wombat
Holofractale de l'hypervérité
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Yo tout le monde, j'ai testé la kétamine seulement deux fois et j'écris ce TR faisant référence à mon dernier trip de ce week end.
Je tiens quand même à préciser que ma première fois à la ké s'était très bien passé en teuf, je suis vite tombée sous le charme de ce petit médicament pour dinosaure ahaha. Cette kétamine n'était pas très forte d'après les dires de mes amis "experts" de cette substance. Niquel vu que c'était ma première fois.
Bref, deux semaines après, ce samedi 26 mai. La journée et la soirée s'annonçait plutôt bien, mes potes et moi décidons d'aller à Auchan pour les provisions de la teuf de ce samedi soir en vue d'acheter de la viande, de la bourrache, des chips, sacs poubelles et autres matériels pour une bonne tawa! La journée se passa relativement bien, nous étions posés chez notre pote à nous enjailler le crâne avec quelques bières et de la bonne weed. Le jour commence à s'en aller pour laissé place à la bonne fraîcheur d'été du soir.
Le soir: Allez! C'est parti, on fout tout le bordel dans la voiture et let's go à la guerre! On trouve la teuf dans le champ sans trop de soucis, on entend au loin les basses bien lourdes. Du bon frenchcore. Je suis tellement pressée d'être devant le mur de son de 40kw, et à ce que j'avais entendu dire il y aurait deux murs ? Au final non...un seul bien énorme
.
Moi et mes potes finissons de boire devant le mur. ça se voit que c'est le début, y'a pas encore énormément de monde et les orga finissent d'ajuster le matos.
Nous commençons à chercher de la goutte et de la ké en se divisant en deux groupes. Eux trouvent des cartons, des Hoffmann double face et nous, notre ké arrive dans 30 minutes apparemment. Durant de laps de temps, je commençais à me sentir...vide. Le cerveau un peu chaud à cause de la bière, et je commençais à penser à tout ça, le fait d'attendre toute la semaine pour retrouver ce petit bonheur éphémère du week end, et recommencer toute cette connerie en boucle. Est-ce la boucle interminable de ma vie ? Boulot - teuf - boulot - teuf - dodo - teuf - dodo - ? Pour être clair, je commençais à bader comme une petite gamine dans mon coin pendant que les autres étaient aussi frais qu'un sorbet.
" Heyyyyy Wombat et Jack ! Venez y'a votre ké qui vous attend! Le camtar vient d'arriver ! " - OK! Allez maintenant faut que j'arrête de réfléchir et que j'm'amuse, après tout, lundi tout recommence...
Mon copain, une amie et moi prenons 1 gramme de kéta à 3 (le mec nous a bien servi) Et d'ailleurs, la teuf s'est bien rempli, on est à peu près 200 à 250 à déblayer les champs avec nos pieds. L'ambiance y est, mais je ne me sens pas à l'aise, pas comme d'habitude. On va dans la voiture, mon copain prépare les traces. Bon, tout va bien se passer, et en plus j'ai pas l'habitude de bader d'habitude. D'habitude...
- Tiens bébé, voilà ta trace
- Oua, elle est bien grande quand même ? Imagine elle est bonne et pas trop coupé ?
- Meuh non, t'inquiètes les nuages t'attendent.
