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TheScarecrow

Glandeuse pinéale
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8 Août 2012
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15 ans, découverte de l'alcool. Cuites quasi journalières dans un parc d'Orléans pendant six mois, puis ralentissement.
16 ans, premier joint. Les effets me font bien marrer, consommation irrégulière, quand j'suis avec des potes qui en ont quoi. En mai de cette année la, trois mois de fumette hebdomadaire (manifestations powa) et un rythme de cuite assez régulier. Je me souviens notamment d'un après blocus ou je dormais sur l'herbe et que j'me réveillais toutes les heures pour boire comme un trou, puis aller me rendormir pendant encore une heure.
J'ai des potes qui prennent des trucs plus durs, mais je reste éloigné.
A 18 ans des connaissances proches se bourrent d'anxio. C'est la première fois que j'entends des mots comme Tetrazepam, Bromazepam, Zolpidem, et les voire dans cet état la me convainc de jamais toucher à ces trucs là. Dans mon esprit, à part les champotes et le canna, j'essaierai rien de ma vie parce que ça vaut pas le coup.
Je déménage à Tours l'année de mes 19 ans: petites cuites les week-end, beaucoup plus de cannabis. J'achète mes premiers 20e occasionnellement, fumer devant futurama ça m'fait marrer.
L'été de cet année là, je vois une amie et son copain sous MDMA. Je les trouve sacrément relous et j'ai un avis plus que mitigé la dessus. Le même jour, un de mes meilleurs amis est sous LSD. Lui je le trouve déjà plus groovy: on parle, on se croise pendant des concerts et je me dis que l'ami Lysergique n'est pas forcément non plus mauvais. Je me souviendrai toujours de la phrase que ce pote m'a dit quand on s'est croisé. "Je t'aurai bien filé un buvard mec... Mais j'en ai plus."
L'année suivante, je sais plus vraiment pourquoi ni comment, mais l'idée d'une soirée MDMA naît dans l'esprit psychonautique de mon meilleure pote. Je me tâte longuement avant de me décider d'en prendre, après tout pourquoi pas essayer une fois...
Et là, le BOOM. "Ah. En fait c'est ça, la drogue !" ... Mon esprit s'ouvre un peu plus: je commence à m'intéresser aux drogues, mais pas forcément dans une optique purement psychonaute: je vois ça comme du fun, un peu de temps en temps.
Quelques mois après, une expérience pas super cool à la MD. Pas à cause du produit, mais à cause d'un "pote" de passage qui en avait pris beaucoup trop, et avec un peu de C, je pense. Il s'écroule par terre pris de convulsions, casse au passage une vitre avec sa tête (LOLILOL) , je commence à bader, je croise d'autres potes sur le chemin, et ça va mieux. Pendant deux semaines cependant, cette image et le bruit de la vitre brisée me hanteront un peu: d'ailleurs pour moi, le "Bruit du bad trip", c'est le verre qui se brise. A chaque fois que je suis prodé et que j'entends ce bruit, s'ensuit forcément une petite phase ou je regarde partout autour de moi avec un regard halluciné...
Ensuite, je découvre la DXM. HAHA. On m'a donné la dose pour un bon deuxième plateau, j'ouvre les portes du quatrième: Bodyload affreux, je pars plus loin que ce à quoi je m'attendais ... Pas un bad trip, mais un trip dur, et long. Qui sera d'ailleurs très formateur dans ma vision des prods: je commence à entrevoir la puissance des psychédéliques, l'importance du set&setting et de l'information sur ce qu'on consomme... et j'apprend aussi au passage que mon métabolisme est pourri, ce que je prend en compte à chaque prise maintenant. Et qui devient au passage un avantage: je pars loin sans avoir à raquer autant que vous, sous êtres Powa !
Rien de notable pendant les quelques mois suivants, un peu de cannabis, je découvre psychonaut et je m'informe beaucoup, en particulier sur le LSD, qui commence à me tenter de plus en plus.
Cet été, le festival Terres Du Son. Mon corps est soumis à rude épreuve et pour la première fois je ressens le côté "un peu glauque" de la drogue. Parfois je me dis "Wow, c'est sale là, regarde ta tête de mec à bloc de MDMA, tu dois faire peur aux gens etc.", mais j'arrive à faire avec, et le festival se passe très bien.
Dernièrement, ce que je considère comme mon "premier VRAI trip". Géré, sans l'ombre du bad ... Mon premier rail de C, aussi. Je trouve ça "un peu fun sans plus". Ca vaut pas tout le bruit qu'on fait dessus, et je trouve que la descente vaut pas le coup de trois quarts d'heure d'effets.
Cette année sera donc placée sous le signe d'une consommation responsable, de l'exploration subjective, et de l'expérimentation ... Si le moi d'y a quatre ans voyait ça, il serait sûrement halluciné quand même. o_O
 

