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Sevrage SUBUTEX 4 mg en couple.

wombat

Holofractale de l'hypervérité
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Hello le peuple de l'herbe, ou pas, les anciens de l'ancienneté ! Les racines quoi  !
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Nous voici, Chandly et moi  de retour ici dans l'optique de tenir un  journal de bord de notre  sevrage actuel au sububu (le pas bô).

Voilà pratiquement un an  maintenant que nous avons emménagé ensemble et  quelques longs mois que  nous avons arrêté les stims (sauf évènements  exceptionnels) mais fini  les binges (pour lui surtout :p), les  consommations compulsives dont  nous étions esclave à ne plus savoir ce  qu'on foutait là lorsque nous  nous sommes connus et qui nous ont  tellement ravagé que les séquelles  qui en ont découlé ont apporté  énormément de souffrance pour lui comme  pour moi. Nous avons lutté avec  acharnement pour nous défaire de nos  démons vicieux. Finalement,  l'amour et la complicité que l'on se porte  nous a permis de sortir de  ce tunnel sombre. (Que c'est meuuuuuuuugnon)

Personnellement,  pour ma part (Wombat) j'ai dû renoncer à revoir  beaucoup de mes amis qui  eux, sont toujours actuellement empêtrés  dedans jusqu'au cou. Le manque  a été terrible, et je ne parle pas des  milieux que je fréquentais qui  me manquent assez souvent... Au final,  c'était un mal pour un bien, car  dans ces maux, j'ai pu renouer des  liens très fort avec ma famille (et  grâce à Chandly) que j'avais  détruis à cause de la marginalisation, ce  mode de vie que j'empruntais  au fur et à mesure des années passées et  qui m'auto-détruisais jour  après jour. Bien évidemment, mes convictions  et certaines de mes  pensées restent inchangées, et j'aime le fait que  l'on partage cette  pensée à deux. On espère pouvoir aspirer à une vie  différente que  celles des familles de sitecom !
Quant à Chandly, il n'a pas retouché à l'immondice qu'est la PiVie depuis un an et 8 mois
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  Je suis particulièrement fière de ce qu'il a sumonté de lui-même, car   le connaissant très bien, voire trop bien :p, je sais que cette   expérience était un défis presque insurmontable à l'époque. Je   n'oublierai jamais d'où est-ce qu'il est parti. (Et beaucoup d'entre   vous le savent d'ailleurs) Bref, malgré ça, sa dépendance aux opiacés,   vieille de 7 ans, relève toujours le niveau haha et a tellement perduré   que l'empreinte reste trop difficile à éffacer.

Pour être tout à  fait honnête avec vous tous, je n'avais aucun passif  avec les opis  avant que l'on s'installe ensemble, (sauf un seul et  unique éssai à la  codo qui s'est avéré catastrophique, une fois la  meumeu combiné au  protoxyde d'azote (apologie inside huhu mais je n'en dirai pas plus) et une dernière à l'opium mâché + tize au Vietnam.
Sinon, à part ces trois expériences, je n'y connaissais rien, mais n'en restait pas moins curieuse pour autant.

Chandly  avait commencé son traitement au sub 10 mg avant que l'on se  soit  installé ensemble et il a diminué trop rapidement car  je ne supportais pas bien son traitement bourré d'effets secondaires très   difficiles à vivre pour lui comme pour moi. Ca avait été une période   horriblement difficile à traverser mais nous nous en sommes sortis comme   des vainqueurs *fière* (who is the boss?)


Première tentative  de sevrage complètement foiré après 2/3 mois de vie  commune. Il avait  baissé de 8mg à 2mg en même pas deux mois... Je me  sens encore fautive  de ne l'avoir pas épaulé et lui avoir compliqué la  vie plus qu'autre  chose. Je connaissais les maux de par mes lectures  personnelles sur  certain topics, mais je ne voulais pas VOIR ni  comprendre la réelle  difficulté d'un sevrage aux opiacés (pour des  raisons que je  n'exprimerai pas ici). Je souffrais énormément et c'est  tout ce qu'il y a  à savoir. J'étais très stupide et lui foutait la  pression plus qu'autre  chose, mais si c'était à refaire, jamais je ne  reproduirai le même  schéma. Vous pouvez me jeter des cailloux sur la  tronche, y'a aucun  soucis, je prend même les rochers
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  ( je pique le clavier à mon amour deux secondes pour dire que  justement  non, il ne faut pas la blâmer, elle ne pouvait pas comprendre   réellement la difficulté d'un sevrage opiacé sachant qu'elle n'avait   jamais été dépendante, et le fait de lire des témoignages ne permet pas   de comprendre de manière concrète et concise les choses, d'autant plus   qu'elle avait de réels motifs de souffrance vis à vis de ce TSO et de   mes problèmes très prononcé pour l'automédication et la prise   quotidienne de plusieurs médicaments lourds ( benzo, solian ) donc non,   elle n'est pas à blâmer, je la bénit moi
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)

Vous  l'aurez tous compris, c'était une période qui sentait comme le  crotin  de cheval un samedi soir, ou comme l'haleine de votre chat après  avoir  bouffé 2 kilos de pâté discount.

A la suite de cette échec, il  avait prit la décision de se donner 6 à 8  mois de diminution en partant  de 1mg. Cette diminution progressive a  finalement porté ses fruits et  après la déception (pour ma part) de  devoir attendre encore 8 mois avant  d'avoir un chandly avec un cervelet  clean et une physiologie normal, si  vous voyez c'que j'veux dire, (d'autant  plus que c'est  pas tous les jours qu'on a à faire à un chandly pur et  saint d'esprit  comme de corps, note très importante
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)   j'ai finalement très bien vécu son sevrage et j'ai essayé de l'aider  du  mieux que je pouvais le faire. Ca a été bénéfique pour notre couple.  (  Elle a été vraiment exceptionnelle avec moi, je ne  pouvais pas éspérer  une meilleur attitude de sa part, elle m'a prouvé à  quel point je  comptais pour elle et j'ai pris encore un peu plus  conscience de la  chance que j'avais d'avoir une femme aussi  merveilleuse à mes côtés, son  soutien m'a été d'une aide énorme et j'ai  vécu ces plusieurs mois de  manière très sereine ) OUI on se lèche  l'anus et on adore ça
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Pour parler de mes  ressentis et de mon plongeon dans les  opis, cela s'est fait sans que je  le recherche véritablement, par de  petites prises récréatives  espacés de quelques jours avec son sububu (0.1, puis 0.2, puis 0.3  etc.) durant quelques mois. J'ai appris à beaucoup apprécier les effets  que procure les opis, subutex, lamaline, tramadol (que je diabolisais  tel la peste à l'époque) je m'éfforçais tant bien que mal de garder un contrôle là  dessus, mais totalement foiré au final. En clair, je me suis fourvoyée  comme une vraie victime et je me suis laissée séduire dans ce mirage  onirique.
Je  pensais être plus forte que tous les autres, (pb d'égo? ou un  mensonge à  moi-même surtout...) car aujourd'hui, je ne nie plus le fait  que ces  prises cachaient aussi des manques dû à la drogue, des maux  enfouis que  j'essayais d'oublier et de foutre ça dans un coin de mon  crâne et tant  d'autres choses que je dois régler encore à l'heure  actuelle.
Très vite, j'en ai tapé quotidiennement (et toujours en sniff, p'tit  pêché mignon) et Chandly est venu me rejoindre dans cette escapade  nasale  alors qu'il avait réussi à arrêté... Mea culpa mon petit lardon.  D'un  coup, nous avons augmenté les doses de manière significative,  passant de  0.3 à 4mg par jour pendant environs 3 mois de plus.  