Bon bah j'y vais, ... Hop, c'est fait! La substance est montée hyper vite par rapport à la dernière fois, et putain ce qu'elle me pique le pif. Là le bad commence. Je n'ai pas su gérer la montée trop forte et un mauvais set&setting. J'ai regretté et je regrette encore de m'être cru aussi forte que Hulk. Ma vision s'est troublée en un rien de temps, incapable de voir à plus de 20 centimètres de moi, j'entendais les sons qui diminuait de cadence et d'intensité. Les jambes super faible, comme si je ne pouvais plus marcher tout simplement, et je tombais à plusieurs reprises, me sentant de plus en plus mal face à tout le monde, à cet environnement trop foufou, mes amis, moi même ? Que penseraient-ils de moi (mes parents, ma famille) ? Que je suis une droguée et que je mérite ce qu'il m'arrive. Mes potes voyaient que je partais dans un mauvais trip, ils étaient venu me porter et m'asseoir devant la voiture adossée au capot. Amélia (prénom inventé) me tenait la main et me la caressait, je sentais derrière ma main anesthésié par la kétamine une douceur familière qui me faisait du bien. Je me souviens que je n'avais même pas la force de tenir ma tête en place, que tout mon corps que je ne sentais plus du tout se ramollissait de plus en plus. Heureusement mes potes me retenait assise à me filer de l'eau, et veiller sur moi. J'étais persuadée que j'allais mourir, les poumons remplis de gerbe durant mon futur coma, que j'allais vraiment tomber en coma, et avant ça ce fameux k-hole et c'est réellement à partir de là, que j'ai commencé à angoisser encore plus ! Je me parlais à moi même dans ma tête et la conversation se résumait à :
"Voilà, tu l'as mérité, à force de faire la jeune rebelle tu te manges une kétaclaque, et tu vas mourir. Mais avant de mourir, tu vas te dissocier, et tu sais quoi ma pauvre ? T'es pas prête à vivre ça !!! T'en ressortiras pas indemne." Je me suis répété ce spitch durant 40 minutes à peu près (il est vrai que je n'avais PAS DU TOUT la notion du temps, toutes mes actions me paraissais tellement éloigné)
J'ai commencé à vomir mes tripes. ça fait du bien. Les larmes coulaient sur mon visage, j'avais honte de moi, honte de gâcher l'ambiance. D'habitude c'est moi qui aide mes amis quand ils sont en plein bad, je n'aime pas que le rôle soit inversé...On me rassurait en me disant que ça arrivait à n'importe qui et que ça irait mieux dans une bonne heure et demi maximum.
L'amie d'un teuffeur est venue (d'ailleurs un bon nombre de personne était venu dans l'espoir de m'apporter une aide, dont j'ai du mal à m'en souvenir, mais le lendemain mon copain m'a tout expliquait, je ne me souvenais pas de tout, apparemment j'étais incapable de marcher ou de me tenir debout. En tous cas, c'est cet esprit que j'aime en teuf, de communauté et d'entre aide malgré le nombre de personne perché.) Cette fille me propose de la cocaine pour combattre mon mal être de la kétamine mais je refuse après une longue hésitation. D'ailleurs, mes potes ne m'encouragent pas à l'écouter.
20 minutes après, je me lève et suis heureuse de pouvoir enfin me lever, même si mon corps est aussi mou qu'un marshmallow, je tente d'aller me soigner par la musique. Arrivée devant le son, les vibrations me donne des coups de poings tellement énorme que je retape au moins deux séances de vomis devant des gens garés près de la teuf qui me sourient. Décidément, c'est pas ma soirée. Je décide de retourner (un peu bancalement et sans tomber) dans la voiture et de dormir.
Au petit matin, je me réveil avec le bon soleil. Fini le bad !! Tout va mieux, ils avaient tous raison, je suis enfin dans mon état normal. Je peux continuer de profiter de la musique et de la teuf, je suis enfin BIEN. Tout le reste de la journée s'est super bien passé, j'ai retapé trois minis traces à chaque fois, avec l'oeil un peu plus fin sur la dose à chaque fois, j'ai pu profité du soleil et du reste comme prévu.
Conclusion :
Je ne joue plus à être une warrior, surtout avec un produit que je n'ai pas gouté ni même quelqu'un de plus expérimenté que moi.
J'évite de taper quand le moral va mal et que je sens l'ambiance retomber (même si ct vachement psychologique)
La kétamine ça attendra un autre jour, et je ne suis PAS PRETE DU TOUT à tenter ce fameux k-hole qui me terrorise.
Je sais que même si d'habitude je contrôle et gère la situation pour moi et mes potes, je ne suis pas invincible face au badtrip, l'angoisse etc.
Je fais un break.
