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Dépendance=Tolérance ? + Besoin de parler (dépression)

TGK

Glandeuse pinéale
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17 Nov 2016
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EDIT : attention je raconte ma vie, je précise que j'écrit tous sous le coup de l'émotion comme ça me viens (donc malgré mes tentatives ça doit être relativement mal structuré et plus ou moins une suite d'idées sans grande cohérence) parce que j'ai vraiment besoin de parler de mes problèmes à des gens...
Je me rend compte après coup que je me suis éloigné de très loin du sujet initial ce qui ne motivera surement pas beaucoup de monde à lire mon sujet puisque mon titre était presque mensongers sur le contenu :paranoid:, je déplacerais peut être une bonne partie vers un autre sujet ...
Voilà désolé pour le pavé et le HS/racontage de vie mais je suis vraiment mal en ce moment (et sous alpha-PHP :weed:ce qui me rend probablement plus volubile à propos de ma vie privée ) donc ça m'aide un peu, j'ai l'impression, de me livrer vu que ni ma famille ni quiconque autour de moi ne serait prêt à entendre la nature de mes problèmes sans me juger * (ils savent que je suis déprimé mais pas pour mes consos). Déjà que pour ma mère "le LSD ? c'est le pire ! CA TE FAIT HALLUCINER !" alors si je lui disait que je prend des trucs du même genre que l'héroïne ...

*ou en tout cas j'ai peur qu'ils me jugent, et je ne veux pas les effrayer davantage
_____________________________________________________________________________________________________________________________________

Bonsoir à tous,
Alors je me suis lancé il y a bientôt 1 ans dans les drogues de manière générale en commençant par les psychédéliques, malheureusement j'ai fini par développer des symptômes qui me conduisent à penser que j'ai un HPPD qui empirait à chaque prise de psychés ...

Ayant adoré l'euphorie des champis par exemple ou d'autre prods j'ai ensuite transgressé la grande règle que je m'était fixée dans la vie : pas de stimulants/dépresseurs.

Je m'était imposé ça pour plusieurs raisons : de la propagande "la drogue c'est mal m'voyez" dont j'était blindé à l'addiction en passant par le fait que je me disait :"ouai de toutes façons ces trucs la n'apporte que des problèmes, rien de bon en découle, c'est bon pour ceux qui cherche à fuir leurs vie "etc...

Et même si il y à un fond (voir plus qu'un fond) de vérité là dedans, ma pensée à évoluée et je me suis dit que même si c'était pas l'expérience la plus enrichissante psychologiquement il n'y avait pas de mal à s'autoriser un plaisir de ce genre de temps en temps, tant que ça ne devient pas habituel.

Donc voilà je me suis mit aux opioïdes ils y a quelques mois dont (sans surprise) j'adoooore l'effet puis aux stimulants que j'aime moins à cause de la stimulation justement :D
Donc je fait surtout des pseudos speedball avec les stimulants, en variant les RoA : plug, orale, sniff, vaporisation ... Pas d'aiguille par contre, ça me fait flipper déjà de me refiler une maladie et ensuite de me niquer les veines.

Le truc à savoir c'est je suis sur une mauvaise pente depuis plusieurs mois en parti à cause de mon HPPD, le truc c'est que j'avais jamais vue de dépression de près et que j'était même sceptique, me disant que les gens qui en étaient victimes n’essayait pas vraiment de s'en sortir, ce genre de préjugés à la con ...

Donc j'ai mit un bon moment avant de me rendre compte ma vie n'était plus NORMAL (devait y avoir du déni aussi ), d'habitude je suis quelqu'un d'assez peu émotif, presque froid évidemment je ris bien avec les potes, tout ça tout ça, mais les trucs tristes, le stress ou ce genre de choses ne m'affectaient presque pas (ce qui m'effrayait presque des fois) paradoxalement j'adore les univers de film/manga/série/livres avec du bon gros drama:)

Donc quand après plusieurs mois d'humeur de plus en plus sombre, perdant peu à peu la motivation de faire quoi que ce soit, allant de manger, jouer aux jeux vidéo en passant par mes autres hobbits et mes cours à la fac que j'adore normalement (bon pas tous ;) je met met subitement à me réveiller constamment 3h-3h30 après m'être endormis en étant incapable de me rendormir je ne m’inquiète pas, je fais des période d'insomnie depuis mes 8 ans, le caractère bizarre de celle là ne m'as pas choqué (ça aurait dû puisque après des recherches récentes sur internet ces réveils aussi précis sans douleurs ni cauchemars ne s’explique que par la dépression).

Là où j'ai vraiment basculé dans la dépression "profonde" (je dis ça comme ça mais ça doit être bien pire chez d'autres) c'est il y a environ 1 mois quand je me suis révélé tellement accablé le matin que je n'ai pas trouvé le courage de me lever de la journée, et que surtout je me suis mit à fondre en larme d'un coup seul dans ma chambre en me rendant compte à quelle point je me trouvait détestable, lâche en tout point, fainéant et incapable de faire quoi que se soit de ma vie... Cette sensation de me haïr m'a vraiment fait réaliser que j'était en dépression, depuis je fait ce que je peux pour avancer mais j'ai l'impression de m'enfoncer encore plus, mes proches ont peurs pour moi (et moi aussi), j'ai consulté mon médecin de famille qui m'a prescrit de l'alprazolam (xanax en générique, 1/2 0.25mg au couché pour dormir correctement et pareil pour les crises d'angoisses/de tics) et doit me revoir dans 1 semaine, l'anxiolitique n'a absolument aucun effet ni sur l'angoisse ni sur le sommeil et ne fait qu'effrayer encore plus ma famille...

