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Fiche info L'amphétamine, conseils pour une première fois

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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L'amphétamine

(alpha-methylphenethylamine)



Amphetamine_Structural_Formulae.png


[-] Qu'est ce que l'amphétamine ?
[-] Quels sont les effets de l'amphétamine ?
[-] Dosages
[-] Durées
[-] Quels sont les modes de consommation de l'amphétamine ?
[-] Le speed
[-] Comment savoir si j’ai bien de l'amphétamine en pratiquant le testage  ?
[-] Les interactions à connaître
[-] Les risques liés à la consommation d'amphétamine
[-] Conseils pour réduire les risques
[-] La dépendance
[-] Liste des effets
[-] Légalité


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Qu’est-ce que l’amphétamine ?


L’amphétamine, qu’on retrouve illégalement sous l'appellation “speed”, est une substance stimulante.​
Elle est consommée dans des cadres variés, allant de la médication contrôlée [1] (trouble de l’attention, narcolepsie...) aux soirées festives en passant par le travail.​
Ses effets sont principalement provoqués par une augmentation de la libération de dopamine et de noradrénaline dans le cerveau [2].​
On la trouve généralement sous forme de poudre cristalline, parfois pâteuse. Il n’est pas rare de la croiser mélangée à d’autres drogues.​

Cette article parlera de l’amphétamine en tant que substance distincte et non en tant que catégorie de drogues. ​
La plupart des risques et des conseils peuvent s’appliquer aux dérivés d’amphétamine, tels que la méthamphétamine ou les fluoro-amphétamines (2-FA, 4-FMA... ), ainsi qu’au stimulants en général (cocaïne, cathinones...). Mais chaque substance ayant des caractéristiques propres (dosage, toxicité... ), il est conseillé de faire des recherches spécifiques.​

Quels sont les effets de l’amphétamine ?

L’amphétamine est largement utilisée pour son aspect stimulant : l’usager ressent moins la fatigue et la douleur, il a une impression d’énergie et de possibilités illimitées. Sa vigilance et sa concentration sont améliorées.​
L’amphétamine a également un effet sur l’humeur : elle exacerbe les émotions, renforce l’estime de soi, favorise la proximité et peut rendre très bavard. Cette inflation de l’ego peut aussi rendre susceptible et agressif. La somme de ces effets entraîne une impression de puissance et d’efficacité qui touche parfois à la mégalomanie. ​
À haute dose, il est possible que l’humeur vire au sentiment de persécution et à la crise d’angoisse. Un surdosage peut entraîner des hallucinations ou un délire [3] [4] [5].​
À dose modérée, les effets psychologiques peuvent être différents chez les personnes ayant un trouble de l’attention [6].​

Au niveau physique, l’amphétamine empêche de dormir et coupe l’appétit (anorexie) ; elle accélère la respiration, augmente la température, trouble le rythme cardiaque et provoque une hypertension. Ses effets musculaires incluent bruxisme, tension et parfois des tremblements [7] [8] [6] [9].​
Elle peut accroître la libido, mais l’érection et l’éjaculation ne sont pas garanties et la pénétration est rendue difficile par un assèchement général des muqueuses. Des perturbations du cycle menstruel ont été rapportées [10] [11]. ​

Une fois les effets dissipés, l’usager doit récupérer en proportion de l’effort imposé à son organisme. Cela passe par une humeur plutôt dépressive et une fatigue intense, qui s’estompent avec le repos approprié [4].​

Quels sont les modes de consommation (ROA) ?


Orale : en gélule, dans une feuille de papier à rouler (parachute) ou dans un comprimé.
Nasale : réduite en poudre pour être sniffée (cette voie entraîne des lésions aux muqueuses nasales) [RDR nasale].
Intraveineuse : diluée puis injectée directement dans les veines à l'aide d'une seringue (cette ROA entraîne des effets rapides et puissants (rush) mais courts, qui augmentent les risques de dépendance) [RDR intraveineuse].​

Quel dosage ?