PinkieDeL

Holofractale de l'hypervérité
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21 Août 2010
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Allez on va la faire courte parce que c'est la 3eme fois que ce putain de pc plante et que j'doit prendre ma douche (trop la flemme)...

15ans :1er carton avant d'aller en cours (putain de crise de rire en cours de math ça nous a valu 3 jours d'exclusion mais putain j'regrete pas)
6 mois plus tard clope/alcool/joint, faut pas traîner avec des gens "cool" c'set jamais bon pour sa scolarité...

17ans : Début des vraies soirées, exta, carton, coke... la fume c'etait pour la journée en soirée je trouvais ca chiant a rouler et ca me mettait pas dans l'jus.
peu apres mes 18ans j'me suis mis en couple et a part l'alcool (et un pet de temps en temps) j'suis rester sage jusqu’à mes 24ans.

22ans : coke au boulot uniquement (en gros de 10h du mat a 20h) mais jamais le wek end ou le soir, c’était "mon ptit café" sans le gout de merde :p

24ans : retour en force dans le monde des soirées (et comme par hasard des teuf trance :p) la 1ere j'me suis remis a fumer(j'avais arretter 6 mois avant), la 2eme qqs semaines après a la mdma puis lsd, (j'essayai d'alterné les deux) toujours sous speed pour tenir plus longtemps, dormir c'est nul... la semaine j'restai a peu pres sage sauf avec la bibine qui aurai presque pu devenir un probleme si j'avais pas trouver une chérie). et c’était des soirée occasionnelles une toute les deux semaine...

26ans : trouver une teuffeuse avec qui j'ai passer 3 ans de débauche totale, teuf tout les week end avec tout les abus possible mais la semaine clean de chez clean (enfin quelques cuite avec les potes a la maison comme tout le monde), découverte de la mescaline <3

29ans : benzo pour l'fun, arret du tabac (toujours pas repris depuis et toc :p) decouverte de la ké et try de la base, j'aime trop ca pour me laisser tenter trop souvent donc je reste loin. mes meilleurs trip a l'acid se feront dans cette tranche d'age, decouverte des rc avec le 2cb puis le 2ci puis escalades des connerie de l'alcool.

32ans : arrêt complet de l'alcool, benzo addict (traitement qu'ils disaient), dépression, boulimie, ts... et retour a une consommation de mdma plus modérée mais speed presque tout les jours. c'est d'ailleur la que j'ai disparu du forum)

Jusqu’à aujourd'hui (donc bientôt 33 putain...) , toujours pas repris la clope ni l'alcool (même pas un ptit verre de temps en temps), sevrage des benzo depuis hadra, pas repris un carton ni une goute depuis 1an (ni sex... putain ca crain...) mais j'continue a la md en soirée (ca par contre j'suis un vrai porcasse a coup d'un gramme minimum par soirées)... speed 4 jours sur 7, ca me permet de rester debout la journée sinon j'branle rien...

j'avais prévu de me refaire des trip lsd cet ete mais histoire d'en profiter vraiment, j'attendais les bonne condition (tant qu'a faire, repartir avec 2 goûte direct sinon c'est pas drole) mais au world people le vent froid et fort m'a tellement soûlée net que j'me suis dit que sous trip ça allais me faire encore plus chier et hadra on en parle pas... ozora aurai été parfait mais j'ai pas pu y aller... donc on verra le week end prochain si j'me laisse tenter, même si de nuit j'ai toujours trouver ca moyen, ça pourrai etre sympa de faire un semi trip md lsd (avec une ceinture de secu benzoique dans la poche, on sais jamais les crise d'angoisses qui reviendrai à cause du peuple ou un vieux flash débile...)
 

