Avant de vous raconter quoi que ce soit, sachez que je suis un être humain banal, sans caractéristiques particulaires et doté d'aucun don naturel. Je suis moyen dans tout ce que je fais et j'aime même me dire que je serais la Médiane parmi nous tous.
Ils'agit de mon premier récit d'aventure, je vous offre ce moment de lecture afin de partagez avec vous mes périples au cœur de sa propre existence.
Je me suis donc décidé à atteindre un plateau 3 sous DXM par pure expérimentation et curiosité. Je recherchais à savoir principalement ce qu’était des hallucinations les yeux fermés,ayant déjà vécut celles les yeux ouverts. Mon impatiente était finalement au rendez vous.
Ce weekend je le fais ! Me suis-je dit en début de semaine d'un air déterminé !
Samedi a été une journée éprouvante physiquement et émotionnellement.Suite à un mal de ventre carabiné quant au repas que je venais de prendre le midi même, je décide de reporter mon Trip. Je me couche au alentour de 18h pour finalement me réveiller le lendemain,dimanche à 4h du matin.
Et c'est ici que ma décision fut prise. Il fait complètement nuit, il n'y a pas un bruit dans la résidence universitaire et je me sens beaucoup plus confiant que la veille. J'ai toujours pris du Dxm cumulé avec la fatigue d'une journée de travail mais ici on fera les choses déferrements !
Le temps passe et j'en profite pour ranger ma chambre ainsi que de préparer le terrain. Je savais à l'avance ce que je voulais faire après avoir pris la molécule. Il sera question d'écouter une playlist de musique électronique en tout genre, suivant un rythme réfléchit et calculé et ensuite voir ce qui s'en suit. Je mets donc mon lit une place en ordre afin de pouvoir m'allonger dessus le moment venu. Je roule également un joint que je fumerais pendant le trip.
Il est environ 5h du matin, toujours sur mon ordinateur, je regarde les deux boites sur mon bureau et me précipite pour les ouvrir. De manière synchronisé je remplis un verre de jus d'ananas bien frai tout en décapsulant les gélules. L'heure indique 5h15, j'avale le tout et me prépare psychologiquement à être dans un état second.Je sens déjà que ce que je vais vivre sera exceptionnelle...
Je patiente en attendant la montée par divers activité comme le fameux parcours des actualités facebook ainsi qu'une discussion avec un ami sur le le produit que je vais consommé. Vers 6 heure je commence à ressentir les premier effets, je décide de tourner la tête vers ma fenêtre. Le noir complet...
Attention le décollage est imminent ! Soudain ma vision devient complètement flou, je tente de me lever puis s’enchaîne une perte d'équilibre. J'ai l'agréable sensation de me liquéfié, je sais que je transpire à chaque fois que je consomme un produit mais la j'ai l'impression que tout mon corps deviens liquide. Je sais que je suis défoncé, suis je arrivé en plateau 3 ? Je ne sais pas ! Je dirais que je suis comme d'habitude quand je prenais mon dosage mais c'est quand même un peu plus violent. Je préviens donc mon ami que l'avion est arrivé et qu'il est temps d'aller s'allonger.
Je me pose doucement sur mon lit et là c'est la catastrophe. Une sensation inconnu m'envahit, j'avais l'impression que j'allais imploser. J’étais également terrifié de ce que je venais de faire et je commençais à avoir des regrets. Mais malgré le fait que physiquement je me considérais comme inanimé, ma conscience était bel et bien présente et a commencée à jouer avec moi. A partir de ce moment là j'ai vécut une descente dans les limbes. Une chaleur au niveau de la poitrine me brûlait et je sentais que chacun de mes neurones n'arrivaient plus à fonctionner de manière ordonnés. On aurait dit que mon cerveau était un grand plat de spaghettis, dont des mains viendraient se plonger dans ce plat afin de mélanger le tout avec une quelconque sauce. Il en venait de même pour mes idées. La confusion total. Puis vient le moment que je redoutais le plus. L'envie de vomir... Cela faisait un moment que mon corps n'avait pas rejeté mes dernières prises. Je n'ai rien manger avant ce fut mon erreur... Quoi que...
