Sherab
Holofractale de l'hypervérité
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C'est sûrement mes champis préférés, bien forts, des hallus 3D d'une présence époustouflante, un sourire et une face éclatée qui reste longtemps après, des fous rires de psychopathes, des conceptions et des prises de consciences philosophiques, le voyage sur le dos du serpent.
Donc je connaissais déjà ces champignons pour en avoir pris plusieurs fois à la dose maximum recommandée, c'est à dire 1 g sec.
Mais bon voilà, des fois on se surestime un peu.
Pour une fois, j'avais commandé sur un autre site que SS, c'était plus cher, assez cher même. Bof, faut tenter. Quand j'ai recu l'enveloppe, déjà j'ai compris que c'était une boite sérieuse. J'ouvre, j'inspecte mes 5 g, excellente surprise, les champ' sont conditionnés sous vide, comme les sachets de médicaments. Ni une ni deux, je ferme la porte à clef, je fais chauffer de l'eau et j'ouvre un premier paquet. Grosse claque, une odeur incroyable, je me sentais déjà foncedé ! J'avais prévu 3 g mais là, pour le coup... Je commençais à flipper, ce qu'il ne faut, évidement, surtout pas faire. Et puis merde, fais là, ta connerie, me dis-je. Donc 3 g.
Quand j'ai versé l'eau, c'est devenu d'un bleu-vert magnifique et redoutable, rien que les effluves et j'étais transporté. Première gorgée. Merde. J'ai fait le con, ils sont vraiment trop fort... T'as dit que tu ferais ta connerie alors tu la fais ! Tu assumes et tu la fais !
J'ai bu mon thé en quelques gorgées au goût puissant, tout en mastiquant sommairement les champis.
ZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzap. Putain, une montée, mais une montée ! D'habitude j'éclate de rire sous une poussée de champi, mais là, mais putain de merde, non, c'était trop. Trop tout en même temps, disparition de la notion du temps, cacophonie générale, vision archi brouillée, une force à l'intérieur qui essaye de sortir. C'est même plus agréable, c'est pas comme la dernière fois, je me pose dans un coin, je rigole comme un tebé et je contemple de magnifiques kaléidoscopes, des mandalas, des structures 3D hyper élaborées et hyper complexes, avec une précision du détail au delà de ce que je croyais possible, des couleurs chatoyantes, et toujours ce putain de truc comme si on voyait le monde sur une peau de lézard. Non, pas cette fois. Là c'est si fort que je me sens comme dans un tunnel roulant à 500 à l'heure, une montée de sa mère, le truc que tu regrettes, que tu sais que c'est trop tard et que tu pleures et supplies Dieu de t'aider. Je ne sais pas comment j'ai fait, malgré la vision distordue qui me rendait aveugle et le bruit assourdissant de mes hallus, j'ai réussi à me diriger vers la cuisine. En voyant sans voir (3ème oeil ?) j'ai ouvert le frigo et pris une bouteille de jus d'orange, j'ai commencé à boire et j'ai compris que ce serait inutile. Non, non mon petit gars, cette fois t'es dedans, t'es piégé, et tu vas morfler.
