)
 
Bonsoir a tous,



Si je peux apporter un peu de mon expérience, il est important de prendre en compte certain trouble de la personnalité qui conditionne notre rapport au psychotropes et donc a l'ennui ressenti apres que la curiosité soit passé.

Pour développer sur mon cas, je suis schizoïde et j'ai appris à vivre avec.

Je vis dans la cambrousse profonde, seul, et j'ai jamais autant été bien.
Le problème de ce type de trouble de la personnalité, c'est que quand on s'intéresse a un truc, on y vas a fond, et on se lasse, que se soit pour un hobby ou une découverte de molécules.
J'ai tout testé je pense, toujours en connaissance, sauf les amphets.

les stimulant, c'est une connerie pour un schizoïde, je l'ai payé pendant 10 ans, et j'ai surtout fait souffrir autour de moi. Quelques prises d'amphet et de MDMA m'ont amené à la vie de couple, un enfer, marié pendant 10 ans mais pas apte pour ça,.

Renseignez vous sur le tdp schizoïde, ne serait-ce que pour vous même, beaucoup de 'psychonautes sont schizoïde, c'est même une particularité reconnue, d'ou mon intervention .

Un scizoide qui utilise les psychotrope pour travailler, c'est foncer dans une vie qui mènera a la dépression, juste pour pas s'ennuyer et être un bon collègue. Dans mon cas les amphet m'enpechait de m'ennuyé, et me permettrait d'être normal, juste normal pour les autres, a quel prix.

Seule une prise de conscience de son trouble, pour l'accepter et l'expliquer, m'a apporter la joie de vivre.

Donc plus besoin d'emphet car plus d'"interaction sociale forcée, plus d'ennui car activité varié.
Relation familial au top car connaissance de votre fonctionnement . Mes enfants m'ont trouvé changé, content de me voir epannoui, ma mère comprend enfin que si je donne pas de nouvelles pendant 1 mois, ca n'a rien avoir avec les sentiments...

Les stimulants, il m'ennuis maintenant, aucun interet.

Coté dissociatif, hallucinogènes et mollecule de dieu, l'ennuie n'est pas la, l'experiance et la curiosité se relayant, pas de prises régulières, et avec des potes dans cet etat d'esprit je joue pas un rôle, pas besoin de plus

Quand a l'ennui, il a laissé place a une sorte de spiritualité et a la contemplation.
Le trouble de la personnalité schizoïde est une affection mentale caractérisée par un détachement et un désintérêt général omniprésents dans les relations interpersonnelles et par l’expression d’un nombre limité d’émotions dans les interactions avec les autres.
tableau resumant le scizoide
  • Zonesmanifestescachées
    Relations interpersonnelles
    • replié/renfermé
    • distant
    • a peu d'amis proches
    • imperméable aux émotions d'autrui
    • peur de l'intimité
    • très délicat, hypersensible
    • profondément curieux d'autrui
    • envie d'amour, d'être aimé, apprécié, populaire
    • envieux de la spontanéité chez les autres
    • profond besoin d'établir des relations avec les autres
    • capable de fusion avec des personnes familières sélectionnées avec soin
    • très vulnérable à la frustration
    Adaptation sociale
    • préfère des activités solitaires et récréatives
    • marginal ou éclectique lorsqu'il est en groupe
    • vulnérable aux mouvements ésotériques en raison d'un grand besoin d'appartenir
    • tend à être paresseux et indolent
    • manque de clarté dans ses objectifs
    • affiliation ethnique lâche[Quoi ?]
    • potentiellement capable de réaliser un travail régulier
    • plutôt créatif, il peut apporter des contributions uniques et originales
    • capable d'une endurance sans limite dans ses domaines d'intérêt
    Amour et sexualité
    • asexuel et/ou célibataire
    • manque de romantisme
    • aversion pour les potins sexuels et l'insinuation
    • intérêts gardés secrets
    Éthique, standards et idéaux
    • déséquilibre moral
    • altruisme et sens de l'auto-sacrifice
    • grande sensibilité aux évènements historiques dramatiques (guerres, génocides...)
    Style cognitif
    • absent
    • plongé dans son imagination
    • discours guindé et vague
    • alterne entre l'éloquence et l'incapacité à articuler ses idées
    • mode de pensée autistique
    • fluctuations entre un mode de contact vif avec la réalité externe et une hyper réflectivité de soi
    • usage autocentrique de la langue.
    Caractéristiques cliniques du trouble de la personnalité schizoïde selon Akhtar
    [th]
    Caractéristiques​
    [/th]​


