D
Deleted-1
Guest
Dose totale : 800 mg
Intensité du trip : maximale
21H00 je viens d'ingérer 600mg de DXM en 3 minutes, mon sac est fait, j'ai 5 joints préroulés, une enceinte qui crache bien, 2 MP3 et une paire d’écouteur intrasonor, plus du jus de pomme et de l'eau. Je suis en vacances sur une petite île de Bretagne où il n'y a strictement personne. Je quitte le camping pour me diriger vers une des pointes de l'île, une pointe de sable avec quelques rochers ---> l'endroit le plus beau de France par rapport à tout ce que j’ai vu jusque là.
30 minutes plus tard je suis sur la plage, tout seul, le DXM prend part de moi, l'intensité se fait ressentir. Je monte tout en haut d’un rocher, je domine la plage et les vagues. Abrité du vent je fume un pet' en écoutant de la sik avec mon enceinte. Bon là c'est le début de la montée, il est bientôt 22h et je tape des grosses phases sur l’écume miroitante. Je redescends de mon promontoire, houla mon équilibre est bien perturbé quand même. Je marche entre des rochers et là je me retrouve face au coucher de Soleil, il est presque couché, vous savez, cet instant où on le voit disparaitre totalement en un bref éclat lumineux, c'est juste magnifique.
Je marche vers la pointe de sable tout en prenant des films avec mon portable, j'observe les petites vagues déferlantes. Je sens que je pars mais ça reste soft pour le moment, j'hésite à regober, non je vais plutôt me caler et fumer un autre pet'. Derrière la dune le vent ne peut pas m'atteindre, je suis calé dans le sable, je fume, ça m'achève un peu, je baille, m'allonge. Maintenant j'ai mis mes écouteurs, c'est vraiment intense (le DXM est fait pour la musique), j'ai l'impression d'être bourré et foncedé mais dans un high beaucoup plus hard et sans les effets négatifs de l'alcool. Je ferme les yeux, je pars, la chanson dure 8 minutes, je ne serais plus dans la même réalité après l'avoir écouté...
Une fois la chanson terminée je me relève, je suis en mode glauque et sale. Je met une sik qui peps et c'est parti, je marche vite, je bouge les bras en rythme et je chante à moitié, le DXM est vraiment une drogue bien chelou putain...Je longe la plage, j'écris avec un coquillage dans le sable, je traverse des hauts et des bas, là pour le coup je suis bien défoncé mais c'est calme...pour le moment. Je vois un tas visqueux sur le sable, c'est une méduse. Je sautille dessus, ça doit être ridicule à voir. Mon meilleur ami m'appelle, on discute bien un bon quart d'heure. J'aime ça, je le kiffe trop, on se raconte nos petites vies, j'ai juste envie qu'il soit là avec moi...Tout en causant on fume chacun notre pet' au bout du téléphone. Je raccroche, je me sens bizarrement sobre, je me dis qu'en fait ça ne va pas être la grosse perche prévue, hop je remet les écouteurs, lecture et adieu Laura. J'avance en clignant des yeux très rapidement et tout part en live devant moi, la dune, les mats et les lumières des bateaux, je zig zag à moitié, c'est dément. Je me pose (ou m'effondre, au choix), Pink Flyod - Live Echoes at Pompéi (Part1), étrangement je met du temps à rentrer dedans, mais quand j'arrive enfin à me laisser totalement aller là je prend mon tarif, la chanson m'entraine, m'expulse comme c'est pas permis mais le pire reste à venir ---> Comfortumbly Numb - Live Pulse, je suis plus que déconnecté, plus barré que mort, ma lucidité est extrême, je réfléchis vite, très vite, trop vite, je trouve que mon état devient inquiétant, j'arrête de fixer le ciel, lève la tête et regarde rapidement l'horizon. Le ciel est plus qu’immense, c'est...pfff je n’essaye même pas de le décrire, j'ai vu la voie lactée comme personne, une gigantesque trainé blanche entouré d'astre blanc et jaune...sublime vision inoubliable !
