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[(hors)Sujet de la Semaine] Le confinement, se retrouver avec soi-même

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Holofractale de l'hypervérité
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30 Oct 2011
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Salut, C'est un poil hors sujet par rapport à d'habitude, peut être que ça peut sembler un peu redondant avec le sujet précédent, mais j'aimerai écarter de cette réflexion, le coté drogue.

Nous vivons une expérience assez particulière, surement déroutante pour beaucoup, mais particulièrement fascinante.
Pour la première fois (je suppose pour presque tout le monde) depuis le début de notre existence, nous nous retrouvons forcé de faire face tous les jours, sans faute à nous même.
Nous sommes enfermés chez nous, sans possibilité de fuir ni notre environnement, ni ce que nous sommes par le biais d'une vie sociale active.
Comment vivez-vous ce moment ? Est-ce que ça enclenche chez vous de nouvelles réfexions? de nouvelles perspectives ?
Ce confinement à t'il mis à la lumière des problèmes que vous ne soupçonniez pas ? (besoins affectifs, besoin d'appartenance à un groupe, besoins de voir l'extérieur... ) Ou bien au contraire, vous êtes vous découverts de nouvelles facettes ?
 

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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27 Avr 2016
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Je suis désolé pour les personnes qui vivent mal ce confinement, celles qui n'ont pas assez d'espace vital, que la situation rend anxieuse, qui sont submergées de tâches ou qui souffrent de la solitude.

Mais de mon côté la situation n'a rien d'exceptionnel. Contrairement à ce que tu dis Cookies, j'ai pas l'impression d'être plus forcé que d'habitude à me faire face. J'ai une longue habitude de l'introspection et la sensation d'être enfermé avec moi-même n'est pas du tout nouvelle.
Je suis d'un naturel introverti et voir peu de gens ne me cause aucune souffrance. J'imagine que c'est bien plus difficile pour les personnalités extraverties, celles qui ont besoin de faire la fête ou du passer du temps avec plusieurs personnes différentes.
J'ai même réussi à me confiner avec des personnes que j'aime bien.
Au quotidien j'avais tendance à culpabiliser de ne pas sortir de chez moi, et pour une fois c'est considéré comme un geste citoyen haha, autant en profiter. Quel miracle, on me fout la paix LOL. Le moral est plutôt stable, parfois j'ai l'impression que je vais déprimer sec et puis deux jours plus tard c'est à nouveau la forme.
Seul bémol, voir un médecin est difficile voire déconseillé donc je dois attendre le déconfinement. Par conséquent tous mes projets médicaux sont en pause et je continue de subir au quotidien mes douleurs physiques et fluctuations mentales. Mais au mois il n'y a pas avec la culpabilité de ne pas avancer : pour une fois, je n'y suis pour rien.

Bref, si c'était pas la conséquence d'une pandémie génératrice de drames économiques, sociaux et personnels, j'aurais plutôt tendance à considérer cette période comme bénie.
 

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Holofractale de l'hypervérité
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30 Oct 2011
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Je vis justement les choses un peu comme toi, c'est assez tranquille de mon coté, j'ai l'habitude d'avoir de longues périodes coupées de toute vie sociale et ou je reste chez moi a taffer obsessionnellement sur des projets ou autres. La j'ai beaucoup de taff, donc limite, ça tombe bien ,au moins je ne suis pas frustré de ne pas sortir ^^
J'ai aussi l'habitude d'être confronté à moi-même, mes défauts, tout comme mes qualités, j'apprécie passer du temps avec qui je suis, donc la aussi c'est pour moi relativement facile à vivre.

Mais je vois autour de moi que beaucoup ne le vivent pas comme moi, certaines en souffrent particulièrement ,et j'e nai vu d'autre se découvrir plus en un moins qu'en 5 ans :)
 

amicale_du_pc

Holofractale de l'hypervérité
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3 Fev 2015
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quand je sors je remarque que c'est hitchcockien dehors alors je reste pas longtemps parti... Pour prendre le bon côté des choses on peut trouver des avantages moraux comme vous... En plus ce que j'en retire de cette situation tient à la nature intuitive de l'ancien fumeur... j'ai aseptisé ma volée d'escaliers, mes portes chez moi, les meubles, etc... pck c'est plaisant d'être dans une ambiance aseptisée avec les sprays spéciaux qui me boostent. ptn j'adore évoluer dans un halo de particules amies en suspension autour de moi pour me blinder contre le mauvais sort. J'ai acheté deux produits antiseptiques de marques différentes pour expérimenter ça et aussi de la Javel pour ma chemisterie psycho-mécanique ah ah... Ouaih tout ça c'est un devoir national et humanitaire en plus... Mes réflexes de drogué sont en phase avec l'élan patriotique. Les institutions sont venues à moi sans que je bouge mon c..
 
V

Visiteur

Invité
Par ici ça fait aller, je tiens le coup. J'ai comme vous une grosse nature introvertie, pas que les autres me dérange ou quoi c'est juste qu'avec moi-même je me sent bien, je suis sûrement mon meilleur ami. Par contre ce qui me pose problème c'est vraiment ce manque d'espace, déjà qu'habituellement j'ai besoin d'infini alors là je vous en parle pas; je spécule déjà sur les grosses randonnées à venir.
Mais je me dis aussi que c'est une chance, je travaille à plein temps sur moi même, je médite plusieurs heures par jour, j'abime mes doigts sur ma guitare et je vais courir tous les deux jours. C'est des habitudes que j’espère garder une fois tout ce bazar finis. Et puis bon, j'ai aussi un peu l'espoir qu'à la fin on ne retourne pas au point de départ, qu'on ne refasse pas les mêmes erreurs en prenant les mêmes chemins qui vont, de toutes façons, tous droit dans le murs.
Donc même si c'est pas dingue comme situation -et on en est encore qu'à la moitié-  je me dis : plus longtemps ce sera le bordel et plus il y a de chance de casser tout ce système. Allez on croise les doigts et on tiens bon !
 
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