( Chandly )  Je regrette amèrement de ne pas avoir joué mon rôle de  prévention, ou  surtout d'interdiction ( bah oui c'était mes cachetons  et j'aurais du  l'empêcher de tomber la dedans et de taper tout les  jours, nous nous  sommes engrainnés comme des petits dromadaire en rute,  sans penser aux  conséquences que cela aurait, et c'était de mon devoir  de tout faire  pour qu'elle ne goûte pas à cette addiction qui est de  notre point de  vue d'ex polytoxicomanes la plus hard de toutes.  Pourquoi n'ais-je rien  fait ? Je me pose encore la question sans  trouver la totalité de la  réponse, je pensais à tort que ma petite  chatte pouvait se réguler toute  seule, qu'elle saurait ou était sa  limite et quand il faudrait dire  stop ( j'ai toujours pensé qu'elle  était plus forte que moi face à  l'addiction ) , et je ne voulais pas  l'empêcher de prendre du bon temps  sachant qu'elle fait tout pour moi,  pour nous, et enfin ça me plaisait  de partager cette défonce aux opis  avec ma moitié sachant que jusqu'ici  je ne l'avais vécu que tout seul,  j'aimais notre petite routine de  défonce et j'admet m'être voilé la  face sur "l'après" .



Depuis  deux semaines, nous avons entamés notre sevrage ensemble et  malgré  l'envie irrépressible de vouloir faire ma guérrière et faire ce  foutu  sevrage à la dure, ma peur des symptômes physique m'a vite  refroidi et  finalement nous avons décidé de substituer à la codo (8  comprimés de  padéyl pour moi, et 10 pour lui) puis diminution d'un  comprimé tous les 3  jours. L'objectif étant d'être clean pour nos  vacances le 11 août.
Nous  avons finalement changé par la dihydrocodéine, mais j'avoue qu'on  s'est  fait plaisir depuis deux jours à raison 400mg de dihydrocodo  écrasé  afin d'annuler la LP.
Demain, dernière journée de plaisir et à  partir de dimanche, fini la  rigolade, on entâme le sevrage avec une  prise de 3 comprimés de  dihyhdro chacun en LP, et en diminuant tous les trois jours.

A  cette heure, les symptômes physiques les plus pénibles que j'ai   rencontré ont été la fluctuation de la température corporelle avec   sueurs et hypothermie. Graciaaas la période estivale supercoolux. Douleurs  articulaires sévères au niveau des jambes et musculaires dans tout le  corps.
Le subu m'avait complètement constipé que j'en avais hyper  mal au  ventre, à croire que j'allais imploser malgré les enfournages de   laxatifs... dulcolax et suppositoires glycérinés à outrance. miam.
Absence  et retard de menstruation. Le sevrage m'a rendu très fébrile et  je me  sens constamment léthargique, une asténie à n'en plus finir, +  grosse  déprime passagère ces derniers jours. C'est dur de voir le bout  et j'ai  l'impression d'avoir niquer nos efforts du début depuis qu'on  s'est fait  plaisir récemment.
Le pire est de devoir vivre ce sevrage et de  devoir aller travailler  tous les jours, me réveiller le matin avec le  cafard en attendant de  pouvoir rentrer chez nous et me blotir contre lui  pour dormir toute la  journée. Une vraie hibernation. Vivre le sevrage à  deux rend les choses  plus simples et d'avoir quelqu'un auprès de soi  qui connait bien la  chose aide beaucoup, mais j'ai peur des jours à  venir et je me demande  si je me sens assez forte pour supporter tout ça,  surtout que ma santé  n'est pas au rendez-vous en ce moment, mais ça  c'est une autre histoire  !
Si quelqu'un est un spécialiste dans la  bonne merdelade après avoir été  constipé, je suis preneuse :) (les  pruneaux etc, oubliez, ça ne  fonctionne pas chez moi). Bon, les contre  coups du sevrage, avec  diarhée me vide assez, c'est vrai, mais pas trop non plus, huhu, tant mieux.


En ce qui me  concerne ( Chandly ), et là je fais appel à vos  connaissances, je subis  très très souvent des coups de fatigue ( je  n'avais pas ça avant de  tomber dans les opis ) qui se caractérisent par  des paupières lourdes,  qui se ferment souvent, même parfois assez tôt  dans la journée, c'est  assez insupportable et j'incombe ça à ma  transformation physiologiques  et à l'homéostasie que mon corps à subit  depuis 7 ans, je vais  d'ailleurs faire des examens pour essayer d'en  savoir d'avantage, pensez-vous que lorsque je serais véritablement sevré  l'effet narcotique des  opiacés devrait devenir inactif ?

J'aimerais d'ailleurs vous  faire part de quelques astuces pour vivre au  mieux un sevrage opiacé,  plusieurs médicaments existent et permettent  de soulager certains  symptomes de sevrage physique, la clonidine qui marche très bien, ça endort un petit peu mais ça soulage :

Le produit le plus utilisé est la clonidine (Catapressan°), antihypertenseur adrénergique. La clonidine   a un effet sur l’agitation, l’instabilité, la lacrymation, la   rhinorrhée et la transpiration. Elle a peu ou pas d’effet sur l’insomnie   et les myalgies. L’administration est uniquement orale, en prises   espacées de deux à trois heures et en augmentant progressivement la   dose.

Le Naproxen qui agit en limitant  fortement les douleurs  articulaires, ça fonctionne véritablement bien,  les deux sont sur  ordonnance mais vous pouvez les obtenir très  facilement, parlez-en à votre médecin.

La  mémantine qui est un médicament qui fonctionne ( sur moi en tout cas  car ma beauté n'en prend pas ) très bien, il permet de diminuer très  significativement la tolérance aux opioïdes ( aux stimulants aussi  d'ailleurs mais c'est un autre sujet ) et améliore certaines fonctions  cognitives, moi ça m'aide beaucoup. ( Sur ordonnance également mais MP  pour plus d'info )

Le valium qui est assez  indispensable également, et le zolpidem ou le zopiclone pour dormir, sur  ordonnance également ( MP si vous voulez plus d'infos
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)

Et  pour les personnes qui vivent la même galère, on vous souhaite de  réussir et surtout continuez à prendre soin de vous, c'est une chose  très importante de s'accorder de l'importance et à toute épreuve ! Ne vous  laissez pas aller et faites vous aider. Ecrire peut être une bonne chose  durant le sevrage, car la motivation est quelque chose de primordial.  Il faut le faire avant tout pour vous-même !

Voilà, on attends des conseils de ceux qui sont déjà passés par là.

Merci à ceux qui auront le courage de lire tout ça. Besitos à tous les p'tits lapinoux du soir  gambadez bien avec Morphée
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Mervin

Sale drogué·e
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29 Juin 2012
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Hé bé ! Sacrée épopée ! Difficile d'ajouter un quelconque conseil, vous avez l'air de bien maitriser le sujet ;)

En tous cas, bon courage à vous ! J'espère que vous allez pouvoir profiter de votre petite vie à 2 sans le voile de ces produits.
 

wombat

Holofractale de l'hypervérité
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15 Déc 2011
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Merci beaucoup Mervin, on espère se sortir de cette dépendance rapidement et passer à autre chose.
As-tu déjà vécu une similitude avec un quelconque opiacé ?


Perso (wombat) ça me fait flipper la déprime psychologique qui va forcément arriver et savez-vous combien de tps elle dure, en moyenne ?

Chandly va t-il douiller plus que moi étant donné son passé avec les opis ? Même si sa tolérance à considérablement baisser ?


Bisous sur vos fesses pleine de pouals *coeur*
 

M.Orange

Sale drogué·e
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16 Déc 2014
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Escusez moi pour le manque d'empathie, mais là vous deux, et vous êtes pas les premiers, vous m'énervez.

Pourquoi l'humain arrive t il a transmettre tant de choses à ses cadets et que sur ce sujet ça ne marche jamais?
C'est quand même une particularité de notre espèce de se servir des expériences foirées des générations précédentes....mais au sujet de la drogue, ça ne fonctionne pas.

De ce que j'ai pu voir, une fois aimé les opiacés, on les aime à vie et donc suivant les conjonctures, on est toujours en danger, jusqu'au dernier souffle.

Voila je commence mon weekend sur les nerfs....

La seule façon de ne pas connaitre la frustration c'est de ne pas voir....on n'est jamais envieux d'une chose inconnue.

Pour ma part, bataillez pas en disant chacun "c'est ma faute", sur le coup vous y êtes allés tous les deux, donc c'est votre faute, et de plus vous étiez bien au courant.