Il est à peine minuit passé, je me suis remis à marcher, mais putain qu'est-ce qui vient de se passer là bordel !? Je viens de taper une phase les yeux ouverts de presque une demi-heure. Je suis grave redescendu, je fume le quatrième pétard. D'un coup je décide d'aller regober, direction le camping donc. Je suis complètement paumé sur la plage, je vois que dalle, ah enfin une remonté vers la civilisation, le joint m’éclaire, il illumine le chemin de sable que je dois emprunter, trop sympa lui. Je débarque dans un petit parc, je marche sur des plantes, je calcule plus rien, en mode méga zbeul dans ma pauvre petite tête. Je réfléchis un peu, oua putain je reviens d'un plateau 3 ! mais oui cette lucidité si...vraie, cette état de néant mais de puissance, ah là je marche vite et bien, tout fier de moi avec un gros smile. Sur le trajet du camping les hauts et les bas reviennent, motivé, démotivé, envie de marcher, de m'écrouler et de déconnecter, je me retourne d'un coup, putain où je suis, ah oui sur le chemin du camping...putain je suis plus qu'éclaté là en fait ---> méga plateau 2 bien intense comme je les aime pas trop.
00H30 je suis arrivé à ma tente, la traversée du camping à été quelques peu mouvementé, c’est simple je ne voyais pratiquement rien. J'avale 100mg de DXM et maintenant il me faudrait un joint, mais là je suis en mode bet' de drogué qui a envie d'en voir de toutes les couleurs, une bougie éclaire ma tente, j'ai un Tupperware rempli de drogue diverse et varié, de la drum and bass dans les oreilles ---> c'est malsain à souhait comme ambiance mais bon...c'est moi et je kiffe ce rare moment. Alors, j'en étais à rouler, intense souvenir que ce roulage de joint. Une feuille de rouleau de quasi 20cm, beaucoup de shit dans le grinder, un beau tonk, j'enlève les écouteurs pour rouler quand même. Joint en main je repars direction le château d'eau qui a été bâti sur une petite colline où il y a une vieille poudrière et un fort abandonné. Au bout de 500 mètres je prends mon portable pour voir le spliff quand même...oh putain j'ai une énorme batte dans la main, le genre qu'on tasse avec son doigt...
Il va être une heure du matin, je gravis la petite pente qui mène au château d'eau. Allez savoir pourquoi je décide d’un coup de monter en haut du château d'eau (on y accède en se mettant debout sur la porte d'une barrière, là on pose le bout de ses doigts sur le haut du rebord et après on se tracte pour monter). Incroyable, je n'ai aucun mal à monter là haut, en plus j'ai ma batte de base ball allumé dans la bouche, mais une fois en haut c'est là que tout part en couille. La tour circulaire est perché à 5/6 mètres au dessus du sol, et c'est une fois en haut que je me rend compte de ma situation, j'avance à tâtons, je comprend plus rien, j'entends ce bruit d'alarme, pas bon PAS BON du tout ça ! Je réfléchis à 2000 à l’heure, alarme = flic = problèmes. Je détale plus vite que jamais, même sobre je ne serais jamais redescendu aussi rapidement de là haut, c’est limite si j’ai pas sauté ---> extrême lucidité pour la descente ! Je me retrouve en bas, aaaaaaaaaah la musique, j'ai plus mes écouteurs....nooooooon pourvu que je ne les ai pas laissé en haut dans ma précipitation, je n'ai aucun souvenir de les avoir enlevé. J'ai une des mousses dans ma poche, non pas bon du tout là, sans musique je meurs...je retourne près de la barrière, je ne vois rien et là j’entends un fond sonore au niveau du sol, mon ipod...snif, je l'ai retrouvé..! je remet la mousse et me casse de cet endroit maudit (l'alarme était en fait un bruit permanent provenant de l’intérieur de la tour). Je suis à 200 mètres du fort, je me retourne et me demande juste ce qu'il s'est passé là haut...putain j'ai encore atteint le plateau 3...pas aussi violemment que précédemment mais c'était un moment unique de pure folie, le délire poussé à l'extrême...comment ai-je réussi à grimper là haut....suis pas normal comme mec putain...je n’en revient juste pas, je suis atterré.
