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Sujet de la Quinzaine Comment la drogue devrait-elle être encadrée dans la société selon vous ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Nymphis
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Nymphis

Elfe Mécanique
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19/8/21
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378
Salut à tous !

La prohibition est un échec total comme méthode d'encadrement de la présence de la drogue, on le sait. Alors selon vous, quel serait le mieux pour encadrer les drogues ? Dépénalisation ? Légalisation ? Quel encadrement sanitaire ? Qui devrait produire/distribuer/vendre ?

Même si je sais qu'on est assez consensuel sur comment on voudrait encadrer le tout, ça m'intéresse d'avoir le détail de vos idées sur comment encadrer les psychotropes de sorte à pouvoir en tirer le maximum de bénéfices tout en en réduisant les effets néfastes. Donc à vos plumes, connaissances et imagination !
 
Dernière édition:
Moi je suis pour un système de production par des communautés monachiques et un usage dans un cadre rituel par des praticiens initiés (genre comme le vin de messe).

Trad goth lesbianism with communist characteristics.jpg
 
Déjà certainement pas de pub. Comme pour le tabac mais ça a aussi ses limites (réseau sociaux etc).

Ensuite je dirais une dépénalisation au minimum, une légalisation au moins pour certaines drogues avec encadrement (genre une carte magnétique permettant d'acheter tant par mois ou un truc du genre).
Eeeet même comme ça... Est-ce qu'une légalisation sans marketing ne serait pas plus intéressante en termes de déstigmatisation ? L'alcool est largement peu contrôlé, y a de la pub partout, et pourtant... Est-ce vu comme un problème ? Alors le reste ? Je me pose la question.
 
J'aimerais bien des coopératives de production qui revendent leurs produits sur les marchés...

Plus sérieusement : dans mon monde idéal, ce sont les concerné·es qui décident. Donc, les consommateurices.

Pour chaque produit, il y aura un conseil composé d'experts en économie/chimie/whatever, et de consommateurices. Ces derniers seraient majoritaires : c'est aux expert·es de les convaincre, et non l'inverse. Les consommateurices sont tirés au sort parmi les déclaré·es, et c'est renouvelé au tiers chaque année.
Ce conseil se réunit trois fois dans l'année pour discuter et décide, chaque année, d'ajustements mineurs sur la régulation, ou majeurs, tous les trois ans.
J'ai assez confiance en l'auto-régulation. Si des gens galèrent avec un produit, ils prendront les bonnes décisions pour leurs pairs,
 
Dernière édition:
à part les consommations médicales, clandestines ou illégales parlons de ce qui pourrait être ouvertement toléré: juste le cannabis pour touristes. A fumer avec de grands narguilés (même électroniques... pourquoi pas) en terrasse ou dans le local de l'établissement.

Et avec la devise suivante sur les murs: <dont' forget: just three puffs !!!>

Edit: et l'idée du narguilé électronique... hein? .. hein?? Fameux gadget !! Puis des narguilés à 6 tuyaux pour les groupes...
 
Dernière édition:
C'est je pense très variable selon le pays. En Suisse, je vois très bien soit du 100% étatique, soit du libéralisé avec beaucoup de contrôles. En France, j'aurais moins confiance dans les 2, mais du 100% étatique ça me semblerait plus sûr. Quand je vois les dingueries avec les shops CBD et les noïds, et la qualité/régularité des contrôles en France, même pour l'agro-alimentaire, j'ai l'impression que ça serait un peu portes ouvertes aux arnaques en tout genre de libéraliser le marché.
Idéalement pour moi (mais ce qui n'arrivera pas), c'est un empowerment des usager•e•s, pour faciliter un maximum l'autoproduction, que ce soit individuel ou en groupe (comme les cannabis social club, mais pas que pour le cannabis), en mettant à disposition gratuitement de quoi faire analyser les produits et en proposant des conseils de gens qualifiés pour ceux qui voudraient s'y mettre, histoire de respecter l'hygiène et éviter de mettre des personnes en danger.
 
