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[dihydrocodéine] 60mg, comprimé à libération prolongée

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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27 Avr 2016
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7 251
Sans savoir à quoi m'attendre, je prends un unique comprimé (60mg) de Dicodin (dihydrocodéine) à libération prolongée.

Le produit met longtemps à monter, plus d'une heure. Souffrant d'une migraine, je me retiens à grand-peine de redroper (bien m'en a pris).
Je pensais soigner une simple douleur et ne m'attendais pas du tout à ce qui m'est arrivé. Le pic est arrivé très tard, alors que j'étais dans le métro (donc un environnement plein de bruit, de lumières et de gens), avec les effets classiques d'une dose exagérée d'opiacés.
Picotements dans les membres, chaleur, sueurs froide, hyposensibilité tactile, hypersensibilité visuelle et auditive, nausée, vertige, vision floue, déconcentration, fatigue, somnolence.
Pas très agréable donc. Et pourtant, une fois le pic et ses effets secondaires passés, j'avais très envie de redroper, ce qui est plutôt étrange quand on songe qu'une heure avant je ne pouvais rien faire d'autre que prier pour que cela s'arrête.
J'ai dormi comme un bébé, et le lendemain j'étais encore dans un état second.
Je n'ai pas réussi à jeter la boîte, mais je l'ai saucissonnée de scotch après avoir écrit sur chaque face : "DANGER" "ADDICTION" "PAS D'EXCUSE". À ce jour (6 mois après) elle est toujours intacte.

Ce que je retire de l'expérience : il ne faut pas céder à l'impatience avec les comprimés à effet prolongés, mais plutôt attendre deux heures avant de décider de redroper. Prendre également garde à la durée des effets (plus de 24h). Toujours se renseigner sur ce qu'on nous prescrit, ce n'est pas parce que ça vient d'un médecin que c'est bon (notamment au niveau du dosage, assez traître quand on a l'habitude des comprimés à 30mg de codéine). Étant une habituée de celle-ci, qui ne m'accroche pas beaucoup, je ne m'attendais pas non plus au craving de la dihydro.

En conclusion, faites gaffe à ce médicament : les effets, la durée et le craving sont puissants.
 

Aiskhynê

Chatterrante acidulée
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25 Déc 2011
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4 112
Moi l'oxy il m'a fallu qu'une fois pour avoir envie d'en avoir envie.

La codé pareil j'en prenais depuis des années sans rien ressentir de particulier.

Maintenant je ne sais pas si c'est parce que c'est plus en libre service, mais j'ai la même envie et compulsion avec la codéine.

À moins qu'avec le temps on fini par développer petit à petit les mécanismes de l'addiction...

Mais quand même j'en avais pas pris depuis bien 2 ans et quand ils l'ont enlevé du libre service, j'en ai pris Non-Stop pendant 1 mois et y trouvait beaucoup de plaisir alors qu'avant j'en avais juste rien à foutre.

Coïncidence ?
 

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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25 Mai 2017
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5 254
Le médoc tu l’avais pris à but thérapeutique pour ta migraine, pas pour te defoncer si j’ai bien compris ton message ?
A ce moment là c’est chaud de faire une surdose d’opiacés avec un cachet a but thérapeutique . Très bonne iniatiative le coup du « danger risque d’addiction » sur la boite .
Moi aussi après une opération, on m’avait donné du tramadol, sale craving au moment d’arrêter, même les opiacés dits doux ça reste des belles petites saloperies faut bien faire gaffe .

D’ailleurs ton témoignage me fait penser à un truc que j’avais vécu à l’hopital le landemain de mon opération. M’etant Réveillé avec une très forte douleur difficilement supportable j’ai demandé des antidouleurs . J’ai passé la journée avec comme tu décris une hypersensibilité cloué au lit . Les yeux fermés je voyais ma chambre ça avait limite un côté disociatif mais très désagréable . Au moment de me lever, énorme mal de tête et j´avais l’impression f’avoir Une vue complètement floue/ pixelisée, puis je suis tombé par terre .
C’est normal d’aussi mal réagir à un antidouleur en hôpital?

Sinon bravo de pas avoir été tentée de te defoncer avec des demis cachets, bonne force mentale .
 
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