Vous me rappelez trop de vieilles histoire là.

Grrrrr les tourtereaux.....:angry:
 

Gheritarish

Alpiniste Kundalini
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2 Déc 2013
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Courage pour votre sevrage.

Le DXM marche bien pour faire baisser la tolérance aux opis aussi il paraît, vous pourrez probablement trouver plus d'infos en faisant une petite recherche ;)
 

Mervin

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29 Juin 2012
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@Wombat : Oui je suis passé par là aussi avec les opis, bupré et tout le bordel. Et la je suis retombé dedans comme un con depuis quelques mois^^ Ca avait été easy la première fois, mais là… La situation est très différente…

Sinon la "petite" déprime malheureusement, c'est un peu le passage obligé, plus ou moins prononcé selon les gens. Mais tu ne consommes pas depuis très longtemps (moins d'un an si j'ai bien lu?), ça devrait le faire ! Puis vous en avez vu de dures déjà, vous êtes solides !! ;)
 

M.Orange

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Par définition quand on "retombe dedans", c'est simplement qu'on en est pas sorti...C'était un break plus ou moins long.
 

lloigor

Neurotransmetteur
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30 Oct 2012
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Je ne peux que te (vous) souhaiter du bon pour votre sevrage :)


wombat a dit:
Perso (wombat) ça me fait flipper la déprime psychologique qui va forcément arriver et savez-vous combien de tps elle dure, en moyenne ?


Etant sous méthadone depuis bientôt 13 ans (parfois proche du 0mg mais les aléa de la vie m'ont fait remonter du a son action antidépressive, bref).

Du coup moi aussi et comme toi visiblement, je me tracasse plus pour l'après 0mg et le sevrage psychologique (PAWS).

Concernant la durée moyenne, elle varie beaucoup d'une personne a une autre, un très bon ami pour lui cela a duré 5 semaines et c'est passé relativement bien.


Pour un autre, cela fut plus long et mal vécu (difficulté voir rejet de son premier enfant etc ... )

Après y a des personnes pour qui cela peux durer des mois, ou 2 années dans certains cas (mais souvent aggravé par des conditions externe au PAWS lui même)


Je me permet de te donner un liens sur le PAWS assez complet :
PAWS, le syndrome prolongé de sevrage


wombat a dit:
Chandly va t-il douiller plus que moi étant donné son passé avec les opis ? Même si sa tolérance à considérablement baisser ?


Non y a pas de raison, ce n'est pas un des facteur en tout cas. du moment que le sevrage est bien progressif sur la fin, je ne vois pas de raison qu'un soit plus enclin que l'autre.



M.Orange a dit:
De ce que j'ai pu voir, une fois aimé les opiacés, on les aime à vie et donc suivant les conjonctures, on est toujours en danger, jusqu'au dernier souffle.

Tu fait bien de préciser "de ce que j'ai pu voir" car c'est heureusement loin d'être la vérité !
(IMO cela rentrerai d'ailleurs plus dans les légendes urbaines que les fait avérés.)

Je vais prendre mon cas en exemple, il y a bien longtemps que je n'aime plus les opiacés, on me filerai un pochon de N°4 qui tabasse, je n'en prendrai même pas.
J'ai eu maintes occasions de faire des extra et même poser devant moi, cela ne m'as pas attiré (j'estimais en avoir largement fait le tour)

Et si je prend d'autres cas que moi, j'ai vu quantités de personne tomber dans les opiacés et s'en sortir, avec douleur certes mais ne plus y toucher non plus.

Ceci dit, j'ai également vu l'inverse ^^ donc effectivement c'est peut être pas la majorité je te l'accorde.

Mais cela n'en est pas non plus une généralité, et Heureusement !! :)

LLoigor
 

M.Orange

Sale drogué·e
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J'ai pas bien compris, tu dis bien être sous metha depuis 13 ans?

Si oui t'es pas sans rien donc rentre bien dans ma description....Ok t'es plus dans le délire meuhmeuh, c'est différent physiquement, socialement et psychologiquement, mais au bout de 13 piges t'es encore à la métha....pour moi t'en es pas sorti....et cela renforce mon opinion...

Trop souvent les gens te disent, j'ai tout arrêté, puis si on creuse un peu, il reste des exceptions, et la réponse est : ha oui mais ça c'est pas pareil, ou; sauf ça.....bref j'ai connu des gonzs qui ont arrêté plus de 20 ans et un beau jour sont rappelés par leurs démons...d'autres qui ont toujours dit qu'il étaient abstinents et qui ont un traitement, le dernier en date oubliait simplement de dire qu'il bouffait de l'opium le soir pour traiter les douleurs.....oui mais c'est pour les douleurs et le doc était d'accord, alors c'est pas pareil.....

Sans compter que ce dernier cas dont je tairais le nom venait de s'engueuler avec un autre ancien consommateur qui justement lui reprochait ses boulettes du soir et j'apprends un an plus tard un accident, car celui ci avait par mégarde laissé de la métha dans son armoire. Bilan.... celui qui cassait les couilles à l'autre n'avait pas fini son combat lui même et une vie est partie (ou presque, j'en dirais pas plus), alors qu'officiellement plus personne ne tapait rien....

Et comme un poto, qui me dit l'autre soir qu'il prend plus rien, qu'on peut lui en proposer et tout et tout......et qui fini deux heures plus tard par dire qu'il ne résisterait pas à un ptit speedball, car c'est son ancien amour....je le reprends en lui rappelant ses propos de début de soirée, et il me répond : oui, mais mélangé c'est différent....

Bien sur je comprends.....

Ceci dit si je précise en disant " de ce que j'ai vu" c'est bien honnête de ta part de lire tous les mots de la phrase, car effectivement, je ne peux parler d'une règle absolue, mais reconnais que presque tous les consommateurs d'opiacés seront ou ont été des "anciens" et que si on creuse un peu, on trouve, soit des exceptions soit des frustrations non avoués.

Je reconnais pour ma part manquer de tact et d'objectivité par rapport a cette famille de prod, mais il faut bien comprendre que j'ai de quoi lui en vouloir....
 

wombat

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Grazie pour toutes vos réponses, ça fait plaisir de vous lire.

@Orange, que dire de plus ? Tu exprimes bien nos peines à ce sujet, nos regrets mais le mal est fait et nous n'avons pas envie de nous rappeler sans cesse ces erreurs commises. Je pensais pouvoir gérer (comme tous les autres tombés dedans d'ailleurs). Aussi, Chandly me tenait un discours qui allait dans le sens d'un sevrage rapide et facile... Mais je ne le blâme pas, et tu as tout à fait raison lorsque tu dis que nous sommes tous les deux fautifs. Nous sommes entièrement d'accord.

Par contre, quand tu dis :
De ce que j'ai pu voir, une fois aimé les opiacés, on les aime à vie et donc suivant les conjonctures, on est toujours en danger, jusqu'au dernier souffle.
Tu parles de les aimer dans le sens à devoir toujours les utiliser ? Je trouve que ta vision là-dessus est un peu trop pessimiste et je suis du même avis que Lloigor, beaucoup d'entre eux ont réussi à totalement se libérer de ce fardeau comme beaucoup ont vécu d'innombrables échecs mais heureusement que tout n'est pas blanc ou noir.

Il arrive à un moment dans la consommation où le côté récréatif n'a plus le monopole sur les effets néfastes qu'engendre le produit (comme pour beaucoup de produit d'ailleurs) et c'est donc à ce moment-là qu'il paraît judicieux de se sevrer. (Ou d'essayer du moins :p)


Gheritarish a dit:
Courage pour votre sevrage.