Les dosages sont tirés d’une compilation des rapports d’usagers sur divers sites de RdR dont : Erowid, Psychonautwiki, Tripsit…. 
/!\  Ces dosages correspondent à un produit pur, non coupé (voir le paragraphe sur le speed).​
En raison de la variabilité de la qualité des produits “de rue”, il est impossible de donner une indication fiable de leur dosage. Face à une nouvelle acquisition, Il faut toujours commencer par une faible dose [12]. ​
La sensibilité d’une personne peut fortement différer de celle du voisin. Il ne faut pas prendre autrui pour modèle et mais chercher son propre dosage.​
Le dosage dépend également de la tolérance de l’usager aux stimulants (tolérance croisée). La prudence s’impose quand on consomme après une période de pause [13].​


[row][draw] Puissance des effets [/draw][draw] Dosage oral [/draw][draw] Dosage nasal [/draw][/row]
[row][draw] Perceptibles [/draw][draw]5 - 8 mg[/draw][draw]3 - 5 mg[/draw][/row]
[row][draw] Faibles [/draw][draw]8 - 20 mg[/draw][draw]5 - 15 mg[/draw][/row]
[row][draw] Moyens [/draw][draw]20 - 40 mg[/draw][draw]15 - 25 mg[/draw][/row]
[row][draw] Forts [/draw][draw]40 - 70 mg[/draw][draw]25 - 50 mg[/draw][/row]
[row][draw] Très forts [/draw][draw]70+ mg[/draw][draw]50+ mg[/draw][/row]

Une dose faible à moyenne privilégie les effets ressentis comme agréables, tandis qu’une dose forte augmente les risques physiques et psychiques du produit.​

Quelle durée ?

Les durées sont tirées d’une compilation des rapports d’usagers sur divers sites de RdR dont : Erowid, Psychonautwiki, Tripsit…. 


[row][draw] Déroulement [/draw][draw] Voie oral e[/draw][draw] Voie nasale [/draw][/row]
[row][draw] Début des effets [/draw][draw]10-45 minutes[/draw][draw]2-20 minutes[/draw][/row]
[row][draw] Total [/draw][draw]6-12 heures[/draw][draw]3-8 heures[/draw][/row]
[row][draw] Effets résiduels [/draw][draw]3-6 heures[/draw][draw]2-4 heures[/draw][/row]

En oral, la vitesse des effets dépend du contenu de l’estomac. La montée sera plus lente et progressive si celui-ci est plein.​
En nasal, la montée est forte et rapide. La durée plus courte favorise les reprises compulsives.​
La durée totale de l’expérience est arbitraire car il est difficile de définir une limite entre la fin des effets principaux et les effets résiduels. En fonction de la dose et des personnes, cette durée peut varier du simple au double. Les fortes doses orales peuvent durer plus de 24h ! [14]

Le speed


Le speed désigne une préparation illicite ayant des propriétés stimulantes. Ce n’est pas une substance mais une appellation commerciale et culturelle.
En Europe de l’Ouest (France, Espagne, Grande-Bretagne…), le speed est le plus souvent à base d’amphétamine [28]. Mais dans d’autres parties du monde, où les substances populaires ne sont pas les mêmes, le speed est plus couramment à base de méthamphétamine ou d’autres dérivés, dont les caractéristiques sont différentes [29]

Le speed est rarement pur, même lorsqu’on l’annonce comme tel. Son taux de pureté varie énormément, aussi face à une nouvelle acquisition il faut toujours commencer petit afin de ne pas risquer la surdose. 
Si la synthèse a été mal faite, il peut rester des résidus toxiques. Les produits de coupe sont généralement la caféine ou l’amidon ; mais on peut aussi y trouver d’autres stimulants (comme les cathinones ou les amphétamines fluorées) ou même des drogues n’ayant rien à voir, telles que la codéine. Le danger vient alors de ce que l’usager n’en connaît ni les effets, ni la durée, ni le seuil de toxicité. Faire tester son produit est le seul moyen de vérifier la nature des produits de coupe ou de substitution [12].​

Quels sont les risques ?