Mes yeux s'écarquillent, je décide de me lever brusquement de mon lit et de courir vers les toilettes afin de purger le mal qui sommeillait en moi. Chose faite je laisse ma tête affalée sur la cuvette des toilettes et dans un moment de réconfort je décide de respirer très fort afin de redonner du tonus à la machine ! Je me lève et fini par me passer de l'eau froide sur le visage ainsi que de me rincer la bouche. Je regarde quelque temps mon reflet dans le miroir (enfin, ce que je parviens à en voir). Puis je retourne calmement sur mon lit.Sur le chemin je me rend compte que la notion des distances n'existe plus... Par ailleurs la notion de la notion n'est aussi plus de ce monde. Je n'arrive plus a me concentré, je suis comme projeter dans un ascenseur dont on aurait couper les câbles.
Je suis aller trop loin...
Ma chute continue mais le rythme se stabilise. C'est fort mais mon cerveau me redonne les commandes. Il est temps de voir l'efficacité de la musique dans un moment pareil. Main gauche le casque, main droite mon téléphone et on enfile le tout. Je décide d'allumer mon joint à ce moment là. J'ai le doigt prêt à appuyer sur le bouton play, je le vois même si je me sens comme écrasé par une force qui me dépasse. Je presse mon doigt sur le téléphone et la musique commence. Je ferme les yeux et sans surprise je me laisse embarqué sur le méandre de mon inconscient. Mon esprit quitte mon corps et j'ai l'impression d'expérimenter la perte du Moi. De manière générale je devrais être terrifier de cet événement mais pas ici, au contraire j'accepte mon destin de toute façon je ne peux pas le combattre. C'est une lutte psychologique qui s'en suit, ça y est je les vois ! Mais j'en veux plus. Je veux les contrôlez ! Mais je n'y arrive pas... du moins pas immédiatement. A partir de maintenant il met impossible de mettre des mots sur toutes les différentes formes, couleurs, images, visions, que mon cerveau m'offrait. Chaque nouvelle musique était un thème d’hallucination complètement différent. C’était comme si je transitait d'un monde à un autre mais que ce monde restait intérieur. Le temps n'existe plus... Dix minutes me paraissait être une journée. Les épisodes s’enchaînent et j’assiste à des spectacles aussi fou les uns que les autres.
Un moment, je ne serais combien de temps après le lancement de ma playlist, j'avais l'impression de régresser en tant qu'individu.Comme si je perdais tout mon savoir et que tout s'abandonner pour laisser de moi qu'une trace vierge et vide. Psychologiquement ce fut très délicat car il était impossible pour moi de me poser la moindre question, j'ai donc décider de laisser tomber cette idée d'introspection malgré la mise en garde que l'on m'avait faite à ce sujet. Je suis comme ça, je pousserais le vice dans n'importe quel recoin.
Physiquement mon corps fait n'importe quoi, je fais des mouvements avec mes pieds mais je n'arrive pas à savoir ce que je fais réellement puis mes bras ainsi que mes mains caresse les cotés de mon buste. J'ai des démangeaisons mais je ne me gratterai pas, les caresses sont agréables et suffisent amplement à calmer cette phase. Je finis par enlever mes vêtements car je les suspect d'être la source de se mal-être. Et j'avais raison ! Tout est parfait, les visus sont très propres et d'une profondeur que je n'avais jamais vu auparavant. Tout devient de plus en plus coloré. Je n'ai absolument plus aucune crainte. Je profite...
Nous entrons donc dans la partie la plus confuse de mon trip. Mon corps s'est déplacé durant le voyage. En effet je me suis retrouvé dans la cuisine commune de mon étage et également devant la fenêtre du couloir. Comment suis-je arrivé jusqu'ici ? Et surtout pourquoi ? Je ne sais pas...
Heureusement que personne ne m'ait croisé ! Un mec à moitié à poil enroulé dans un drap à 6h du mat', devant une fenêtre, les yeux fermés remplis d'hallus... Enfin bref quand j'y repense le tableau me fait assez rire.
Chut! On aurait dit un enfant...