Le DXM marche bien pour faire baisser la tolérance aux opis aussi il paraît, vous pourrez probablement trouver plus d'infos en faisant une petite recherche ;)

Merci Gheritarish, pour le conseil aussi mais Chandly me dit que la mémantine le fait beaucoup mieux que le DXM surtout qu'il n'a pas tous les effets secondaires du DXM (qui s'avèrent très désagréables faut l'avouer ou du moins, gênants)


@ Mervin, C'est gentil de ta part, tu nous donne du courage :). T'es retombé dans quoi ? La bupré ? et si tu as des conseils vis à vis du sevrage, nous serons ravis de les lire. On ne crachera pas dessus :prayer: (Tu avais l'air de bien t'en être sorti et facilement en plus, petit coquinou qui détient les secrets sans les partager à ses amis psychonauts)



@ Lloigor, déjà danke beaucoup pour tes encouragements et ton lien concernant le syndrome prolongé du sevrage, qui apparemment concerne toutes sortes de sevrage.
Ca décourage de lire ça même ça ne devrait pas, mais comme je l'avais lu quelque part, dans ces moments difficile où tout nous semble noir, il faut se dire que c'est seulement passager et que c'est purement chimique. Bien sûr je le conçois, c'est hyper facile de se dire ça sur le moment... mais une fois les symptomes ressentis, l'extrême déprime prend le dessus et la seule envie se résulte par le fait de vouloir que tout aille mieux dans l'immédiat, prendre sur soi, s'accorder du temps et essayer de faire des activités plaisants peuvent aider (comme mentionné dans ton lien d'ailleurs).

Ton lien propose plusieurs médicaments, les as-tu essayé ? Comme le prégabaline par exemple ? Qui je le rappelle, n'a pas d'effets sur le court terme mais apporte des effets bénéfiques seulement et à partir de plusieurs semaines de consommation journalière.
As-tu déjà tenté un sevrage auparavant ? et petite question perso, mais tu es un membre de psychoactif si je ne me trompe pas ? :ninja:


En tous cas, merci à tous pour vos réponses, beijo

Demain on reprend le sevrage en partant de 120mg de dihydrocodéine en LP.
On exposera ici nos ressentis. Besos
 

Sludge

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Vous avez tous mes encouragements. La pire chose que vous puissiez faire c'est utiliser la faiblesse de l'autre pour justifier la votre (il a craqué, alors pas de raison que moi aussi). Un couple d'amis tombait énormément dans ce travers, s'enfonçant l'un l'autre. Take care.
 

Mervin

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Vi lol, mais je partais pas de loin alors ça avait pas été trop dur. Là ça se complique beaucoup…^^
Ca avait été facile parce que je voyais la bupré vraiment comme un outil pour le sevrage, pas comme une "drogue". Du coup j'ai baissé mes dosages assez vite, environ 20% toutes les 2 semaines à un mois. Je la prenais bien en sublingual, juste quelques extras par ci par là. Mais ça s'était très bien passé.

Là c'est plus compliqué cette fois. J'essaie de prendre ça en main mais j'y arrive pas… Enfin je me suis fixé des objectifs cette semaine, à force de lire des histoires de gens qui arrêtent ça me motive.^^
 

wombat

Holofractale de l'hypervérité
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Merci Sludgy.

C'est effectivement le truc à ne pas faire, mais effectivement transgresser cette règle est vraiment tentant. Une faiblesse d'esprit ou l'excuse première pour continuer sa chute...Ou les deux. C'est compliqué. On essayera de faire au mieux c'est certain. Car voir l'autre régresser même en ayant une volonté de fer, ça décourage et dans un élan de déception eh bah tu fais la même erreur. (Ca ne doit pas justifier la rechute et là je suis complètement d'accord avec toi)

C'est d'autant plus difficile avec Chandly, qui lui est toujours à l'affut d'une nouvelle défonce d'opi etc. Avant même d'avoir fini ses sevrages, il pense déjà à programmer ses prochaines défonces (bon ok je grossi un peu le truc, mais c'est un de ses soucis) Par exemple, hier il se renseignait déjà sur le Butyr Fentanyl... J'arrive à le raisonner, mais je n'aime pas jouer ce rôle de la femelle-relou-qui-met-des-stop

Bref, Besos petit meuble ancien.
 

Sludge

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Je dis ça parce que je connais le principe avec les stims. La moindre excuse, et notamment la déprime, est bonne pour céder à l'envie et d'arrêter tout processus de réflexion. Le système de récompense n'attend qu'une chose, se donner une raison, bonne ou mauvaise, de céder, de faire taire la raison.
 

M.Orange

Sale drogué·e
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Non non, womby, je parle pas d'obligation, je parle d'un penchant pas obligatoirement irrépressible, mais qui peut rallumer la flamme si on est pas rigoureux et ce bien longtemps après.
 

Mervin

Sale drogué·e
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Franchement, je sais pas trop comment ça se passe chez vous, mais ma copine aussi voulais pas trop mettre la pression et me faire chier avec mes consos… D'autant qu'elle en profitait un peu aussi…
Mais rétrospectivement si elle m'avait mis un coup de pression, je pense que je me serais bougé le cul au lieu de me vautrer là dedans.
Moi j'ai pas hésité à le faire pour elle quand elle se faisait un peu emporter par le courant (ouais fais ce que je dis, pas ce que je fais surtout!^^)

Elle voulais pas me faire chier quoi. Mais ça m'aurait rendu service je pense. D'autant que c'était la seule personne à avoir assez d'influence sur moi pour le faire.
 

GuyGeorge

Holofractale de l'hypervérité
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Alalala la vie de couple avec la drogue, un étrange threesome de chaque instants. Vous avez toute mon affection pour vous sortir de cette mauvaise passe, much love a vous deux!

Merci Gheritarish, pour le conseil aussi mais Chandly me dit que la mémantine le fait beaucoup mieux que le DXM surtout qu'il n'a pas tous les effets secondaires du DXM (qui s'avèrent très désagréables faut l'avouer ou du moins, gênants)

Oui +1 pour la mémantine vs le DXM!

Plus spécifiquement, j'aurai aimé en savoir plus au niveau de l'utilisation que vous faites de la mémantine! Vous prenez quoi mis à part ça? Quelle est l'interaction de la mémantine avec chacun des produits que vous utilisez? Subutex et mémantine ça le fait sans heurts? Tu note un impact positif sur la cognition chandly?
 

lloigor

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@ M.Orange :

Oui 13 ans de méthadone, et effectivement dans les fait je suis toujours sous un opi.
Mais comme je l'ai dit, si j'en suis a 13 ans c'est a 90% a cause d'éléments extérieur. :-|

Car j'ai eu "la chance" d'avoir pleinement pu exploiter le potentiel "coupe envie" de la méthadone (notamment sous la "lune de miel").
J'ai eu le réflexe de jetter ma carte SIM et de couper tous les liens qui pouvais me rapprocher d'une quelconque consommation, et j'ai surtout a l'époque rencontré la femme de ma vie.

Mais voila, tout ne s'est pas passé comme je l'espérais, pendant 3 ans de 120mg (ce qui une dose relativement haute), je suis arrivé a 25mg, et j'aurai pu (je le pense sincèrement) me sevré (et ne plus y retombais car comme je le disais, je n'avais déjà plus de manque "psychologique", j'avais vraiment fait le tour des opi).

Mais des ruptures sentimentales, des dépressions, des problèmes d'argents, perte de boulots, et tout cela a répétitions .... :/

Ont fait que plutôt que de me gaver d'AD j'ai remonté mes dosages en méthadone (la méthadone a un énorme potentiel anxiolytique et anti-dépressif).

wombat a dit:
Tu parles de les aimer dans le sens à  devoir toujours les utiliser ? Je trouve que ta vision là-dessus est un  peu trop pessimiste et je suis du même avis que Lloigor, beaucoup  d'entre eux ont réussi à totalement se libérer de ce fardeau comme  beaucoup ont vécu d'innombrables échecs mais heureusement que tout n'est pas  blanc ou noir.

Oui pour rebondir sur le "une fois qu'on aime les opiacé, on les aiment a vie".
C'est un peu comme la légende urbaine du "une fois que tu as goutté tu sera dépendant" (en extrapolé), on a parle justement sur psychoactif.

En 2011 selon une études 4.2 millions d'américains (agés de 12 ans et plus) ont goutté a l'héroine "au moins une fois" et il a était estimé que 23% de ceux qui ont utilisé l’héroïne sont devenu dépendant.

