J'avais déjà testé la changa à Ozora, mais sans breakthrough. Malgré tout, ça m'avait laissé une forte impression et ça me titillait d'y rerentrer. Et, pendant mes vacances, j'ai eu 'occasion d'y rentrer vraiment, par deux fois. Voici ces récits.
1ère (Changa, VaporGenie)
J'ai du mal à comprendre... Qu'est-ce qui m'arrive, où je suis... Mon cerveau met tout en œuvre pour essayer de retrouver un point d'attache avec quelque chose qu'il connait, mais que connait-il encore ? Il cherche à se rattacher, mais rien... Le flou, cette pièce floue, ces formes floues, ces formes que je connais, mais qui sont-elles? Le flou...
Tiens, quel est cet objet que je tiens dans ma main ? Je me redresse. Oh, la pipe. Mais oui...
Petit à petit, ça revient, je retrouve mes esprits, je reconnais la pièce, les gens autour de moi. Ils me demandent comment c'était, mais rien ne sort. « Le premier mot qui te vient ! »
« … Orange. »
Ouais, c'était orange, foutrement orange. « Et ? »
« Compression. »
Ouais, ça y est. Ca revient. Je me souviens à peu près...
J'ai doucement inspiré la fumée, puis, comme ça ne venait pas, sur les conseils des autres, un coup plus fort. J'ai toussé. On m'a conseillé de basculer en arrière et je m'y suis limite projeté alors que des OEV surgissaient déjà du coin de ma vision, une immense mosaïque qui se déploie jusqu'à tout brouiller...
Et là la libellule. Orange. Qui me prend et qui m'emmène, on vole un temps, c'est loin. Je ne vois qu'elle, elle emplit mon champ de vision. Puis elle me lâche.
Me voici compressé, dans un espace, orange. Mon corps est complètement déformé, j'ai une tête immense, un corps tout aplati, des pieds immenses qui viennent se loger par dessus ma tête. Position du fœtus, impossibilité de bouger. Je ne vois rien d'autre que cet espace, orange, et la représentation que je me fais de la perception de mon corps.
Puis, on me parle. On m'explique que c'est une toute nouvelle étape. Quelque chose qui vient de s'enclencher et qui commence juste. Renais.
Me voici expulsé, d'un coup, hors d'un tissu organique multicolore, un nœud spirale qui compresse et expulse tant d'éléments, tant de fluides... il les bloque à l'intérieur de lui, où le temps s'arrête, puis relâche tout... et me voici projeté en arrière, à une vitesse phénoménale.
J'atterris dans un palais oriental, orange. Il y a des drapés partout dans la pièce, qui pendent aux murs et volent au vent. Il y a des gens, je vois leurs formes mais ne peux les distinguer clairement, derrière ces foulards, derrière ce flou... Mon cerveau essaie de trouver un point d'attache avec quelque chose qu'il connait mais il semblerait qu'il ne se souvient plus de rien d'autre que cet instant. Ni même qui je suis. Et pourtant, il cherche... Le flou... Tiens, quel est cet objet que j'ai dans la main ?
Puis ça revient à la normal, petit à petit. Je parviens à balbutier quelques mots mais c'est très dur, ma pensée est encore lancée à toute vitesse, incapable d'exprimer ce que je viens de vivre, elle me crie des « mais...mais... ah ! Et puis.. ça.. mais... .. ! ». Je me rallonge, ça n'est pas encore fini, tout est encore présent, c'est encore orange. Partout encore volent de magnifiques spirales fantomatiques, foulards éphémères...
Je reste un instant allongé, puis, quand je tente de me relever, impossible. Je mets mes bras en avant pour essayer de basculer mais au dessus d'eux jaillissent un tas de petits serpents, qui courent du fond de la pièce jusqu'à mes mains -où ils s'évaporent- en suivant la ligne tracée par mes bras. Ils courent, disparaissent, de nouveaux surgissent. Je me rallonge et ferme les yeux.
Des lettres. Des phrases. Des trucs pas sympas, ça m'en fout un peu plein la gueule. Je prends, je reçois. Pas trop le choix. Et puis, de toute façon, n'est-ce pas là un nouveau départ ?