Je retourne donc dans mon lit mais cette fois je me met dans une position des moins communes. Je prends mon oreiller que je sers fort contre moi puis je finis par me mettre en boule par dessus. Egalement je ramasse ma couette afin de faire de moi un espèce d'escargot. Je me sens en sécurité. Même si mes visons sont de plus en plus joyeuse, il m'arrive encore d'en avoir quelque troublantes.
Je me sens petit, extrêmement petit. Mon lit à une taille infini que je n'arrive même pas à délimiter. J'ai l'impression d’être étendu sur un désert de terre.
Voir la pièce jointe 18259
Au bout d'un certain temps j'ai tellement apprécier cette situation que je me suis enfermé dans ce monde complètement vide. J'ai fini par ignorer totalement qui j'étais ni même tout ce qui existait. De là,dans toute cette folie, quelque chose me rappela mon Moi, mais je ne le comprenais également pas. Un sentiment de solitude m'a envahit et je me suis sentis comme perdu voir même oublié. Impossible de faire marche arrière, j'ouvre les yeux je suis défoncé comme jamais.
A noter que plusieurs fois dans ce passage je vais me mettre à ouvrir les yeux. Je pourrais donc contempler un lever psychédélique du soleil via les reflets sur mon rideau. Puis vient le bras tendu,plongeant dans les abysses à mon secours. Sous la musique de Rone –Parade, le trip en avait décidé ainsi. Il était temps de s'aborder à une autre étape...
La renaissance est donc la phase final de mon trip. Finalement je décide d'ouvrir les yeux et je redécouvre tout mes sens. C'est agréable...Non c'est même incroyable ! J'ai retrouvé partiellement le contrôle de mon corps mais je décide de rester encore allongé. Mon trip est subitement interrompu car mon téléphone n'a plus de batterie.J'entame un combat contre un corps qui à toujours du mal à se détacher de son socle pour me rendre à quelques dizaines de centimètres, sur mon pc afin de finir ma playlist. Tant bien que mal je fini par y arriver. Je ne sais pas vraiment comment j'ai fait mais je me sens comme victorieux et très fier. Je vais pouvoir reprendre la où je m'étais arrêté.
Ce n'était plus comme avant. Maintenant je suis assis et je dispose de toute ma lucidité. Impossible de retourner dans l'autre monde. Je me dis tant pis c’était tout même riche. Je cherche quoi faire, de l'eau bien fraîche et une cigarette seront mes meilleures compagnes pour la suite des événements.
Je reste devant mon pc écoutant la suite de ma playlist, puis je retourne sur facebook lire la fameuse actualité. Tout est dénué d’intérêt et même de sens. Je ne compatis pas pour les souffrances des autres internautes. Des pages et des pages défilent sur divers sujets et j'en reviens toujours à la même conclusion quel'être humain est soit vide soit pathétique. J'entre dans un passage d'ennuis et quand je ne sais pas quoi faire, je geek !J'entame donc une partie du Moba League of Legends. C'est quelque chose que j'aime faire sous dxm, passant pas mal du temps de ma vie sur les jeux vidéos, je trouve que le coter dissociatif de la molécule se combote parfaitement bien avec un exercice comme jouer un petit personnage derrière un écran. Je m'amuse donc pendant un peu plus d'une demi heure à fabriquer l'épopée de mon avatar.
Il est 10h02 je suis toujours pas redescendu mais cela ne me dérange pas. Ma playlist se termine sur une bonne fin, la redécouverte d'un son. Je prends donc mon pied à écouter une forme toute nouvelle d'un son que j'aime particulièrement beaucoup.
La musique est finie je me lance un peu de piano dans les oreilles et je commence à mettre à l'écrit ce que j'ai vécu. J'alterne des phases d'écritures et des phases ou je me jette sur mon lit profitant de mes dernières visions. Jusqu’à ce que tout soit réellement terminé...
Avec les idées claires j'oserais dire que la perte de mon identité sous Dxm fut quelque chose de terriblement dure à supporter mentalement, j'ai eu mal. Mais d'avoir retrouvé mes facultés est une des choses les plus forte qu'il me soit arrivé récemment. Je ressors de ce trip assez positif même si je sais que je recommencerais pas avant un bon gros moment. Déjà car j'ai été étonnamment surpris de la différence entre un plateau 2 et 3 et de d'autre part respect pour ma santé mentale.