J'ai appelé ma femme à son travail mais je me suis gourré de numéro, j'ai composé celui de son ancien boulot. Ah ouais, j'ai réussi à composer le numéro alors que j'étais comme aveugle. Tout bougeait à une vitesse folle, toujours cette sensation oppressante de traverser un tunnel en méga speed. Comme j'étais aussi à moitié sourd à cause des hallus auditives super violentes, je n'ai pas compris de suite que j'avais fait une erreur. J'ai commencé à dire : "Excuse moi, j'ai fait une grosse connerie, tu sais j'ai reçu le truc par la Poste... - Allo qui est à l'appareil ? Allo ? Bip. Bip." Oups, boulette. Bon, je flippe un peu puis finalement je m'en fous, j'ai d'autres problème, je voudrais pas crever sans avoir parler à ma femme. Je lui explique la situation, elle me dit qu'elle s'en doutait, qu'elle ne peut rien pour moi quand je fais ça, qu'elle ne peut pas m'aider si je ne fais pas les bon choix, que de toute façon elle s'est préparée à me perdre, que c'est peut-être aujourd'hui. Je précise que nous somme profondément engagés tous les deux dans une voie spirituelle et que ce genre de discussion entre nous est tout à fait "banale". Je comprends, ce qu'elle me dit, je sais qu'elle a raison, je m'excuse, je regrette, je lui annonce que je vais morfler, que quand même, j'ai beau être un psychonaute, là c'est plus possible et je lui demande d'appeler le centre anti-poison. Je précise que ma voix était nette et mon élocution, bien qu'un peu rapide, semblable à tous les jours. Elle appelle le centre, qui lui demande que moi j'appelle, ce que je fait. Ils me demandent mon nom et mon âge, je leur explique ce que j'ai pris, ne connaissent pas, se renseignent, je leur donne mon pouls et un diagnostic général, je leur demande juste de me dire si des cas d'arrêts cardiaques ont étés recensés, ils me disent que non, je leur dit merci, que je suis soulagé, que j'ai déjà pris des trucs louches auparavant, que je vais pouvoir gérer mais que je voulais savoir si je pouvais en crever, parce que là, quand même, c'est chaud.
Ma femme appelle une amie, qui vient me tenir compagnie, elle sait ce que c'est et elle me connaît. Du coup on discute bien pendant 2 heures, moi accroupis devant la cheminée à me balancer comme un autiste. 4h30 après ma prise, ma femme rentre à la maison, ça commence à devenir gérable, finalement ça se terminera en trip normal. J'en profiterai pour jeter au feu toutes mes clopes, mes restes de champignons, ma calea zacatechichi, différents restes de plantes, de substances, des bizarreries. Je resterai parfaitement sobre pendant 6 mois.
La montée la plus violente de ma vie, genre satanique, c'était trop, trop, trop.
User, ne pas abuser.
La prochaine fois je raconterai un mix de bons trips champis, parce que je n'ai fait que 2 bads sur une douzaine de prises toujours violentes, avec la première, qui a laissé mon visage méconnaissable pendant plusieurs jours, et la dernière, que je viens de raconter.
Donc je connaissais déjà ces champignons pour en avoir pris plusieurs fois à la dose maximum recommandée, c'est à dire 1 g sec.
Mais bon voilà, des fois on se surestime un peu.
Pour une fois, j'avais commandé sur un autre site que SS, c'était plus cher, assez cher même. Bof, faut tenter. Quand j'ai recu l'enveloppe, déjà j'ai compris que c'était une boite sérieuse. J'ouvre, j'inspecte mes 5 g, excellente surprise, les champ' sont conditionnés sous vide, comme les sachets de médicaments. Ni une ni deux, je ferme la porte à clef, je fais chauffer de l'eau et j'ouvre un premier paquet. Grosse claque, une odeur incroyable, je me sentais déjà foncedé ! J'avais prévu 3 g mais là, pour le coup... Je commençais à flipper, ce qu'il ne faut, évidement, surtout pas faire. Et puis merde, fais là, ta connerie, me dis-je. Donc 3 g.
Quand j'ai versé l'eau, c'est devenu d'un bleu-vert magnifique et redoutable, rien que les effluves et j'étais transporté. Première gorgée. Merde. J'ai fait le con, ils sont vraiment trop fort... T'as dit que tu ferais ta connerie alors tu la fais ! Tu assumes et tu la fais !
J'ai bu mon thé en quelques gorgées au goût puissant, tout en mastiquant sommairement les champis.
ZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzap. Putain, une montée, mais une montée ! D'habitude j'éclate de rire sous une poussée de champi, mais là, mais putain de merde, non, c'était trop. Trop tout en même temps, disparition de la notion du temps, cacophonie générale, vision archi brouillée, une force à l'intérieur qui essaye de sortir. C'est même plus agréable, c'est pas comme la dernière fois, je me pose dans un coin, je rigole comme un tebé et je contemple de magnifiques kaléidoscopes, des mandalas, des structures 3D hyper élaborées et hyper complexes, avec une précision du détail au delà de ce que je croyais possible, des couleurs chatoyantes, et toujours ce putain de truc comme si on voyait le monde sur une peau de lézard. Non, pas cette fois. Là c'est si fort que je me sens comme dans un tunnel roulant à 500 à l'heure, une montée de sa mère, le truc que tu regrettes, que tu sais que c'est trop tard et que tu pleures et supplies Dieu de t'aider. Je ne sais pas comment j'ai fait, malgré la vision distordue qui me rendait aveugle et le bruit assourdissant de mes hallus, j'ai réussi à me diriger vers la cuisine. En voyant sans voir (3ème oeil ?) j'ai ouvert le frigo et pris une bouteille de jus d'orange, j'ai commencé à boire et j'ai compris que ce serait inutile. Non, non mon petit gars, cette fois t'es dedans, t'es piégé, et tu vas morfler.
J'ai appelé ma femme à son travail mais je me suis gourré de numéro, j'ai composé celui de son ancien boulot. Ah ouais, j'ai réussi à composer le numéro alors que j'étais comme aveugle. Tout bougeait à une vitesse folle, toujours cette sensation oppressante de traverser un tunnel en méga speed. Comme j'étais aussi à moitié sourd à cause des hallus auditives super violentes, je n'ai pas compris de suite que j'avais fait une erreur. J'ai commencé à dire : "Excuse moi, j'ai fait une grosse connerie, tu sais j'ai reçu le truc par la Poste... - Allo qui est à l'appareil ? Allo ? Bip. Bip." Oups, boulette. Bon, je flippe un peu puis finalement je m'en fous, j'ai d'autres problème, je voudrais pas crever sans avoir parler à ma femme. Je lui explique la situation, elle me dit qu'elle s'en doutait, qu'elle ne peut rien pour moi quand je fais ça, qu'elle ne peut pas m'aider si je ne fais pas les bon choix, que de toute façon elle s'est préparée à me perdre, que c'est peut-être aujourd'hui. Je précise que nous somme profondément engagés tous les deux dans une voie spirituelle et que ce genre de discussion entre nous est tout à fait "banale". Je comprends, ce qu'elle me dit, je sais qu'elle a raison, je m'excuse, je regrette, je lui annonce que je vais morfler, que quand même, j'ai beau être un psychonaute, là c'est plus possible et je lui demande d'appeler le centre anti-poison. Je précise que ma voix était nette et mon élocution, bien qu'un peu rapide, semblable à tous les jours. Elle appelle le centre, qui lui demande que moi j'appelle, ce que je fait. Ils me demandent mon nom et mon âge, je leur explique ce que j'ai pris, ne connaissent pas, se renseignent, je leur donne mon pouls et un diagnostic général, je leur demande juste de me dire si des cas d'arrêts cardiaques ont étés recensés, ils me disent que non, je leur dit merci, que je suis soulagé, que j'ai déjà pris des trucs louches auparavant, que je vais pouvoir gérer mais que je voulais savoir si je pouvais en crever, parce que là, quand même, c'est chaud.
Ma femme appelle une amie, qui vient me tenir compagnie, elle sait ce que c'est et elle me connaît. Du coup on discute bien pendant 2 heures, moi accroupis devant la cheminée à me balancer comme un autiste. 4h30 après ma prise, ma femme rentre à la maison, ça commence à devenir gérable, finalement ça se terminera en trip normal. J'en profiterai pour jeter au feu toutes mes clopes, mes restes de champignons, ma calea zacatechichi, différents restes de plantes, de substances, des bizarreries. Je resterai parfaitement sobre pendant 6 mois.
La montée la plus violente de ma vie, genre satanique, c'était trop, trop, trop.
User, ne pas abuser.
La prochaine fois je raconterai un mix de bons trips champis, parce que je n'ai fait que 2 bads sur une douzaine de prises toujours violentes, avec la première, qui a laissé mon visage méconnaissable pendant plusieurs jours, et la dernière, que je viens de raconter.