2ème (DMT, The Machine)
Cette première à la changa m'avait laissé plein d'interrogations, désireux d'en voir plus. J'avais Vu, mais ça avait été quelque chose de tellement nouveau que je n'avais pu réellement tout saisir, tout enregistrer. Alors, quand on me proposa d'en prendre une seconde fois, en descente de LSD, j'ai accepté bien volontiers l'occasion.
Je tire mal la première fois, quelques OEV, mais rien de bien ouf. Alors, on m'en prépare une seconde et « bon, je vais dormir, je te laisse ». OK.
Je me pose sur le lit, tire, tire, tire, ça vient, tousse. Je m'allonge aussitôt, et on m'embarque.
C'est un être de lumière, avec des ailes et des yeux desquels sortent des gerbes luminescentes ardentes. Je ne le distingue pas dans son intégralité car devant lui se trouve une sorte de tablette en pierre et derrière un mur, en fait il est dans cette tablette, juste ses yeux qui en sortent, et ses ailes qui dépassent du mur derrière. Sur la tablette, des symboles. Ca me fait penser aux hiéroglyphes. Je ne peux rien faire d'autre que les observer, je suis bloqué dans cette position, mais je peux zoomer sur eux, et quand je le fais, ils se mettent à bouger, et la tablette, composée de plusieurs petits carreaux de pierre, se met à s'animer, les morceaux se déplacent et devant moi défile une mathématique dont je ne peux saisir le sens.
Puis, les yeux de la créature se mettent à cracher d'autant plus de gerbes, qui envahissent petit à petit l'espace entier. Je change de plan.
Me voici dans une pièce rouge, aux dimensions et proportions impossibles. Elles bougent sans cesse, et le devant devient l'arrière puis le côté puis le bas, rien n'est fixe, une nouvelle forme de 3D, de perception de l'espace s'offre à moi. Et devant tout ça, ces êtres, ces espèces de points d'exclamation géants enturbannés à un seul œil... Ils lévitent, passent devant moi et me regardent, sans prendre part au changement permanent de la pièce qui les entoure. Derrière eux, des hiéroglyphes, des symboles incompréhensibles posés sur des obélisques, qui bougent et se déplacent eux aux mouvements impossibles de l'espace.
Je ne peux penser, je ne peux rien faire. Je suis là et je regarde.
Et puis, retour progressif à la réalité -enfin, plutôt brutal sur le coup, mais je suis toujours complètement perché. Je reconnais la pièce et suis guidé par une force supérieure. On me dit de me lever, d'aller vers la fenêtre, tout mon corps est poussé par cette impulsion. J'obéis, tente de résister un peu, le temps de poser la pipe, mais la fais tomber par terre. Faire autre chose que ce qui m'est demandé relève presque de l'impossible. Alors, j'y vais. Le chemin qui m'est tracé est clair. Par contre, tout autour... C'est pixelisé, je ne vois rien, les dimensions changent. Et puis, il y a ces êtres fantomatiques, qui se fondent discrètement dans les murs, dans le lampadaire, dans les objets, dès que j'essaye de pose un regard sur eux. J'ai juste le temps de lse voir se fondre en arrière plan, ils ont l'air de sourire. J'arrive tant bien que mal à la fenêtre, marcher n'est pas aisé, je prends mon temps, bloque sur l'autour. Je ne pense pas vraiment, n'y parviens pas, dans ma tête, ça crie : « mais c'est incroyable ! Complètement fou ! Cette beauté -mais AAH !!, mais qu'est-ce que! ...»
Et quand j'arrive enfin à la fenêtre...
Rien. Rien du tout. Je sens des frissons, du mouvement, du bruit qui n'en est pas, ça s'agite derrière moi, on rigole. Ils se moquent de moi. Je me retourne et les vois, un instant, avant qu'ils ne se cachent de nouveau derrière les objets et meubles. Je m'approche. L'un reste alors, ne se planque qu'à moitié. On se regarde, il sourit. Je comprends. Ils s'amusent, ils s'amusent juste. Il n'y a rien de bien méchant là-dedans. Ils s'amusent juste...