Mr.G

Holofractale de l'hypervérité
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4 Sept 2011
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15ans: Alcool avec une grosse soirée, l'alcool c'est pas cool.
17ans: Premier joint, ça m'amuse un peux, ça m'endort pas et je reste à traîner sur l'ordi alors que Luba dort.
18ans: Je découvre la weed. Gros délire, c'est raconté ici.
Je deviens et suit encore un tox de la défonce du joint. Je me laisse allez dans des soirée arrosé de bang, de trois feuille et de pur: Tout les vendredi soir.
Tout ça saupoudré de soirée alcoolisé, je travaille dans un bar aussi à l'occasion. Période cool de ma life.

Je suis rattraper par ma situation social et les douleurs dentaines prennent des ampleur abracadabransque. Défonce volumétrique à coup de liqueur. Douille epic toute les demi heures et on m'appellez docteur house car je me shooter aux anti douleur type codéinien. Car ouai, les dafalgan, ça marche pas.
Je test à l'occasion de la salvia et un peux de champote mais bon voilà quoi.

21ans: Je rentre dans un smartshop et j'achète pour la première fois des truffes.
Je m'inscrit sur le forum après la seconde prise.

Je tâte de la MD aux retour d'Amsterdam, comme me la dit Violet, peut être que pour moi la MD me conviendrait mieux en mode posé car j'ai tester deux fois dans cette configuration et ouai c'est vrai que la MD c'est pas mal ( epic quote )
Aux Tribes Gathering je goûte à la kétamine, aussi à mon premier RC le Deux C D.

aMT et AM2201 venant de s'ajouter à la liste de mon pénis.

Maintenant je navigue entre trip et kétamine, en fonction des soirée mais souvent c'est plutôt bédo et alcool.
Quand je vais dans un endroit où je sais que voilà. Je ne m'occupe des deux précédentes choses que lorsque j'ai du trip ou de la kéta. Les joints pour l'envie et l'alcool pour les lendemain de trip.

Après de temps en temps à raison d'une fois ou deux par mois je me fait un trip RC. En ce moment c'est de l'aMT.
On verra ce que je prendrais après. MXE. Ca à l'air intéressant.
 

clochette

Neurotransmetteur
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22 Juil 2012
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bonJour à tous
je me suis souvent dit que les produits en tout genre rendaient l'existence et la société plus supportables mais certains jours je me dis que ce sont aussi ces produits qui rendent ma vie insupportable.... Flagrant délit de contradictions. Pour avoir déjà arrêté certaines substances, je sais qu'il y a un moment où tout paraît gris, qu'il faut réapprendre à vivre sur un autre mode, mais passant d'une drogue à une autre, on arrive forcément au jour fatidique où on se demande "bon, mais après?" ??? Je persiste et signe dans mes mauvaises manies? Je lâche tout et me cantonne à la drogue légale, après tout le rhum est vendu en magasins... ? J'arrête tout? Et si je ne me drogue plus, pourrais-je supporter le monde, les gens??
Quand je sortais tout le temps en teufs et consommais des pillules et des cartons, je ne me posais pas ce genre de questions, 15 ans après, mon caillou sur la table ou dans la tête, les choses ont pris un aspect bien différent.
Peut-on vraiment vivre sans produits? Et avec? Qu'en pensent les vétérans et les novices??? :tonqe:
Clochette
 

shankara

Sale drogué·e
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25 Oct 2011
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Bonne réflexion clochette, surtout que quand tu regardes dans l'Histoire en tout temps et en tout lieu l'Homme s'est tourné vers l'alcool & les plantes, pour égayer son quotidien, calmer sa douleur ou explorer son inconscient...alors quelque part ça fait partie de notre existence, qu'on consomme ou pas, on croise toujours à un moment ou à un autre sur sa route des gens qui usent & abusent de certains produits...et vraiment peu de gens à mon avis vivent sans une goutte d'alcool ou un peu de weed, parce que ça fait partie du lâcher prise, du relâchement, le petit verre de vin le soir ou le petit spliff en sortant du taff c'est une manière de décompresser, de s'oublier (je dis pas que c'est bien...juste que c'est un moyen d'effacer l'ennui, les soucis) Alors peut-on vivre sans produit ? Si c'était si facile ça changerait beaucoup de choses...bref j'ai pas de réponse toute faite, pour ma part aujourd'hui c'est inconcevable, mais dans quelques années (beaucoup d'années :roll:) pourquoi pas

Et si je ne me drogue plus, pourrais-je supporter le monde, les gens??