Je n'arrive plus à gérer ma vie, n'arrive plus a prendre de recul sur rien, voit absolument tout négativement, m'accable constamment dès que j'ai le malheur de réfléchir à ma situations actuel, mes choix passés ou mon futur, angoisse et culpabilise pour absolument tout, j'ai peur d'abandonner la fac, de tomber dans une grosse addiction, voir même de faire une grosse connerie un jour où ça ira encore moins bien ...

Je ne sais vraiment pas quoi faire, j'ai l'impression d'être condamné a rester comme ça pour toujours, je doute de tout dans ma vie, les grandes vérité "philosophiques" et "blasantes" sur la vie que j'avais intégrées depuis longtemps et fini par accepter ( du genre "personne n'est jamais libre dans notre société") me reviennent en plein dans la gueule et ont encore aggravées mes angoisse avec la certitude nouvelle de devoir passer ma vie entière à travailler pour de l'argent que je suis obligé de gagner uniquement pour qu'on puisse me l'extorquer sans que je ne puisse rien y faire...
Je sais que ça doit être ridicule dit comme ça, mais ça me met vraiment encore plus au fond du trou que de me dire ça, J'ai littéralement perdu le gout pour la vie, j'ai perdu la flamme qui me motivais avant, qui me faisait me dire que ça valait le coup, que mon avenir serait celui que je me serais choisi, que je serais heureux. Et ça me fait flipper à 19 ans de n'avoir déjà plus envie de vivre, de ne plus rien attendre de rien, ne plus avoir envie de rien faire, me renfermer sur moi même en repoussant les gens qui cherchent a m'aider, de ne même plus avoir envie d'aller faire un ciné avec les potes.

Donc dans ce moment où j'ai conscience qu'il faudrait absolument s'éloigner completement de la drogue, je ne peux m’empêcher de commander ... Je me révèle de plus en plus incapable de gérer une conso : quand j'en ai c'est 3 jours de binge jusqu’à ne plus en avoir, j'arrive a jouer malgré tout sur le rythme de mes commandes pour devoir me sevrer à chaque fin de pochon, ce qui évidemment fait de ma vie un enfer encore plus difficile à gérer pendant les quelques jours que dure le sevrage U47700 mais m'évite de devenir véritablement addict sur le long terme...

Psychologiquement je pense que c'est déjà mort puisque la drogue est devenue la seule et unique chose dont j'ai envie, je ne mesure les semaines qu'en nombres de jours avant la prochaine livraison, et quand je reçoit le paquet j'ai l'impression de revivre, d'avoir de la motivation pour tout faire, d'être normal.
Le problème c'est que ces 3 jours me coûtent de plus en plus cher, déjà financièrement mais surtout pour le sevrage, pire à chaque fois, qui ajoute à mes innombrables sujets de préoccupation la peur de finir par ne plus avoir le courage de quitter cold turkey pour pouvoir rester "normal" plus longtemps sans ce contrecoup déjà horrible en temps normal mais qui dans mon état deviens un cauchemars de tous les instants, où chaque seconde qui passe me trouvent plus au fond du gouffre.

Si ce site m'a apporté une choses c'est bien de savoir qu'on ne reste pas longtemps normal après s'être lancé dans une conso à corps perdu sans date butoir pour arrêter, je sais qu’indépendamment de notre volonté on finis tous par emprunter le même chemin à un moment ou un autre ... Et ça aussi m'effraie, je ne veux pas gâcher ma vie, ma santé à mon âge. Mais la dépression faisant son boulot j'ai l'impression qu’inévitablement je finirais par tomber dedans. Dans certains moments j'ai presque l'impression d'avoir envie que ça arrive, de ne chercher qu'a m'autodétruire pour ne plus rien avoir à assumer, et le reste du temps je me reproche de n'être qu'un lâche de penser ça qui ne mérite de toute façon pas de réussir sa vie...

Et donc quand je commande un truc je me demande combien de temps je peux " binger" sans finir dépendant et devoir me sevrer, mais ne trouve que rarement de réponse, le problème c'est que sur internet on dit souvent que le manque apparaît en même temps que la tolérance, (puisque le corps à commencé à s'adapter et à réduire sa production de neurotransmetteurs).

On est donc (enfin !) arrivés à ma grande question : comment se fait il qu'on puisse développer une tolérance en prenant de manière espacé un prod, par ex des gens finissent par devoir augmenter les doses de codéine après en avoir pris 1 fois chaque semaine pendant 1 mois, la tolérance est bien présente mais les gens n'ont pas de manque ...

Deuxième partie de question : comment avoir une idée du temps qu'on peut abuser d'une substance donnée sans avoir du manque après ?


Voilà merci à ceux qui auront le courage de lire et de me répondre, si vous avez des expériences à raconter sur des situations analogues à la mienne je serait heureux de les entendre, je me sens trop coupable d'infliger mon mal-être a ma famille et mes amis pour pouvoir en parler en profondeur avec eux, je n'ai personne à qui je peux parler de mes inquiétude avec la drogue, la mère de mon père était dépressive chronique et s'est suicidée à ses 16 ans, son père s'est ensuite laissé mourir 1 ans après, je pleure dans ma chambre en vous écrivant rien qu'a l'idée de ma responsabilité dans la douleur que ça doit lui faire de me voir dans cet état...

