Canin
le Hutin (EEEEEHeh)
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Substances : Speed toute la journée puis MXiPr
Dosages : Inconnus, pour les deux molécules
S&S : En cours de voyage, quelque peu épuisant. On traverse avec mon amoureuse un bout de la diagonale du vide en stop. Ayant passé deux jours dans un festival de musique expé en Creuse, j'ai fini par prendre une trace de speed le dernier soir pour contrecarrer le manque d'énergie suite à deux jours de Prégabaline.
Ceci me mène à une fatigue assez intense (gueule de bois + manque de sommeil), et à prendre du speed un peu toute la journée pour assumer le stop sous le cagnard. L'idée de base étant : rejoindre avant la tombée de la nuit un petit village où a lieu une observation du ciel au télescope pour la nuit des étoiles.
Finalement on arrive à l'heure voulue, on observe le ciel avec tout un tas de gens et des astronomes amateurs du club local. Quand tout le monde se barre, soit entre minuit et 1h du matin, on décide de rester sur place pour dormir là et regarder les étoiles toute la nuit sous MXiPr.
TR
Je suis donc sous l'emprise du speed quand on prépare nos premières traces. C'est un produit que je connais bien, et sur le moment je le sens peu. Une très légère stimulation est présente mais surtout, je devrais pas être encore debout à cet heure. On fait de petites traces, car naïfs au produit et surtout, on a pas de balance avec nous. A l'œil on essaye de viser une dose minimale.
Quelques minutes après avoir tiré notre trace, on ne sent rien. Quelques 20 minutes plus tard encore, à la recherche des effets, on décide d'en faire une deuxième, environ 3 fois la taille des précédentes.
Les effets ne tardent pas à arriver, environ 5 minutes je dirais.
Les premiers signes sont un sentiment pour ma part de perdition dans la voute étoilée qui se situe au dessus de nous. J'ai l'impression d'en faire partie, d'être un morceau de ce tout qui nous englobe, et en même temps d'être complètement dominé par l'immensité de cette chose qu'on appelle univers.
Pour je ne sais plus quelle raison, c'est le moment où je décide de me lever et là je sens vraiment les effets.
Perte d'équilibre, perte des repères spatiaux. Je ne vois plus la pente qui descend du point d'observation, je marche dedans sans trop comprendre où mes pieds tombent, j'ai du mal à comprendre ce que c'est que le sol, à gérer la gravité.
J'invite donc mon amoureuse à se lever aussi pour mieux sentir les effets du prod. On en profite alors pour essayer de retrouver les étoiles et constellations particulières qu'on a pu observer plus tôt. De manière assez surprenante on y arrive, le cou tordu en arrière jusqu'à ce que l'on décide de se rallonger.
Là notre cerveau tourne à fond, on se projette dans l'espace stellaire pour naviguer dedans.
Peut être que c'est l'action séroto qui se fait sentir sous forme de stimulation intellectuelle.
A ce moment un effet particulier du mélange arrive.
Avec la stimulation de l'amphétamine et l'effort musculaire du déplacement, je me sens trop dans mon corps.
En même temps que le disso me distancie des sensations physiques, le stimulant les accentue. Chaque partie de mon corps est stimulée, mais l'information n'arrive pas comme il le faut. Je peine à comprendre la sensation qui pourtant devient de plus en plus intense.
L'activité cérébrale accrue par l'ensemble de drogues, j'essaye de saisir ce que je veux dire, mais n'y arrive pas moi même.
Alors tout me semble trop.
A ce moment je me tourne et arrive enfin à formuler une remarque sensée : je vois bien le potentiel de partage en couille avec ce combo.
On est clairement sur des molécules dont certains modes d'action sont proches, d'autres inverses, idem pour les sensations procurées.
Finalement la remarque lance une discussion, et je sors de la boucle "sensation-interprétation" qui a un fort potentiel de vrillage.
Quelques heures (je crois ?) plus tard, on décide de redrop car les effets s'amenuisent.
A ce stade là je trouve un peu dommage que l'aspect disso/meditatif prenne le dessus. Suggestion à ne pas faire de la personne à côté de moi à ce moment là : y mélanger un peu de 2F-DCK.
Mais comme on en a pas, je propose de se refaire une petite trace, pour profiter encore un tout petit poil des effets de cette gueudro que je viens seulement de découvrir.
Etonnement, la dernière trace nous lance dans un trip complètement différent : euphorie, détente, on passe des heures à parler.
Des effets qui rappellent ceux de la 2F finalement, et surtout que ce prod tape sur la sérotonine.