Il est 1H36, je suis de nouveau dans ma tente à gober mes derniers 100mg de DXM, voila, j'en suis donc à 10mg/kg pour ce soir, c'est le trip de ma vie, j'ai déjà pris une plus grosse dose mais ça n'a jamais atteint un tel niveau de défonce/déchéance. Bon ce n’est pas tout mais faut l'enrichir le trip de ma vie, allez go à la playa, je repasse par le parc et me revoilà sur la plage, ma plage à moi tout seul. Le délire continue, je chante, mes bras gesticulent, j'ai l'impression de tout contrôler, oui je contrôle tout. Ma main droite gère la mer et les vagues, ma main gauche s'occupe du sable et de la dune. D'ailleurs la dune est capricieuse, j'ai l'impression qu'il y a un mur de sable juste à ma gauche, je veux le toucher mais mes mains flottent dans le vide, putain ça m'énerve de voir ce mur de sable reculer dès que je m'approche. Je lance un coup de pied...en vain, vazi tant pis c'est pas grave, je continue ma marche, ah la puissance arrive, l'énergie, la force : je me met à trottiner sur la plage, ça doit être pitoyable à voir mais je me sens bien, maintenant je cours presque normalement, juste mes épaules n'arrivent pas à suivre. La chanson que j’écoutais à ce moment là se termine et je tombe à genou, puis tout mon torse vient s'étaler sur le sable...je suis KO par terre, les yeux grands ouverts à observer la plage partir en sucette. Plateau 3 atteint une troisième fois ce soir, là je suis lessivé par l'intensité du trip....1 gros gros plateau 3 suivi d'un semi plateau 3 mixé à un bon délirium tremens et pour clôturer le tout un petit dernier plateau 3 (mais je me demande si c'était pas un plateau 4 plutôt, j'étais ni lucide ni en délire, juste super méga loin, moi qui voulait des sensations de voyage j'ai été servi pour le coup...Ah j'en ai vu des mondes, des trucs bien chelou cette nuit là...et puis les étoiles surtout, ce ciel si...raaa c'est vraiment trop indescriptible le DXM, juste cette intensité inimaginable). Je tente de me relever, ah ba non en fait je vais ramper pour commencer mon retour vers le camping...
Bon là il va être 3H00, je rentre en déambulant comme un bon connard qui s'est mis sur lourd, je passe sans lampe par le sentier côtier, j'y vais pas à pas, je n’arrive pas à distinguer le chemin. Où est le vide et où est le sentier ? Dans le village tout part en live, il y a aussi cette grosse tache qui ne veut pas partir de ma vision, c'est vraiment étrange (j'ai quelques impacts sur les yeux, des fois j'arrive à les voir quand je regarde dans le vide, peu être est-ce du à ça...chépa). Quand je vous ai dis que j'ai galéré dans le camping vers minuit et demi pour retrouver ma tente ba en fait c'était rien comparé à cette seconde traversée : je marchais en tentant d’éviter des tas de masses noires qui représentaient des tentes en 2D au niveau du sol, j'ai cru que je ne retrouverai pas ma tente putain ! J'ai regardé l'heure pour la dernière fois vers 4H20, je ne sais pas ce que j'ai fais pendant quasiment une heure dans ma tente, ensuite j'ai bouffé un lexomil et fumé la moitié du 5ème joint.
Le lendemain ba...hard core. Réveillé à 10H30 puis levé à 11H50, que des vertiges et une intensité encore bien présente...oua, quelle soirée, je n'en reviens pas moi même !