À court terme :
  • Une synthèse mal effectuée laisse des sous-produits de synthèse potentiellement toxiques [15]. Si le produit est plus pur que d’habitude, il peut y avoir un surdosage involontaire. Et si la molécule est substituée par une autre, il y a un risque d’intoxication : selon les substances, les seuils de toxicité et les effets secondaires peuvent énormément varier [12].
  • L’hyperthermie est souvent sous-estimée, alors que l’amphétamine peut faire monter la température du corps jusqu’à 41°C. L’environnement festif est particulièrement concerné car l’activité physique (danse), les regroupements (chaleur humaine) et le manque d’aération sont des facteurs aggravants. Les symptômes sont l'essoufflement, la fatigue et la confusion, des vertiges ou des céphalées, et une déshydratation (arrêt de la sudation, difficulté à uriner…) [16]. Il ne faut pas les ignorer car les conséquences sont graves : épuisement du corps, accident cardiaque, insuffisance rénale, perte de connaissance et coma parfois mortel [4] [17]. Cette hyperthermie joue un rôle important dans la neurotoxicité de l’amphétamine [18].
  • L’amphétamine entraîne des troubles cardio-vasculaires : hypertension, tachycardie, dysrythmie…  Cela peut entraîner des accidents graves, comme un arrêt cardiaque ou un AVC [19] [4] [20].
  • Les effets psychologiques du produit favorisent l’impulsivité, la mégalomanie et la prise de risque. Cela entraîne un risque d’agressivité ou de non-respect des limites du corps, avec des accidents ou un épuisement des ressources. Il faut être particulièrement attentif au consentement et à la protection dans les rapports sexuels [4] [21].
  • Une surdose d’amphétamine peut entraîner des hallucinations, de la paranoïa et de l’agressivité [22].
À long terme :
  • L’usage prolongé et/ou massif (binge) d’amphétamine entraîne des symptômes psychiques tels que dépression, anxiété, manie, paranoïa et hallucinations. Ils sont aggravés par le manque de sommeil et peuvent dégénérer en psychose amphétaminique [23] [22]. On note aussi une “dépression post-amphétaminique” à l'arrêt de la consommation [4].
  • La toxicité cardiovasculaire du produit augmente avec la consommation [7].
  • Mais ce sont aussi également le foie, les reins, les muqueuses du nez et/ou de l’estomac, la peau (acné), les dents, les gencives, le cycle menstruel… qui peuvent souffrir d’une consommation prolongée d’amphétamines [24] [4].
  • De plus, les effets stimulants et anorexigènes du produit induisent une mauvaise hygiène de vie, qui peut se traduire par de graves carences alimentaires et une dégradation générale de l’état de santé.

Quelques conseils pour réduire les risques :