A ce stade, je pense que je n'étais plus sous amphet. Par ailleurs on a ressenti tous les deux les mêmes effets, et c'est une euphorie commune qui nous a tenus toute la nuit, à discuter, rechercher les étoiles, et essayer de définir une clé de lecture du monde visant à savoir si on est le Elon Musk de quelqu'un ou pas (ce gros batard).
La perdition dans l'espace s'accentue, et en cherchant l'entrée du site, je fini par tourner en ronds autour du moulin rond, en haut de la colline ronde. Je ne comprends vraiment plus rien du tout à l'espace, à ce que j'y fais, et ça m'intrigue et me fait presque rire. La décontraction avec laquelle je fais ces conneries me rappelle un peu celle du 2C-B a faible dose, ou des tryptas à dosage égal, où on se permet de faire de la merde et d'en rire sans y voir rien de plus que l'absurdité de la vie.
Finalement après quelque heures de ça, on a l'impression que nos yeux s'habituent à la lumière de la nuit. "C'est sûr, nos bâtonnets sont bien ouverts !"
Que l'on croit. En fait c'est l'aube qui se lève. Deux traces de ce truc (je compte pas la première que j'ai pas sentie) nous ont laissés éveillés et stimulés toute la nuit !
Alors on essaye de prendre une vraie décision, sage, RdR et tout : se coucher. On prend donc un petit benzo (je sais plus lequel) et on essaye de dormir, sur un matelas gonflable par terre.
Une fois les yeux fermés, ma "nuit de sommeil" s'est résumée à une série d'hallucinations complètement délirogènes, texturées, et parfois proches de ce que pourrait générer une IA. Je fais cette comparaison car la plupart des choses n'avaient aucun sens, comme des plantes qui n'existent pas. Le haut ressemble vaguement à une fleur et donc logiquement se prolonge d'une tige qui finit elle même sur une élément à peu près intelligible alors que l'ensemble n'existe pas du tout. J'ai aussi vu une "tête de poulet" avec des poils et des plumes dont la peau se retournait sur elle même avant de devenir un tas de chair se transformant encore en autre chose, le tout en full HD.
A la fin, essayant de transformer tout ça en rêve dans le but de m'endormir, les scènes sont devenues autonomes, avec des éléments arrivant et repartant, intégrant les bruits environnants. Parmis eux, celui du camion venu enlever les barrières, accompagné du gars qui habite à côté et nous a proposé la veille de prendre le petit dej chez lui.
Je me suis donc levé, après avoir dormi environ 0 minutes, pour entamer une nouvelle journée placée sous l'aura del Speedo.
Dosages : Inconnus, pour les deux molécules
S&S : En cours de voyage, quelque peu épuisant. On traverse avec mon amoureuse un bout de la diagonale du vide en stop. Ayant passé deux jours dans un festival de musique expé en Creuse, j'ai fini par prendre une trace de speed le dernier soir pour contrecarrer le manque d'énergie suite à deux jours de Prégabaline.
Ceci me mène à une fatigue assez intense (gueule de bois + manque de sommeil), et à prendre du speed un peu toute la journée pour assumer le stop sous le cagnard. L'idée de base étant : rejoindre avant la tombée de la nuit un petit village où a lieu une observation du ciel au télescope pour la nuit des étoiles.
Finalement on arrive à l'heure voulue, on observe le ciel avec tout un tas de gens et des astronomes amateurs du club local. Quand tout le monde se barre, soit entre minuit et 1h du matin, on décide de rester sur place pour dormir là et regarder les étoiles toute la nuit sous MXiPr.
TR
Je suis donc sous l'emprise du speed quand on prépare nos premières traces. C'est un produit que je connais bien, et sur le moment je le sens peu. Une très légère stimulation est présente mais surtout, je devrais pas être encore debout à cet heure. On fait de petites traces, car naïfs au produit et surtout, on a pas de balance avec nous. A l'œil on essaye de viser une dose minimale.
Quelques minutes après avoir tiré notre trace, on ne sent rien. Quelques 20 minutes plus tard encore, à la recherche des effets, on décide d'en faire une deuxième, environ 3 fois la taille des précédentes.
Les effets ne tardent pas à arriver, environ 5 minutes je dirais.
Les premiers signes sont un sentiment pour ma part de perdition dans la voute étoilée qui se situe au dessus de nous. J'ai l'impression d'en faire partie, d'être un morceau de ce tout qui nous englobe, et en même temps d'être complètement dominé par l'immensité de cette chose qu'on appelle univers.
Pour je ne sais plus quelle raison, c'est le moment où je décide de me lever et là je sens vraiment les effets.
Perte d'équilibre, perte des repères spatiaux. Je ne vois plus la pente qui descend du point d'observation, je marche dedans sans trop comprendre où mes pieds tombent, j'ai du mal à comprendre ce que c'est que le sol, à gérer la gravité.