Pour chaque produit, il y aura un conseil composé d'experts en économie/chimie/whatever, et de consommateurices. Ces derniers seraient majoritaires : c'est aux expert·es de les convaincre, et non l'inverse. Les consommateurices sont tirés au sort parmi les déclaré·es, et c'est renouvelé au tiers chaque année.
Ce conseil se réunit trois fois dans l'année pour discuter et décide, chaque année, d'ajustements mineurs sur la régulation, ou majeurs, tous les trois ans.
J'ai assez confiance en l'auto-régulation. Si des gens galèrent avec un produit, ils prendront les bonnes décisions pour leurs pairs,
Par contre il faudrait imaginer un système assez fin et sévère pour prévenir la corruption / collusion d'intérêts / menaces entre les membres du conseil et les réseaux commerçants. Là où il y a du profit potentiel, l'exercice de la vérité devient difficile.
 
Pour chaque produit, il y aura un conseil composé d'experts en économie/chimie/whatever, et de consommateurices. Ces derniers seraient majoritaires : c'est aux expert·es de les convaincre, et non l'inverse.

Majoritaires ? Ou toutes les voix et les experts sont seulement avec voix consultative ? (parce que ça peut être facile de convaincre une minorité de consommateurs).

Aussi, les consommateurs, c'est les consommateurs déclarés publiquement ? A partir de quelle conso on est consommateur ? (j'imagine que les ex-consommateurs peuvent avoir voix au chapitre)
 
Aussi, les consommateurs, c'est les consommateurs déclarés publiquement ? A partir de quelle conso on est consommateur ? (j'imagine que les ex-consommateurs peuvent avoir voix au chapitre)
Auto-déclaration publique (dans ce monde, l'usage de drogues n'est pas stigmatisé et on peut le déclarer comme une forme de citoyenneté. Mais on peut aussi imaginer une déclaration dans un registre crypté intégrant le tirage au sort automatique).
Ce sont les consommateurices elleux-même qui décident de leur légitimité a paraître à ce registre.
Le tirage au sort et le renouvellement permettent de réduire l'encombrement par des personnes peu concernées qui s'accrocheraient à leurs prérogatives.


Majoritaires ? Ou toutes les voix et les experts sont seulement avec voix consultative ? (parce que ça peut être facile de convaincre une minorité de consommateurs).
Majoritaires. Une minorité d'experts, sachant qu'eux-mêmes ne parleront pas toustes d'une même voix, étant de disciplines différentes. Mais la politique des drogues ayant des répercussions sur la société dans son entier, c'est important que des experts ayant chacun un bout du regard d'ensemble, aient le droit de vote.
 
Majoritaires ? Ou toutes les voix et les experts sont seulement avec voix consultative ? (parce que ça peut être facile de convaincre une minorité de consommateurs).

Aussi, les consommateurs, c'est les consommateurs déclarés publiquement ? A partir de quelle conso on est consommateur ? (j'imagine que les ex-consommateurs peuvent avoir voix au chapitre)
A partir de combien de verres boit-on de l'alcool ?^^ Je pense personnellement que la majorité de la population est consommatrice de xénobiotiques psychoactifs. C'est précisément leur distinction légaux / illégaux qui me posent problème, car les usagers de prods illégaux deviennent... Usagers, délinquants. Toxicophiles.
Et les alcooliques et fumeurs par contre c'est généralement uniquement en cas d'addiction qu'on parle d'alcoolisme et de tabagisme! (Bon c'est surtout vrai pour l'alcoolisme mais je trouve quand même aussi assez pour le tabagisme). Alors, selon moi un citoyen est par défaut "consommateur", pour XX% d'entre eux. Ce sont donc les termes "usagers", ou pire avec la connotation capitaliste "consommateurs" mêmes qui me posent problème.

(Message croisé avec celui de Sorence, en gros je suis plutôt d'accord même si mon message est peut-être un peu plus... Radical je sais pas^^)
 
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