Voilà, j'espère ne pas avoir été trop longue...Merci pour la lecture ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en penser. Toute critique est bonne à prendre.
Bise.
Je tiens quand même à préciser que ma première fois à la ké s'était très bien passé en teuf, je suis vite tombée sous le charme de ce petit médicament pour dinosaure ahaha. Cette kétamine n'était pas très forte d'après les dires de mes amis "experts" de cette substance. Niquel vu que c'était ma première fois.
Bref, deux semaines après, ce samedi 26 mai. La journée et la soirée s'annonçait plutôt bien, mes potes et moi décidons d'aller à Auchan pour les provisions de la teuf de ce samedi soir en vue d'acheter de la viande, de la bourrache, des chips, sacs poubelles et autres matériels pour une bonne tawa! La journée se passa relativement bien, nous étions posés chez notre pote à nous enjailler le crâne avec quelques bières et de la bonne weed. Le jour commence à s'en aller pour laissé place à la bonne fraîcheur d'été du soir.
Le soir: Allez! C'est parti, on fout tout le bordel dans la voiture et let's go à la guerre! On trouve la teuf dans le champ sans trop de soucis, on entend au loin les basses bien lourdes. Du bon frenchcore. Je suis tellement pressée d'être devant le mur de son de 40kw, et à ce que j'avais entendu dire il y aurait deux murs ? Au final non...un seul bien énorme

Moi et mes potes finissons de boire devant le mur. ça se voit que c'est le début, y'a pas encore énormément de monde et les orga finissent d'ajuster le matos.
Nous commençons à chercher de la goutte et de la ké en se divisant en deux groupes. Eux trouvent des cartons, des Hoffmann double face et nous, notre ké arrive dans 30 minutes apparemment. Durant de laps de temps, je commençais à me sentir...vide. Le cerveau un peu chaud à cause de la bière, et je commençais à penser à tout ça, le fait d'attendre toute la semaine pour retrouver ce petit bonheur éphémère du week end, et recommencer toute cette connerie en boucle. Est-ce la boucle interminable de ma vie ? Boulot - teuf - boulot - teuf - dodo - teuf - dodo - ? Pour être clair, je commençais à bader comme une petite gamine dans mon coin pendant que les autres étaient aussi frais qu'un sorbet.
" Heyyyyy Wombat et Jack ! Venez y'a votre ké qui vous attend! Le camtar vient d'arriver ! " - OK! Allez maintenant faut que j'arrête de réfléchir et que j'm'amuse, après tout, lundi tout recommence...
Mon copain, une amie et moi prenons 1 gramme de kéta à 3 (le mec nous a bien servi) Et d'ailleurs, la teuf s'est bien rempli, on est à peu près 200 à 250 à déblayer les champs avec nos pieds. L'ambiance y est, mais je ne me sens pas à l'aise, pas comme d'habitude. On va dans la voiture, mon copain prépare les traces. Bon, tout va bien se passer, et en plus j'ai pas l'habitude de bader d'habitude. D'habitude...
- Tiens bébé, voilà ta trace

- Oua, elle est bien grande quand même ? Imagine elle est bonne et pas trop coupé ?
- Meuh non, t'inquiètes les nuages t'attendent.