Intensité du trip : maximale
21H00 je viens d'ingérer 600mg de DXM en 3 minutes, mon sac est fait, j'ai 5 joints préroulés, une enceinte qui crache bien, 2 MP3 et une paire d’écouteur intrasonor, plus du jus de pomme et de l'eau. Je suis en vacances sur une petite île de Bretagne où il n'y a strictement personne. Je quitte le camping pour me diriger vers une des pointes de l'île, une pointe de sable avec quelques rochers ---> l'endroit le plus beau de France par rapport à tout ce que j’ai vu jusque là.
30 minutes plus tard je suis sur la plage, tout seul, le DXM prend part de moi, l'intensité se fait ressentir. Je monte tout en haut d’un rocher, je domine la plage et les vagues. Abrité du vent je fume un pet' en écoutant de la sik avec mon enceinte. Bon là c'est le début de la montée, il est bientôt 22h et je tape des grosses phases sur l’écume miroitante. Je redescends de mon promontoire, houla mon équilibre est bien perturbé quand même. Je marche entre des rochers et là je me retrouve face au coucher de Soleil, il est presque couché, vous savez, cet instant où on le voit disparaitre totalement en un bref éclat lumineux, c'est juste magnifique.
Je marche vers la pointe de sable tout en prenant des films avec mon portable, j'observe les petites vagues déferlantes. Je sens que je pars mais ça reste soft pour le moment, j'hésite à regober, non je vais plutôt me caler et fumer un autre pet'. Derrière la dune le vent ne peut pas m'atteindre, je suis calé dans le sable, je fume, ça m'achève un peu, je baille, m'allonge. Maintenant j'ai mis mes écouteurs, c'est vraiment intense (le DXM est fait pour la musique), j'ai l'impression d'être bourré et foncedé mais dans un high beaucoup plus hard et sans les effets négatifs de l'alcool. Je ferme les yeux, je pars, la chanson dure 8 minutes, je ne serais plus dans la même réalité après l'avoir écouté...
Une fois la chanson terminée je me relève, je suis en mode glauque et sale. Je met une sik qui peps et c'est parti, je marche vite, je bouge les bras en rythme et je chante à moitié, le DXM est vraiment une drogue bien chelou putain...Je longe la plage, j'écris avec un coquillage dans le sable, je traverse des hauts et des bas, là pour le coup je suis bien défoncé mais c'est calme...pour le moment. Je vois un tas visqueux sur le sable, c'est une méduse. Je sautille dessus, ça doit être ridicule à voir. Mon meilleur ami m'appelle, on discute bien un bon quart d'heure. J'aime ça, je le kiffe trop, on se raconte nos petites vies, j'ai juste envie qu'il soit là avec moi...Tout en causant on fume chacun notre pet' au bout du téléphone. Je raccroche, je me sens bizarrement sobre, je me dis qu'en fait ça ne va pas être la grosse perche prévue, hop je remet les écouteurs, lecture et adieu Laura. J'avance en clignant des yeux très rapidement et tout part en live devant moi, la dune, les mats et les lumières des bateaux, je zig zag à moitié, c'est dément. Je me pose (ou m'effondre, au choix), Pink Flyod - Live Echoes at Pompéi (Part1), étrangement je met du temps à rentrer dedans, mais quand j'arrive enfin à me laisser totalement aller là je prend mon tarif, la chanson m'entraine, m'expulse comme c'est pas permis mais le pire reste à venir ---> Comfortumbly Numb - Live Pulse, je suis plus que déconnecté, plus barré que mort, ma lucidité est extrême, je réfléchis vite, très vite, trop vite, je trouve que mon état devient inquiétant, j'arrête de fixer le ciel, lève la tête et regarde rapidement l'horizon. Le ciel est plus qu’immense, c'est...pfff je n’essaye même pas de le décrire, j'ai vu la voie lactée comme personne, une gigantesque trainé blanche entouré d'astre blanc et jaune...sublime vision inoubliable !