Je suis resté un moment, jusqu'à ce qu'ils partent pour de bon, et suis retourné me poser sur le lit, où j'ai fermé les yeux, encore estomaqué, et je me suis laissé plonger dans un vortex de CEV.
Que dire de ces expériences... La première était la compression, le calibrage de mon esprit avant de découvrir ce monde, la seconde une véritable exploration. Cependant, il faut que j'apprenne plus à mon cerveau à lâcher prise je pense, il a toujours ce réflexe d'essayer de se maintenir à quelque chose de connu, réflexe que j'ai développé tout au long de mes expériences psychés afin de ne pas perdre complètement pied, mais inutile ici j'ai l'impression.
Je crois me souvenir que je ne comprenais pas Cyri (si j'me souviens bien) quand il disait ne plus vraiment aimer le lsd, qu'il y avait quelque chose de presque incompatible entre les deux... Je comprends mieux. Ca a complètement remis en question ma façon de voir les psychés. Là où les autres embrouillent trop souvent l'esprit, font jouer la surenchère et la sur-analyse, là, la DMT, c'est Clair. Et pourtant, il n'y a pas forcément de message évident, mais le voyage est clair. C'est un véritable voyage. Dont on peut presque se souvenir intégralement. Salvia, DMT... ouais j'y vois clairement un lien. Et si le message n'est pas forcément clair et défini, là, le simple voyage en lui-même vaut le détour de l'expérience je trouve. Et puis, le message n'est pas clair, mais il m'a l'air définitivement sous-jacent malgré tout. J'ai changé depuis, enfin je change petit à petit, ça se construit. J'envisage mon existence sous un nouvel angle. Ca m'a recadré.
Pfouuh je sais pas trop quoi en dire, c'est tellement fou, tellement dur de mettre des mots dessus, et en même temps il ne semble ne se passer rien d'autre que le voyage... et pourtant en arrière plan...
Bref. J'espère que vous avez pris plaisir à lire ça. Je viendrai vous narrer la suite quand il y aura. Et si vous avez des questions, n'hésitez pas.
Bonne journée et bien à vous !
ubiK/
1ère (Changa, VaporGenie)
J'ai du mal à comprendre... Qu'est-ce qui m'arrive, où je suis... Mon cerveau met tout en œuvre pour essayer de retrouver un point d'attache avec quelque chose qu'il connait, mais que connait-il encore ? Il cherche à se rattacher, mais rien... Le flou, cette pièce floue, ces formes floues, ces formes que je connais, mais qui sont-elles? Le flou...
Tiens, quel est cet objet que je tiens dans ma main ? Je me redresse. Oh, la pipe. Mais oui...
Petit à petit, ça revient, je retrouve mes esprits, je reconnais la pièce, les gens autour de moi. Ils me demandent comment c'était, mais rien ne sort. « Le premier mot qui te vient ! »
« … Orange. »
Ouais, c'était orange, foutrement orange. « Et ? »
« Compression. »
Ouais, ça y est. Ca revient. Je me souviens à peu près...
J'ai doucement inspiré la fumée, puis, comme ça ne venait pas, sur les conseils des autres, un coup plus fort. J'ai toussé. On m'a conseillé de basculer en arrière et je m'y suis limite projeté alors que des OEV surgissaient déjà du coin de ma vision, une immense mosaïque qui se déploie jusqu'à tout brouiller...
Et là la libellule. Orange. Qui me prend et qui m'emmène, on vole un temps, c'est loin. Je ne vois qu'elle, elle emplit mon champ de vision. Puis elle me lâche.
Me voici compressé, dans un espace, orange. Mon corps est complètement déformé, j'ai une tête immense, un corps tout aplati, des pieds immenses qui viennent se loger par dessus ma tête. Position du fœtus, impossibilité de bouger. Je ne vois rien d'autre que cet espace, orange, et la représentation que je me fais de la perception de mon corps.
Puis, on me parle. On m'explique que c'est une toute nouvelle étape. Quelque chose qui vient de s'enclencher et qui commence juste. Renais.
