Quand j'étais au lycée, y'avais des périodes où rétrospectivement, ça allait vraiment pas, j'avais une anxiété sociale vraiment extreme qui me pourrissait les journées être avec tant de gens me faisait tellement stresser que j'ai commencé mes premières déréalisations en cours, ou en récré, j'avais aussi l'impression de rien comprendre aux codes sociaux ce qui me rendait très mélancolique, ça m'arrivait de me couper, je fantasmais souvent sur le suicide, j'abusais un peu du Tramadol, du Zolpidem, de la weed, meme parfois je buvais juste pour me défoncer et que j'avais rien d'autre mais ça restait rare comme j'avais souvent du reste que je préférais .
Puis je me suis pris une grosse claque au LSA, 10 graines j'avais jamais trippé, je savais pas qu'un tel bonheur pouvait exister j'avais aussi des complexes physiques qui ont disparus, ça m'a redonné espoir en la vie sur le moment, bien que j'ai très mal vécu le lendemain, j'en avais trop pris .
Un peu plus tard, avec des petites doses de champignons genre 1g ou 1.5g, dans mes premiers campings libres avec des amis j'ai passé des moments merveilleux et ça m'a définitivement redonné foi en la vie, que je pouvais en tirer quelque chose de positif, que j'étais pas damné pour toujours, mais ça reste temporaire, avec les années et les évènements ces idées ont pu revenir .
Quelques années après j'avais pris 6 ou 7 graines de LSA, baddé les premières heures puis je me suis réfugié dans mon lit avec des spliff, j'avais besoin d'écouter un truc pour me calmer je suis tombé sur le podcast "Les couilles sur la tables" que j'ai écouté des heures . Ben je ne vois vraiment plus le féminisme ni le genre comme avant, c'est compliquer à expliquer, parfois on peut avoir une réactance en écoutant certaines choses perturbant nos idées établies qu'on refuse la nouvelle idée . Mais l'a j'étais tellement perché que j'étais complètement ouvert à ce qui était dit, pendant un moment alors qu'une animatrice racontait le sexisme au quotidien j'avais l'impression d'être elle et de le vivre c'était assez perturbant et... instructif . Ça m'a aussi poussé plus tard à pas mal me renseigner sur les questions de genre et "déconstruire" certaines choses, aujourd'hui, je ne suis pas parfait bien sur mais je me sens plus détaché de ma masculinité et du conditionnement qui va avec, j'ose faire des choses que j'osais pas avant à cause de conditionnements sociaux .
Sinon, quelques trips et micro doses m'ont un peu foutu la claque de réaliser que je faisais de la merde avec certaines drogues, que j'arrivais pas à les gérer, et malgré les craving j'essaye de me retenir d'acheter certains prods car j'ai pu beaucoup réalisé à quel point je pouvais avoir un tempérament impulsif et des comportements un peu auto destructeurs en redescende et afterglow .