Il est à peine minuit passé, je me suis remis à marcher, mais putain qu'est-ce qui vient de se passer là bordel !? Je viens de taper une phase les yeux ouverts de presque une demi-heure. Je suis grave redescendu, je fume le quatrième pétard. D'un coup je décide d'aller regober, direction le camping donc. Je suis complètement paumé sur la plage, je vois que dalle, ah enfin une remonté vers la civilisation, le joint m’éclaire, il illumine le chemin de sable que je dois emprunter, trop sympa lui. Je débarque dans un petit parc, je marche sur des plantes, je calcule plus rien, en mode méga zbeul dans ma pauvre petite tête. Je réfléchis un peu, oua putain je reviens d'un plateau 3 ! mais oui cette lucidité si...vraie, cette état de néant mais de puissance, ah là je marche vite et bien, tout fier de moi avec un gros smile. Sur le trajet du camping les hauts et les bas reviennent, motivé, démotivé, envie de marcher, de m'écrouler et de déconnecter, je me retourne d'un coup, putain où je suis, ah oui sur le chemin du camping...putain je suis plus qu'éclaté là en fait ---> méga plateau 2 bien intense comme je les aime pas trop.
00H30 je suis arrivé à ma tente, la traversée du camping à été quelques peu mouvementé, c’est simple je ne voyais pratiquement rien. J'avale 100mg de DXM et maintenant il me faudrait un joint, mais là je suis en mode bet' de drogué qui a envie d'en voir de toutes les couleurs, une bougie éclaire ma tente, j'ai un Tupperware rempli de drogue diverse et varié, de la drum and bass dans les oreilles ---> c'est malsain à souhait comme ambiance mais bon...c'est moi et je kiffe ce rare moment. Alors, j'en étais à rouler, intense souvenir que ce roulage de joint. Une feuille de rouleau de quasi 20cm, beaucoup de shit dans le grinder, un beau tonk, j'enlève les écouteurs pour rouler quand même. Joint en main je repars direction le château d'eau qui a été bâti sur une petite colline où il y a une vieille poudrière et un fort abandonné. Au bout de 500 mètres je prends mon portable pour voir le spliff quand même...oh putain j'ai une énorme batte dans la main, le genre qu'on tasse avec son doigt...
Il va être une heure du matin, je gravis la petite pente qui mène au château d'eau. Allez savoir pourquoi je décide d’un coup de monter en haut du château d'eau (on y accède en se mettant debout sur la porte d'une barrière, là on pose le bout de ses doigts sur le haut du rebord et après on se tracte pour monter). Incroyable, je n'ai aucun mal à monter là haut, en plus j'ai ma batte de base ball allumé dans la bouche, mais une fois en haut c'est là que tout part en couille. La tour circulaire est perché à 5/6 mètres au dessus du sol, et c'est une fois en haut que je me rend compte de ma situation, j'avance à tâtons, je comprend plus rien, j'entends ce bruit d'alarme, pas bon PAS BON du tout ça ! Je réfléchis à 2000 à l’heure, alarme = flic = problèmes. Je détale plus vite que jamais, même sobre je ne serais jamais redescendu aussi rapidement de là haut, c’est limite si j’ai pas sauté ---> extrême lucidité pour la descente ! Je me retrouve en bas, aaaaaaaaaah la musique, j'ai plus mes écouteurs....nooooooon pourvu que je ne les ai pas laissé en haut dans ma précipitation, je n'ai aucun souvenir de les avoir enlevé. J'ai une des mousses dans ma poche, non pas bon du tout là, sans musique je meurs...je retourne près de la barrière, je ne vois rien et là j’entends un fond sonore au niveau du sol, mon ipod...snif, je l'ai retrouvé..! je remet la mousse et me casse de cet endroit maudit (l'alarme était en fait un bruit permanent provenant de l’intérieur de la tour). Je suis à 200 mètres du fort, je me retourne et me demande juste ce qu'il s'est passé là haut...putain j'ai encore atteint le plateau 3...pas aussi violemment que précédemment mais c'était un moment unique de pure folie, le délire poussé à l'extrême...comment ai-je réussi à grimper là haut....suis pas normal comme mec putain...je n’en revient juste pas, je suis atterré.