  • Éviter de consommer avant 20-25 ans.
  • Éviter de consommer si l’on souffre de maladies psychiques (dépression, schizophrénie, bipolarité…) ; d’hypertension ou d’autres problèmes cardio-vasculaire ; de maladies du foie ou des reins ; d’asthme ; d'épilepsie ; de diabète ; si l’on est enceinte ou allaitante.
  • Ne pas consommer si l’on est déprimé, fatigué ou anxieux.
  • Préférer un contexte agréable, avec des personnes bienveillantes et de confiance. Ne pas le faire par pression sociale et veiller les uns sur les autres.
  • Faire tester son produit.
  • Toujours commencer par une petite dose afin d’évaluer sa tolérance et la pureté du produit.
  • Préférer l'ingestion, qui minimise les risques de plaies, d’infections et d’addiction. En cas de prise nasale ou d’injection, suivre les mesures de réduction de risques : [RDR nasale] [RDR intraveineuse]
  • Prévenir le coup de chaud (hyperthermie) en portant des vêtements amples et légers, en restant à l’ombre, en faisant régulièrement des pauses à l’écart de la foule et en buvant en quantité suffisante des boissons non-alcoolisées.
  • Avant de faire du sexe, prévoir du lubrifiant et des préservatifs. S’assurer du consentement de tous.
  • En cas de malaise : s’allonger, boire de l’eau et manger quelque-chose de sucré ; appeler les secours si ça ne va pas rapidement mieux. De la même manière, prendre soin de son entourage.
  • Éviter les mélanges ou les faire en conscience (produits testés, interactions connues). Ça concerne aussi les traitements médicamenteux.
  • Éviter de re-consommer machinalement ou compulsivement.
  • Ne pas consommer plusieurs jours d’affilée afin de réduire les conséquences de la consommation et le risque de dépendance.
  • Ne conduire ni pendant les effets du produit (euphorie, impulsivité, prise de risque…), ni avant d’avoir correctement récupéré de l’épuisement qui les suit. Vous n’êtes pas seuls sur la route !
  • Rester attentif à ses limites physiques. Prendre soin de son corps en s’imposant du repos et une alimentation équilibrée même si l’on n’en ressent pas le besoin. Se laisser au moins 24H de récupération.
  • En cas d’usage fréquent, une complémentation alimentaire (minéraux, vitamines) est à envisager.

La dépendance


La consommation continue d’amphétamine induit rapidement une tolérance (= nécessité d’augmenter la dose pour obtenir les mêmes effets) puis une dépendance (il devient difficile de se passer du produit). ​
Cette consommation à long terme maximise les risques du produit (voir la section Quels sont les risques), aussi il est préférable d’avoir un suivi médical pendant cette période. En France, on peut trouver des ressources auprès des CSAPA. Des contrôles médicaux de routine chez un médecin généraliste et la consultation d’un addictologue peuvent être d’une grande aide.​

Le sevrage d’amphétamine induit [30] [31] : ​
  • des troubles du sommeil : d’abord de l’hypersomnie, puis parfois de l’insomnie ;
  • un grand appétit ;
  • une humeur irritable voire dépressive, une perte de motivation ;
  • un craving (forte envie de consommer) pour l’ensemble des substances stimulantes ;
  • un inconfort global et des douleurs.
Ces symptômes évoluent dans le temps : d’abord le crash avec hypersomnie et dépression, puis une période d’irritabilité et d’agitation [32]. ​
Le taux de rechute est important lorsque le sevrage est effectué sans soutien extérieur [31].

Quelles sont les interactions à connaître ?


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Ces informations sont tirées du tableau des combinaisons de TripSit.

En savoir plus sur les combos
Discussions autour des combos
Outil en ligne pour se renseigner sur un combo en particulier

Comment savoir si j’ai bien de l’amphétamine en pratiquant le testage ?


Pour savoir ce que contient un produit et éviter de consommer une mauvaise substance, il est possible d’utiliser des tests réactifs (en vente libre sur internet).​
En croisant les tests, on peut autant s’assurer de la présence d'amphétamine que détecter la présence de produits de coupe. Plus on fait de tests différents, plus on augmente les chances de savoir ce que l’on va consommer !​

Ces tests fonctionnent grâce à des réactions chimiques susceptibles de former des produits de couleurs spécifiques. Les réactifs, mis en présence de(s) composé(s) contenu(s) dans l’échantillon à tester, peuvent réagir et produire de nouveaux composés dont la couleur dépend de l’échantillon.​
En pratique, on dépose une petite quantité de la substance à tester dans un récipient. On y ajoute une goutte du test et on attend que la réaction ait lieu. Au bout de quelques dizaines de secondes, le test prend (ou non) une couleur en fonction de la substance à laquelle il réagit. Il suffit ensuite de se reporter à la charte des couleurs de chaque test pour interpréter le résultat.​