Je vous laisse quelques sons que j'ai écouter durant le trip, je met donc le premier, le dernier ainsi que celui de Rone.
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Ils'agit de mon premier récit d'aventure, je vous offre ce moment de lecture afin de partagez avec vous mes périples au cœur de sa propre existence.
Je me suis donc décidé à atteindre un plateau 3 sous DXM par pure expérimentation et curiosité. Je recherchais à savoir principalement ce qu’était des hallucinations les yeux fermés,ayant déjà vécut celles les yeux ouverts. Mon impatiente était finalement au rendez vous.
Ce weekend je le fais ! Me suis-je dit en début de semaine d'un air déterminé !
Samedi a été une journée éprouvante physiquement et émotionnellement.Suite à un mal de ventre carabiné quant au repas que je venais de prendre le midi même, je décide de reporter mon Trip. Je me couche au alentour de 18h pour finalement me réveiller le lendemain,dimanche à 4h du matin.
Et c'est ici que ma décision fut prise. Il fait complètement nuit, il n'y a pas un bruit dans la résidence universitaire et je me sens beaucoup plus confiant que la veille. J'ai toujours pris du Dxm cumulé avec la fatigue d'une journée de travail mais ici on fera les choses déferrements !
Le temps passe et j'en profite pour ranger ma chambre ainsi que de préparer le terrain. Je savais à l'avance ce que je voulais faire après avoir pris la molécule. Il sera question d'écouter une playlist de musique électronique en tout genre, suivant un rythme réfléchit et calculé et ensuite voir ce qui s'en suit. Je mets donc mon lit une place en ordre afin de pouvoir m'allonger dessus le moment venu. Je roule également un joint que je fumerais pendant le trip.
Il est environ 5h du matin, toujours sur mon ordinateur, je regarde les deux boites sur mon bureau et me précipite pour les ouvrir. De manière synchronisé je remplis un verre de jus d'ananas bien frai tout en décapsulant les gélules. L'heure indique 5h15, j'avale le tout et me prépare psychologiquement à être dans un état second.Je sens déjà que ce que je vais vivre sera exceptionnelle...
Je patiente en attendant la montée par divers activité comme le fameux parcours des actualités facebook ainsi qu'une discussion avec un ami sur le le produit que je vais consommé. Vers 6 heure je commence à ressentir les premier effets, je décide de tourner la tête vers ma fenêtre. Le noir complet...
Attention le décollage est imminent ! Soudain ma vision devient complètement flou, je tente de me lever puis s’enchaîne une perte d'équilibre. J'ai l'agréable sensation de me liquéfié, je sais que je transpire à chaque fois que je consomme un produit mais la j'ai l'impression que tout mon corps deviens liquide. Je sais que je suis défoncé, suis je arrivé en plateau 3 ? Je ne sais pas ! Je dirais que je suis comme d'habitude quand je prenais mon dosage mais c'est quand même un peu plus violent. Je préviens donc mon ami que l'avion est arrivé et qu'il est temps d'aller s'allonger.
Je me pose doucement sur mon lit et là c'est la catastrophe. Une sensation inconnu m'envahit, j'avais l'impression que j'allais imploser. J’étais également terrifié de ce que je venais de faire et je commençais à avoir des regrets. Mais malgré le fait que physiquement je me considérais comme inanimé, ma conscience était bel et bien présente et a commencée à jouer avec moi. A partir de ce moment là j'ai vécut une descente dans les limbes. Une chaleur au niveau de la poitrine me brûlait et je sentais que chacun de mes neurones n'arrivaient plus à fonctionner de manière ordonnés. On aurait dit que mon cerveau était un grand plat de spaghettis, dont des mains viendraient se plonger dans ce plat afin de mélanger le tout avec une quelconque sauce. Il en venait de même pour mes idées. La confusion total. Puis vient le moment que je redoutais le plus. L'envie de vomir... Cela faisait un moment que mon corps n'avait pas rejeté mes dernières prises. Je n'ai rien manger avant ce fut mon erreur... Quoi que...