DrugFacts: Heroin | National Institute on Drug Abuse (NIDA)

Après ce n'est qu'une étude parmi d'autres, et comme tu as pu le vivre avec ton entourage, les 23% sont parfois loin du compte.

L’héroïne reste terriblement addictive, mais on peux être un consommateur ponctuel, aimer cela et ne jamais être dépendant, j'ai connu beaucoup de personnes comme cela (et inversement ^^)

Mais bon, pour répondre a ta dernière phrase M.Orange :

M.Orange a dit:
Je reconnais pour ma part manquer de tact et d'objectivité par rapport a cette famille de prod, mais il faut bien comprendre que j'ai de quoi lui en vouloir....

Je te comprend tout a fait, au vu de ce que tu relatais dans ton post, je dirai même que c'est on ne peux plus normal ;)

M.Orange a dit:
je parle d'un penchant pas obligatoirement irrépressible, mais qui peut rallumer la flamme si on est pas rigoureux et ce bien longtemps après.

C'est clair aussi qu'on peux replonger (voir plus bas) bien des années après, c'est des choses qui arrivent, ou si c'est pas les opi c'est souvent "la bouteille" l’ennemi qui rode ... a ne pas négliger surtout dans la période de PAWS d'ailleurs :/

wombat a dit:
Il arrive à un moment dans la consommation où le  côté récréatif n'a plus le monopole sur les effets néfastes qu'engendre  le produit (comme pour beaucoup de produit d'ailleurs) et c'est donc à  ce moment-là qu'il paraît judicieux de se sevrer. (Ou d'essayer du moins  :p)

Tout a fait :)


wombat a dit:
@ Lloigor, déjà danke beaucoup pour tes  encouragements et ton lien concernant le syndrome prolongé du sevrage,  qui apparemment concerne toutes sortes de sevrage.
Ca décourage de  lire ça même ça ne devrait pas, mais comme je l'avais lu quelque part, dans ces moments difficile où tout nous semble noir, il faut se dire  que c'est seulement passager et que c'est purement chimique. Bien sûr je  le conçois, c'est hyper facile de se dire ça sur le moment... mais une  fois les symptomes ressentis, l'extrême déprime prend le dessus et la  seule envie se résulte par le fait de vouloir que tout aille mieux dans  l'immédiat, prendre sur soi, s'accorder du temps et essayer de faire des  activités plaisants peuvent aider (comme mentionné dans ton lien  d'ailleurs).

Ton lien propose plusieurs médicaments, les as-tu  essayé ? Comme le prégabaline par exemple ? Qui je le rappelle, n'a pas  d'effets sur le court terme mais apporte des effets bénéfiques seulement  et à partir de plusieurs semaines de consommation journalière.
As-tu déjà tenté un sevrage auparavant ? et petite question perso, mais tu es un membre de psychoactif si je ne me trompe pas ? :ninja:

De rien Wombat :)

Sinon oui je fait parti de Psychoactif je suis modérateur depuis 2008 et co-fondateur (enfin on est 7 co-fondateur)

J'ai déjà fait 1 sevrage sec quand j'avais commencé a consommé, je n'était pas encore trop accro donc j'en avais chié ma gueule pendant 4/5 jours, refusant de prendre du subu (que j'avais dans une table de nuit), alors que je savais pertinemment que j'allais reprendre.
Une sorte de déni "non je ne suis pas accro, pas moi" en fait ...

Ensuite j'ai tenté le subu, mais je le consommais en sniff le sublingual me faisais vomir, et puis j'étais encore trop dans ce millieu (freeparty, drogue, deal, etc) que je consommais chaque week-end.

Et je me suis mit a la méthadone et comme dit auparavant, cela m'as plutôt bien réussi, (hélas trop de problème dans ma vie ont fait que j'ai du remonter, aujourd'hui je suis a 25mg grosso modo)

Du coup, je n'ai jamais vraiment pu savoir "personnellement" les effets de l'après "0mg", mais la encore comme je le disais auparavant je l'ai vu sur quelques connaissances autour de moi.

Je n'ai jamais utilisé les médoc du liens sur le PAWS, ceci dit concernant la prégabaline (Lyrica) en sevrage il s'avère (y a pas mal d'études et de témoignages) que c'est un bon médoc pour aider au sevrage.

Perso je l'ai en tête pour quand je serai en faible dosage, a la méthode chinoise ou autre :)

Sinon (je t'en parle vu que vous êtes en sevrage, on sais jamais cela pourrai vous être utile :) ), un ami qui s'est sevré de la méthadone avais, pendant quelques jours après le "0mg" et en tout début de dépression psychologique (lui d'ailleurs cela n'avais duré que 6 semaines, une dépression quoi, rien d'alarmant), il avais en plus l'un des symptômes courant des opi pendant le manque ou fin de sevrage, quand les jambes bougent sans cesse, un peu comme le "syndromes des jambes sans repos" (tu vois forcement ce que je veux dire hélas, le truc ou t'as envie de jeter tes jambes partout et qui t'empêche de dormir :x ).

Et bien il m'avais dit que l'Adartrel (Ropinirole), a l'époque vers 2005 c'était nouveau, avais était vraiment niquel et lui avais vraiment permis de finir son sevrage bien plus facilement que prévu.

Après le "hic" c'est que l'Adartrel (ropinirole) la primo-prescription ne se fait qu'en hôpital, et que "normalement" il n'en prescrive pas pour les sevrages (lui de part son métier avais pu en bénéficier)

Mais bon c'était y a presque 10 ans, peut être que de nos jours, un médecin ou au pire en caarud/addicto ou autres peuvent faire la primo-prescription ...:question: (perso j'espère !! )

Du coup, je sais qu'a l'approche de la fin, je garde en tête le "Lyrica" et surtout "l'Adartrel" pour mieux faire passer la pilule si besoin ^^

(On sais jamais cela pourrai vous être utile si besoin il y a ;) )

En tout cas je vous souhaite que du bon, ça va passer y a pas de raisons ;)

LLoigor
 

wombat

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Gracias pour toutes vos réponses et vos encouragements ! *Coeur*

@Mervin :
Noan  mais faut pas croire, quand faut lui foutre une torgnolle et  l'encastrer dans un mur, je n'hésite pas. Ha ha, je plaisante mais quand  même quand faut lui foutre la pression sur certaines choses qui ne  bougent pas, je le fais sans hésitations, mais c'est plus une prise de  tête de devoir jouer ce rôle de la "mère" putain merde, je déteste dire  ça.
Et toi si tu as su l'arrêter quand il le fallait, c'est que tu  dois avoir de belles grosses cojones, contrairement à beaucoup qui se  laissent dépasser par leurs émotions. (Comme nous en fait) Après tout  dépend, avec Chandly au début j'ai essayé les : "tu arrêtes tout, tu  stop tout" mais quand tu affrontes une dépendance aux opis, eh bien tu  prends ton mal en patience et tu la ferme en attendant que ça se  passe à moins que tu préfères que ta moitié vive une période de douleurs atroces sans culpabiliser de le voir en chier... Et ça, crois moi, les deux en souffrent, le couple en pâtit.

@Bibij (désolée mais on te préfère sous ce pseudo <3) :
Ca  tu l'as dis mon porcinet sur son bel arbre bleu. La vie en couple avec  la drogue en prime ça donne des paillettes de toutes les couleurs :D  mais perso, je préfère me "triper" avec Chandly, que reprendre ma vie  d'avant à aller de squat en squat, teuf et tout le bordayl qui m'avait  valu presque 20kg et une case en moins à force... Et d'autres choses  glauques qui me hantent encore à l'heure actuelle. M'enfinnnnnn on ne  vas pas s'étaler dans des débris de regrets.