Cependant, un seul test n’est jamais suffisant pour identifier une substance car plusieurs substances peuvent réagir de la même façon à un test en particulier. C’est pourquoi il est nécessaire de faire différents tests à la suite.​
Le protocole le plus efficace est de suivre un ordre spécifique en fonction de la substance que l’on souhaite analyser.​
/!\ Il faut utiliser un nouvel échantillon (du même produit) pour chaque test /!\

Pour plus d’informations sur la procédure, détaillée étape par étape : (lien wiki quand il sera prêt)​
Pour une identification rapide de l'amphétamine, testez dans cet ordre :​

Test Marquis : si le liquide de test devient orange puis rouge, il est possible que le produit testé contienne de l’amphétamine. Il faut faire les tests suivants pour s’en assurer.​
Test Mecke : si le liquide de test ne change pas de couleur, il est possible que le produit testé contienne de l’amphétamine. Il faut faire les tests suivants pour s’en assurer.​
Test Mandelin : si le liquide de test devient vert foncé et que les deux tests précédents indiquaient qu’il pouvait s’agir de l’amphétamine, alors le produit testé contient bien de l’amphétamine.​

Si le test de Marquis ou le test de Mecke ne donnent pas les couleurs escomptées, il est inutile de faire le(s) test(s) suivant(s) : on sait déjà que le produit ne contient pas d’amphétamine.​
Ces étapes sont schématisées ci-dessous.​

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Liste des Effets


Effets physiques :
  • Réduction de la fatigue et impossibilité de dormir (insomnie)
  • Dilatation des pupilles (mydriase), vision floue
  • Réduction de l’appétit (anorexie)
  • Chaleur corporelle (hyperthermie)
  • Augmentation et trouble du rythme cardiaque (tachycardie, palpitations, arythmie)
  • Augmentation du rythme respiratoire (tachypnée)
  • Augmentation de la pression artérielle (hypertension)
  • Sécheresse des muqueuses (bouche sèche, pas de lubrification vaginale…)
  • Mâchoires serrées (bruxisme)Troubles gastrique (possibles)
  • Céphalées (possibles)Vertige (possibles)
  • Baisse de la coordination, mouvements incontrôlables, tremblements (fortes doses)
  • Impuissance sexuelle (forte dose)
Effets cognitifs :
  • Augmentation de la vigilance
  • Augmentation de la motivation
  • Augmentation de la sociabilité
  • Agitation (possible)
  • Accentuation des émotions
  • Augmentation de la libido
  • Impulsivité
  • Augmentation de la confiance en soi
  • Susceptibilité et agressivité
  • Comportements répétitifs (stéréotypie)
  • Paranoïa, anxiété (possible)
Effets résiduels et contrecoup :
  • Agitation, insomnie
  • Irritabilité, déprime, confusion
  • Fatigue intense
  • Dépression (usage chronique)
Usage chronique :
  • Démangeaisons
  • Acné
  • Pâleur
  • Perte de poids, carences alimentaires
  • Épisode psychotique (possible)

Légalité


En France, l’amphétamine est classée comme stupéfiant. Son utilisation et sa possession sont passibles de 3750€ d’amende et d’un an d’emprisonnement [25].​
En Suisse, l’amphétamine est classée comme stupéfiant. Son utilisation et possession sont passibles de jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et d’une amende [26].​
En Belgique, utilisation et possession sont passibles d’un emprisonnement de 3 mois à 5 ans et d’une amende de 1000 à 100’000€ [27].​