Mes yeux s'écarquillent, je décide de me lever brusquement de mon lit et de courir vers les toilettes afin de purger le mal qui sommeillait en moi. Chose faite je laisse ma tête affalée sur la cuvette des toilettes et dans un moment de réconfort je décide de respirer très fort afin de redonner du tonus à la machine ! Je me lève et fini par me passer de l'eau froide sur le visage ainsi que de me rincer la bouche. Je regarde quelque temps mon reflet dans le miroir (enfin, ce que je parviens à en voir). Puis je retourne calmement sur mon lit.Sur le chemin je me rend compte que la notion des distances n'existe plus... Par ailleurs la notion de la notion n'est aussi plus de ce monde. Je n'arrive plus a me concentré, je suis comme projeter dans un ascenseur dont on aurait couper les câbles.
Je suis aller trop loin...
Ma chute continue mais le rythme se stabilise. C'est fort mais mon cerveau me redonne les commandes. Il est temps de voir l'efficacité de la musique dans un moment pareil. Main gauche le casque, main droite mon téléphone et on enfile le tout. Je décide d'allumer mon joint à ce moment là. J'ai le doigt prêt à appuyer sur le bouton play, je le vois même si je me sens comme écrasé par une force qui me dépasse. Je presse mon doigt sur le téléphone et la musique commence. Je ferme les yeux et sans surprise je me laisse embarqué sur le méandre de mon inconscient. Mon esprit quitte mon corps et j'ai l'impression d'expérimenter la perte du Moi. De manière générale je devrais être terrifier de cet événement mais pas ici, au contraire j'accepte mon destin de toute façon je ne peux pas le combattre. C'est une lutte psychologique qui s'en suit, ça y est je les vois ! Mais j'en veux plus. Je veux les contrôlez ! Mais je n'y arrive pas... du moins pas immédiatement. A partir de maintenant il met impossible de mettre des mots sur toutes les différentes formes, couleurs, images, visions, que mon cerveau m'offrait. Chaque nouvelle musique était un thème d’hallucination complètement différent. C’était comme si je transitait d'un monde à un autre mais que ce monde restait intérieur. Le temps n'existe plus... Dix minutes me paraissait être une journée. Les épisodes s’enchaînent et j’assiste à des spectacles aussi fou les uns que les autres.
Un moment, je ne serais combien de temps après le lancement de ma playlist, j'avais l'impression de régresser en tant qu'individu.Comme si je perdais tout mon savoir et que tout s'abandonner pour laisser de moi qu'une trace vierge et vide. Psychologiquement ce fut très délicat car il était impossible pour moi de me poser la moindre question, j'ai donc décider de laisser tomber cette idée d'introspection malgré la mise en garde que l'on m'avait faite à ce sujet. Je suis comme ça, je pousserais le vice dans n'importe quel recoin.
Physiquement mon corps fait n'importe quoi, je fais des mouvements avec mes pieds mais je n'arrive pas à savoir ce que je fais réellement puis mes bras ainsi que mes mains caresse les cotés de mon buste. J'ai des démangeaisons mais je ne me gratterai pas, les caresses sont agréables et suffisent amplement à calmer cette phase. Je finis par enlever mes vêtements car je les suspect d'être la source de se mal-être. Et j'avais raison ! Tout est parfait, les visus sont très propres et d'une profondeur que je n'avais jamais vu auparavant. Tout devient de plus en plus coloré. Je n'ai absolument plus aucune crainte. Je profite...
Nous entrons donc dans la partie la plus confuse de mon trip. Mon corps s'est déplacé durant le voyage. En effet je me suis retrouvé dans la cuisine commune de mon étage et également devant la fenêtre du couloir. Comment suis-je arrivé jusqu'ici ? Et surtout pourquoi ? Je ne sais pas...
Heureusement que personne ne m'ait croisé ! Un mec à moitié à poil enroulé dans un drap à 6h du mat', devant une fenêtre, les yeux fermés remplis d'hallus... Enfin bref quand j'y repense le tableau me fait assez rire.
Chut! On aurait dit un enfant...
Je retourne donc dans mon lit mais cette fois je me met dans une position des moins communes. Je prends mon oreiller que je sers fort contre moi puis je finis par me mettre en boule par dessus. Egalement je ramasse ma couette afin de faire de moi un espèce d'escargot. Je me sens en sécurité. Même si mes visons sont de plus en plus joyeuse, il m'arrive encore d'en avoir quelque troublantes.