Je n'en peux plus de toutes ces inquiétudes, cette culpabilité, du manque de sommeil, cet auto-dévalorisation qui m'ont déjà fait penser au suicide, malgré que je n'ai pas encore envisagé de passer à l'acte, j'ai peur, je veux redevenir celui que j'était avant, capable de faire des choses, d'apprécier la vie, de croire en moi, de sortir voir des gens.

Voilà, j'aurais au moins extériorisé mes pensées, je ne sais pas quoi faire d'autre


Take care
 
D

Dreamea

Invité
Je pense que rester seul chez toi à ruminer ça va pas aider, puis tu risque de passer d'un manque d'amour-propre à de la haine, et ça c'est se faire bouffer par la vie à pleines dents. Donc (certes, c'est facile à dire comme d'hab, d'autant que je suis un gros faux-cul pour le coup vu que je le fais pas mais) sortir, voir des nouvelles têtes ou les habituelles, positiver, faire du sport, de l'art, de la méditation, etc. ça ne peut être qu'un bienfait dans ce genre de situation je pense.

On est donc (enfin !) arrivés à ma grande question : comment se fait il qu'on puisse développer une tolérance en prenant de manière espacé un prod, par ex des gens finissent par devoir augmenter les doses de codéine après en avoir pris 1 fois chaque semaine pendant 1 mois, la tolérance est bien présente mais les gens n'ont pas de manque ...
C'est une très bonne question, je sais pas ! Mais perso et d'après ce que j'ai pu lire ici ou là, ouais il y a effectivement une tolérance sur le long terme qui peut se créer, je doute que ce soit une question de somatique, mais bon je passe pas ma vie dans un scanner médical bizarre pour en avoir la preuve, enfin je crois ^^
Cela dit l'inverse est à notifier également, des doses qui d'ordinaire paraissent faibles peuvent avoir une portée psychotrope.
Après dans le cas d'une consommation de codéine 1 fois par semaine, c'est plus vraiment une consommation occasionnelle /!\

Pour ta deuxième question c'est vraiment trop au cas par cas et aléatoire je pense.

Bon courage ! (Et pas sûr que les benzos soient une bonne idée en plus de tout ça)
 
D

Deleted-1

Invité
TGK a dit:
comment se fait il qu'on puisse développer une tolérance en prenant de manière espacé un prod, par ex des gens finissent par devoir augmenter les doses de codéine après en avoir pris 1 fois chaque semaine pendant 1 mois, la tolérance est bien présente mais les gens n'ont pas de manque ...

Deuxième partie de question : comment avoir une idée du temps qu'on peut abuser d'une substance donnée sans avoir du manque après ?

J'espère déjà que le fait de t'être exprimé t'as soulagé en partie ! j'ai vécu à peu près ce que tu décris et c'est un passage très difficile à passer, et qui tendra à se reproduire à chaque fois que l'esprit s'égare dans des croyances infondées et une passivité dont la spirale est infinie. En gros si il y a une solution toute faite à ton problème de dépression, c'est de retrouver goût à l'activité en trouvant des centres intérêts qui sauront susciter tes passions dans une adéquation entre corps et esprit. Disons que la dépression coupe l'individu en deux à certains passages de vie compliqués, et qu'un travail de réflexion sur soi est alors nécessaire pour retrouver une certaine unicité en soi.

Pour répondre à ta première question, il ne faut pas voir la dépendance comme une mécanique bien huilée, sauf si tu t'en tiens au fait que prendre de la drogue créée une tolérance amenant à une dépendance. Concrètement on réagit tous différemment lorsqu'une personne sera plus réceptive à une drogue qu'une autre, et développera plus rapidement une dépendance psychique ET/OU physique, après avoir développée une tolérance psychique ET/OU physique. Ce que je veux signifier par là, c'est que la majorité des usagers voit la dépendance selon un calendrier bien fixé par des retours d'expériences ne permettant pas plus de nuances dans les différentes manières de devenir dépendant. Autrement dit les gens se fixent des temps d'espacement entre les prises, parce qu'ils cherchent à limiter leur tolérance physique d'après la compréhension qu'ils ont de la drogue, d'un point de vue neurologique. Alors que le corps n'est pas du tout mécanique comme les sciences de l'esprit ne sont pas que cognitive.

Il faut donc voir la notion de tolérance comme un phénomène psychique en plus d'être physique, et que s'habituer à une drogue se fait malgré le fait de faire des pauses. Les pauses ne font que limiter le phénomène de tolérance, et de retarder la dépendance, qui peut s'être initiée dans l'usager dès sa première prise (ça a été mon cas, et je m'en suis rendu compte dès le début de ma consommation de stupéfiant en voyant bien que j'idéalisais la drogue au point d'attendre le moment d'en consommer, tout en me construisant un cadre de vie qui tournerait autour de mes consos (ça je m'en suis rendu compte plus tard par contre)).

C'est donc en avouant ma dépendance sans être le cliché du junkie quémandant sa dose, mais attendant patiemment de consommer, que je me suis rendu compte que j'étais en manque de manière permanente, mais imperceptible au départ. Ce n'est qu'au bout de mois de consommation espacée que le manque s'est toujours plus affirmé de manière inconsciente à une prise de conscience admise et révélatrice d'un état de dépendance que j'avais déjà remarqué. La boucle était bouclée, à partir de là soit je faisais le choix de me sevrer et d'arrêter, soit je continuais dans ma lancée et voir où ma conso me mènerait. Bon ça fait 8 ans que je me drogue, et j'en suis pas sorti...