Dépistage


L’efficacité du dépistage augmente avec les doses consommées et la fréquence de consommation. Les amphétamines sont dépistables :​
  • entre 20 et 50 heures dans la salive [33].
  • dans les urines : de 1 à 3 jours pour une consommation occasionnelle ; 5 jours en moyenne pour une consommation chronique [33].
  • jusqu'à 2 jours dans le sang [33].
Attention : le dépistage urinaire ou salivaire des amphétamines concerne une large famille de substances. Il existe donc de nombreuses possibilités de faux positifs, par exemple suite à la prise de certains médicaments [34].​

Sources


34. http://www.ucdenver.edu/academics/c...centers/CHWE/Documents/SAMHSA_drugtesting.pdf
 

PSYCHOCRACK

le gros con avec une chaussure noire
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10 Jan 2007
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j'ai pas tout lue, ne conssomant pas d'amphètamine, mais je trouve ça bien fait,par contre y'a un problème , dans la liste des effet jen  ne vois pas l'euphorie /plaisire....., j'en ais jamais pris, mais l'euphorie c'est important, certain autres stimulant n'etant euphorique qu'a haute doise (ephedra) voir pas du tout (ritaline)!

et pis il manque aussi dans la partie juridique la loie au quebec pour les francophone.

il est possible que l’humeur vire au sentiment de persécution et à la crise d’angoisse. Un surdosage peut entraîner des hallucinations ou un délire [3] [4] [5]


ma psy appelais ça une "psychose amphetaminique", bien sur ça ne marche pas qu'avec les amphete,  mais aussi avec les deriver de la cathinone, la coke, la meth, le khat, meme la mxe oui!,  etc.... ou plutôt leurs abus.

à titre informatif, y'a pas de dosages:


Traitement pour la psychose amphétaminique
Une minorité d'individus consommant des amphétamines développent une véritable psychose nécessitant une prise en charge dans des services d'urgence ou des hôpitaux psychiatriques. Dans une telle situation, les symptômes de la psychose amphétaminique comprennent couramment des délires paranoïdes et des délires de persécution, ainsi que des hallucinations auditives et visuelles en cas d'agitation extrême. Il est plus courant (environ 18 %) que les grands consommateurs d'amphétamines indiquent des symptômes psychotiques qui soient infracliniques et ne nécessitent pas une intervention de grande intensité. Les rapports cliniques suggèrent que le développement d'une psychose amphétaminique et de symptômes psychotiques infracliniques est lié aux antécédents de consommation d'amphétamines des individus, c'est-à-dire à la quantité cumulée et à la fréquence d'exposition aux amphétamines. Dans l'un des seuls essais randomisés portant sur des médicaments antipsychotiques pour traiter la psychose amphétaminique, Leelahanaj (2005) a indiqué que l'olanzapine et le halopéridol administrés à des doses cliniquement pertinentes démontraient une efficacité semblable pour réduire les symptômes psychotiques (93 % et 79 %, respectivement), l'olanzapine démontrant une sécurité et une tolérabilité significativement supérieures par rapport à l'halopéridol, ainsi que mesuré par la fréquence et la gravité des symptômes extrapyramidaux. Ces critères d'évaluation sont cohérents avec les traitements de la schizophrénie indiquant une efficacité équivalente entre les antipsychotiques atypiques et les antipsychotiques conventionnels, principalement l'halopéridol avec des médicaments plus anciens provoquant des effets secondaires plus graves (Leucht 1999). Si les médicaments antipsychotiques démontrent une efficacité pour apporter un soulagement à court terme lorsqu'un grand consommateur d'amphétamines est psychotique, il n'existe pas de preuves permettant d'orienter les décisions concernant les soins cliniques à long terme utilisant ces médicaments pour prévenir une rechute psychotique.
Conclusions des auteurs: 
Seul un ECR de traitement de la psychose amphétaminique a été publié. Les résultats de cet essai indiquent que les médicaments antipsychotiques réduisent efficacement les symptômes de la psychose amphétaminique et le médicament de dernière génération, plus onéreux, l'olanzapine, démontre une tolérabilité significativement supérieure à celle du médicament moins coûteux, couramment utilisé, l'halopéridol.
Deux études n'ont pas répondu aux critères d'inclusion pour cette revue. Les résultats de ces deux études montrent que l'agitation et certains symptômes psychotiques peuvent être réduits en une heure après injection d'antipsychotiques.
On ignore encore si ces preuves limitées peuvent être appliquées aux patients atteints de psychose amphétaminique.
Les médicaments qui doivent faire l'objet de recherches supplémentaires sont les antipsychotiques conventionnels, les antipsychotiques plus récents et les benzodiazépines. Cependant, des études naturalistes des symptômes de la psychose amphétaminique et de la prévalence de la rechute psychotique en présence d'amphétamine sont également cruciales pour conseiller le développement de plans d'étude adaptés à des études de traitement supplémentaires pour la psychose amphétaminique.