Voila voila​

 
@incilius alvarius merci pour ton témoignage. J'avais déjà lu sur ce trouble mais je trouve la page wikipédia assez bancale, genre "faible affiliation ethnique" ou "déséquilibre moral" je vois pas trop. Du coup, je serais intéressée d'en savoir davantage sur ce trouble du pdv d'une personne qui le vit, si tu veux bien en dire davantage. De quoi s'agit-il, qu'est-ce que ça fait ?
 
@incilius alvarius merci pour ton témoignage. J'avais déjà lu sur ce trouble mais je trouve la page wikipédia assez bancale, genre "faible affiliation ethnique" ou "déséquilibre moral" je vois pas trop. Du coup, je serais intéressée d'en savoir davantage sur ce trouble du pdv d'une personne qui le vit, si tu veux bien en dire davantage. De quoi s'agit-il, qu'est-ce que ça fait ?


Mieux que wiki,

BHB-Personnaliteide.png


Pour ma part, ce fut un très lourd handicap pendant mon adolescence. Je voulais me mêler aux autres, être comme eux, sortir, avoir des amis… Comme tout le monde. Mais dès le lycée, ce fut quasiment impossible — rude à vivre. Définitivement à l’écart, et je l’ai très mal vécu, et j'ai découvert la mdma, le drame.

Sans aide chimique, les autres m'ennuie. Parler et écouter me fatigue. Je sature vite des paroles. Je peux décrocher d’une conversation très rapidement. Je ne parle jamais de moi ou de mes problèmes. De toute façon, les autres ne s’intéressent qu’à eux.
J’aime les paroles essentielles. Jamais je ne parle de la pluie et du beau temps. Je suis dans la perception de choses. Je n’ai pas besoin de mettre des mots sur ce que je ressens — Mais ce que je ressens est fort. Dépassant les mots.

Avec le temps, j’ai transformé cet handicap. J’ai organisé ma vie pour vivre ce que je souhaite vivre. Et je peux dire aujourd’hui que la vie est vraiment belle. Chaque jour est un bonheur. Et je n’ai besoin de personne pour le vivre. (Jamais vu de psy, et j'ai toujours su éviter la dépendance, même aux opiacés )
Je lis le monde à ma manière : Puissant, beau, au-delà des mots. Je ne regarde pas la télévision, je lis à peine les journaux. Je lis peu.. Pas besoin que d’autres me disent ce que je dois penser.
je ne suis pas dépressif. J’évite simplement les relations. Seul le silence me permet d’être et d’exister. Il est mille fois plus riche que tout, Puisque nous l’interprétons de mille façons.

J’ai galéré dans mon boulot : Évitant les dîners, les rencontres sociales. Mais j’ai trouvé ma voie. Un métier créatif, Où je peux être seul… et entier.

On dit que nous avons un manque affectif. Aimer est laborieux. C’est vrai : pas “collés” l’un à l’autre. besoin d’un grand espace silencieux pour vivre. Quasi denué d'envie sexuelleJe ne sais pas faire les gestes envers l’autre, le toucher. Aimer est difficile, ou alors différent. Par le regard.

Si l’autre respecte cela, je suis très simples à vivre. Je ne me mets jamais en colère. Si je me sens en confiance, je peux devenir marrant. Mais cette confiance… elle prend du temps. Il faut des années. Et il faut qu’on me parle avec douceur. Sinon je me referme aussitôt.

Je revendique désormais fort ce trait de personnalité — Ce qui fut un grave handicap social pendant 20 ans, pas facile d'être deconnecté.