Il est 1H36, je suis de nouveau dans ma tente à gober mes derniers 100mg de DXM, voila, j'en suis donc à 10mg/kg pour ce soir, c'est le trip de ma vie, j'ai déjà pris une plus grosse dose mais ça n'a jamais atteint un tel niveau de défonce/déchéance. Bon ce n’est pas tout mais faut l'enrichir le trip de ma vie, allez go à la playa, je repasse par le parc et me revoilà sur la plage, ma plage à moi tout seul. Le délire continue, je chante, mes bras gesticulent, j'ai l'impression de tout contrôler, oui je contrôle tout. Ma main droite gère la mer et les vagues, ma main gauche s'occupe du sable et de la dune. D'ailleurs la dune est capricieuse, j'ai l'impression qu'il y a un mur de sable juste à ma gauche, je veux le toucher mais mes mains flottent dans le vide, putain ça m'énerve de voir ce mur de sable reculer dès que je m'approche. Je lance un coup de pied...en vain, vazi tant pis c'est pas grave, je continue ma marche, ah la puissance arrive, l'énergie, la force : je me met à trottiner sur la plage, ça doit être pitoyable à voir mais je me sens bien, maintenant je cours presque normalement, juste mes épaules n'arrivent pas à suivre. La chanson que j’écoutais à ce moment là se termine et je tombe à genou, puis tout mon torse vient s'étaler sur le sable...je suis KO par terre, les yeux grands ouverts à observer la plage partir en sucette. Plateau 3 atteint une troisième fois ce soir, là je suis lessivé par l'intensité du trip....1 gros gros plateau 3 suivi d'un semi plateau 3 mixé à un bon délirium tremens et pour clôturer le tout un petit dernier plateau 3 (mais je me demande si c'était pas un plateau 4 plutôt, j'étais ni lucide ni en délire, juste super méga loin, moi qui voulait des sensations de voyage j'ai été servi pour le coup...Ah j'en ai vu des mondes, des trucs bien chelou cette nuit là...et puis les étoiles surtout, ce ciel si...raaa c'est vraiment trop indescriptible le DXM, juste cette intensité inimaginable). Je tente de me relever, ah ba non en fait je vais ramper pour commencer mon retour vers le camping...
Bon là il va être 3H00, je rentre en déambulant comme un bon connard qui s'est mis sur lourd, je passe sans lampe par le sentier côtier, j'y vais pas à pas, je n’arrive pas à distinguer le chemin. Où est le vide et où est le sentier ? Dans le village tout part en live, il y a aussi cette grosse tache qui ne veut pas partir de ma vision, c'est vraiment étrange (j'ai quelques impacts sur les yeux, des fois j'arrive à les voir quand je regarde dans le vide, peu être est-ce du à ça...chépa). Quand je vous ai dis que j'ai galéré dans le camping vers minuit et demi pour retrouver ma tente ba en fait c'était rien comparé à cette seconde traversée : je marchais en tentant d’éviter des tas de masses noires qui représentaient des tentes en 2D au niveau du sol, j'ai cru que je ne retrouverai pas ma tente putain ! J'ai regardé l'heure pour la dernière fois vers 4H20, je ne sais pas ce que j'ai fais pendant quasiment une heure dans ma tente, ensuite j'ai bouffé un lexomil et fumé la moitié du 5ème joint.
Le lendemain ba...hard core. Réveillé à 10H30 puis levé à 11H50, que des vertiges et une intensité encore bien présente...oua, quelle soirée, je n'en reviens pas moi même !