https://www.cochrane.org/fr/CD003026/ADDICTN_traitement-pour-la-psychose-amphetaminique
 

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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27 Avr 2016
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par contre y'a un problème , dans la liste des effet jen  ne vois pas l'euphorie /plaisire....., j'en ais jamais pris, mais l'euphorie c'est important, certain autres stimulant n'etant euphorique qu'a haute doise (ephedra) voir pas du tout (ritaline)!

Hey, je ne l'ai pas mis parce que l'effet de l'amphet semble plutôt être celui d'un exacerbant de l'humeur ; une personne stressée ou triste ne sera pas rendue euphorique, au contraire.
J'ai préféré ranger les effets dont tu parles sous les termes d'inflation de l'ego, stimulation etc. car ces effets-là peuvent bien entraîner une euphorie. Mais ce n'est pas systématique.
D'ailleurs, outre-Atlantique l'amphétamine (disponible dans le commerce sous le nom d'Adderal) est vue un peu comme une sous-drogue, un truc peu euphorisant et donc moins intéressant que la meth.
 

tekitoi

Neurotransmetteur
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28 Juin 2020
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Cool comme sujet tu a bien raison sur tout ça.

" une personne stressée ou triste ne sera pas rendue euphorique, au contraire."

je pense pourtant le contraire, la personne stressé reprend le contrôle ?

J'ai longtemps pris du "speed" et ayant vu pas mal de chose avec son utilisation, et des personnes pas très bien en début de soirée étaient les plus heureux au pic de la soirée quand le produit monte . . .

Le plus compliqué est la descente. Et plus la consommation se généralise au fil du temps plus la descente du produit devient compliquée. Les descente que je ne sentais pourtant au tout début qui on durée par la suite une après midi, une journée ( sans parlée de nuit interminable les yeux ouvert), 2jours , au bout de 2 ans a consommer tout les weekend et souvent en semaine 3 jours de descente à être insociable avec une tête dépité tout pale du au manque de sommeil et l'agitation du weekend sans repos un passage que je déconseille fortement !!!

Tout ce qui monte doit redescendre, l'amphetamine pousse le corps au bout de ses force il lui faudra du temps pour récupérer c'est logique.

Attention avec l'usage de ce produit suivant un usage qui se répète sans ce soucier du mal qui s'accumule et une dépendance qui se forme petit a petit, le changement de caractère qui se fait discrètement mais qui se change.

merci du sujet c'est cool
 

PSYCHOCRACK

le gros con avec une chaussure noire
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" une personne stressée ou triste ne sera pas rendue euphorique, au contraire."
ça dépend!

en fait ça peu arriver mais le contraire aussi!

dans le cas des dépression le prozac est un stimulant, bien que non récréatif il sert à sortire le patien de sa non motivation!

EDIT: désolé j'était foncdé , j'ais pensser de travers....... le prozac n'est pas une amphete..........
 

tekitoi

Neurotransmetteur
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28 Juin 2020
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48
oui ça dépend il y a tellement de facteurs que ça en devient impossible un trip c'est propre a chacun.

le prozac c'est amusant que tu me dise c'est un stimulant vu que c'est un antidépresseur, j'ai toujours cru que les antidépresseurs était voué a faire l'inverse que stimulé, c'est a dire endormir le cerveau.
 