Me voici expulsé, d'un coup, hors d'un tissu organique multicolore, un nœud spirale qui compresse et expulse tant d'éléments, tant de fluides... il les bloque à l'intérieur de lui, où le temps s'arrête, puis relâche tout... et me voici projeté en arrière, à une vitesse phénoménale.
J'atterris dans un palais oriental, orange. Il y a des drapés partout dans la pièce, qui pendent aux murs et volent au vent. Il y a des gens, je vois leurs formes mais ne peux les distinguer clairement, derrière ces foulards, derrière ce flou... Mon cerveau essaie de trouver un point d'attache avec quelque chose qu'il connait mais il semblerait qu'il ne se souvient plus de rien d'autre que cet instant. Ni même qui je suis. Et pourtant, il cherche... Le flou... Tiens, quel est cet objet que j'ai dans la main ?
Puis ça revient à la normal, petit à petit. Je parviens à balbutier quelques mots mais c'est très dur, ma pensée est encore lancée à toute vitesse, incapable d'exprimer ce que je viens de vivre, elle me crie des « mais...mais... ah ! Et puis.. ça.. mais... .. ! ». Je me rallonge, ça n'est pas encore fini, tout est encore présent, c'est encore orange. Partout encore volent de magnifiques spirales fantomatiques, foulards éphémères...
Je reste un instant allongé, puis, quand je tente de me relever, impossible. Je mets mes bras en avant pour essayer de basculer mais au dessus d'eux jaillissent un tas de petits serpents, qui courent du fond de la pièce jusqu'à mes mains -où ils s'évaporent- en suivant la ligne tracée par mes bras. Ils courent, disparaissent, de nouveaux surgissent. Je me rallonge et ferme les yeux.
Des lettres. Des phrases. Des trucs pas sympas, ça m'en fout un peu plein la gueule. Je prends, je reçois. Pas trop le choix. Et puis, de toute façon, n'est-ce pas là un nouveau départ ?
2ème (DMT, The Machine)
Cette première à la changa m'avait laissé plein d'interrogations, désireux d'en voir plus. J'avais Vu, mais ça avait été quelque chose de tellement nouveau que je n'avais pu réellement tout saisir, tout enregistrer. Alors, quand on me proposa d'en prendre une seconde fois, en descente de LSD, j'ai accepté bien volontiers l'occasion.
Je tire mal la première fois, quelques OEV, mais rien de bien ouf. Alors, on m'en prépare une seconde et « bon, je vais dormir, je te laisse ». OK.
Je me pose sur le lit, tire, tire, tire, ça vient, tousse. Je m'allonge aussitôt, et on m'embarque.
C'est un être de lumière, avec des ailes et des yeux desquels sortent des gerbes luminescentes ardentes. Je ne le distingue pas dans son intégralité car devant lui se trouve une sorte de tablette en pierre et derrière un mur, en fait il est dans cette tablette, juste ses yeux qui en sortent, et ses ailes qui dépassent du mur derrière. Sur la tablette, des symboles. Ca me fait penser aux hiéroglyphes. Je ne peux rien faire d'autre que les observer, je suis bloqué dans cette position, mais je peux zoomer sur eux, et quand je le fais, ils se mettent à bouger, et la tablette, composée de plusieurs petits carreaux de pierre, se met à s'animer, les morceaux se déplacent et devant moi défile une mathématique dont je ne peux saisir le sens.
Puis, les yeux de la créature se mettent à cracher d'autant plus de gerbes, qui envahissent petit à petit l'espace entier. Je change de plan.
Me voici dans une pièce rouge, aux dimensions et proportions impossibles. Elles bougent sans cesse, et le devant devient l'arrière puis le côté puis le bas, rien n'est fixe, une nouvelle forme de 3D, de perception de l'espace s'offre à moi. Et devant tout ça, ces êtres, ces espèces de points d'exclamation géants enturbannés à un seul œil... Ils lévitent, passent devant moi et me regardent, sans prendre part au changement permanent de la pièce qui les entoure. Derrière eux, des hiéroglyphes, des symboles incompréhensibles posés sur des obélisques, qui bougent et se déplacent eux aux mouvements impossibles de l'espace.