A propos du manque, les gens te diront qu'ils n'en ressentent pas, parce qu'ils oublient tous ces petits moments où un souvenir de défonce leur revient en mémoire, qu’anecdotiquement ils pensent drogue en enviant une défonce, mais qui ne durant pas plus de quelques secondes s'effacent par une pensée leur disant que ça va ils gèrent, ils ne sont ni dépendants ni tolérants. La plupart d'entre eux s'arrêteront d'eux-mêmes de consommer en disant n'avoir jamais été en manque, ou un "drogué", mais ceux qui continuent ne peuvent que s'avouer cette vérité à partir du moment où leur fausse croyance comme quoi en espaçant bien les prises on se préserverait d'une tolérance amenant à une dépendance, s'avère être un leurre leur masquant une vérité terrible qui semble se dévoiler dans ton esprit ces derniers temps, la dépression n'étant qu'une résultante d'une fuite en avant logique et normale à toute consommation impulsive comme tu le décris.

Vis à vis de ta seconde question, tu ne sauras combien de temps tu peux abuser une drogue, qu'au moment où la conséquence de ta consommation se manifestera par un trouble psychique ou somatique. Le moment où tu as remarqué ton HPPD, il était déjà trop tard. Tu étais déjà dedans bien plus que tu ne te l'avouais, et en te rendant compte de ton état, ça t'a déprimé.

Mais bon si c'est baddant aujourd'hui, rien n'est perdu parce que tu peux toujours rebondir. Aujourd'hui tu cherches à coller à un idéal parental, à préserver tes parents pour qu'ils ne perdent pas l'image qu'ils ont de toi, mais c'est une étape qui me semble indispensable à dépasser pour retrouver cette unicité de soi dont je parlais au début du com'. En gros il faudrait soit faire tout ce que tes parents attendent de toi pour que tu sois content de leur faire plaisir si c'est ce qui te convient, soit tu te construis ton propre idéal et tu le suis pour toi et par toi, en t'émancipant et en assumant tes responsabilités, si c'est ce qu'il te faut. Ce qui a de bien c'est que tu as encore ce choix, et que sans franchir ce cap que j'aime bien appeler crise de la vingtaine, tu resteras perdu entre faire plaisir à tes parents, te faire plaisir, et cette contradiction continuera de te couper en deux en te poussant à te guédro toujours plus pour fuir une décision que tu ne sembles pas vouloir prendre.

J'en suis à peu près au même niveau dans ma vie, et si j'ai enfin pris la décision de suivre mon propre idéal de vie après avoir suivi ceux de mes darons, je suis toujours prisonnier d'une dépendance dont je ne vois pas le jour, et qui m'aide autant qu'elle m'handicape dans la vie. En fait non, elle m'handicape plus qu'autre chose pour être honnête.

En espérant que ça puisse t'aider, dis toi que la dépression n'est pas si profonde que ça, parce que le fait de consommer l'alimente énormément sur le plan biologique pour le coup, mais aussi sur le plan psychique. Après si de l'envie tu t'es créé un besoin, il ne faut pas à chercher à lutter contre directement, mais l'accepter pour s'accepter et se changer progressivement. Dis toi que t'as modifié tous les curseurs de ton être, et que pour te retrouver, faut que tu bouges tel curseur à tel degré selon ton état et ta situation, et pas tous bousculer d'un coup en arrêtant brutalement la drogue pour reprendre tout aussi durement, là t'es voué à te faire jongler jusqu'à te ramasser toujours plus violemment.

Désolé je n'ai pas le temps de me relire, je poste en espérant que mon propos ne soit pas trop décousu et que ça puisse t'aider un peu à remonter la pente !
 

TGK

Glandeuse pinéale
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17 Nov 2016
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Déjà, merci d'avoir pris la peine de me lire et me répondre.

J'éditerais plus tard avec mes réponses, mais la je n'ai pas le temps ...
 

TGK

Glandeuse pinéale
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17 Nov 2016
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Merci, vraiment, d'avoir pris la peine de me lire et de me répondre, ça m'a effectivement fait un peu de bien de parler de mes préoccupations, je doit retourner voir mon médecin ce soir, qui me prescrira soit un anxio plus dosé soit un antidépresseur et probablement un rdv chez un psy ...
Sachant que depuis gamin j'ai horreur des psy sans vraiment pouvoir me l'expliquer.

Actuellement j'ai fait la connerie d'être au furanyl-fentanyl pendant quelques jours, je n'ai plus le courage d'arrêter et je ne sais pas trop comment je vais faire pour l'avenir ...
des stratégies pour arrêter sans trop de douleurs ?
J'ai envie de continuer mais les dérivés du fentanyl stratosphérisent la tolérance et je ne veux pas que plus aucun opioïdes ne me fasse des effets dans quelques semaines/mois .

L'hppd au début m'as vraiment déprimé, j'adorais les psychés, et je n'avait même pas particulièrement abusé, je me disais "pourquoi moi ?",
Maintenant j'ai l'impression de ne plus être trop affecté même si j'ai toujours du mal à me dire que je ne prendrais plus jamais de psychés ...
 
D

Dreamea

Invité
des stratégies pour arrêter sans trop de douleurs ?
Méthode chinoise, analgésiques non-opioïdes, patience, détermination, ou une dose de chance...
 

Groovie

Holofractale de l'hypervérité
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mydri a dit:
Méthode chinoise, analgésiques non-opioïdes, patience, détermination, ou une dose de chance...