Aiskhynê

Chatterrante acidulée
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25 Déc 2011
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4 112
Pas du tout, tu confonds avec les anxiolytiques ! Les antidépresseurs au contraire te boost et te rendent biemotionnel, soit t'es joyeux, soit t'es triste.

Mais c'est censé te rendre joyeux...

La MDMA était à l'origine un antidépresseur si je ne dis pas de conneries.
 

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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27 Avr 2016
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7 251
Ça dépend lesquels, certains anti-dépresseurs sont plutôt sédatifs comme l’amitryptiline. En fait ce ne sont ni des dépresseurs ni des stimulants, ce sont plusieurs classes pharmacologiques à part (inhibiteurs de la monoamine oxydase, inhibiteurs de la recapture de sérotonine...) réunies sous cette appellation pour leur effet positif sur l’humeur à moyen terme.

Mais peut-être que tekitoi confond aussi avec les antipsychotiques / neuroleptiques :)
 

Hyosciamus

Alpiniste Kundalini
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5 Nov 2020
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Ca me manque un peu en y repensant.

Mais je préfère consommer des hétérosides cardiotoniques et me placer dans des situations stressantes avec des alcaloïdes, divers et variés.

Pour moi:
Meilleure noradrénaline : la chasse à l'homme
Meilleure dopamine : le sexe
Meilleure adrénaline : la colère
Meilleure sérotonine : le choc thermique 

C'est bien plus stimulant l'action spontanée que la consommation régulière. Du moins à long termes.
 

PSYCHOCRACK

le gros con avec une chaussure noire
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10 Jan 2007
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5 659
Hyosciamus a dit:
Mais je préfère consommer des hétérosides cardiotoniques et me placer dans des situations stressantes avec des alcaloïdes, divers et variés.


Biquette a dit:
Evitons les messages qui ne concernent pas directement la fiche elle-même stp ^^

surtout que comparé les amphetamine avec les "hétérosides cardiotoniques".....

comment dire......

Les hétérosides cardiotoniques peuvent être présents dans tous les organes (racine, tige, feuille, graine…) mais avec de teneurs faibles (inférieurs à 1%).

Parmi les drogues riches en hétérosides cardiotoniques, on peut noter :

   Feuilles de Digitale pourpre (Digitalis purpurea )
   Feuilles de Digitale laineuse (Digitalis lanata)
   Racine de Scille maritime (Drimia maritima)
   Partie aérienne du Muguet (Convallaria majalis)
   Laurier rose (Nerium oleander )
   Laurier jaune (Thevetia peruviana Schum)

https://phytomag.com/heterosides-cardiotoniques/


que des plantes hypertoxique avec aucun effet récréatif.....
 

Hyosciamus

Alpiniste Kundalini
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5 Nov 2020
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513
Dans ta liste j'en utilise deux régulièrement, mais bon ce n'est pas le sujet .


Je vais me récréer.
 

PSYCHOCRACK

le gros con avec une chaussure noire
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10 Jan 2007
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(over use can cause symptoms of amphetamine psychosis).

https://allaboutethio.com/khat-history-sale-use-effects.html

(attention ce qui est écrit sur l'addiction dans ce lien plus haut est faux, le khat est addictif, ne vous y tromper pas!

La psychose toxique amphétaminique est une forme de psychose due à la prise de psychotropes stimulants telles que l'amphétamine et la méthamphétamine. Cela apparait en général après une overdose ou consommation régulière et chronique, bien que dans certains cas une apparition des symptômes soit observée dès la première fois. Le terme psychose stimulée est parfois préféré.

Les symptômes principaux sont des hallucinations, des délires, des troubles de la pensée.

source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychose_toxique_amphétaminique
 
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