Bon bah j'y vais, ... Hop, c'est fait! La substance est montée hyper vite par rapport à la dernière fois, et putain ce qu'elle me pique le pif. Là le bad commence. Je n'ai pas su gérer la montée trop forte et un mauvais set&setting. J'ai regretté et je regrette encore de m'être cru aussi forte que Hulk. Ma vision s'est troublée en un rien de temps, incapable de voir à plus de 20 centimètres de moi, j'entendais les sons qui diminuait de cadence et d'intensité. Les jambes super faible, comme si je ne pouvais plus marcher tout simplement, et je tombais à plusieurs reprises, me sentant de plus en plus mal face à tout le monde, à cet environnement trop foufou, mes amis, moi même ? Que penseraient-ils de moi (mes parents, ma famille) ? Que je suis une droguée et que je mérite ce qu'il m'arrive. Mes potes voyaient que je partais dans un mauvais trip, ils étaient venu me porter et m'asseoir devant la voiture adossée au capot. Amélia (prénom inventé) me tenait la main et me la caressait, je sentais derrière ma main anesthésié par la kétamine une douceur familière qui me faisait du bien. Je me souviens que je n'avais même pas la force de tenir ma tête en place, que tout mon corps que je ne sentais plus du tout se ramollissait de plus en plus. Heureusement mes potes me retenait assise à me filer de l'eau, et veiller sur moi. J'étais persuadée que j'allais mourir, les poumons remplis de gerbe durant mon futur coma, que j'allais vraiment tomber en coma, et avant ça ce fameux k-hole et c'est réellement à partir de là, que j'ai commencé à angoisser encore plus ! Je me parlais à moi même dans ma tête et la conversation se résumait à :
"Voilà, tu l'as mérité, à force de faire la jeune rebelle tu te manges une kétaclaque, et tu vas mourir. Mais avant de mourir, tu vas te dissocier, et tu sais quoi ma pauvre ? T'es pas prête à vivre ça !!! T'en ressortiras pas indemne." Je me suis répété ce spitch durant 40 minutes à peu près (il est vrai que je n'avais PAS DU TOUT la notion du temps, toutes mes actions me paraissais tellement éloigné)
J'ai commencé à vomir mes tripes. ça fait du bien. Les larmes coulaient sur mon visage, j'avais honte de moi, honte de gâcher l'ambiance. D'habitude c'est moi qui aide mes amis quand ils sont en plein bad, je n'aime pas que le rôle soit inversé...On me rassurait en me disant que ça arrivait à n'importe qui et que ça irait mieux dans une bonne heure et demi maximum.
L'amie d'un teuffeur est venue (d'ailleurs un bon nombre de personne était venu dans l'espoir de m'apporter une aide, dont j'ai du mal à m'en souvenir, mais le lendemain mon copain m'a tout expliquait, je ne me souvenais pas de tout, apparemment j'étais incapable de marcher ou de me tenir debout. En tous cas, c'est cet esprit que j'aime en teuf, de communauté et d'entre aide malgré le nombre de personne perché.) Cette fille me propose de la cocaine pour combattre mon mal être de la kétamine mais je refuse après une longue hésitation. D'ailleurs, mes potes ne m'encouragent pas à l'écouter.
20 minutes après, je me lève et suis heureuse de pouvoir enfin me lever, même si mon corps est aussi mou qu'un marshmallow, je tente d'aller me soigner par la musique. Arrivée devant le son, les vibrations me donne des coups de poings tellement énorme que je retape au moins deux séances de vomis devant des gens garés près de la teuf qui me sourient. Décidément, c'est pas ma soirée. Je décide de retourner (un peu bancalement et sans tomber) dans la voiture et de dormir.
Au petit matin, je me réveil avec le bon soleil. Fini le bad !! Tout va mieux, ils avaient tous raison, je suis enfin dans mon état normal. Je peux continuer de profiter de la musique et de la teuf, je suis enfin BIEN. Tout le reste de la journée s'est super bien passé, j'ai retapé trois minis traces à chaque fois, avec l'oeil un peu plus fin sur la dose à chaque fois, j'ai pu profité du soleil et du reste comme prévu.
Conclusion :
Je ne joue plus à être une warrior, surtout avec un produit que je n'ai pas gouté ni même quelqu'un de plus expérimenté que moi.
J'évite de taper quand le moral va mal et que je sens l'ambiance retomber (même si ct vachement psychologique)
La kétamine ça attendra un autre jour, et je ne suis PAS PRETE DU TOUT à tenter ce fameux k-hole qui me terrorise.
Je sais que même si d'habitude je contrôle et gère la situation pour moi et mes potes, je ne suis pas invincible face au badtrip, l'angoisse etc.
Je fais un break.
Voilà, j'espère ne pas avoir été trop longue...Merci pour la lecture ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en penser. Toute critique est bonne à prendre.
Bise.