Ou un BON VIEUX TSO
C'est très bien aussi. IL est possible qu'il ne soit pas assez fort, vu l'état mental/physique, pour réussir ce genre de méthode

bien entendu c'est à lui d'en décider mais je le rappel quand même : il n'y a aucune honte à être sous tso ou autre. Quand on est piégé dans une addiction à un opio c'est un très bon moyen de s'en sortir. Un tso peut s'arrêter quand on se sent prêt à un autre moment de sa vie :)

si tu n'arrives pas à t'en sortir et que tu veux te tuer...c'est le moment d'y penser

Je n'en peux plus de toutes ces inquiétudes, cette culpabilité, du manque de sommeil, cet auto-dévalorisation qui m'ont déjà fait penser au suicide, malgré que je n'ai pas encore envisagé de passer à l'acte, j'ai peur, je veux redevenir celui que j'était avant, capable de faire des choses, d'apprécier la vie, de croire en moi, de sortir voir des gens.


j'ai vu que tu t'étais mis au fentanyl , maintenant il va falloir agir vite et bien

Actuellement j'ai fait la connerie d'être au furanyl-fentanyl pendant quelques jours, je n'ai plus le courage d'arrêter et je ne sais pas trop comment je vais faire pour l'avenir ...

Oui un TSO pourrait être une bonne piste
parle en avec ton médecin :)

Sinon te sens tu assez fort pour repasser à un autre opi plus doux et faire un sevrage progressif ou autre???
 

Slice

Glandeuse pinéale
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Courage man la nuit n'est jamais aussi sombre qu'on le croit.
J'ai déjà ressenti ce sentiment merdique de pas avoir la fore de vivre et de me le reprocher en même temps, ce n'est rien qu'une bonne vieille boucle l'ami, le putain de cercle vicieux et c'est ça la dépendance, pas la tolérance. La drogue permet momentanément d'échapper à soi-même, à son mal-être, mais insidieusement elle l'entretient. Et quand on s'obstine à s’éloigner de soi on devient un autre que soi. N'es-tu pas plutôt celui que tu voulais être pour échapper à toi-même ?
Je pense avoir ressenti ce mode de pensée moins violemment que toi car moi c'était le pilon qui entretenait ce cycle et disons que je n'oserais faire la comparaison avec un opioïde de synthèse...
Lâches rien l'ami le monde est beau même sans drogue, regarde autour toi mais avec le cœur car les yeux sont aveugles.
Essayes de trouver quelqu'un à qui tu peux en parler en confiance ça fait vraiment du bien de se confier parfois. Tout porter tout seul c'est bon pour notre égo par pour nous-même.
L'hiver n'est que ce qui précède le printemps.
Que la vie te revienne ami <3
 
D

Deleted-1

Invité
Groovie a dit:
bien entendu c'est à lui d'en décider mais je le rappel quand même : il n'y a aucune honte à être sous tso ou autre. Quand on est piégé dans une addiction à un opio c'est un très bon moyen de s'en sortir. Un tso peut s'arrêter quand on se sent prêt à un autre moment de sa vie :)

Juste pour préciser qu'on n'arrête pas un TSO "quand on se sent prêt", c'est la même galère qu'avec une drogue, si ce n'est en pire comme ça peut en accrocher certain d'autant plus qu'avec une drogue classique.

L'intérêt du TSO c'est que tu es entièrement prit en charge par la médecine (suivi psy + aide médicamenteuse), donc ça évite d'être isolé avec ta dépendance, et à devoir acheter ta conso de manière illégale.

Mais dans tous les cas l'arrêt ou la réduction des doses consommées sera dure, parce que tu es toujours seul face à ta dépendance, et malgré toute l'aide extérieure que l'on pourra t'apporter, seule ta volonté d'en sortir comptera au final.

Plutôt qu'un psy, oriente toi peut être vers un addictologue, ils sont spécialisés avec ce genre de problème et sauront d'autant mieux te conseiller !

Aussi ne plus vivre dans le secret en étant honteux de sa conso est un énOrme poids en moins, donc si t'es au clair avec ta famille et ton entourage proche là dessus, ça peut déjà t'éviter quelques souffrances à cause de non dits, de suspicion, et autre possible paranoïa d'être "démasqué".
 

Groovie

Holofractale de l'hypervérité
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Juste pour préciser qu'on n'arrête pas un TSO "quand on se sent prêt", c'est la même galère qu'avec une drogue, si ce n'est en pire comme ça peut en accrocher certain d'autant plus qu'avec une drogue classique.

L'intérêt du TSO c'est que tu es entièrement prit en charge par la médecine (suivi psy + aide médicamenteuse), donc ça évite d'être isolé avec ta dépendance, et à devoir acheter ta conso de manière illégale.
Il y aussi l'intérêt de ne pas forcément se taper un sevrage (ça dépend de la substance qui était consommé)
Il y aussi l'intérêt financier
Il y aussi l'intérêt de ne pas crever d'une od
il y aussi l'intérêt de ne plus se soucier de sa conso , quand on a un tso bien stabilisé on ne pense plus à courir au près des dealers / lettres du deep ou des pharmacies tous les jours pour avoir sa dose. Je ne parle pas de l'envie de se droguer mais du manque atroce qui transforme ton quotidien en obsession pour trouver sa came
etc

mais non rien ne règle par miracle les problèmes d'addiction, ni purge les synapses ou diminue la tolérance
donc je suis d'accord ça reste un combat et un tso ce n'est pas une armistice mais plutôt un cessez le feu


si il est prêt pour arrêter le fentanyl et ses dérivés sans TSO grand bien lui fesse. C'est très bien !!!si il arrive à retrouver sa "vie d'avant" sans tso, c'est très bien. Si il arrive à gérer ses consos demain c'est très bien.

moi je viens juste lui apporter mon point de vue : en plus des pistes que lui donne mydri il existe aussi les tso et on n'est pas condamné a en avoir un toute sa vie si on commence ce genre de traitement.
si on était dans un monde parallèle où se donner un grand coup de marteau dans les boules nous supprimerait toute notre tolérance eh bien je lui dirais aussi.
 