Je ne peux penser, je ne peux rien faire. Je suis là et je regarde.
Et puis, retour progressif à la réalité -enfin, plutôt brutal sur le coup, mais je suis toujours complètement perché. Je reconnais la pièce et suis guidé par une force supérieure. On me dit de me lever, d'aller vers la fenêtre, tout mon corps est poussé par cette impulsion. J'obéis, tente de résister un peu, le temps de poser la pipe, mais la fais tomber par terre. Faire autre chose que ce qui m'est demandé relève presque de l'impossible. Alors, j'y vais. Le chemin qui m'est tracé est clair. Par contre, tout autour... C'est pixelisé, je ne vois rien, les dimensions changent. Et puis, il y a ces êtres fantomatiques, qui se fondent discrètement dans les murs, dans le lampadaire, dans les objets, dès que j'essaye de pose un regard sur eux. J'ai juste le temps de lse voir se fondre en arrière plan, ils ont l'air de sourire. J'arrive tant bien que mal à la fenêtre, marcher n'est pas aisé, je prends mon temps, bloque sur l'autour. Je ne pense pas vraiment, n'y parviens pas, dans ma tête, ça crie : « mais c'est incroyable ! Complètement fou ! Cette beauté -mais AAH !!, mais qu'est-ce que! ...»
Et quand j'arrive enfin à la fenêtre...
Rien. Rien du tout. Je sens des frissons, du mouvement, du bruit qui n'en est pas, ça s'agite derrière moi, on rigole. Ils se moquent de moi. Je me retourne et les vois, un instant, avant qu'ils ne se cachent de nouveau derrière les objets et meubles. Je m'approche. L'un reste alors, ne se planque qu'à moitié. On se regarde, il sourit. Je comprends. Ils s'amusent, ils s'amusent juste. Il n'y a rien de bien méchant là-dedans. Ils s'amusent juste...
Je suis resté un moment, jusqu'à ce qu'ils partent pour de bon, et suis retourné me poser sur le lit, où j'ai fermé les yeux, encore estomaqué, et je me suis laissé plonger dans un vortex de CEV.
Que dire de ces expériences... La première était la compression, le calibrage de mon esprit avant de découvrir ce monde, la seconde une véritable exploration. Cependant, il faut que j'apprenne plus à mon cerveau à lâcher prise je pense, il a toujours ce réflexe d'essayer de se maintenir à quelque chose de connu, réflexe que j'ai développé tout au long de mes expériences psychés afin de ne pas perdre complètement pied, mais inutile ici j'ai l'impression.
Je crois me souvenir que je ne comprenais pas Cyri (si j'me souviens bien) quand il disait ne plus vraiment aimer le lsd, qu'il y avait quelque chose de presque incompatible entre les deux... Je comprends mieux. Ca a complètement remis en question ma façon de voir les psychés. Là où les autres embrouillent trop souvent l'esprit, font jouer la surenchère et la sur-analyse, là, la DMT, c'est Clair. Et pourtant, il n'y a pas forcément de message évident, mais le voyage est clair. C'est un véritable voyage. Dont on peut presque se souvenir intégralement. Salvia, DMT... ouais j'y vois clairement un lien. Et si le message n'est pas forcément clair et défini, là, le simple voyage en lui-même vaut le détour de l'expérience je trouve. Et puis, le message n'est pas clair, mais il m'a l'air définitivement sous-jacent malgré tout. J'ai changé depuis, enfin je change petit à petit, ça se construit. J'envisage mon existence sous un nouvel angle. Ca m'a recadré.
Pfouuh je sais pas trop quoi en dire, c'est tellement fou, tellement dur de mettre des mots dessus, et en même temps il ne semble ne se passer rien d'autre que le voyage... et pourtant en arrière plan...
Bref. J'espère que vous avez pris plaisir à lire ça. Je viendrai vous narrer la suite quand il y aura. Et si vous avez des questions, n'hésitez pas.
Bonne journée et bien à vous !
ubiK/