Globalement c'est moi, enfin il me semble. Je suis dépendante aux opis et à l'etizolam parce que j'en ai besoin pour bosser, mais lorsque je ne travaille pas et que mes journées sont correctes je n'y pense même pas. Donc dépendante au même titre que mes médocs de fond, mais pas addicte. Cela dit ce ne sera pas toujours le cas, la tolérance monte de plus en plus vite façon exponentielle, pas très bon signe je suppose... Mais pour l'instant ça va ><
Les dissos ouai me font souvent revoir à la baisse la date suivante prévue j'avoue, sans que ce soit ingérable en général.
La clope avec mon nouveau traitement je l'aime bien mais peux passer des heures sans, sans manque ^_^ Surement l'occasion d'arrêter direz-vous. Ouiii, mais le taff. Ca fait un réconfort pour le taff. Du coup je baisse le taux de nicotine mais me tâte de vraiment passer à 0 ou pas :/
Mais y en a une qui sort complètement du lot, la seule que je désire vraiment à proprement parler.
Bien sur je parle de la 3MMC, que j'avais utilisée 3-4 fois récréativement réparties sur une année, puis récemment à petites doses seule... Elle m'a plus accrochée que n'importe quelle autre substance, et en si peu d'usages wow, je sais que je suis le genre de profil à avoir plus de risques d'addictions aux entactos, mais quand même j'ose pas imaginer l'affinité du bidule aux TAAR1 quoi... Et l'hexen alors ça doit être quoi du coup o_o
(j'ai une piste: ça doit être affreux)
Je découvre juste aujourd'hui que je suis addicte à la 3, ou à minima il y a un vrai bras de fer entre elle et moi. C'est un peu bizarre car je peux passer des jours voire semaines sans y penser (en m'aidant régulièrement de ma boite à fermeture minutée quand même, toujours réglée à son max soit 10j, mais mettre mon pochon dedans est pas toujours facile d'ailleurs...), mais alors quand ça me prend..... c'est genre irrésisitible, elle gagne à presque tous les coups x_x
En plus aujourd'hui je prends de la paroxétine et de la bupropione (bupropione, bupropion? La première me semble plus logique m'enfin), donc non seulement je sais que la paro va complètement réduire les effets que je recherche (à un point où ils seront tout juste perceptibles), mais en plus que je prendrais un gros risque avec la bupro. Dans ma tête ce matin c'était "Morning déconne pas, un des risques les plus connus du bupropion est les convulsions, ne provoque pas le déterminisme, si ça arrivait ils te retireraient fissa ladite bupropione que tu t'es tant battue à obtenir!! Tout ça pour un "high" qui n'en aura que le nom, tu sentiras quasi rien, la balance bénéfice-risque creuse le sol là laisse tomber!".
Sur le coup c'est allé, j'ai résisté. L'ennemi est vaincu, la raison a triomphé des viles pulsions, victoiiiire o/
Sauf que. J'enfonce surement une porte ouverte mais quand même, le pire je trouve avec les cravings c'est qu'ils semblent infinis, ils sont une armée et lorsqu'un est repoussé, un autre lui succède dix minutes après, tout frais tout neuf, et faut batailler comme du départ à se raisonner à fond pour l'éviter. Du coup, vous avez X batailles (beaucoup, vous savez meme pas exactement combien), et une seule erreur, au bout de 1,2, 5, 10 fois... est fatale. Vous n'avez le droit d'en perdre absolument aucune. Vous vous dites "allez juste une petite va" une fois une seule, et la guerre est finie x_x
Du coup ouai j'en ai prit, ça va suis pas à l'hosto c'est bien... -_-'
Mais en plus vraiment, impossible de m'arrêter, trop besoin de fuir la descente me rendant encore plus dépressive qu'au départ pour retrouver ce petit état de flottement lucide au-dessus du reste de mes émotions, et cet effet calinou quasi imperceptible mais mieux que rien.
J'ai l'impression de tenir un lion en laisse, "miaou-cat" c'est un nom beaucoup trop mignon pour un fauve pareil.
Donc comme je disais avec mes traitements les effets sont bloqués, je dirais que si j'obtiens 5% de ce que je devrais c'est vraiment le bout du monde, mais l'addictivité nope, apparemment elle continue xo
Et du coup c'est cet aprem que je me suis vraiment rendue compte que eeerf, ouai jpense que d'une certaine façon je suis addicte ouai
J'arrive presque à la fin du pochon, j'ai eu de la chance en fait j'en avais échangé la moitié contre de la morphine récemment, mais maintenant quand même... dilemme du rachat ou non... (si, si)
Faudrait pas évidemment mais, je la remplace par quoi? Même si elle n'a plus aucune euphorie ni vrai effet entacto, elle me tire hors de mes problèmes une petite heure après chaque trace.
Les dissos vu que je les ai utilisés thérapeutiquement pendant plusieurs mois c'est mort, tolérance et neurotoxicité powa.
Le ghb me provoque une descente maintenant lui aussi, la faute à un an d'abus.
Les psychés je sens que mon corps les voudra pas, j'ai surtout de l'anxiété avec eux depuis pas mal de temps, c'est pas la période.
Les opis et l'étiz sont déjà largement utilisés cinq jours par semaine >_>
Je demande pas de conseil de prod hein bien sur, ce serait hors charte, mais juste je me sens acculée, j'ai progressivement épuisé tous mes jokers
Du couuup, hé. hé. hé. Ptet que le combo paroxétine - bupropione - ocytocine me rendra suffisamment stable pour que je me passe de drogues addictogènes une bonne fois pour toutes (rêver ne fait de mal à personne...), j'ai monté la dose du second d'ailleurs, le rendez-vous fixé par mon psychiatre est trop loin pour attendre, donc phase d'incubation, à voir.
Putain, la 3-MMC quoi...