D

Deleted-1

Invité
Ouai voila, faut préciser les aspects positifs et négatifs histoire de ne pas trop rêver, parce qu'avec un grand coup de marteau dans les boules tu douilles énormément, en plus de risquer de devenir stérile..
 
D

Dreamea

Invité
Enfin à priori la dépendance à proprement parler n'est pas encore physiquement ancrée, donc bon si le TSO peut-être un bon moyen de réguler sa consommation, je maintient que se jeter dessus comme si c'était une béquille alors qu'on marche très bien peut être une piège.

Après ouais il y a une notion d'équilibre à trouver quelle que soit la situation, et si la consommation devient une dérive dangereuse, ouais peut-être vaut-il mieux effectivement entamer un TSO. Mais si la consommation, voir le sevrage, est gérable, c'est plus se rajouter un boulet de plus au pied selon moi.

Après je connais pas du tout furanylfentanyl, sa toxicité, ses interactions, ses dosages, donc il est sans doute plus prudent de voir un addicto qui recommandera peut-être un TSO, et/ou d'arrêter si c'est pas insupportable (de toute façon pour entamer un TSO ils vont probablement demander une courte période de sobriété pour éliminer le produit de l'organisme - pas longue à priori hein, juste du genre ne pas en prendre jusqu'à telle heure avant de commencer le traitement le lendemain -, surtout s'il y a pas encore d'études dessus), que de remplir la collection de trophées des nouveaux cobayes.
 

TGK

Glandeuse pinéale
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Merci pour le soutien et les conseils, ça m'aide vraiment dans les mauvais moments de me dire que je ne suis pas le seul, que d'autres gens en bavent ou en ont bavés autant ou plus que moi et ont réussis à s'en sortir...

J'ai pensé au TSO mais c'est quand même très long pour une conso qui n'a duré que 4 ou 5 jours pour le moment, par contre je n'ai plus envie de supporter encore une fois un sevrage brutal, je voudrais un genre de moyen terme pour arrêter relativement vite mais sans syndrome de sevrage, ou le moins possible.

Je ne sais pas si une telle solution existe ou si il s'agit d'une méthode miracle qui restera dans mes rêves ...

J'ai trouvé une idée au dernier paragraphe du premier post, vous en pensez quoi ?

 

TGK

Glandeuse pinéale
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Merci pour le soutien et les conseils, ça aide vraiment dans les mauvais moments de se dire que d'autres sont passés par là et qu'ils s'en sont sortis...

Sinon la dépendance physique est ancrée mais relativement récente, j'ai pensée à un tso mais pour une conso qui n'a durée que 5 jours je trouve que ça serait aggraver le problème que de se lancer dans un tso qui durera sûrement plutôt longtemps, je ne veux juste pas refaire un sevrage brutal...

Je chercherai une solution relativement rapide mais sans syndrome de sevrage ou le moins possible ...
J'ai trouvé ça (dernier paragraphe du premier post)

Vous en pensez quoi ?
 

Groovie

Holofractale de l'hypervérité
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Tu veux te mettre au 4-FIBF ??????? un autre dérivé de fentanyl?
C'est une molécule relativement inconnue, sounds bad buddy!

[url=http://www.bluelight.org/vb/members/396025-Studiouspanda a dit:
Studiouspanda[/url]] 07-02-2016 06:23
UPDATE: After seeing this report in multiple places, I decided it was appropriate to come back and update it, as well as move the detailed reply up to the OP. I've since tried 4-FIBF from multiple sources and none compares to the original. The experience is quite similar with the newer 4-FIBF, the main difference pertains to the dosage. The newer 4-FIBF that I've gotten comes as crystals rather than a powder. This 4-FIBF requires a dosage about 4x higher than the stuff I originally got, which came as a powder. I'm not certain of the difference, my guess is that it's a different salt, but I can't be certain. I've tried probing vendors so that they'd ask their suppliers but nobody can supply me with a clear answer. So if you're lucky you'll get the stronger 4-FIBF, but if you're getting it as crystals, chances are it's the weaker stuff. It's still a fantastic analog in my opinion, but is just weaker than is implied here. Furthermore, the 4-FIBF that comes as a crystal is not quite as water soluble. You can remedy this by adding just a little bit of Propylene Glycol (PG) to your solution. With about 95% water and 5% PG you can dissolve a good bit, and increase the PG concentration as needed.

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Originally Posted by nostoc
I am not sure if anyone is still interested in the topic, but does anyone have any experience with FIBF?



On threads like these there are ALWAYS people who are interested. Anyone who sees it for sale or hears about it who googles it will see this as the #1 result on google, so even if people don't regularly reply, people read this thread all the time.

So I just thought I'd take the time to add my report, which you can find over on reddit here.