( Chandly ) Pour te  répondre mon bibij, je suis le seul à utiliser la mémantine et les  autres médocs qui aide au sevrage ( enfin Womby utilise un peu de  naproxène quand vraiment elle a mal aux articulations mais c'est rare,  elle a une aversion pour le gobage de médocs dont je suis l'instigateur,  et du coup je suis obliger de limite la forcer à se médicamenter pour  ne pas trop qu'elle souffre quand c'est nécéssaire ^^ ) donc la  mémantine moi j'en prends soit 20 mg par jours soit 30mg, et c'est du  vrai de pharmacie donc je suis sur que c'est pas une merde qui vient  d'un labo indien ou chinois, et je note une amélioration notable de  l'humeur, enfin "notable" est un bien grand mot, disons que ça aide et  que j'ai la sensation d'avoir le cerveau plus prompt à éxercer une  activité intellectuelle, quand j'ai commencé les premiers jours je me  sentais dans le gaz comme un lendemain de trip au dxm mais ça n'a duré  que trois ou quatres jours et ensuite les effets positifs se sont fait  ressentir. Womby ne veut pas en prendre malgré mes maintes tentatives à  lui proposer en lui disant que ça pourrait vraiment l'aider, mais bon je  perds pas espoir je continue de la travailler au corps ( c'est le cas  de le dire :tonqe: haha ) :hap:
Autrement  j'utilise de la clonidine pour calmer les suées/frissons/chaud-froid,  ça diminue la tension artérielle donc moi ça me rends un peu plus faible  ( ce qui est quand même assez embêtant parfois puisque le sevrage  fatigue déjà énormément ) et ça m'endors un petit peu. Voilà en gros mon  gros :heart:



@ Lloigor,
Déjà un grand merci pour tout ton post, c'est cool d'avoir au moins une personne qui nous comprend.

plutôt que de me gaver d'AD j'ai remonté mes dosages en méthadone (la méthadone a un énorme potentiel anxiolytique et anti-dépressif).
Oui  et d'ailleurs tous les opis ont cet énorme potentiel, tellement que le  sevrage te rattrape dessus au moment fatidique où tu as l'impression de  t'en être sorti vainqueur...

Sinon oui je fait parti de Psychoactif je suis modérateur depuis 2008 et co-fondateur (enfin on est 7 co-fondateur)
D'accord,  je me disais, j'ai beaucoup lu sur psychoactif, notamment des  témoignages sur des sevrages opiacés et je t'y voyais beaucoup :)

Nous  préférons éviter la méthadone pour son côté récréatif que le subu n'a  pas. Et je sais avec certitude qu'on a fait le bon choix au vu de te  lire.
Je ne préfère pas imaginer la galère d'un sevrage à la métha  déjà qu'on en bave pas mal avec le sub... Nous espérons que tu puisses  retrouver une vie sans cette camisole contraignante, et tu as déjà  entrepris une grande partie de ta guérison avec tes 25mg au lieu de tes  120mg !
Aussi, je me suis renseignée sur la pratique de la  méthode chinoise pour se sevrer de la metha, mais ça à l'air plus  difficile à faire avec le sub surtout qu'à la fin, avec une dose minime à  diluer dans le verre d'eau ça paraît placebo et ça donne une impression  de difficulté en plus à surmonter (enfin pour ma part à moi (wombat))
Chandly s'est déjà sevrer en switchant avec la codo auparavant et ça  avait bien fonctionné d'après lui. Il prenait 60 comprimés de codéine  chaque jour et diminué tous les 3 jours d'un seul comprimé et n'avait  ressenti aucun manque à la fin.Avec la méthadone ça pourrait le faire aussi, non ? (ok ça revient cher à force...)

(bon  ok chandly vient de m'expliquer que la méthode chinoise n'était pas  possible avec le sub car la biodisponibilité du sub par voie oral était  très faible, désolée il faisait mumuse avec le laser par la fenêtre -_-')

BREF

Ensuite j'ai tenté le subu, mais je le consommais en sniff le sublingual  me faisais vomir, et puis j'étais encore trop dans ce millieu  (freeparty, drogue, deal, etc) que je consommais chaque week-end.
Eh  bien avec du recul, je suis heureuse de n'avoir jamais connu les opi  pendant ma grande période de teuf (même si je compte initier Chandly  bientôt ^^) une galère de moins à gérer avec tout ce qu'il y a déjà.


Je n'ai jamais utilisé les médoc du liens sur le PAWS, ceci dit concernant la prégabaline (Lyrica) en sevrage il s'avère (y a pas mal d'études et de témoignages) que c'est un bon médoc pour aider au sevrage.
Oui,  nous avons lu pas mal d'études qui confirmait le potentiel du  prégabaline durant un sevrage opiacé, mais Chandly l'a essayé durant  quelques jours et il a très rapidement ressenti des effets néfastes sur  sa libido etc. (Si tu veux plus d'info, on peut se MP sans aucun soucis)

Ah aussi, ma mère prend du Lyrica depuis plusieurs mois (6 mois??) à forte dose = 100mg matin + 100mg le soir
Sachant  que son médecin (très bon médecin) m'a dit que les bien faits du  pregabaline se faisaient sentir au bout d'une longue période de prise  (généralement un moins au minimum) et avec une dose à hauteur de 100mg  MINIMUM.

Donc ma question est : Pour un sevrage opiacé, où les  douleurs se font sentir dans l'immédiat, comment le lyrica peut-il aider  sur un moment T ?
Si tu as des infos dessus, ce serait coolux !


Enfin, concernant notre sevrage actuellement :
Nous l'avons finalement retardé parce qu'on faisait encore les cons avec la dihydrocodéine. MEDAILLE DE LHONNEUR houhou !
Donc commencé hier seulement.

En  ce qui me concerne moi (Wombat), Chandly a été très gentil et m'a  accompagné au travail afin de m'épargner le chemin à patte à faire,  d'une trotte de 20 minutes pratiquement. Sur le chemin nous étions  lessivé au bout de 5 min. J'étais affreusement déprimée et mal de devoir  me coltiner le boulot et tenir la matinée dans cet état. Il est donc  revenu à mon travail pour me ramener ma codeine (8 comprimés) + 1  cétirizine'. Pas de bol, je devais former une  nouvelle nana... et là tout s'est éffondré, j'ai rien pu contrôlé,  j'angoissais à la vue de la nouvelle pleine de punch alors que je  m'éfforçais à sourire devant elle pendant que je frissonnais pleine de  suée et de douleurs  au ventre. Et à ce moment, mon coeur s'est emballée  comme il m'est rarement arrivée, comme sous une pelletée de prise de  stimulants et surtout comme une fois dernière avec un mauvais batch au  2-FA qui m'avait donné un allé simple à l'hosto (crise de tétanie).

Ma  nouvelle collègue m'a dit que j'étais passé du rouge au blanc. Tous mes  membres commençaient à s'engourdirent de douleurs avec un effroyable  mal de ventre... Les gens de ma société ont appelé les urgences qui sont  rapidement arrivés et m'ont donné de l'oxygène pour me calmer. Ils  m'ont amené à l'hosto et le médecin m'a donné un atarax 25mg. Prise de  sang + electrocardiogramme pour connaître la raison de cette crise de  panique inopinée, le résultat n'a rien démontré d'anormal.

Je suis donc arrêtée jusqu'à la fin de la semaine dans le but de me reposer.

Est-il  courant de faire une crise de panique en sevrage opiacé ? Je pensais  que cela pouvait arriver en syndrome de sevrage prolongé aux opiacés  mais non pas durant les premiers jours...

Aujourd'hui, j'ai  augmenté la codo à raison de 15 comprimés le matin + 6 en début de  soirée. Et comme tu l'expliques bien Lloigoir, j'ai eu ces douleurs aux  articulations des jambes, et cet effet "des jambes sans repos" dans la  journée qui me puise dans mon énergie, une diarhée mortelle (pas  folichonne la danse aux chiottes), une fatigue incessante qui me plombe  le moral et quelques maux de ventre mais sans plus grâce à la codo je  pense. (Qui est d'après Chandly, une dose trop faible pour notre  sevrage...mais ça c'est lui qui le dit :p)
J'ai l'impression de ne  pouvoir rien faire et je n'ai envie de ne rien faire en fait. Même me  lever pour ranger la cuisine, aller aux toilettes m'est difficile. Me  trouver une position agréable dans le lit devient une corvée alors que  je passe le plus clair de mon temps à m'allonger, tellement que j'en  aurais bientôt le dos épais :retard:. Je déprime et je me morfond dans ces douleurs continuellement... Heureusement que mon amour  m'aide et trouve de l'énergie pour deux. Ca fait chaud au coeur de  l'avoir à mes côtés à me supporter avec mes émotions fluctuantes durant  cette période abominable. C'est dur mais comme on dit, après avoir  touché le fond on surmonte l'insurmontable ! Et à deux, ça peut être une  source de courage. Stay positiv!