Je me sens petit, extrêmement petit. Mon lit à une taille infini que je n'arrive même pas à délimiter. J'ai l'impression d’être étendu sur un désert de terre.
Voir la pièce jointe 18259
Au bout d'un certain temps j'ai tellement apprécier cette situation que je me suis enfermé dans ce monde complètement vide. J'ai fini par ignorer totalement qui j'étais ni même tout ce qui existait. De là,dans toute cette folie, quelque chose me rappela mon Moi, mais je ne le comprenais également pas. Un sentiment de solitude m'a envahit et je me suis sentis comme perdu voir même oublié. Impossible de faire marche arrière, j'ouvre les yeux je suis défoncé comme jamais.
A noter que plusieurs fois dans ce passage je vais me mettre à ouvrir les yeux. Je pourrais donc contempler un lever psychédélique du soleil via les reflets sur mon rideau. Puis vient le bras tendu,plongeant dans les abysses à mon secours. Sous la musique de Rone –Parade, le trip en avait décidé ainsi. Il était temps de s'aborder à une autre étape...
La renaissance est donc la phase final de mon trip. Finalement je décide d'ouvrir les yeux et je redécouvre tout mes sens. C'est agréable...Non c'est même incroyable ! J'ai retrouvé partiellement le contrôle de mon corps mais je décide de rester encore allongé. Mon trip est subitement interrompu car mon téléphone n'a plus de batterie.J'entame un combat contre un corps qui à toujours du mal à se détacher de son socle pour me rendre à quelques dizaines de centimètres, sur mon pc afin de finir ma playlist. Tant bien que mal je fini par y arriver. Je ne sais pas vraiment comment j'ai fait mais je me sens comme victorieux et très fier. Je vais pouvoir reprendre la où je m'étais arrêté.
Ce n'était plus comme avant. Maintenant je suis assis et je dispose de toute ma lucidité. Impossible de retourner dans l'autre monde. Je me dis tant pis c’était tout même riche. Je cherche quoi faire, de l'eau bien fraîche et une cigarette seront mes meilleures compagnes pour la suite des événements.
Je reste devant mon pc écoutant la suite de ma playlist, puis je retourne sur facebook lire la fameuse actualité. Tout est dénué d’intérêt et même de sens. Je ne compatis pas pour les souffrances des autres internautes. Des pages et des pages défilent sur divers sujets et j'en reviens toujours à la même conclusion quel'être humain est soit vide soit pathétique. J'entre dans un passage d'ennuis et quand je ne sais pas quoi faire, je geek !J'entame donc une partie du Moba League of Legends. C'est quelque chose que j'aime faire sous dxm, passant pas mal du temps de ma vie sur les jeux vidéos, je trouve que le coter dissociatif de la molécule se combote parfaitement bien avec un exercice comme jouer un petit personnage derrière un écran. Je m'amuse donc pendant un peu plus d'une demi heure à fabriquer l'épopée de mon avatar.
Il est 10h02 je suis toujours pas redescendu mais cela ne me dérange pas. Ma playlist se termine sur une bonne fin, la redécouverte d'un son. Je prends donc mon pied à écouter une forme toute nouvelle d'un son que j'aime particulièrement beaucoup.
La musique est finie je me lance un peu de piano dans les oreilles et je commence à mettre à l'écrit ce que j'ai vécu. J'alterne des phases d'écritures et des phases ou je me jette sur mon lit profitant de mes dernières visions. Jusqu’à ce que tout soit réellement terminé...
Avec les idées claires j'oserais dire que la perte de mon identité sous Dxm fut quelque chose de terriblement dure à supporter mentalement, j'ai eu mal. Mais d'avoir retrouvé mes facultés est une des choses les plus forte qu'il me soit arrivé récemment. Je ressors de ce trip assez positif même si je sais que je recommencerais pas avant un bon gros moment. Déjà car j'ai été étonnamment surpris de la différence entre un plateau 2 et 3 et de d'autre part respect pour ma santé mentale.
Je vous laisse quelques sons que j'ai écouter durant le trip, je met donc le premier, le dernier ainsi que celui de Rone.
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