The most important things for people considering 4-FIBF are:
1. It is by far the LEAST recreational/euphoric opioid I have ever tested. People who are getting into this need to understand that this can make for a VERY DANGEROUS combination. Since most people base their dosage on experiences with other opioids, they may continue to dose until they feel the same euphoria they feel on heroin or another analog of Fentanyl. I did this when I first got it, I took way more than I needed, and I ended up getting pretty sick, and still never felt anywhere near the euphoria of heroin or any other fentanyl analogs, even at lower doses. I think it's literally impossible to reach those levels of euphoria because the euphoria is so lacking with this analog. It might be a little sedating, and provides good analgesia, but if you're not addicted and not in pain, I would recommend staying far away from this analog because it could easily start a nasty addiction. This could cause much worse withdrawals when detoxing, but proper dosing could actually produce less withdrawals (more on that later)
2. It has BY FAR the longest duration of any RC Fentanyl analog, including plain Fentanyl Hcl itself. I'd say it lasts about twice as long as Fentanyl.
3. It is very potent, almost equipotent to regular Fentanyl. Maybe even more potent, but the lack of euphoria makes it difficult to compare. My comparisons come from primarily from the dosages required to avoid withdrawal symptoms. But the duration also contributes to that. Since it lasts twice as long as Fentanyl, if it was equally potent, you'd need half as much to avoid withdrawal due to the increased duration.

So all of these facts mean that newbies should stay far away from it. However, if you're already addicted to Fentanyl, or heavily addicted to other opioids, it can have a lot of great benefits that are less scary than other Fentanyl analogs.
1. The price. Compared to even Fentanyl the price is about 1/10th to sustain a habit. Compared to a similar oxycontin habit the price is more like 1/100th - 1/1000th, so it can save you a lot of money. But beware, a cheaper alternative can mean you readily increase your dose because of your vastly increased supply for the same amount spent. This is why Fentanyls are so dangerous to start using.
2. The lack of euphoria. The other main reason switching to Fentanyls to sustain your habit is because they give less euphoria than the opioids that most people are switching from, primarily Heroin and Oxycodone. With most Fentanyl analogs you can reach the level of euphoria you're used to with Heroin/Oxycodone, but it requires a much higher dose, which drastically increases your tolerance, making it impossible to get that same euphoria if you try to switch back to Oxycodone/Heroin. However, with 4-FIBF you'll never feel that euphoria regardless of how high your dose is. So chasing that euphoria with 4-FIBF could spell disaster for your tolerance, but if you know ahead of time that you'll never reach it, and therefore don't try to increase your dose for the euphoria, there's less risk of increasing your dose due to increased supply and lesser euphoria. Regardless, switching to a cheaper alternative regardless of the effects requires self control and discipline to not cause your addiction/tolerance to get out of control.
3. The lack of intoxicating effects in general. It also produces less sedation, less itchiness, and less effects overall, while quenching your desire for opioids. This allows you to avoid withdrawal while still remaining functional because the usual opioid intoxicating effects are downplayed, while your withdrawal symptoms also go away.
4. Lesser withdrawals - This is just in theory (Note: I'm not an expert so this could be entirely wrong), but because the active effects are less pronounced, I'd imagine that when you are withdrawing from 4-FIBF instead of a highly active/euphoric opioid, the withdrawals would be less problematic. And also less intense because the duration is longer, although the withdrawal process would probably take longer as a result. However, it's important to note potency. When I say it'll cause less severe withdrawal symptoms, I mean if you switch from heroin to 4-FIBF but use the absolute minimum dose required to avoid withdrawal from your regular heroin habit, you get used to that dose of 4-FIBF, and then detox from 4-FIBF instead of Heroin, the withdrawals would be less severe. However BECAUSE the intoxicating effects are less pronounced, it's a lot easier to build a higher tolerance, so if you took twice the dose of 4-FIBF you needed to avoid withdrawal from your heroin, the effects you notice would be less than what you'd notice from heroin, but the withdrawals might end up being worse because the drug is actually more potent. So this is really a double edged sword, and requires very precise dose management to take advantage of.


With all this said, I think 4-FIBF makes the perfect alternative to Methadone/Suboxone for people who are looking to ween themselves off opioids, or just provide addiction maintenance. It's probably cheaper (even with insurance), far less inconvenient (no doctor visits required), and might even be more effective. So much so that I really do think that clinical trials into 4-FIBF could be very beneficial for addiction management/medication, but it's too bad that it's labeled as a RC and will eventually get the banhammer with no ability for any drug companies to do research into it unless they jump on early (which I'm incredibly doubtful of). The two hardest parts for opioid addiction management using 4-FIBF would be 1. Finding a good starting dose, and 2. Self-control & staying on that dose or sticking with a weening regimen.

Anyone seriously looking into this, I recommend putting your supply under the control of a trusted friend or family member so that they can dose it for you and make sure you stick with the plan. Another difficulty would be the really low doses when you're close to getting off opioids entirely. These would require a mg scale and volumetric dosing, I'd recommend dosing a large bottle, like 1L, then use that to fill smaller (~30mL) nasal spray bottles. So with a little bit of experimentation, find the ideal mg/mL. As a frame of reference, I was on roughly 10mg of Fentanyl per day, and 5mg of 4-FIBF per day was comfortable. I recommend taking your daily dose in 1 full 30mL bottle per day. So 5mg of 4-FIBF in 30mL of water per day is 5mg/30mL, or 1mg/6mL, or 0.166mg/mL, or 166.66mg per 1L. dose the 1L bottle, then fill the 30mL bottle from the 1L bottle. When you're adjusted to that dose, fill the smaller bottle not entirely full (~25-28mL) with the 1L bottle and fill the rest with plain water, until you're putting only a few mL of the 4-FIBF dosed 1L bottle into the 30mL bottle, and filling the rest with plain water. Additionally, I recommend using a bottle full of plain water, with 0mg/mL for at least a full day or two before stopping entirely as part of the weening regimen, but in such a way that your friend/family member is the only one who knows that it's entirely plain. The placebo effect from spraying something into your nose will ease a lot of the withdrawal symptoms for the first few days. I've experienced this myself, and it helps a surprising amount. Additionally, anyone looking seriously into quitting and looking for other ways to ease the process might want to look into ULD Naltrexone. I made a detailed post about it here