Assez sombre comme question, c'est vrai que les psychés apportent un regard neuf sur le monde & les gens, parfois plus de compassion & de tolérance mais ce sont des choses qui se cultivent, se renouvellent d'elles-même... "La beauté de la vie dépend de ton regard" (yes j'ai calé du Keny Arkana muahaha)
 

mjolk

Holofractale de l'hypervérité
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16 Mai 2008
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Beaucoup de religieux ou de pratiquants vivent sans produits, mais cela ne veux pas dire qu'ils vivent sans vivre les états modifiés de conscience (méditation, jeûne, retraites etc...).
Les produits peuvent êtres remplacés par des pratiques, un mode de vie.
 

Miramax

Elfe Mécanique
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5 Août 2012
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clochette a dit:
bonJour à tous
je me suis souvent dit que les produits en tout genre rendaient l'existence et la société plus supportables mais certains jours je me dis que ce sont aussi ces produits qui rendent ma vie insupportable.... Flagrant délit de contradictions. Pour avoir déjà arrêté certaines substances, je sais qu'il y a un moment où tout paraît gris, qu'il faut réapprendre à vivre sur un autre mode, mais passant d'une drogue à une autre, on arrive forcément au jour fatidique où on se demande "bon, mais après?" ??? Je persiste et signe dans mes mauvaises manies? Je lâche tout et me cantonne à la drogue légale, après tout le rhum est vendu en magasins... ? J'arrête tout? Et si je ne me drogue plus, pourrais-je supporter le monde, les gens??
Quand je sortais tout le temps en teufs et consommais des pillules et des cartons, je ne me posais pas ce genre de questions, 15 ans après, mon caillou sur la table ou dans la tête, les choses ont pris un aspect bien différent.
Peut-on vraiment vivre sans produits? Et avec? Qu'en pensent les vétérans et les novices??? :tonqe:
Clochette


Pour ma part, clairement non, mais comme je l'ai déjà expliqué, à certaines conditions. En gros c'est tout ou rien, je vais faire des week-ends de perchés (exemple il y a un mois : vendredi Md en soirée et C en after, Bédo pour dormir, dodo/ le samedi soir alcool, puis trip pour la 1ère fois + Ké, dodo le dimanche, puis bédos et tize le dimanche soir), mais après plus rien (à part quelques soirées alcool de temps en temps) pendant un mois ou deux, et beaucoup de sport (cardio de préference + eau)
Je ne fume même pas de clopes dans la journée, seulement en soirée avec un verre, et beaucoup + si il y a autre chose que de l'alcool.

Mon équilibre tient à cette dualité, je ne pourrais pas être clean ou défoncé tout le temps.
 

PinkieDeL

Holofractale de l'hypervérité
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21 Août 2010
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clochette a dit:
Peut-on vraiment vivre sans produits? Et avec? Qu'en pensent les vétérans et les novices??? :tonqe:
Clochette

Je pense que chaque humain a besoin de sa part de vice, qu'elle sois chimique ou autre mais au final ça reste de la chimie dopaminerigique (sport, adultère, bouffe...). Le truc etant de trouver le bon equilibre avec tout ca, perso depuis quelques temps, j'me limite a une soirée par mois ou c'est l'exutoire complet (mais sans alcool). Plus jeune je pensais jamais vivre avec et que c&#8217;était juste pour le fun, ensuite est venu la phase du "ho c'est pas de la drogue c'est de la coke" puis apres cette derniere année qui m'a fait voir les plus noir coté de mon cerveau, je pense qu'il faut juste trouver les vices compatible avec sa vie.

Par exemple, tu te lève le matin tu bois ton café (1ere drogue) ,tu fume ta clope (2eme drogue) tu va faire un peu de sport parce que tu te sent mieux après (3eme) tu rentre tu fait l'amour (plus par habitude que par envie mais y te faut ta baise du jour, apres l'boulot (ou t'as carburé au café toute la journée) tu va boire ta bière avec tes pote... T'aura passer une journée sans "drogues" mais a mes yeux ca sera une journée de drogué type... Parce que la meme journée sa café te sera insupportable (c'est un exemple débile mais j'avais que ça en tète).

