Tripper tout seul comme un grand ? ou en communauté ?

[Mushin]

Tripper tout seul comme un grand? ou en communauté?

Pourquoi "OU" en fait? Il y a certains axes, certaines perspectives, accessibles seul et d'autres "pas seul" (avec ou sans prod comme d'hab).

De toute façon il y a de très fortes probabilités d'être fatalement confronté à la "communauté" : l'envie de partager l'expérience, les réflexions qui sont apparues dans un moment solitaire, la mise en pratique se fait pas seul dans sa grotte, etc. C'est complémentaire selon moi donc pas de "ou".

Cela dit, le solo c'est pas approprié n'importe quand (dans les moments de vie, faut être quand même dans une vague positive pour vraiment savourer et retourner même les idées les plus abyssales). Et surtout pas sans se caler un s&s vraiment à soi quand on prévoit de se dilater le temps de pensée et remuer les affects (encore faut il apprécier passer du temps avec soi même, d'autres préfèrent éviter), sinon y'a vite moyen de boucler sévère ^^.

A titre perso, j'adore le solo, en duo, j'adore l'intimité d'un petit groupe, et j'adore en communauté. Chacun a ses facettes, la richesse d'une globalité.

 

[wombat]

Bon bah voilà, Mushin a très bien résumé la chose :]

 

[Simba]

Non mais je n'aime pas du tout les gens qui sont là en mode: moi j'introspecte, je ne me drogue pas.

Comme tout le monde ici (je pense),ça m'arrive de me la mettre juste pour me la mettre.
C'est toi qui invente des trucs,tu me fais dire des choses que j'ai jamais dites. Enfin bon...

Et si l'introspection peut avoir une légère utilité quand on doute, quand on a besoin de faire la part des choses, la mise en retrait.
Tout ce que tu peux faire sobre quoi :yawinkle:

La différence avec la drogue,c'est que tu peux aborder les choses sous plusieurs angles différents.
Et même sobre,c'est intéressant,oui.

Et t'as pas du tout cerner le personnage si tu crois que j'ai tout meilleur que tout le monde.

C'était ironique,tu le sais,mais bon.
J'ai bien compris que t'avais tes ragnagna.

 

[TheRealSwim]

Hello

Tripper seul sa va un temps mais au bout d'un moment c'est lassant.
Mon dernier trip ma dit mais mec tu est seul au monde,je part en ville faire un tour pas un chat,et les potes qui ont quitter la ville.
c'est tellement mieux quand ont partage.

 

[Sludge]

Non mais je n'aime pas du tout les gens qui sont là en mode: moi j'introspecte, je ne me drogue pas.

Mais lol, il n'a jamais dit ça...

 

[Guest]

Je pense que sulman voulait plutot dire "j'aime le coté introspectif quand je me drogue seul" et "j'ai plus de mal a avoir ce coté introspectif quand je me drogue en communauté"...
Enfin je peux avoir mal compris aussi...

 

[Acidbuzz]

La richesse des effets des psychés ne peut de toute façon être réduite à un contexte particulier (solo, groupe, nature, maison, art ...). Au contraire, il faut travailler la molécule dans tous les contextes possibles, tant que le s&s est bon l'expérience sera forcément riche, qu'elle soit introspective, extravertie, délirante, confuse, artistique, musicale, extatique, fun, ...

Et même les versions tristes, darks, profondes, flippantes ... apportent beaucoup, notamment quand on affronte son passé, ses peurs, son inconscient étrange. Parler de bad (j'aime pas ce mot), c'est quand on ne gère pas pour moi, qu'on a trop dosé, on a un set de merde, on a un passif difficile (les psychés sont à éviter le plus souvent, sauf en thérapie), on est seul sans pouvoir se sortir d'une boucle négative ... le groupe peut aider à surmonter ça plus facilement, mais pas forcément.

Ceux qui n'ont jamais fait l'expérience en solo, essayer de le faire au moins une fois, avec un bon s&s, ça vaut vraiment le coup, à moins d'avoir peur d'être confronté à soi-même. Et ça vaut pour l'inverse aussi, vous, les psychonautes solitaires, essayez de partager vos trips si ce n'est pas déjà fait, ça boostera le côté social et euphorique du produit (s'il existe), et donnera de la richesse impersonnelle au trip

Au delà du contexte, la molécule elle-même, vu la galaxie multicolore de drogues psychédéliques disponibles, a une importance indéniable ! Certaines sont plus adaptées à certains contextes, à nous de trouver le moyen de l'exploiter comme elle le devrait. J'ai souvent été déçu de certains psychés en soirée trance/dub, tant la parano prenait le dessus, et le phasage perturbé par tous ces stimulis qui viennent de partout ... par contre les mêmes prods en groupe dans un squatt à l'extérieur et bim, l'éclate totale.