I think I'll eventually make a more detailed weening plan combining ULD Naltrexone with 4-FIBF.


http://www.bluelight.org/vb/threads/774831-Novel-opioid-4-Fluoroisobutyrfentanyl-(4-FiBF-p-FiBF)

Wow ce truc a l'air d'être super chaud à gérer... :smoke: ... Je doute que ce soit un bon choix frêeêêênchement tu fais un choix hasardeux. Quand bien même les usagers auraient raison (j'ai mis le passage en rouge où un usager défend le produit...) ben tu te lances à l'aveugle dans une drôle d'expérience :p qui comporte des risques mortels et des effets à long terme inconnus :)
A chaque nouvel opi on nous vante le "moindre sevrage" , ou la substance la "plus fun"... de l'héroine sans manque , en passant par le kratom *sans sevrage* ...bref BULLSHITS
donc mefie toi de ça aussi

ensuite lis bien ce qui est écris : c'est une molécule puissante + très longue à faire effet+ il est conseillé d'avoir un ami qui veille à la distribution des doses


En fait si tu cherche à ne pas faire un sevrage brutal il faudrait commencer le plus tôt possible (pas de précipitation hein) ...car ça sera plus facile de le faire à 5j que 50 ou 500 ... avec le fanta ça va vite ^^
GOOD CHANCE , STAY STRONK KOMRAD u can do it
 

TGK

Glandeuse pinéale
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Bah effectivement ça m'étonnerait que ça soit aussi miraculeux que ce que dit le type mais bon on sait jamais...

C'est pour ça que je voulais savoir si l'un de vous à déjà eu affaire à cet analogue qui à l'air relativement dur à trouver en plus
 

Burned

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Sérieusement, tu penses réellement que le 4 FIBF pourrait être une piste dans le cas évoqué ?
 

TGK

Glandeuse pinéale
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Burned a dit:
Sérieusement, tu penses réellement que le 4 FIBF pourrait être une piste dans le cas évoqué ?

Pour un arrêt relativement rapide mais sans vraiment galérer comme pour un sevrage "sec", si ça marche comme le dit le type je pense que ça peux être pas mal...

Déjà la longue demi-vie permet une plus grande uniformité dans les dosages au cours de la journée en enlevant le coté " montagnes russes" des multiples redosages qu'on doit avoir avec le furanyl-fent. Ça permettrait aussi de dormir la nuit d'une traite.

Et si en plus le mec à raison et réduire autant qu'il l'a fait (15/ml-->2mg/ ml) en 1 semaine n'apporte quasiment pas d'inconfort alors moi ça m'intéresse ...
Dans tous les cas, j'ai parlé aujourd'hui à une psychologue (ou psychiatre je sais plus), et je compte demander conseil à un CSAPA/CARUD avant de faire quoi que soit
 

TGK

Glandeuse pinéale
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Burned a dit:
Sérieusement, tu penses réellement que le 4 FIBF pourrait être une piste dans le cas évoqué ?

Bah mis à part le peu de connaissances sur la molécules, si l'auteur n'éxagère pas sur les avantages alors je me dit que ça peut valoir le coup d'essayer.

La longue demi-vie permet de régulariser les concentration de prods dans les corps au cours de la journée en réduisant " l'effet montagne russe " des petites demi-vies.

En plus ça me rend fou de devoir me lever toutes les 2h la nuit pour redoser ...
Sinon je sais que ça n'est pas une vraie solution, juste un masquage du problème mais depuis que, pour la première fois j'assume une "vraie" dépendance physique au produit, ça va beaucoup mieux dans ma vie, forcément l'euphorie constante aide :D
Je sais que ça n'est pas une solution sur le long terme mais c'est à chaque fois sous influence d'opioide que j'ai pris de vrais mesures pour aller mieux, par exemple, la désinhibition m'a fait parler à mes proches pour leur dit que j'allais mal, ce que je fait très difficilement d'habitude ...

Des gens connaissent le 4 FiBF un peu plus en détail ? Me faudrait vraiment un produit à longue demi vie, je vais aller en carud demain pour vi'ir ce que je peux faire pour arrêter le fu-F...
 

TGK

Glandeuse pinéale
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Personne ? Je me demandais justement si le FIFB n'était la même chose que le FBF qui lui est relativement connu.

Bon la nomenclature de base date 2-3 ans pour moi et c'est pas ça qu'on fait le plus en L1 de bio XD

Les shops et les usagers mélangent tellement tout que même en ayant des notions solides on arrive à s'y perdre ...
Si on récapitule en restant logique sachant que même la nomenclature l'officielle est bordéliques :D Certains composés ont 3 noms par exemple...

Tout ça pour dire qu'on à pour ceux qui nous intéressent :
BF = butyr-fentanyl
Fu-F= furanyl-fentanyl
IBF = iso-Butyr-Fentanyl = BF ? (Pas tout a fait chimiquement pareil, au niveau des effets ?)
4FBF/FBF = Fluoro-Butyr-fentanyl
4FIBF/FIBF =iso-fluoro-butyr-fentanyl (même question )

La version ISO est elle la même que la molécules normale au niveaux effets ?

Sinon ça fait plusieurs jours je suis addict au Fu-F et le manque apparait en même pas 1h30, il est vraiment terrible, en plus même quand je prend ma dose j'ai la tête dans le cul et je pique du zen a longueur de journée vu la puissance du bousin ... Pas top pour les cours ...
 
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