A coté de ça t'as ma vie actuelle, j'me fait ma ptite trace de speed le matin (j'me garde 3 jours de suite sans par semaine pour éviter l'accoutumance physique) mais pas de café, pas de sex, pas d'alcool, pas de tabac... Et quand j'en ai plus bein j'en ai plus, rien ne m&#8217;empêche de passer une semaine sans (la preuve j'en ai presque plus donc la semaine prochaine ça sera sans...)

Maintenant compare les deux mais j'trouve ma vie plus saine que le 1er exemple... Et je me dit que oui on peu vivre sans prods... Mais c'est clair que faut apprendre a vivre comme ca... (putain de porte de l'inconscience, quel idée de l'avoir entrouverte...)

Mais pour paraphraser mon toubib : Tu bois pas, tu fumes pas, tu baises pas et tu te perches presque plus... j'sais pas si tu va vivre plus longtemps, mais ça va te paraître plus long...
 

shankara

Sale drogué·e
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"Tu bois pas, tu fumes pas mais qu'est-ce que tu suces !"
 

schtroumpfette

Psycho disparu·e
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11 Juin 2007
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clochette a dit:
je me suis souvent dit que les produits en tout genre rendaient l'existence et la société plus supportables mais certains jours je me dis que ce sont aussi ces produits qui rendent ma vie insupportable.... Flagrant délit de contradictions. Pour avoir déjà arrêté certaines substances, je sais qu'il y a un moment où tout paraît gris, qu'il faut réapprendre à vivre sur un autre mode, mais passant d'une drogue à une autre, on arrive forcément au jour fatidique où on se demande "bon, mais après?" ??? Je persiste et signe dans mes mauvaises manies? Je lâche tout et me cantonne à la drogue légale, après tout le rhum est vendu en magasins... ? J'arrête tout? Et si je ne me drogue plus, pourrais-je supporter le monde, les gens??
Quand je sortais tout le temps en teufs et consommais des pillules et des cartons, je ne me posais pas ce genre de questions, 15 ans après, mon caillou sur la table ou dans la tête, les choses ont pris un aspect bien différent.
Peut-on vraiment vivre sans produits? Et avec? Qu'en pensent les vétérans et les novices??? :tonqe:
Dans l'absolu, oui, c'est possible de vraiment vivre sans prods : Gamida en est la preuve vivante sur ce forum.

Je suis quant à moi encore très loin d'avoir accumulé l'expérience et acquis la maturité nécessaires pour pouvoir &#8211;vouloir&#8211; en dire autant. Après six années de consommations chimiques diverses et variées, jalonnées de plusieurs périodes d'abus avec l'un ou l'autre prod, force m'est de constater que le doigt que j'ai mis dans l'engrenage s'y est coincé plus que je ne l'aurais imaginé au départ. Je n'arrête pas "quand je veux" mais quand je n'ai plus le choix, et j'y arrive seulement en remplaçant la substance devenue problématique par une autre qui ne l'est pas ... au moins dans un premier temps.
Bref c'est pas vraiment glorieux...

La bonne nouvelle c'est que j'ai retenu les leçons de mes erreurs passées. Avec le temps qui passe (le fatidique quart de siècle est pour bientôt), j'ai appris à connaître mes limites, et contre toute attente n'ai plus envie de les repousser sans cesse. Plus ça va, plus la tendance se confirme : je calme le jeu, je m'assagis. Et pourtant, j'ai connu mon lot de dérapages moi aussi.
Mais quand je repense à ma phase d'anorexie dopée aux amphétamines (d'un naturel plutôt joufflu pour ma petite taille, j'étais descendue à 46kg sans m'inquiéter de voir mes côtes dessinées sous mon t-shirt, toute euphorique d'avoir trouvé le levier magique pour contrôler mon poids) ; quand je repense au délire glauque et malsain que je me suis créé de toute pièces et dans lequel j'ai pataugé pendant de longues semaines sans le discerner de la réalité (paye tes pots cassés suite à une consommation irréfléchie, abusive et répétée de tous les psychédéliques à disposition) ; quand je repense à ces mois d'aliénation où j'avais moi aussi un caillou qui squattait ma table, parasitait mes poumons et mon cerveau, vampirisait mon compte en banque et la moindre de mes activités ; quand je repense à ce sentiment de terreur pure qui s'emparait de moi pendant mes crises de paranoïa les plus violentes ; ...
Ben quand je repense à tout ça je me dis que ces mauvais souvenirs appartiennent à un passé désormais résolu. Je m'en rappelle comme d'un garde-fou, ce qui ne m'empêche pas d'aller de l'avant, c'est-à-dire construire mon rapport aux produits sur les bases les plus saines possibles. En ce qui me concerne, je crois que la clé de ce fragile équilibre est de toujours garder une quantité de bons souvenirs supérieure à celle des mauvais.
 