J'ai peur des jours à venir,  de mardi de la semaine prochaine où il faudra trouver la force pour  descendre dans le sud à Nîmes, peur de faire le trajet en étant  érreintée physiquement comme moralement. J'ai l'impression que mes 23  ans en ont pris 80 de plus ha ha. En y pensant, rien que monter 5  marches m'éssoufflent... Mes capacités physiques sont à remettre en cause pour le moment hu hu.

Petite cure de magnésium pour moi, en éspérant que ça m'aide au niveau de l'humeur et de l'hypotension que je fais en ce moment.



(  Chandly ) De mon côté, je le vis très mal aussi pour le moment. Je me  sens tellement coupable de cette situation dans laquelle j'ai mise ma  belle femme merveilleuse :heart:,  je pense à ça toute la journée, je me blâme à juste titre et je suis  véritablement triste de voir ce que j'ai engendré, vous pouvez me jeter  la pierre je le mérite. Concernant mes douleurs, je suis dans le même  cas que ma boheme a, je me sens très faible et je puise dans mes  ressources pour sortir et aller faire les pharmacies en quête de boîtes  de codéine, ou aller faire les courses, des tâches banales mais qui en  sevrage deviennent vite très érréintantes et difficile. J'ai des suées  dès que la codéine n'agit plus, je pense que ces jours prochains se  passeront mieux puisque nous avons décidé ( enfin surtout moi ^^ ) de  passer de 8 comprimés à 15 en association avec la dihydrocodéine à LP (  en dosage équivalent donc 10 comprimés de ******* + 2,5 de DHC ) qui  devrait éviter la descente et donc retarder les symptomes de sevrage. La  clonidine m'aide un petit peu, mais ça m'affaiblit d'avantage en même  temps et donc j'essaye d'en prendre seulement lorsque je sais que je ne  devrais pas effectuer une activité physique somme toute mineur ( comme  marcher 10 minutes pour aller à la pharmacie, ou faire des courses  etc... ) mais qui est relativement compliqué lors d'un sevrage.  Heureusement que je suis avec Womby, elle m'aide énormément et sa  présence me donne de la force et des ressources mentales, sans elle je  n'aurais jamais réussi à entrevoir un possible sevrage.

Voilà, je  prends bonne note de ton message sur le ropinirole, j'en prendrais une  boîte à la pharmacie demain pour atténuer ce symptome des jambes sans  repos que tu décris si bien et qui m'est insupportable autant à moi qu'à  ma petite chatte, et je vous remercie tous pour vos messages et vos  encouragements, en éspérant vite voir du mieux, ce qui devrait en  principe le faire avec ce nouveau dosage que l'on diminuera au fur et à  mesure, tous les trois jours. :wasted:





Allez, muchos besitos à vous les tontons et les tata !

Prenez soin de vous aussi.


PS: Bon courage pour le pavéx !
 

lloigor

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Salut wombat et Chandly 8)

wombat a dit:
Nous  préférons éviter la méthadone pour son côté récréatif que le subu n'a  pas. Et je sais avec certitude qu'on a fait le bon choix au vu de te  lire.
Je ne préfère pas imaginer la galère d'un sevrage à la métha  déjà qu'on en bave pas mal avec le sub...

Effectivement la méthadone contrairement au sub peux avoir un coté récréatif, dans le sens ou c'est clair qu'on peux se défoncer avec la métha et ressentir des effets agréables (gros piquages de zen par exemple), alors qu'avec le sub "perso" je n'y suis jamais arrivé et j'en ai surtout jamais eu envie.

Ceci dit pour moi la méthadone a une plus gros effet "coupe envie" que le sub ...

et j'espère vraiment que tout se passera bien avec le sub, mais si jamais vous galérez, que les extras sont trop présent et plus difficile a gérer (faisant du coup faire le yoyo avec le dosage, et les conso de codé), alors la peut être que la le mieux serait de passer a la méthadone, très sincèrement je connais beaucoup de gens qui n'en ont jamais pris récréativement et qui ont fait 100mg > 0mg en 1 ans et demi.

Sinon oui effectivement pas de méthode chinoise avec le sub ^^ la encore pour la méthadone c'est pratique ca passe tout seul (si c'est bien fait) :)


wombat a dit:
Oui,  nous avons lu pas mal d'études qui confirmait le potentiel du  prégabaline durant un sevrage opiacé, mais Chandly l'a essayé durant  quelques jours et il a très rapidement ressenti des effets néfastes sur  sa libido etc. (Si tu veux plus d'info, on peut se MP sans aucun soucis)

Ah aussi, ma mère prend du Lyrica depuis plusieurs mois (6 mois??) à forte dose = 100mg matin + 100mg le soir
Sachant  que son médecin (très bon médecin) m'a dit que les bien faits du  pregabaline se faisaient sentir au bout d'une longue période de prise  (généralement un moins au minimum) et avec une dose à hauteur de 100mg  MINIMUM.

Donc ma question est : Pour un sevrage opiacé, où les  douleurs se font sentir dans l'immédiat, comment le lyrica peut-il aider  sur un moment T ?
Si tu as des infos dessus, ce serait coolux !

En fait j'ai appris les effets bénéfique de la pregabaline via une discussion sur PA, je vais te donner le liens cela sera plus simple :

https://www.psychoactif.org/forum/t12035-p1-Pregabaline-sevrage-opiace-PAWS.html#divx

Ou

https://www.drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=83352

Cela fait pas mal de personnes qui l'ont essayé et ont clairement ressenti un bon support dans cette molécule.

Du coup, perso quand j'aurai passé le 0mg ou que j'en serai proche et que je ressent des symptomes de manque, il est clair que j'essairai le lyrica
Après c'est comme tout (je pense que je vous apprend rien) ce qui va marcher pour une personne ne va pas forcement fonctionner pour un autre organisme.

Donc a voir quand même ^^

wombat a dit:
Enfin, concernant notre sevrage actuellement :
Nous l'avons finalement retardé parce qu'on faisait encore les cons avec la dihydrocodéine. MEDAILLE DE LHONNEUR houhou !
Donc commencé hier seulement.

En  ce qui me concerne moi (Wombat), Chandly a été très gentil et m'a  accompagné au travail afin de m'épargner le chemin à patte à faire,  d'une trotte de 20 minutes pratiquement. Sur le chemin nous étions  lessivé au bout de 5 min. J'étais affreusement déprimée et mal de devoir  me coltiner le boulot et tenir la matinée dans cet état. Il est donc  revenu à mon travail pour me ramener ma codeine (8 comprimés) + 1  cétirizine'. Pas de bol, je devais former une  nouvelle nana... et là tout s'est éffondré, j'ai rien pu contrôlé,  j'angoissais à la vue de la nouvelle pleine de punch alors que je  m'éfforçais à sourire devant elle pendant que je frissonnais pleine de  suée et de douleurs  au ventre. Et à ce moment, mon coeur s'est emballée  comme il m'est rarement arrivée, comme sous une pelletée de prise de  stimulants et surtout comme une fois dernière avec un mauvais batch au  2-FA qui m'avait donné un allé simple à l'hosto (crise de tétanie).

Ma  nouvelle collègue m'a dit que j'étais passé du rouge au blanc. Tous mes  membres commençaient à s'engourdirent de douleurs avec un effroyable  mal de ventre... Les gens de ma société ont appelé les urgences qui sont  rapidement arrivés et m'ont donné de l'oxygène pour me calmer. Ils  m'ont amené à l'hosto et le médecin m'a donné un atarax 25mg. Prise de  sang + electrocardiogramme pour connaître la raison de cette crise de  panique inopinée, le résultat n'a rien démontré d'anormal.