Chacun va le vivre différemment de toute façon, et ce n'est pas parce que ça nous affecte d'une certaine manière que ça le fera de la même façon aux autres. Au sein du même groupe, avec le même prod et le même dosage, tout le monde aura vécu quelque chose de nuancé, comme un delta personnel inévitable (mis à part les hallus collectives, et encore).

Solo ou en groupe, dehors ou dedans, en soirée ou posé tranquille ... donnez de la profondeur en solo et du fun à plusieurs, mais kiffez surtout ! :weed:

 

[Simba]

Oui Yoshi c'est ça. Et c'est pas une question de "mauvais potes" ou quoi.
J'ai surtout voulu dire qu'en étant seul,on pouvait bien peaufiner le s&s.
Et oui en groupe j'arrive pas à m'introspecter comme je le voudrai.

Bien-sûr que les soirées entre potes ça apporte quelque chose. Et quoi qu'on en dise,c'est de l'introspection aussi,vu que les interactions,sobre ou perché,t'apportent une meilleure connaissance de toi. La différence,entre potes,c'est que tu le fais en t'amusant.

 

[Nabsbil]

Les dissociatifs je trouve ça cool avec quelqu'un, juste pour la présence physique, pouvoir se coller à la personne en trippant dans sa tête... Mais pour le coup oui à haute dose, la communication devient vraiment minimaliste. :mrgreen:

C est drôle comme quoi chaque personne perçoit les choses différemment.. Moi je préfère de loin être seul avec la K. En soirée c est cool, mais finalement devant mon pc avec MA musique tout prend une autre dimension, en fermant les yeux sous k les visuels sont plutôt glauque, dernièrement je voyais comme l intérieur d un cerveau mais de couleur brun orange, tout défilait de manière circulaire, on se sent emporté par la chose. Tandis qu'à plusieurs, je n avais jamais rien senti de tel

 

[Óðinn]

Triper seul, je trouve que c'est le must pour prendre une grosse envolée axé introspection/philosophie, t'es libre de faire ce que tu veux, dans un environnement connu et maitrisé... Bref, t'es tout seul chez toi et ton cerveau pour terrain de jeu, que demander de plus ? :mrgreen:

Apres, triper en groupe ou à deux, c'est vachement sympa aussi, mais sa nécessite une grande connaissance des personnes présentes pour arriver à être le plus possible sur la même longueur d'onde et se comprendre sans utiliser les moyens de communication classiques...

 

[Acidbuzz]

@Nabsbil : c'est un K particulier, les dissociatifs

 

[Nabsbil]

@Nabsbil : c'est un K particulier, les dissociatifs

Juste

 

[tagomago]

Je pense que plus de 80% de mes trips se font solo. Au début c'était par choix, je voulais expérimenter tout ça tout seul, puis après quand j'ai voulu intégrer certains prods dans un contexte social j'ai été freiné parce que la plupart de mes potes y sont plutôt réfractaires. Juste 2 ou 3 qui testent un nouveau truc avec moi de temps en temps, mais de plus en plus rarement.

Donc au final je trip tout seul la plupart du temps (psychés et dissos), ce qui est très cool mais devient à force lassant. Du coup j'essaye de varier le S&S pour arriver à de nouvelles expériences. Puis comme le disait Poulinos, prendre certaines choses avec des personnes qui sont plutôt contre c'est pas idéal comme situation. Il n'y a que la MXE à faible dose que j'arrive à intégrer avec des personnes défoncées et/ou bourrées. Après heureusement qu'il reste la weed et l'alcool pour rigoler en société.

Au final je dirai rien de spécialement nouveau, les deux approches ont chacune leurs avantages. Seul on va plutôt avoir tendance à faire de l'introspection et à plusieurs se marrer, mais c'est pas écrit dans le marbre on peut bien se taper de grosses tranches tout seul comme avoir des discussions profondes avec des amis sous psyché ou empatho.