clochette

Neurotransmetteur
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22 Juil 2012
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Merci à tous pour vos réponses.
Effectivement chacun gère comme il peut ses contradictions et dualités, moi la première, à la limite de la schizophrénie parfois d'ailleurs. Je bosse toute la journée et personne n'imagine ce que je fais quand je rentre chez moi, les gens s'étonnent seulement de mes problèmes d'argent ;)
Et oui, j'avais vu que Gamida vit 100% naturellement et sans en souffrir, waouh :) J'admire, je connais quelques personnes comme ça mais c'est une minorité j avoue !
J'ai toujours aimé changer mes perceptions mais il faut dire que certains produits créent une addiction plus difficile à gérer que d'autres. En même temps, c'est différent selon les personnes. Un de mes collègues a arrêté la zeb parce qu'il y pensait tout le temps et n'arrivait pas à trouver un juste équilibre avec ça, alors il fumait du matin au soir et était tout le temps crevé. Moi je n'ai jamais eu ce rapport avec l herbe, mais plus avec la cocaine ou le caillou. C'est ce qui me fascine un peu dans les addictions!
Mahokiko, c'est vrai, des personnes sont addict au café et à tout un tas de truc en passant par la télé, les achats dans les magasins etc etc
et j adore la phrase de ton médecin :)

bonne nuit !
 