J'invite donc mon amoureuse à se lever aussi pour mieux sentir les effets du prod. On en profite alors pour essayer de retrouver les étoiles et constellations particulières qu'on a pu observer plus tôt. De manière assez surprenante on y arrive, le cou tordu en arrière jusqu'à ce que l'on décide de se rallonger.
Là notre cerveau tourne à fond, on se projette dans l'espace stellaire pour naviguer dedans.
Peut être que c'est l'action séroto qui se fait sentir sous forme de stimulation intellectuelle.
A ce moment un effet particulier du mélange arrive.
Avec la stimulation de l'amphétamine et l'effort musculaire du déplacement, je me sens trop dans mon corps.
En même temps que le disso me distancie des sensations physiques, le stimulant les accentue. Chaque partie de mon corps est stimulée, mais l'information n'arrive pas comme il le faut. Je peine à comprendre la sensation qui pourtant devient de plus en plus intense.
L'activité cérébrale accrue par l'ensemble de drogues, j'essaye de saisir ce que je veux dire, mais n'y arrive pas moi même.
Alors tout me semble trop.
A ce moment je me tourne et arrive enfin à formuler une remarque sensée : je vois bien le potentiel de partage en couille avec ce combo.
On est clairement sur des molécules dont certains modes d'action sont proches, d'autres inverses, idem pour les sensations procurées.
Finalement la remarque lance une discussion, et je sors de la boucle "sensation-interprétation" qui a un fort potentiel de vrillage.
Quelques heures (je crois ?) plus tard, on décide de redrop car les effets s'amenuisent.
A ce stade là je trouve un peu dommage que l'aspect disso/meditatif prenne le dessus. Suggestion à ne pas faire de la personne à côté de moi à ce moment là : y mélanger un peu de 2F-DCK.
Mais comme on en a pas, je propose de se refaire une petite trace, pour profiter encore un tout petit poil des effets de cette gueudro que je viens seulement de découvrir.
Etonnement, la dernière trace nous lance dans un trip complètement différent : euphorie, détente, on passe des heures à parler.
Des effets qui rappellent ceux de la 2F finalement, et surtout que ce prod tape sur la sérotonine.
A ce stade, je pense que je n'étais plus sous amphet. Par ailleurs on a ressenti tous les deux les mêmes effets, et c'est une euphorie commune qui nous a tenus toute la nuit, à discuter, rechercher les étoiles, et essayer de définir une clé de lecture du monde visant à savoir si on est le Elon Musk de quelqu'un ou pas (ce gros batard).
La perdition dans l'espace s'accentue, et en cherchant l'entrée du site, je fini par tourner en ronds autour du moulin rond, en haut de la colline ronde. Je ne comprends vraiment plus rien du tout à l'espace, à ce que j'y fais, et ça m'intrigue et me fait presque rire. La décontraction avec laquelle je fais ces conneries me rappelle un peu celle du 2C-B a faible dose, ou des tryptas à dosage égal, où on se permet de faire de la merde et d'en rire sans y voir rien de plus que l'absurdité de la vie.
Finalement après quelque heures de ça, on a l'impression que nos yeux s'habituent à la lumière de la nuit. "C'est sûr, nos bâtonnets sont bien ouverts !"
Que l'on croit. En fait c'est l'aube qui se lève. Deux traces de ce truc (je compte pas la première que j'ai pas sentie) nous ont laissés éveillés et stimulés toute la nuit !
Alors on essaye de prendre une vraie décision, sage, RdR et tout : se coucher. On prend donc un petit benzo (je sais plus lequel) et on essaye de dormir, sur un matelas gonflable par terre.
Une fois les yeux fermés, ma "nuit de sommeil" s'est résumée à une série d'hallucinations complètement délirogènes, texturées, et parfois proches de ce que pourrait générer une IA. Je fais cette comparaison car la plupart des choses n'avaient aucun sens, comme des plantes qui n'existent pas. Le haut ressemble vaguement à une fleur et donc logiquement se prolonge d'une tige qui finit elle même sur une élément à peu près intelligible alors que l'ensemble n'existe pas du tout. J'ai aussi vu une "tête de poulet" avec des poils et des plumes dont la peau se retournait sur elle même avant de devenir un tas de chair se transformant encore en autre chose, le tout en full HD.
A la fin, essayant de transformer tout ça en rêve dans le but de m'endormir, les scènes sont devenues autonomes, avec des éléments arrivant et repartant, intégrant les bruits environnants. Parmis eux, celui du camion venu enlever les barrières, accompagné du gars qui habite à côté et nous a proposé la veille de prendre le petit dej chez lui.
Je me suis donc levé, après avoir dormi environ 0 minutes, pour entamer une nouvelle journée placée sous l'aura del Speedo.