Je suis donc arrêtée jusqu'à la fin de la semaine dans le but de me reposer.

Est-il  courant de faire une crise de panique en sevrage opiacé ? Je pensais  que cela pouvait arriver en syndrome de sevrage prolongé aux opiacés  mais non pas durant les premiers jours...

Aujourd'hui, j'ai  augmenté la codo à raison de 15 comprimés le matin + 6 en début de  soirée. Et comme tu l'expliques bien Lloigoir, j'ai eu ces douleurs aux  articulations des jambes, et cet effet "des jambes sans repos" dans la  journée qui me puise dans mon énergie, une diarhée mortelle (pas  folichonne la danse aux chiottes), une fatigue incessante qui me plombe  le moral et quelques maux de ventre mais sans plus grâce à la codo je  pense. (Qui est d'après Chandly, une dose trop faible pour notre  sevrage...mais ça c'est lui qui le dit :p)
J'ai l'impression de ne  pouvoir rien faire et je n'ai envie de ne rien faire en fait. Même me  lever pour ranger la cuisine, aller aux toilettes m'est difficile. Me  trouver une position agréable dans le lit devient une corvée alors que  je passe le plus clair de mon temps à m'allonger, tellement que j'en  aurais bientôt le dos épais :retard:. Je déprime et je me morfond dans ces douleurs continuellement... Heureusement que mon amour  m'aide et trouve de l'énergie pour deux. Ca fait chaud au coeur de  l'avoir à mes côtés à me supporter avec mes émotions fluctuantes durant  cette période abominable. C'est dur mais comme on dit, après avoir  touché le fond on surmonte l'insurmontable ! Et à deux, ça peut être une  source de courage. Stay positiv!

J'ai peur des jours à venir,  de mardi de la semaine prochaine où il faudra trouver la force pour  descendre dans le sud à Nîmes, peur de faire le trajet en étant  érreintée physiquement comme moralement. J'ai l'impression que mes 23  ans en ont pris 80 de plus ha ha. En y pensant, rien que monter 5  marches m'éssoufflent... Mes capacités physiques sont à remettre en cause pour le moment hu hu.

Petite cure de magnésium pour moi, en éspérant que ça m'aide au niveau de l'humeur et de l'hypotension que je fais en ce moment.

A c'est sur que les petits extra (ce n'est pas un jugement hein, je serai très mal placé pour en faire :p ) ça aura toujours sont petit effets les lendemain, en gros la dose de subu ne suffit plus, et faut combler avec de la codé.

Je me disais un truc mais peut être, et je l'ai vu beaucoup de fois tant sur PA, que autour de moi, parfois on veux aller vite, trop vite dans son sevrage.
Pour tout un tas de raisons (culpabilité, envie d'être libre, rayer cet épisode de sa vie, etc). Et du coup soit on baisse trop vite, soit on démarre pas assez haut.

Et c'est souvent ce qui amène a faire des extra.

Perso avec le subu, j'étais tellement limite choqué de m'être fait piégé si facilement, que j'ai voulu aller vite (bon je le prenais en sniff aussi) mais j'arrivais a tenir ma semaine de boulot a l'époque, mais chaque weekend j'ouvrai pas une seule fois ma boite de subu, je tapais de la came et les lundi je devais augmenter les doses. Du coup je faisais des "yoyo" dans les dosages et c'est clair qu'on ne peux pas y arriver comme cela.

Idem plus tard avec la méthadone, fut un temps je me suis demandé si je n'étais pas métaboliseur rapide (après test je ne le suis pas, mais je métabolise vite), du coup pendant facilement 2 ans (c'est un peu ce qui a plombé ma belle descente vers le 0mg et m'as fait remonté).

Suite a des extra de came, ou clairemement sous métha je ne sentais pas grand chose, je trouvais que c'étais plus agréable la méthadone en extra (genre prendre le double).

Et puis peut être que j'étais descendu un peu trop vite, et le tout mélangé, cela a déclenché comme je le disais pendant 2 ans, une sorte de réflexe chez moi, ou chaque soir vers 18h afin d'avoir la patate et la tchatche le soir (et aussi a cause de quelques chaud/froid dans le dos, donc une baisse d'efficacité de la méthadone), j'ai commencé a "gratter" des mg sur mes flacons de mes 14 jours (j'étais au flacons a l'époque et c'était que pour 14 jours)

Résultat, les 3 premiers jours ou je récuperais mon traitement, je me faisais un ptit extra le soir, et sur la fin du traitement comme j'avais prit des mg, forcement c'était tout déréglais.
Genre je devais prendre 30mg par jour, je tappais 40mg les 3 premiers jours, et vers la fin je n'avais qu'a peine 20mg :paranoid:

Bref un splendide yoyo qui a fait que j'ai du remonter, me "re-calibrer" et cette manie est parti direct.

Tout ca pour dire, que "si" jamais vous sentez que vous pataugeaient un peu, c'est peut être pas forcement "votre faute" mais, peut être un dosage mal ajusté, une diminution trop rapide.

C'est vachement fréquent de voir des gens qui galèrent a trouver leurs dosage confort, qui leurs coupe leurs envie etc, avec leurs TSO. Ca prend des mois parfois.

@ Chandly :

Oui je comprend parfaitement ce que tu dis, après peut être que tu te "flagèle" un peu trop a cause de cette situation, je pense pas que te rajouter de la culpabilité t'apporte quelque chose, je te le dis comme je le pense étant donné que l'on ne se connais pas.

Mais une chose est sure, vous me semblez très liés, et je pense que c'est un puissant atout que vous avez, donc IMO nul besoin de ressasser cette erreur de parcours, c'est fait, c'est fait, et bientôt cela sera derrière vous !! ;)

wombat a dit:
Voilà, je  prends bonne note de ton message sur le ropinirole, j'en prendrais une  boîte à la pharmacie demain pour atténuer ce symptome des jambes sans  repos que tu décris si bien et qui m'est insupportable autant à moi qu'à  ma petite chatte, et je vous remercie tous pour vos messages et vos  encouragements, en éspérant vite voir du mieux, ce qui devrait en  principe le faire avec ce nouveau dosage que l'on diminuera au fur et à  mesure, tous les trois jours. :wasted:

Concernant le Ropinirole, comme je le disais normalement la primo-prescription se fait en hôpital et beaucoup la refuse pour des sevrage d'opiacé :evil:

MAIS comme je le disais c'était en 2005 qu'on m'en avais parlé, cela a peut être changé, du coup faudra au minimum (si changement il y a eu) passer par un doc, et si c'est le cas, et que tu y pense, tiens moi au courant, je suis curieux de savoir ou cela en est :)
(si les doc sont plus souple avec)

J'ai trouvé ce docu, ou apparemment en 2004  le ropinirole était délivré par des généraliste et visiblement ce n'était pas ce que voulais le labo

plus d’un tiers des prescriptions initiales ne sont pas le fait de médecins neurologues exerçant dans un centre du sommeil comme cela a été recommandé par la Commission dans son avis de 2004
http://www.has-sante.fr/portail/upl...pdf/2011-05/adartrel_annexe_2_donnees_egb.pdf

Enfin c'est vieux, mais mon ami qui m'avais dit que la primo-prescription se faisais en hôpital spé, me l'avais dit vers 2008, du coup c'est peut être toujours d'actualité :?

Enfin bref, et sinon dernière petit chose, 3 jours d'attente pour diminuer me semble un peu cours, peut être qu'en se fixant sur "une semaine" vous seriez plus stabilisé
(comme je le dit souvent sur PA un sevrage c'est plus une course de fond qu'un sprint :yawinkle: , même si je peux oh combien vous comprendre croyez moi ;) )

En tout cas, courage a tout les deux :) (j'espère ne rien avoir oublié, je suis un peu dans le gaz ^^)

(et chandly ne te met pas trop de culpabilité sur les épaules, on est toujours deux pour consommer, même wombat sera je pense de mon avis ?)

LLoigor :yawinkle:
 
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