Claquante

Matrice périnatale
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24 Sept 2012
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Bonjour à tous après avoir lu vos expériences en la matière et avoir trouve énormément de similitudes avec les miennes,je décide de poser ma pierre à l'édifice.
Première expérience :12 ans,voyage scolaire,premier joint de shit qui tourne dans la chambre des "grands tout en écoutant la fonky family...je suis fumeur très occasionnel jusqu'à 14 ans ou je commence à sortir,vendredi et samedi c'est binge drinking à la kro et les beuz qui te cabosse la tête,multiples BLACK OUTS ou tu te réveille le lendemain de fête et tu sais pas ou tu est.
La semaine pas d'alcool,juste le shit un beuz le matin avant les cours,2 à midi et 3 ou 4 le soir,donc consomateur régulier et tout ça jusqu'à 17ans et début des problèmes avec mes parents...
Un jour avec des potes on décide de prendre des taz,"une fois pour essayer",on achète,(smiley blanc ) et on part en boîte (nitro montpellier,pour les connaisseur)on commence à boire comme des trous et milleu de soirée on gobe,et la c'est le top,effet de l'alcool annule,pleine forme,kiffe la music électro qui d'habitude m'intéresse pas on est tous perche quoi.
je commence à aimer le produit,c'est tous les week-end end TAZ,smiley,mistsu,dophin,losange,dollar,cœur ( en forme de cœur gris et rose,impressionnant celui la)
Les redescentes sont de pires en pires car les quantitées gobees le sont aussi...je rentre car mon corp est épuisé je me couche et passe des heures à regarder le plafond de ma chambre sans pouvoir dormir.
Jai des cernes jusqu'au menton je suis déscolarise,mes parents sont au courant de tout,c'est la merde.
Puis pendant un an break total j'arette tout du jour au lendemain ecsta et cannabis,avec quelques difficultées certes,mais j'ai change de ville de région et d'amis j'ai décidé de suivre une formation professionnelle à l'autre bout de la France,et ça marche, je prend rien, j'ai mon diplôme et je rentre à la maison neuf,un nouveau boulot et la confiance de mes proches en poche.
"allo Julien,je suis rentre on se voit ce week-end? Ok pas de problème" on sort avec mes anciens potes on fait l'apéro on boit quelques jack'da et il me dit vien voir poto on va dans la voiture je vais te montrer un truc et sort un petit sachet prend une boite à CD et fait deux trait et la comme un connard j'accepte.REBELOTE,ça part de la,c'est 6 ou 7 g par week-end end,(je parle pas de la caféine coupe à lidocaine et au sucre glace comme on trouve en ce moment sur le marche,le frère de ce pote qui ma initié à la C fait des aller retours tout les ans au Venezuela avec sa meuf et ils se chargent eux même( mules)ils ne la coupe pas donc je peu pas être mieux place mais le G est pas à 50 e le bon produit ce paye cher ( réseau très très restraint de mecs de 35 ans qui ne prennent que du bon produit) quand je lis que panoramix à la moelle épinière qui frétille quand il sent son odeur bien moi c'est exactement le Même effet...
Sachez que la bonne coke ne fait pas mal au nez,n'empêche pas de dormir,le matin quand tu te lève t'es pas en vrac,et surtout personne peu savoir que tu prend à part un cocaïnomane.Pour moi la meilleure des drogues et j'y met les deux pied dedans de 19 à 23 ans toujours les week-end en grosses quantités et des fois la semaine pour bosser, puis c'est régulier je tape un gramme par jour et j'essaye d'autre drogues récréative carton,champi,speed ( de la grosse merde)gellules MD des truc de teuf même si c'est pas mon style, je veu tester, mais j'aime pas,je préfère le côté mondain de la coke et du champagne.
Le seul problème c'est que je n'ai aucune limite je boit comme un trou et tape comme un fou j'ai des accidents de voiture à répétition je flambe 50000 euro en 3ans je n'arrive pas à avoir de relation amoureuse stable a part avec La C,mes proches me tournent le dos ,j'ai 23 ans et m'enfonce une deuxième fois...
Il me reste quand même une petite particule de matière grise car je prend conscience de la situation et m'expatrie dans un autre pays,rencontre une femme et me marie,je crée une affaire et me sort de tout ça.ca fait deux ans que j'ai rien pris et j'ai aucun manque car j'ai changer de vie et de relations...
morale de l'histoire la drogue c'est bien(je regrette pas) mais moi je me suis toujours dit non je gère( la dépendance n'est pas physique) et le jour ou tu te rend compte que tu gère rien du tout bah c'est trop tard.bravo à ceux qui arrive à espacer les prises et a taper dans un cadre récréatif moi perso je peu pas c'est tout ou rien...
Merci a tous d'avoir écouté mes conneries,excusez moi pour l'orthographe,et longues vies à tous....

Nino velasquez testeur qualité chez "PABLO ESCOBAR COMPANY"
 

ChatonMort

Holofractale de l'hypervérité
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16 Mar 2012
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Eh ben. Ah, techniquement faut que t'ailles te présenter dans le sujet dédié (même si on vient d'en apprendre pas mal sur toi, c'est la procédure m'voyez).

C'est agréable que ton post finisse en happyend ; j'suis content pour toi mec :)


Ce thread décidément, ça apporte une autre dimension au forum hein.
 
M

Monsieur Mouette

Invité
La bonne coke ne fait effectivement pas mal au nez. Comme le bon lubrifiant qui ne fait pas mal au cul, sauf que vous êtes quand même en train de vous faire mettre. EDIT : putain je suis trop fier de moi.
 

shankara

Sale drogué·e
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25 Oct 2011
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le mot est d&#8217;autant plus juste que c&#8217;est la solitude plus que la pression des pairs qui m&#8217;aura amené à mes plus gros abus

:nod: Tu mets les mots sur un phénomène que je connais bien. Sinon par rapport à ta perte de poids liée aux prods...tant que tu l'utilises pas comme un "régime", c'est pas dramatique (sauf si ce que tu veux dire c'est que t'as remplacé un comportement compulsif par un autre...mais j'ai pas l'impression vu que tu dis que ta conso reste raisonnable)

dreadeux gauchisto-défoncés fluorescents

:mrgreen: Dommage qu'on se soit pas croisés au Boom ^^
 
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