Mais beaucoup le vivent très mal,

Ma maitresse de cp avait prévenu :)
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Pour résumé et comprendre un peu certain comportement

.Pour le sujet dont la personnalité est plutôt schizoïde, en général, le comportement des autres n'est pas facile à comprendre et à décrypter. Par exemple, il a du mal à se mettre à la place des autres et donc à imaginer ce que peuvent être leurs émotions ou leurs sentiments. Autrement dit, elle n'est pas ou peu capable de se montrer empathique. La personne schizoïde préfère donc s'isoler, vivre en retrait dans son propre monde. Elle a de fait peu d'amis intimes et s'arrange fort bien avec cette solitude relative et choisie dont elle a réellement besoin pour se ressourcer. Inutile donc de chercher à être en permanence en communication avec une personne schizoïde ! Mieux vaut apprendre à respecter cet espace de silence dont elle a besoin.Si la personne schizoïde paraît indifférente aux critiques ou aux compliments des autres, elle n'y est pas moins sensible mais elle ne sait pas nécessairement l'exprimer ou le montrer, ce qui peut être parfois déroutant. Dès lors, sachez être attentif à des expressions émotionnelles discrètes et « n'exigez pas d'elle qu'elle exprime des émotions intenses », précisent les psychiatres F. Lelord et C. André.
 
Pour résumé et comprendre un peu certain comportement

.Pour le sujet dont la personnalité est plutôt schizoïde, en général, le comportement des autres n'est pas facile à comprendre et à décrypter. Par exemple, il a du mal à se mettre à la place des autres et donc à imaginer ce que peuvent être leurs émotions ou leurs sentiments. Autrement dit, elle n'est pas ou peu capable de se montrer empathique. La personne schizoïde préfère donc s'isoler, vivre en retrait dans son propre monde. Elle a de fait peu d'amis intimes et s'arrange fort bien avec cette solitude relative et choisie dont elle a réellement besoin pour se ressourcer. Inutile donc de chercher à être en permanence en communication avec une personne schizoïde ! Mieux vaut apprendre à respecter cet espace de silence dont elle a besoin.Si la personne schizoïde paraît indifférente aux critiques ou aux compliments des autres, elle n'y est pas moins sensible mais elle ne sait pas nécessairement l'exprimer ou le montrer, ce qui peut être parfois déroutant. Dès lors, sachez être attentif à des expressions émotionnelles discrètes et « n'exigez pas d'elle qu'elle exprime des émotions intenses », précisent les psychiatres F. Lelord et C. André.
Du coup c'est un trouble du spectre de l'autisme ?
 
Ha non, c'est un trouble de la personnalité. L'autisme est un trouble neurodeveloppemental. Il ne se résume pas au côté social et le TPS non plus.

Pour avoir étudié les deux à la fac (et beaucoup oublié depuis...), l'autisme par exemple il va y avoir des intérêts parfois restreints (comme moi j'ai par exemple) et non pas seulement solitaires. Il n'y a pas seulement un mal-être dans les relations sociales il y a vraiment un décalage entre le mode de pensée autiste et aliste. Il peut y avoir des routines très importantes à ne pas changer ou lentement, de l'auto-stimulation ("stimer" si je me souviens du terme commun) par des mouvements paroles ou activités "stéréotypées", de l'echolalie... La personne autiste peut être profondément empathique (ou au contraire en manquer) et ne pas réussir à avoir les bonnes expressions verbales et faciales pour montrer ses émotions par exemple, mais peut exprimer des émotions et sensations très intenses en cas de surstimulations environnementales (très douloureuses).
Socialement il y a une grande naïveté car les codes sociaux et normes sociales leurs sont opaques (tiens, aussi comme moi). Idem pour les expressions.

Liste non exhaustive, et tous les symptômes sont loin de se retrouver chez toutes les personnes autistes.

Le TPS je me souviens moins, je risquerais de dire des bêtises et je pense que quelqu'un le vivant vient de le décrire bien mieux que je pourrais le faire ^^

Mais c'est différent bien que des symptômes puissent se ressembler et porter à confusion (d'où les diagnostics différentiels).
 
Salut à toutses,
De mon point de vue, la vie paraît trop courte pour se lasser des prods, il m'en reste reste pas mal à tester / re-tester...
Après, c'est affaire de contexte (drogues de fête, de "maison", introspectives, etc) et aussi de disponibilité et de qualité.
 
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